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Flacon de Batucada - L'Artisan parfumeur
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Davana Club

par Alexis Toublanc - jle - Thomas Dominguès (Opium), le 11 octobre 2011

On a toujours l’image du monde des parfums comme étant une sphère secrète guindée et très à cheval sur le protocole, où rien ne doit dépasser et où sourire et faux semblants sont de mise.

Lors de la présentation de son prochain parfum le 29 juin dernier, L’Artisan Parfumeur nous a juste démontré que oui, les marques pouvaient être plus détendues lors des présentations !

Au diable la coupe de champagne protocolaire et les discussions à voix basse, ce jour là nous (Jle, Jicky et Opium) avons été accueillis en fanfare, par une troupe de musiciens amateurs de percussions et autres instruments exotiques, accompagnée de danseuses à plumes. C’était juste assez énorme mais limite trop bruyant et distrayant. Une dame est venue nouer à notre poignet un bracelet – brésilien – avec trois nœuds pour trois vœux, et nous avons été invités à monter un étage pour découvrir un présentoir avec trois jus de fruits et un cocktail.

Le choix n’était pas fait au hasard, le cocktail ainsi que les jus de fruits étaient en lien direct avec le parfum présenté : Batucada, qui symbolise les percussions lors des carnavals si colorés d’Amérique du Sud. Pour ma part, j’ai gouté une sorte de jus de fruit à consonance étrange, et à la couleur euh… marron. Quand on dit que les petits jeunes n’ont peur de rien… Cela dit, c’était très bon, une sorte de départ fruité, avec un fond « paille ». M’enfin bon, ça reste un jus de fruits.

Et la présentation a commencé. Pour ce faire, l’équipe de L’Artisan nous a préparé un petit atelier autour de 13 matières qui composaient majoritairement le parfum.
J’ai jubilé, c’est vraiment génial ça ! On peut décortiquer matières synthétiques, naturelles, avec le parfum sous le nez. Essences de fleurs, muscs synthétiques, matières premières retravaillées, rien ne nous a échappé. Et attention, grande classe, le parfumeur, du moins « la », Karine Vinchon, auteur de l’original Cœur de Vétiver Sacré, nous a rejoint en cours de route, pour nous présenter intimement les matières.

Karine Vinchon

Article à trois oblige, nous avons décidé de vous présenter chacun deux matières que nous avons particulièrement aimé et c’est JLE qui ouvre le bal avec l’Ambrettolide et l’essence de davana.

Présent en assez grande quantité dans Batucada, l’Ambrettolide est un musc qui fixe et exalte les arômes principaux du parfum en apportant une note de peau et de soleil très convaincante.

Au-delà de ce rôle assez technique et discret, il contribue aussi à la construction fruitée de Batucada par des notes d’ananas assez mur qui s’harmonisent bien à l’ensemble, que ce soit le cœur ou le fond. Le spectre assez large de ce musc est propre aux molécules de synthèse et malgré ses origines on ne peut plus chimiques, son rendu reste naturel. L’essence de davana au contraire l’est tout à fait et provient de l’armoise davana, un arbuste aromatique dont les cousins sont l’estragon ou l’absythe. Ses arômes fruités d’abricot, de figue mûre et de pruneau rappellent aussi le bois et les liqueurs, voire le Porto ou encore le liège imbibé d’un vieux bouchon. Associé à la lie de vin, on a l’illusion de sentir un alcool comme la cachaça. Il figure par exemple dans la note de tête de l’Absolue pour le soir de Francis Kurkdjian à laquelle il donne son attaque de cognac hors d’âge si réussie.

Jicky au clavier, pour la présentation de deux matières, toutes deux synthétiques, avec celle que j’aime moins d’abord, puis mon coup de cœur de la mort qui tue juste après.

Tout d’abord l’ambrinol ! Je ne saurais pas vous dire ce que c’est, ni de quoi c’est tiré, mais cette matière est vraiment excellente par l’efficacité dont elle est pourvue. En fait, l’ambrinol sent… la terre mouillée. Voila, c’est assez dégueu à sentir, mais juste extraordinaire ! Elle est surtout dans le fond du parfum, mais pour le coup, elle donne juste du corps, on ne la sent pas du tout. En plus de la terre mouillée, on peut sentir la moisissure, le vieux bois humide. Ca rappelle un peu l’odeur des vieilles caves…

Passons ensuite à THE matière : l’aldéhyde C18, réputée pour être l’aldéhyde noix de coco.
Non, pas pour moi. Car en sentant la mouillette, j’ai eu le flash. Le flash proustien, le flash qui fait « boum » dans ton nez, ton cerveau et ton cœur ! Ca y est je l’ai retrouvée !!!! Ma note lézard !!! Voilà, l’aldéhyde C18, c’est ma note lézard, dont j’ai parlé notamment sur Ninfeo Mio. Elle évoque la pierre chauffée au Soleil, les figuiers, l’ombre des arbres dans le sud de la France, le côté râpeux de la peau d’une noix de coco, ou la surface d’une figue mure. Tout y est pour évoquer la note lézard, odeur du moment éphémère où l’on aperçoit un petit lézard sur une pierre et qui se tapit dans l’ombre dès notre arrivée… (moment émotion).

Et voici Opium avec pas moins de trois bois dont le premier est le Patchouli refractionné.

Il s’agit d’un patchouli dont les notes les moins acceptées au regard des demandes de
la parfumerie actuelle ont été ôtées. La terre se fait plus légère et aérienne.
Il est assez transparent et son odeur de moisi est gommée. Certains de ces aspects étant retrouvés dans l’Ambrinol décrit par Jicky. N’étant point chimiste, je suppose qu’il ne s’agit pas juste d’un tour de passe-passe que de retirer dans une matière ce que l’on ré-attribue par une autre. Ce patchouli est une sorte d’aura, assez agréable, de la matière originelle.

Vétiver du Brésil : Aux facettes boisées, fumées, terreuses, s’ajoutent des aspects encore plus sombres, noirs, goudronnés, et en même temps presque caramel sur poêle chaude qui sont très surprenants et intéressants.

Santal d’Australie  : Le santal de Mysore étant difficile à fournir à l’heure actuelle, celui qui nourrit Batucada provient d’Australie. Ce santal est boisé et doux comme son cousin germain d’Inde, mais il est plus amer et sec dans les premiers temps de son évaporation et se fait moins doux et onctueux. Il se rapproche davantage du cèdre.

Opium

Mais trêve de présentation, passons au parfum ! Batucada est signé Karine Vinchon et Elisabeth Maier et leur cahier des charges est on ne peut plus limpide et ensoleillé. Il s’agit de mettre en flacon 100ml de Brésil, en créant une véritable cariocarte postale où mer, samba et caipirinha se lient jusqu’à la plus torride et charnelle des danses.

Décryptage de nos trois reporters.

JLE : « frais et hyper-réaliste »

La première impression est bonne. On plonge tête la première dans la caipirinha grâce à la menthe froissée, la limette, la lie de vin et l’essence de davana. C’est frais et hyper réaliste.
Ensuite, entrent en jeu la calone et ses notes salées et iodées et un coco synthétique et lactonique à souhait rappelant la figue et l’ananas. Ajoutez les fleurs d’ylang-ylang, de tiaré et le benjoin de Siam, et le soleil se met à cuire une peau que vous tartinez de crème solaire. Du musc complète ce rendu chaud et frémissant. Le fond est constitué de bois tels qu’une fraction adoucie de patchouli, un étonnant santal d’Australie et un vétiver du Brésil fumé comme un pompier. Un dernier musc plus coriace vient fixer et asseoir tout ce petit monde, assurant une tenue dans la petite moyenne, toute petite. Batucada est plutôt réussi, tendre sans être sirupeux, estival et ensoleillé, un vrai parfum plaisir, pétillant et auriverde à souhait. Je trouve en revanche qu’après avoir siroté la caïpirinha, pris un bain de mer et m’être enduit de la
plus savoureuse des crèmes solaires, le film s’arrête net. Exit la musique et les percussions, la danse avec le beau carioca, c’est chaise longue ou rien !! Plutôt qu’au choix bruyant d’une batucada, l’Artisan Parfumeur aurait pu faire référence à la Saudade do Brasil ou à une Girl from Ipanema.

Quelques anonymes pschitts sur des connaissances ont malgré tout prouvé le bien-fondé de ce choix « je ronronne au soleil » et son fort pouvoir de séduction auprès des femmes. Pourquoi alors le sortir le 3 octobre en même temps que les premiers cachemires. Mystère et boule coco…

Jicky : « vraiment pas fait pour moi »

Pour ma part, c’est horrible à dire, mais je ne peux pas. Je reconnais que le parfum est bien fait et tout, présentation des matières aidant, mais dans sa globalité, Batucada réunit deux univers qui ne correspondent pas du tout au mien, à savoir l’alcool et les fruits. Tout le monde est enchanté par la tête cocktail, et si je reconnais qu’elle est fidèle, elle ne me parle pas pour autant. Mais le problème vient surtout après. Là où la plupart des autres détectent un joli cœur floral, je suis pour ma part dans l’évocation d’un déo Ushuaia Délice Fruit de La Passion, qui m’écœure. Je l’ai senti sur plusieurs autres personnes, et si je vois bien que tous n’ont pas ce problème, sur moi, le cœur est vraiment très très fruité, avec beaucoup dudit fruit de la passion, mais aussi un arôme banane qui me rappelle malheureusement ces foutues antibiotiques bien dégueu. Le fond est plus sympa par contre sur moi, là où beaucoup le rendent plus doux et musqué, sur moi il garde un petit côté crado qui est super intéressant, mais qui malheureusement s’échappe un peu vite. Batucada est un Artisan bien fait, mais qui n’est vraiment pas fait pour moi.

Opium : un « parfum sous-cutané »

Tout démarre par un accord qui fait figurativement furieusement penser à de la caïpirinha, ce cocktail servi dans tous les bars brésiliens composé à base de cachaça, menthe fraîche, glace pilée, sucre et citron vert. A ce moment précis du service, les promesses de début de soirée (et du dossier de presse) ne font que débuter et tout va bien. Le cocktail sera-t-il aussi réussi que le Gin Fizz de Lubin ? Malgré le fait que bien que j’apprécie le bœuf bourguignon et le tajine de mouton, je ne souhaite pas porter une fragrance qui ait ces odeurs, la tentative expérimentale de reproduction réaliste d’un cocktail frais pour nous rappeler les vacances, ou la notion de voyage, pourrait être intéressante malgré tout.

Après ces débuts prometteurs, ne subsiste que la limette durant plusieurs minutes, la menthe s’étant estompée très rapidement. Le serveur du bar de la plage a alors décidé de remplir le verre d’une boisson sans alcool, juste de la limonade, sans sirop à la menthe. Cela a au moins l’intérêt d’être encore rafraîchissant au possible.
Puis, un accord solaire et fruité émerge. Il est temps de repasser à un cocktail alcoolisé, mais très fruité, composé de jus d’ananas versé sur du Malibu et son goût de noix de coco sucrée si caractéristique. Il ne manquerait plus que le palmier en papier et le sucre coloré en bord de verre, et, ça y est, on est au Brésil... ou sur n’importe quelle autre plage de France ou du monde, de Trouville à Copa !

Une note de peau (promise aussi lors de la présentation) conclut cette série de cocktails en irradiant peu à peu de sa présence sourde derrière la fraîcheur des débuts. Si un parfum de peau est un parfum à sentir à même la peau, le sillage de celui-ci, composé d’une demi-douzaine de matières si prometteuses qu’on en salivait par avance davantage qu’à l’idée de boire une caïpi, est si ténu et faible qu’il faut littéralement coller le nez (les narines) sur l’épiderme pour espérer trouver certains des si beaux ingrédients qui nous ont été présentés et qu’on aurait apprécié (res)sentir davantage. De ce point de vue, on n’est plus dans le "parfum de peau" mais dans le "parfum sous-cutané". Cette odeur un peu âcre et sale de peau qui a sué
et été exposée dans des conditions difficiles semble pourtant intéressante quand on parvient à la sentir... et aurait été furieusement addictive si elle avait été davantage qu’une aura ou une promesse.

Les vibrations de la batucada que l’on nous promettait ne se sont pas faites entendre à mon oreille lors de la dégustation de ce cocktail qui conserve l’intérêt, à défaut d’être réellement intéressant, de pouvoir plaire à celles et ceux qui souhaitent avoir simplement de la fraîcheur et du fruit. Ce rafraîchissement, servant d’extincteur aux chaleurs estivales, sortira en octobre, moment où il s’agira de nous rappeler les vibrations de l’été, les promesses d’un moment de fête où le cœur est sensé s’accélérer, alors que l’on rentrera dans les frimas de l’hiver. Mais, à ce moment-là, un cocktail de glace pilée, menthe et citron vert, ne me paraît pas correspondre aux attentes d’un public qui affectionnera les jus plus caliente...

Images : Courtesy of Jle !

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par Iseori, le 26 juillet 2020 à 12:57

Déjà merci pour cet article que j’ai adoré. Finement ecrit, on s’y croirait. Et 3 avis biens construits sont toujours un plaisir à lire.

J’ai finalement fini par aller le tester ce fameux parfum, des années après sa sortie. Et j’avoue, en effet il est mal nommé. Pas de Batucada, mais du cocktail brésilien qui sent le soleil et les vacances ça oui. Un peu la sueur peau sale salée de fin de journée à ne rien faire, un coté punch caipi fugace.. Il est parfait pour les journées caniculaires du Sud (ça tombe bien j’y habite), parfait pour un esprit "farniente".
J’aime ce début vif avec l’agrume, c’est frais pour devenir ce coté "peau" étrange si orignal.
Au final il est très peut être en effet trop léger sur la durée, alors que justement on aimerait le voir évoluer plus en durée, plus sur la journée..
Un pur parfum de vacances (car je ne suis pas sure qu’il s’accorde au reste de l’année)...

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Lady of Shalott

par Lady of Shalott, le 11 mai 2015 à 10:02

C’est en essayant le parfum que j’ai compris à quel point l’article était pertinent. Je retrouve sur mon poignet un peu des trois avis. La caïpi en entrée de jeu, une sorte de punch éructé plus tard (je crois que c’est ce que Jicky interprète comme ces antibios aromatisés banane) et, enfin, le fameux parfum "sous cutané", addictif en effet. Et quel dommage, oui, qu’il faille coller le nez à la peau pour le sentir.
A moins d’une pulsion splash de fruits exotiques un jour de canicule, je ne pense pas remettre de ce parfum, trop léger et ... oserais-je ? Insignifiant en somme.

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Solance

par Solance, le 21 septembre 2014 à 19:37

pas essayé sur peau, mais sur mouillette, j’aime bcp...

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Vivi Snow

par Vivi Snow, le 20 octobre 2011 à 13:05

Jicky, Jle et Opium,
Je vous mets 5* pour l’article fantastique (dans tous les sens du terme) que vous avez rédigé à trois.
Un parfum sous-cutané (ou intra-musculaire) : belle tranche de rire... ;-)
Au moins, je suis prévenue dès que j’irai le sentir ce fameux Batucada !
Encore bravo et bises à vous trois.

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 17 octobre 2011 à 22:53

Un grand merci à mes trois "envoyés très spéciaux" qui ont le talent pour nous faire revivre avec détails et précision un évènement mondain, tout en gardant un regard critique, bravo !

Pour ma part, j’apprécie le départ citron ultra juteux assez realiste, ("très frais.. très vivifiant..." comme l’a bien répété sa créatrice) mais l’evolution retombe en effet sur un encens boisé un peu triste et si le parfum est contrasté, et plutôt tenace, j’aurais aimé un final plus chaleureux et subtil, moins cliché et limite écoeurant.

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doudou

par doudou, le 12 octobre 2011 à 18:46

Un grand merci aux trois rédacteurs de ce bel article, original et complet ! Alors je suis bien embetée pour me prononcer à propos de ce Batucada....malgré le nom il ne me fait pas sauter de joie ! En fait il fait un truc super bizarre sur ma peau : j’ai bien le citron (très fort même !) en tête, et puis un peu de menthe. Mais ensuite, rien d’un cocktail, rien de joyeux......et là, c’est le drame : rangez les percus et mettez l’orgue en route, une odeur d’encens hyper typée ! Un encens de messe avec beaucoup de fumée, chaud, sec.....au secours, sur moi ce parfum est absolument morbide ! C’est grave docteur ???

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par Jicky, le 12 octobre 2011 à 18:53

Ah ah !! Enorme !!!

J’ai un peu le même truc ! Je pense que c’est l’ambrinol... (osef). C’est rare, c’est pas sur toutes les peaux, mais c’est pas plus mal ^^

 

Bon, après, morbide... ça doit être énorme ^^

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par doudou, le 12 octobre 2011 à 19:28

Ah non mais sur ma peau ça sent vraiment l’atmosphère très enfumée d’une église, quand on vient de faire fonctionner les encensoirs à fond ! Après le côté morbide, c’est parce que j’associe cette ambiance à des messes d’enterrement, donc forcément.....

En tout cas merci Jicky, ça me rassure si je ne suis pas la seule.....ouf !!! Doudou va pouvoir s’endormir ce soir !

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par doudou, le 12 octobre 2011 à 19:33

AAAAAAH en fait je relis la description de l’ambrinol.....l’odeur de bois, de terre.....le cercueil ? finalement avec Batucada sur mon poignet je vais faire des cauchemards !!!! Et dire que ce parfum est censé évoquer la danse, la fête ! C’est quand même fou, magique, passionnant, la réaction des matières sur la peau !

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par Jicky, le 12 octobre 2011 à 20:06

J’ai trouvé l’entredeux ^^

http://www.youtube.com/watch?v=Bxz_lROUTnY

 

(ya pas moyen, je vous la rebalancerai à chaque fois ^^)

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par doudou, le 12 octobre 2011 à 20:43

Hi hi Jicky c’est excellent ! Je viens d’avoir un fou rire toute seule devant mon ordi, tout en respirant frénétiquement mon poignet....c’est tellement ça !!! Merci !

Ps : il faut me tutoyer !

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par Jicky, le 12 octobre 2011 à 21:13

C’était un vous collectif ;) ça doit faire la 3ème ou 4ème fois que je la met sur auparfum :p

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par doudou, le 13 octobre 2011 à 09:29

Alors ça va je me sens moins vieille ! Je l’avais ratée les autres fois cette vidéo, comme quoi ça valait le coup d’en remettre une couche !

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par miroulette, le 13 octobre 2011 à 14:26

Doudou, quelle chance qu’il vire à l’ambiance église sur vous, ca lui donne une profondeur dont il manque un peu. Un parfum n’a pas besoin d’être joyeux pour être beau. Testez Avignon (Comme des Garçons) ou Encens flamboyant (chez Goutal) et revenez nous dire ce que vous en pensez.

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par doudou, le 14 octobre 2011 à 09:27

Merci beaucoup Miroulette pour ces conseils ! J’avais prévu une petite visite chez A. Goutal ce week-end (toujours pas senti MPC), je vais en profiter pour découvrir Encens flamboyant. De manière générale les ambiances église, ce n’est pas ma tasse...d’eau bénite ! Du coup, les notes encens ont tendance à m’angoisser ! Je ne les affectionne pas, et en même temps, du point de vue perfumista elles m’intéressent, justement car elles me font réagir...affaire à suivre !

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par Troudujol, le 14 octobre 2011 à 10:23

Tout comme toi, les notes d’encens, qui apaisent et relaxent certains, ne font que m’angoisser, m’oppresser. Je ne sais pas d’où cela vient mais j’ai presque physiquement l’impression d’avoir une crise d’asthme lol.

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par doudou, le 14 octobre 2011 à 22:15

Youpi ! Alors on se comprend Troudujol !!! :-)

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par Clary, le 2 avril 2015 à 22:46

Pareil pour moi !
Depuis petite, à chaque fois que j’allais dans une église aux odeurs d’encens, j’avais la tête qui tournait, me sentait mal,... Je déteste les odeurs d’ences, myrrhe et oliban ! Et pourtant ce sont des odeurs parfaites pour la méditation et la spiritualité, mais vraiment moi, je peux pas !

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par doudou, le 16 octobre 2011 à 09:09

Petite parenthèse pour Miroulette : alors alors, j’ai senti l’encens flamboyant de Goutal hier. Le rendu est moins sec, moins "fumée" que Batucada sur ma peau...mais ça n’en reste pas moins une odeur qui, même si le mot peut paraître fort, me dérange. En revanche j’ai aussi découvert Myrrhe ardente (pardon pour l’orthographe, j’ai comme un doute, là !). Celui là contient de l’encens, mais enrobé de notes suaves, ambrées, rondes, j’ai bien aimé. Encore merci pour le conseil !

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par Troudujol, le 15 octobre 2011 à 10:56

Oui lol ! Enfin je parlais de l’encens dans l’absolu, je ne pas encore testé Batucada.

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Améthyste

par Améthyste, le 12 octobre 2011 à 18:09

Oui j’y ai déjà pensé pour l’échantillon Jicky, évidemment que je vais en demander un. Je vais passer par celle du Vieux Lille, vu que c’est dans ma région.
.
Si je devais un faire un top 3 de mes couleurs, l’orange serait dedans ! C’est une couleur vraiment magnifique. Quand arrive le crépuscule et que le ciel prend cette teinte orange-rouge-jaune, c’est magique ! Pour mon top 3, je rajouterais le bleu (ciel de préférence) et le vert. (mais ne nous égarons pas trop du sujet lol).

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Améthyste

par Améthyste, le 12 octobre 2011 à 17:52

Mon cher Jicky, je vais suivre ton conseil et l’essayer la nuit. Ce n’était peut être pas envers moi nécessairement, mais je n’avais pas à l’esprit de l’essayer en mode "je vais tester cette nouveauté par simple curiosité, on verra bien". D’une manière générale, tester un parfum avec un tel état d’esprit me semble très réducteur ! Puis surtout que j’adore les ambiances brésiliennes, je suis impatient de le découvrir, mais je ne me met pas plein de choses en tête, histoire de ne pas avoir d’a priori et de préserver l’effet de surprise. Je vais tenter le mieux possible d’oublier que j’ai lu vos avis, histoire de n’avoir aucune influence.

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par Jicky, le 12 octobre 2011 à 18:02

Honnetement je sais pas. Le sentir en blind test, bof je pense. Et pis c’est pas très très brésilien non plus :S
Essaye le chez toi ouais (demande un échantillon si tu passes par une de leur boutique, ils sont en lancement là ;) )

 

Sinon, j’avoue, j’ai toujours mon bracelet orange depuis ce 29 juin ;) (le mien est orange, la meilleure couleur au monde)

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Jicky

par Jicky, le 12 octobre 2011 à 16:52

Comme le précise Clément sur son avis sur notre blog, Batucada, faut pas le découvrir en mode "Bon, testons cette nouveauté". Faut la porter le soir, dans son lit, par canicule.... Ca réduit pas mal les opportunités.

 

Pendant deux semaines, j’en pouvais plus. Vraiment je pouvais pas, banane fruit de la passion et alcool, je pouvais pas ! Puis j’ai eu un déclic en l’essayant la nuit, pendant les petits pics de canicules - rares - de cet été. Et je l’ai compris un peu mieux.

 

Donc bon, ça aurait fait un très bon mainstream, et s’il apporte quand même quelque chose dans la gamme de L’Artisan, c’est pas un des plus beaux parfums qui existe. Je l’ai beaucoup dit de manière très peu subtile avec le "sur moi", mais en gros, ça veut dire : TESTEZ sur peau. Et ne vous attendez pas à la claque du siècle. Prenez le comme il vient. Simplement naturellement...

 

(sinon, non, pas de photo de moi, j’ai des problèmes avec les paparazzis en ce moment :p)

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par Jicky, le 12 octobre 2011 à 17:42

Boloss que je suis, je suis avec un ami de ma classe (Clément), et je lui dit que je parle de Batucada, et me voila en train de dire Clément à la place de Phoebus.... (ça m’était arrivé une fois, je sais plus quand), enfin bref, à la place de Clément, je voulais dire Phoebus

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Améthyste

par Améthyste, le 12 octobre 2011 à 15:08

Merci pour ton message Opium, qui personnellement me rassure quand à ma future découverte de Batucada. Je pense que cette semaine je vais aller le découvrir !
.
J’ai vu une vidéo sur Youtube où on voit quelqu’un faire de la Capoeira lors de la soirée ! Il y a en plus la musique du film Only the Strong (la loi du plus fort) avec Mark Dacascos ! Putain comment je regrette de n’avoir pas pu assister à cette soirée. http://www.youtube.com/watch?v=fVJqSVb5Ys0&feature=related
.
La description de Batucada par la belle Karine : http://www.youtube.com/watch?v=yOg_E80zCIs&feature=related

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par Jean-David, le 15 octobre 2011 à 21:18

Karine est bien belle, en vérité, et c’est un plaisir d’entendre son usage du français, élégant, harmonieux et naturel.
[Note : avez-vous remarqué la bague qu’elle porte à l’annulaire gauche ?]

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par Troudujol, le 16 octobre 2011 à 10:33

Question usage du français, je bloque un peu sur son : "les images qui peuvent nous venir t’à l’esprit..." à 0’17 lol

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par Jean-David, le 16 octobre 2011 à 11:16

Ah bon ? Je n’avais pas remarqué, quelle rigolade ! La cristallisation, que veux-tu...

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par Jean-David, le 16 octobre 2011 à 11:24

En tous cas, malgré cette liaison "mal-t-à propos", Karine Vinchon parle tout de même mieux que la moyenne des journalistes ! Ce n’est pas difficile, me direz-vous, mais dans notre génération du rap, du tag et du twit, je me plais à saluer la pratique simple de notre langue !
Signé : un papi réac en charentaises (parfumées par Yves Rocher).

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