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Flacon de Batucada - L'Artisan parfumeur
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Davana Club

par Alexis Toublanc - jle - Thomas Dominguès (Opium), le 11 octobre 2011

On a toujours l’image du monde des parfums comme étant une sphère secrète guindée et très à cheval sur le protocole, où rien ne doit dépasser et où sourire et faux semblants sont de mise.

Lors de la présentation de son prochain parfum le 29 juin dernier, L’Artisan Parfumeur nous a juste démontré que oui, les marques pouvaient être plus détendues lors des présentations !

Au diable la coupe de champagne protocolaire et les discussions à voix basse, ce jour là nous (Jle, Jicky et Opium) avons été accueillis en fanfare, par une troupe de musiciens amateurs de percussions et autres instruments exotiques, accompagnée de danseuses à plumes. C’était juste assez énorme mais limite trop bruyant et distrayant. Une dame est venue nouer à notre poignet un bracelet – brésilien – avec trois nœuds pour trois vœux, et nous avons été invités à monter un étage pour découvrir un présentoir avec trois jus de fruits et un cocktail.

Le choix n’était pas fait au hasard, le cocktail ainsi que les jus de fruits étaient en lien direct avec le parfum présenté : Batucada, qui symbolise les percussions lors des carnavals si colorés d’Amérique du Sud. Pour ma part, j’ai gouté une sorte de jus de fruit à consonance étrange, et à la couleur euh… marron. Quand on dit que les petits jeunes n’ont peur de rien… Cela dit, c’était très bon, une sorte de départ fruité, avec un fond « paille ». M’enfin bon, ça reste un jus de fruits.

Et la présentation a commencé. Pour ce faire, l’équipe de L’Artisan nous a préparé un petit atelier autour de 13 matières qui composaient majoritairement le parfum.
J’ai jubilé, c’est vraiment génial ça ! On peut décortiquer matières synthétiques, naturelles, avec le parfum sous le nez. Essences de fleurs, muscs synthétiques, matières premières retravaillées, rien ne nous a échappé. Et attention, grande classe, le parfumeur, du moins « la », Karine Vinchon, auteur de l’original Cœur de Vétiver Sacré, nous a rejoint en cours de route, pour nous présenter intimement les matières.

Karine Vinchon

Article à trois oblige, nous avons décidé de vous présenter chacun deux matières que nous avons particulièrement aimé et c’est JLE qui ouvre le bal avec l’Ambrettolide et l’essence de davana.

Présent en assez grande quantité dans Batucada, l’Ambrettolide est un musc qui fixe et exalte les arômes principaux du parfum en apportant une note de peau et de soleil très convaincante.

Au-delà de ce rôle assez technique et discret, il contribue aussi à la construction fruitée de Batucada par des notes d’ananas assez mur qui s’harmonisent bien à l’ensemble, que ce soit le cœur ou le fond. Le spectre assez large de ce musc est propre aux molécules de synthèse et malgré ses origines on ne peut plus chimiques, son rendu reste naturel. L’essence de davana au contraire l’est tout à fait et provient de l’armoise davana, un arbuste aromatique dont les cousins sont l’estragon ou l’absythe. Ses arômes fruités d’abricot, de figue mûre et de pruneau rappellent aussi le bois et les liqueurs, voire le Porto ou encore le liège imbibé d’un vieux bouchon. Associé à la lie de vin, on a l’illusion de sentir un alcool comme la cachaça. Il figure par exemple dans la note de tête de l’Absolue pour le soir de Francis Kurkdjian à laquelle il donne son attaque de cognac hors d’âge si réussie.

Jicky au clavier, pour la présentation de deux matières, toutes deux synthétiques, avec celle que j’aime moins d’abord, puis mon coup de cœur de la mort qui tue juste après.

Tout d’abord l’ambrinol ! Je ne saurais pas vous dire ce que c’est, ni de quoi c’est tiré, mais cette matière est vraiment excellente par l’efficacité dont elle est pourvue. En fait, l’ambrinol sent… la terre mouillée. Voila, c’est assez dégueu à sentir, mais juste extraordinaire ! Elle est surtout dans le fond du parfum, mais pour le coup, elle donne juste du corps, on ne la sent pas du tout. En plus de la terre mouillée, on peut sentir la moisissure, le vieux bois humide. Ca rappelle un peu l’odeur des vieilles caves…

Passons ensuite à THE matière : l’aldéhyde C18, réputée pour être l’aldéhyde noix de coco.
Non, pas pour moi. Car en sentant la mouillette, j’ai eu le flash. Le flash proustien, le flash qui fait « boum » dans ton nez, ton cerveau et ton cœur ! Ca y est je l’ai retrouvée !!!! Ma note lézard !!! Voilà, l’aldéhyde C18, c’est ma note lézard, dont j’ai parlé notamment sur Ninfeo Mio. Elle évoque la pierre chauffée au Soleil, les figuiers, l’ombre des arbres dans le sud de la France, le côté râpeux de la peau d’une noix de coco, ou la surface d’une figue mure. Tout y est pour évoquer la note lézard, odeur du moment éphémère où l’on aperçoit un petit lézard sur une pierre et qui se tapit dans l’ombre dès notre arrivée… (moment émotion).

Et voici Opium avec pas moins de trois bois dont le premier est le Patchouli refractionné.

Il s’agit d’un patchouli dont les notes les moins acceptées au regard des demandes de
la parfumerie actuelle ont été ôtées. La terre se fait plus légère et aérienne.
Il est assez transparent et son odeur de moisi est gommée. Certains de ces aspects étant retrouvés dans l’Ambrinol décrit par Jicky. N’étant point chimiste, je suppose qu’il ne s’agit pas juste d’un tour de passe-passe que de retirer dans une matière ce que l’on ré-attribue par une autre. Ce patchouli est une sorte d’aura, assez agréable, de la matière originelle.

Vétiver du Brésil : Aux facettes boisées, fumées, terreuses, s’ajoutent des aspects encore plus sombres, noirs, goudronnés, et en même temps presque caramel sur poêle chaude qui sont très surprenants et intéressants.

Santal d’Australie  : Le santal de Mysore étant difficile à fournir à l’heure actuelle, celui qui nourrit Batucada provient d’Australie. Ce santal est boisé et doux comme son cousin germain d’Inde, mais il est plus amer et sec dans les premiers temps de son évaporation et se fait moins doux et onctueux. Il se rapproche davantage du cèdre.

Opium

Mais trêve de présentation, passons au parfum ! Batucada est signé Karine Vinchon et Elisabeth Maier et leur cahier des charges est on ne peut plus limpide et ensoleillé. Il s’agit de mettre en flacon 100ml de Brésil, en créant une véritable cariocarte postale où mer, samba et caipirinha se lient jusqu’à la plus torride et charnelle des danses.

Décryptage de nos trois reporters.

JLE : « frais et hyper-réaliste »

La première impression est bonne. On plonge tête la première dans la caipirinha grâce à la menthe froissée, la limette, la lie de vin et l’essence de davana. C’est frais et hyper réaliste.
Ensuite, entrent en jeu la calone et ses notes salées et iodées et un coco synthétique et lactonique à souhait rappelant la figue et l’ananas. Ajoutez les fleurs d’ylang-ylang, de tiaré et le benjoin de Siam, et le soleil se met à cuire une peau que vous tartinez de crème solaire. Du musc complète ce rendu chaud et frémissant. Le fond est constitué de bois tels qu’une fraction adoucie de patchouli, un étonnant santal d’Australie et un vétiver du Brésil fumé comme un pompier. Un dernier musc plus coriace vient fixer et asseoir tout ce petit monde, assurant une tenue dans la petite moyenne, toute petite. Batucada est plutôt réussi, tendre sans être sirupeux, estival et ensoleillé, un vrai parfum plaisir, pétillant et auriverde à souhait. Je trouve en revanche qu’après avoir siroté la caïpirinha, pris un bain de mer et m’être enduit de la
plus savoureuse des crèmes solaires, le film s’arrête net. Exit la musique et les percussions, la danse avec le beau carioca, c’est chaise longue ou rien !! Plutôt qu’au choix bruyant d’une batucada, l’Artisan Parfumeur aurait pu faire référence à la Saudade do Brasil ou à une Girl from Ipanema.

Quelques anonymes pschitts sur des connaissances ont malgré tout prouvé le bien-fondé de ce choix « je ronronne au soleil » et son fort pouvoir de séduction auprès des femmes. Pourquoi alors le sortir le 3 octobre en même temps que les premiers cachemires. Mystère et boule coco…

Jicky : « vraiment pas fait pour moi »

Pour ma part, c’est horrible à dire, mais je ne peux pas. Je reconnais que le parfum est bien fait et tout, présentation des matières aidant, mais dans sa globalité, Batucada réunit deux univers qui ne correspondent pas du tout au mien, à savoir l’alcool et les fruits. Tout le monde est enchanté par la tête cocktail, et si je reconnais qu’elle est fidèle, elle ne me parle pas pour autant. Mais le problème vient surtout après. Là où la plupart des autres détectent un joli cœur floral, je suis pour ma part dans l’évocation d’un déo Ushuaia Délice Fruit de La Passion, qui m’écœure. Je l’ai senti sur plusieurs autres personnes, et si je vois bien que tous n’ont pas ce problème, sur moi, le cœur est vraiment très très fruité, avec beaucoup dudit fruit de la passion, mais aussi un arôme banane qui me rappelle malheureusement ces foutues antibiotiques bien dégueu. Le fond est plus sympa par contre sur moi, là où beaucoup le rendent plus doux et musqué, sur moi il garde un petit côté crado qui est super intéressant, mais qui malheureusement s’échappe un peu vite. Batucada est un Artisan bien fait, mais qui n’est vraiment pas fait pour moi.

Opium : un « parfum sous-cutané »

Tout démarre par un accord qui fait figurativement furieusement penser à de la caïpirinha, ce cocktail servi dans tous les bars brésiliens composé à base de cachaça, menthe fraîche, glace pilée, sucre et citron vert. A ce moment précis du service, les promesses de début de soirée (et du dossier de presse) ne font que débuter et tout va bien. Le cocktail sera-t-il aussi réussi que le Gin Fizz de Lubin ? Malgré le fait que bien que j’apprécie le bœuf bourguignon et le tajine de mouton, je ne souhaite pas porter une fragrance qui ait ces odeurs, la tentative expérimentale de reproduction réaliste d’un cocktail frais pour nous rappeler les vacances, ou la notion de voyage, pourrait être intéressante malgré tout.

Après ces débuts prometteurs, ne subsiste que la limette durant plusieurs minutes, la menthe s’étant estompée très rapidement. Le serveur du bar de la plage a alors décidé de remplir le verre d’une boisson sans alcool, juste de la limonade, sans sirop à la menthe. Cela a au moins l’intérêt d’être encore rafraîchissant au possible.
Puis, un accord solaire et fruité émerge. Il est temps de repasser à un cocktail alcoolisé, mais très fruité, composé de jus d’ananas versé sur du Malibu et son goût de noix de coco sucrée si caractéristique. Il ne manquerait plus que le palmier en papier et le sucre coloré en bord de verre, et, ça y est, on est au Brésil... ou sur n’importe quelle autre plage de France ou du monde, de Trouville à Copa !

Une note de peau (promise aussi lors de la présentation) conclut cette série de cocktails en irradiant peu à peu de sa présence sourde derrière la fraîcheur des débuts. Si un parfum de peau est un parfum à sentir à même la peau, le sillage de celui-ci, composé d’une demi-douzaine de matières si prometteuses qu’on en salivait par avance davantage qu’à l’idée de boire une caïpi, est si ténu et faible qu’il faut littéralement coller le nez (les narines) sur l’épiderme pour espérer trouver certains des si beaux ingrédients qui nous ont été présentés et qu’on aurait apprécié (res)sentir davantage. De ce point de vue, on n’est plus dans le "parfum de peau" mais dans le "parfum sous-cutané". Cette odeur un peu âcre et sale de peau qui a sué
et été exposée dans des conditions difficiles semble pourtant intéressante quand on parvient à la sentir... et aurait été furieusement addictive si elle avait été davantage qu’une aura ou une promesse.

Les vibrations de la batucada que l’on nous promettait ne se sont pas faites entendre à mon oreille lors de la dégustation de ce cocktail qui conserve l’intérêt, à défaut d’être réellement intéressant, de pouvoir plaire à celles et ceux qui souhaitent avoir simplement de la fraîcheur et du fruit. Ce rafraîchissement, servant d’extincteur aux chaleurs estivales, sortira en octobre, moment où il s’agira de nous rappeler les vibrations de l’été, les promesses d’un moment de fête où le cœur est sensé s’accélérer, alors que l’on rentrera dans les frimas de l’hiver. Mais, à ce moment-là, un cocktail de glace pilée, menthe et citron vert, ne me paraît pas correspondre aux attentes d’un public qui affectionnera les jus plus caliente...

Images : Courtesy of Jle !

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Opium

par Opium, le 12 octobre 2011 à 13:34

Bonjour à toutes et à tous.

 

Merci pour vos premiers avis, vos interrogations, votre humour...

 

Pour te répondre Jean-David (comment vas-tu depuis le temps ?), la personne en photo qui a l’air si attentive n’est autre que le "Statisticien Narcotique (insomniaque) des Opiacés", c’est à dire, moi, Opium(-Tom).
Jicky, dans un souci d’anonymat lui permettant de continuer à tenir des propos sincères (donc, pas toujours très sympas, mais honnêtes), souhaite conserver le mystère.
Jean-Luc, lui, ne pouvait tenir en main son appareil de pro et se prendre lui même en photo. Jle, je suis bien content de te retrouver par ici, je te dois un appel, en fin de semaine, je te passe un coup de fil.

 

Dreamparfum : Bien joué, c’est bien la parfumeuse herself qui est sur la photo.

 

Je vous remercie dès à présent pour votre enthousiasme à la lecture de ce photo-reportage / critique de parfum tout à la fois !
Jean-David et Dreamparfum, comme l’indiquait très justement Jle dans la fin de sa partie (il nous a trouvé un maximum de jeux de mots, merci à lui pour la "cariocarte postale" !), bien que le parfum nous ait laissé sur notre faim (soif), il est agréable, désaltérant et rafraîchissant en été, plusieurs exemples nous l’ont démontré.
Ne vous laissez pas trop influencer par notre appréhension du truc à nous trois. Le contexte a probablement joué sa part dans notre "déception". On nous a présenté une superbe soirée, de jolis cocktails et mignardises, une mise en scène avec bracelets et percussions, puis de magnifiques matières dans un très joli discours... que l’on a à peine senties dans le résultat final, le parfum. En somme, en quelques heures, l’attente créée a fait "pshitte". Mais, des proches, qui n’ont pas assisté à toute cette présentation, ont reconnu apprécier l’odeur, comme c’est le cas pour Jle.

 

Tambourine, comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus ? Je crois que c’est lors de cette soirée que je t’ai aperçue pour la première fois.
A propos de la technicité du parfum, sillage et tenue, dont on sait que ce ne sont pas, globalement, les points forts de L’Artisan qui mise davantage sur l’aspect créatif de ses oeuvres :
- Ce parfum n’a pas de sillage pour ma part. Sachant que la critique allait bientôt sortir, et que l’été était compté, lors de la dernière soirée chaude qu’y a eu lieu à Paris, un samedi soir il y a une dizaine de jours, juste avant les premiers frimas, je l’ai appliqué de manière abondante. Au théâtre (pour voir Cabaret si vous voulez tout savoir de la vie d’Opium), j’ai demandé à mon ami assis sur le siège à côté s’il me sentait : rien, nada, pas d’odeur. Cela m’était arrivé avec une amie il y a quelques semaines, qui me disait ne jamais avoir besoin à ce point de coller les narines à ma peau pour me sentir : d’où les termes de "parfum sous-cutané" ! LOL
- La tenue est médiocre sur ma peau. Mais, là, je ne blâmerai pas L’Artisan, ma peau est perfumivore, elle dégrade très rapidement des mythes comme Vol de Nuit et Iris Silver Mist. Donc, ce n’est peut-être pas la technicité de ce produit le problème, mais ma peau. Toutefois, après à peine une heure, la facette "parfum de peau fruitée et en même temps un peu cracra après une légère exposition au soleil" (qui est très sympa à renifler) se révèle déjà, mais de manière trop ténue. Je n’ai aucun porblème de tenue avec Dzongkha ni Voleur de Roses ou même Tea for Two du même Artisan... Allez comprendre les histoires d’alchimie entre peau et parfum...

 

Bref. En tous les cas, on a passé un sacrément bon moment !
Ne retenez de nos avis que des indications, en passant dans une boutique de L’Artisan, testez-le malgré tout ce cocktail du Brésil... Et, si vous en avez l’occasion, testez la collection intitulée Mon Numéro qui seront à votre disposition, cette série-ci de parfums vaut, pour certains d’entre eux, sacrément le coup. Opium est l’heureux détenteur d’un N°10 depuis peu. Jicky et Jle lorgnent sur d’autres choses encore...

 

A bientôt (je suis navré, j’ai un millier de messages de retard, mais promis, je tentes de résorber cela le plus rapidement possible...).
Belles découvertes !
Opium

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Améthyste

par Améthyste, le 12 octobre 2011 à 09:44

Je viens de faire clic droit et mon impression était la bonne, c’est bien Karine ! Quelle est belle !!!

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par tambourine, le 12 octobre 2011 à 10:43

Bonjour à tous,

merci pour cette rétrospective de la soirée de lancement de batucada !
Si je trouve le parfum bien fait, original et très évocateur du brésil, tout à fait bine nommé, cohérent etc... en effet, je me suis aperçue, que comme jicky, c’es un parfum que je ne pourrais porter. l’accord caïpirinha est très réaliste en tête, mais si c’est une boisson que j’adore, de là à en sentir les effluves sur ma peau... non. Et surtout comme Jicky, même si je sens les fleurs blanches en coeur, ’laccord fruité, un peu ananas -banane me saute tellement au nez qu’il avale tout sur son passage, j’ai beau connaître le fond boisé du parfum, rien à faire, je n’arrive pas à dépasser cet effet fruité, qui m’écoeure aussi.
Mais ça n’en reste pas moins un beau parfum, qui ne ressemble à riend ’autre que je connaisse jusqu’à maintenant, original, joyeux, poétique dans l’esprit de l’Artisan.

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par tambourine, le 12 octobre 2011 à 10:45

en revanche, pour rebondir sur un des commentairs, je en dirais pas qu’il manque de tenue, non c’es faux, je l’ai encore re- pschitté sur mouillette samedi soir et il a embaumé la pièce pendant bien 3 jours. En revanche, à porter, je trouve qu’il manque de sillage, d’ampleur.

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Améthyste

par Améthyste, le 12 octobre 2011 à 09:41

Bravo à vous trois, je ne peux que vous féliciter pour cet article intéressant et rafraîchissant (ben oui, restons dans le thème de la fraîcheur). Pour ce qui est de Batucada, globalement il est certainement frais (pourquoi le sortir en automne ???), agréable, intéressant et tout ce qu’on veut, mais apparemment il pouvait mieux faire. D’autant plus que la tenue (d’accord c’est un hespéridé) n’a pas l’air très tenace, et dieu sait qu’en général, c’est ce qui est reproché aux créations de L’artisan (j’en suis témoin). Mais bon, je vais quand même aller sentir dans le vieux Lille ce rafraîchissant cocktail, en espérant qu’il me plaise et que surtout je vois tout ce qui se rapporte au Brésil, et si possible si il y aura bien sur moi l’effet de cette Batucada.
.
Jean-David, ne te casse plus la tête à essayer de trouver qui sait, il se désignera de lui même. Par contre, si vous pourriez me dire qui est cette belle femme sur la photo ça m’intéresse lol. A moins que ce soit Karine Vinchon ?! Si c’est elle j’ai qu’un truc à dire : "mais quel con, pourquoi je me suis pas invité à la fête !!!" mdr. Sérieusement, ça a du être super pour vous trois de rencontre Karine, qui en plus d’être une belle femme a l’air d’avoir la classe vu l’article !

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Jean-David

par Jean-David, le 11 octobre 2011 à 23:13

Wahou, je suis impressionné par la productivité du site en ce moment ! Et par la verve des trois garçons dans le vent ! Bravo !

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par jle, le 11 octobre 2011 à 23:57

Merci Jean-David, et c’est ainsi que depuis la fin juin je me balade avec un bracelet brésilien rose fluo et qui malgré sa décrépitude, tient bon à mon poignet. Pour mes trois voeux, il faudra que je fasse encore preuve de patience ;0)

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par Jean-David, le 12 octobre 2011 à 02:48

Moi, j’y crois pas à c’t’ histoire de voeux. La puissance de l’esprit surpasse les bracelets roses fluos. En plus, il doit prendre toute l’eau de la douche, et l’humidité qui imprègne le tissu doit commencer à avoir une odeur, laquelle risque fort de fausser tes essais parfumesques. Ach, damned...
PS : C’est qui sur la photo ? Et les deux autres : on voudrait leur photo aussi !

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par Jean-David, le 12 octobre 2011 à 03:05

Ah, euh, sur la photo, il y a un bracelet rose : c’est donc jle si j’ai bien suivi ? Ou bien alors... Vous portez tous un bracelet rose  ??? Quelle est cette étrange secte ?! Et au fait, jle, ce sont les initiales de quoi ? Jean-Louis Edimbourg ? Jack Laurel-Edison ? Juanito Los Escapateros ? Jasmin-Lavande-Eugénol ? [J’ai plus d’idée.]

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par jle, le 12 octobre 2011 à 09:39

Non ce n’est pas moi, c’est toujours aussi difficile de tenir l’appareil photo et d’être dans le cliché de manière naturelle !! Jean-Luc Emanuele, mais bravo pour toutes les variantes auxquelles je n’aurais jamais pensé...

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