Body Kouros

{}J’oubliai.....
Je lui met tout de même 2 étoiles à ce Body Kouros, car, si mon nez ne le supporte pas, il en reste néanmoins que son architecture pyramidale est remarquable.

Voilà....

{}L’appréciation d’un parfum est vraiment fascinante.
Ce qui, pour certain, est une fragrance magique et réussi, peut etre pour d’autre..... Une plongée dans l’abîme.
Forte de sa critique dithyrambique, et tres cliente des parfums masculins " gourmands" je me suis precipitée sur le net pour me commander ce Body Kouros.
A la première impression j’ai reconnu la large influence du Lolita Lampicka au masculin, mais en plus viril, en plus " attaque de front" .
La suite fût pour moi une catastrophe : Je me suis sentie " prisonnière" d’une fragrance épaisse, pateuse, écoeurante, étouffante et limite agressive.

La subjectivité de l’appreciation est fascinante vous dis-je......

Merci tout de même de cette découverte......

In fine je reviens toujours au meme jus = le A Men.

Si quelqu’un pouvait me conseillé un gourmand homme dans la même veine.....

Merci à tous.

Je ne sais pas trop quoi penser de Body Kouros ... Je n’ai pas trop aimé sur moi, je le trouve trop sucré, mais pas écoeurant pour autant, j’ai juste un peu de mal avec les parfums sucrés.

C’est le parfum de mon frère et il lui va très bien, je trouve qu’il fait jeune homme qui s’affirme.

Essayé ce weekend pour la première fois. Si la pyramide s’annonçait plus qu’alléchante à mes yeux (eucalyptus, encens, muscade, oeillet, tonka, santal... le rêve quoi), je trouve le résultat décevant.
Les notes de têtes, très fugaces, sont finalement trop synthétiques et mixées pour que j’arrive à bien les apprécier. Mais surtout, le principal problème c’est que je retrouve vite cette note désagréable, cireuse, un peu sucrée salée, aigre douce, fadasse et écoeurante, déjà présente dans Le Mâle et dans Fleur du Mâle et qui me fait tourner de l’oeil à chaque fois. Rédhibitoire pour mon estomac.
Je n’arrive pas à l’identifier, mais c’est la seule note qui me fasse cet effet. Même MKK est plus digeste pour moi. Mais qu’est-ce que ça peut être ? La coumarine, le benzoin ?
Si vous avez des pistes sur cette note mystère, je veux bien savoir.

Une totale addiction ! Je le met parfois pour m’endormir !!! Pour moi, il m’évoque une promenade en forêt pendant l’automne...

Je me suis enfin décidé à l’acheter. Je l’avais déjà senti sur mouillette il ya longtemps et j’avais été frappé par son coté praliné/juste sucré, mais lorsque je l’ai testé à nouveau je l’ai trouvé bien plus équilibré. J’en ai vite fait l’acquisition vu que c’était le dernier flacon disponible... Puis j’ai pris le temps de le porter, de le sentir, de le ressentir, avant de le juger. Je me suis rendu compte que j’en avais en permanence sur le poignet. Je l’ai vu évoluer, s’étirer, pour qu’à la fin ne reste que cette violette poudrée lavandée encensée caramélisée, l’essence de l’homme. Quel parfum...

C’est en partie grâce à votre description, Jeanne, que je suis allé le sentir il y a quelques jour (et puisqu’on y est, c’est la qualité de vos articles en général qui piquent ma curiosité et me pousse à vouloir sentir de nouvelles choses alors merci !)
Je dois dire que le départ m’a fais un peu sursauter (dans le sens où je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi sucré). Je l’ai donc essayé sur ma peau, et mon intérêt pour ce parfum à chuté exponentiellement en fonction du temps...En fait, il tourne très vite en quelque chose de.."grave" (comme les notes de musiques, en général c’est ce que les parfums m’inspirent). Dans ces notes, j’ai eu un déclic et j’ai reconnu l’odeur de mon père (son odeur naturelle, en fait...Je me rappelle très bien de lui revenir du sport, un peu transpirant, avec sa veste en cuir sur le dos). Donc bon, j’ai lavé mon poignet...Pouah. Mais j’imagine qu’il faut avoir deux chromosomes X pour apprécier lol. En fait, ce body kouros, c’est des phéromones amplifiées.

Le langage des parfumeurs regorge d’adjectifs spécialisés, inconnus du dictionnaire, pour caractériser les facettes d’une fragrance (aldéhydé, hespéridé, cuiré, etc.).

Si le terme « coumariné » ne vous parle pas, Body Kouros en est sans doute une excellente illustration, tant cette matière, la coumarine, domine les débats dans cette composition.

Chers Corto et Incense, merci pour vos avis à contre courant !

Je conçois tout à fait que l’on puisse rejeter en bloc ce parfum qui appartient à un genre bien particulier de masculin, le poudré-sucré sensuel, qui est plutôt polarisant... et peut-être aussi associé à une certaine esthétique virile-musclée-bronzée qui peut rebuter. D’ailleurs, je suis moi-même très peu sensible en général à ce style de parfum sucré et encore moins à l’esthétique neo-macho, mais ce coup de coeur a un peuquelque chose d’ "inavouable", un truc qui nous touche alors qu’on ne s’y attend pas, sans trop réussir à décrypter le pourquoi du comment. Mais on ne choisit pas !

Quoiqu’il en soit, je constate que les avis sont très tranchés et affirmés, que ce soit dans un sens ou dans l’autre !

Et bien comme pour Corto, ca sera pour moi aussi un zéro pointé...
Je trouve ce parfum réellement écoeurant, et beaucoup trop sucré. Ce qui est le plus étonnant, c’est qu’il n’a rien à voir avec son illustre ancêtre Kouros !
Je lui trouve d’ailleurs beaucoup trop de points communs avec Lempicka pour Homme.
Et pourtant, ce n’est pas le savoir faire d’Annick Menardo qui est en cause, je tiens son Bois d’Argent pour l’un des plus beaux parfums qui soit.
Finalement, chère et adorée Jeanne, voici mon premier acte de rebélion, car jusqu’à présent, j’étais 100% d’accord avec vos appréciations !! Mais là, c’est d’autant plus étrange que c’est l’un de vos coups de coeurs... ;-))

Bien à vous !!