Auparfum

Les parfums préférés des perfumistas - partie I

par Vivi Snow - Thomas Dominguès (Opium), le 29 mai 2011

La compagnie Opivivium vous souhaite la bienvenue chers lecteurs perfumistas, ou pas.
Nous vous embarquons pour un voyage au long nez. Afin que votre voyage soit le plus confortable, nous vous recommandons de vous parfumer d’un effluve divin de votre choix.
Nous espérons que vous passerez un agréable moment en notre compagnie. Et nous vous retrouverons avec joie "perfumiextatique" à l’atterrissage.
Bon vol au pays de l’art olfactif !

La compagnie Opivivium à votre service, embarquement immédiat !

 

Préface

 

Qu’est-ce qu’un "mythe perfumiextatique" ?
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un mythe ? Nous y reviendrons à la fin de notre développement des idées.
Qu’est-ce que "perfumiextatique" ? Ou, plutôt, qu’est-ce qui est "perfumiextatique" ?
Les Parfums, tout simplement... Ces objets de désir, petits trésors de tous les jours que l’on aime partager.
Lors des échanges sur auparfum, chacun met un peu de soi, couche ce qu’il est, sa personnalité, ses envies, ses rejets, ses amours.
Autour des diverses fragrances qu’un perfumista aime, on peut découvrir son propre parcours olfactif, les émotions qui lui sont évoquées par les parfums qui l’attirent ou le révulsent. Des "racontages" de vie ont lieu, la symphonie des odeurs perçues personnellement nous est confiée. Des aléas individuels sont contés : une peau qui sublime, ou, au contraire, éteint un bel effluve ; des coups de coeur et des coups de gueule. Bref, c’est toute une vie qui se dévoile à chaque instant de façon subtile, respectueuse, sérieuse souvent, et humoristique quand un vent de folie vient chatouiller des narines palpitantes.
Le Parfum révèle ainsi une belle passion d’échanges ; l’art olfactif du "bon goût", du bon et du beau.
Les sens en éveil, le nez à l’affût, tout perfumista qui se respecte ouvrira ses capteurs sensoriels (et sensuels aussi) à la recherche de la "sainte" fragrance dans une quête quasi-mystique.
Celle où son nez s’arrêtera en extase. Celle qui le fera fondre de bonheur et lui permettra de rester enthousiaste à chaque nouvelle sortie ou (re)découverte de parfums historiques, presque mystiques.

 

Introduction

 

Que portent les perfumistas ? Quels sont les parfums préférés des "chanelophiles", guerlinolâtres, lutensiens et autres... ? Quels sont les choix de ceux qui s’expriment en termes abscons, comme "pré-reformulation", "vintage", "EDT" ou "EDP", "extrait" ou "concrète" ? Vers où vont les préférences des passionné(e)s de parfums ? Quelles sont les fragrances qu’ils aiment détester, et quelles sont celles dont ils peuvent s’amouracher avec passion ? Lesquelles sont sujettes à des discussions, leur font écrire des lignes par centaines, déclenchent des échanges vifs et animés, des débats passionnés et passionnants ?

 

Pour répondre à ces questions, je pensais initialement qu’une courte synthèse serait suffisante. Tel n’est pas le cas. L’ébauche fournie ici est plus qu’une esquisse. J’espère que vous prendrez du plaisir à me lire, à nous lire, Vivi et moi, car plusieurs passages ont été écrits avec son talent !
Soyez libres de lire ce dossier tel que vous l’entendez : d’une traite, en plusieurs fois, de manière transversale, diagonale, un mot sur deux... Faites comme bon vous semble. Je souhaite juste avoir été, que nous ayons été, assez intéressants pour vous inciter à poursuivre cette lecture...

 

"Veuillez attacher vos ceintures !" Nous vous invitons à entrer dans le vif du sujet.

 

Il y a quelques semaines, il a été proposé aux internautes du site auparfum.bynez.com de voter pour les 10 parfums qu’ils sauveraient lors d’une catastrophe, à partir des marques de la distribution sélective (marques distribuées dans de nombreux points de vente, telles Séphora, Marionnaud, Nocibé, etc.). La règle était qu’ils devaient emmener avec eux dans un lieu protégé un seul parfum par marque. Les internautes se sont tellement pris au jeu qu’ils ont souhaité subir de nouvelles souffrances, être à nouveau martyrisés. Et ce, dans le même profil de scénario (un parfum par marque à sauver), avec des parfums dits "de niche(s)", dont le réseau de distribution est plus confidentiel.

 

Voici le travail de défrichage / déchiffrage (je ne sais plus) que je vous propose maintenant. Partant de la simple analyse des résultats de ces deux scénarios, je ne pensais pas que les données seraient si diverses. Et, je ne pensais pas que ce qui devait être un court article assez condensé deviendrait un dossier aussi complet, bien plus dense.
Nous avons repris indirectement vos expressions de perfumista(s) durant les prochaines lignes pour expliquer vos choix des parfums les mieux sauvés. Si vous ne vous reconnaissez pas dans certains des propos qui vont suivre, je vous demande la plus grande indulgence.
En effet, il va s’agir d’une sorte de "mises en cases". Mais, ces cases seront si nombreuses, si diversifiées et riches, qu’à aucun moment il ne pourra s’agir d’une "mise en cages" (cf. Jean-Claude Ellena à propos du sexe des parfums dans Journal d’un parfumeur) !

 

Quels sont donc les heureux élus perfumiextatiques des pefumistas que vous êtes ?
Quels parfums méritent d’être élevés au rang de "patrimoine artistique pour les perfumistas" ayant participé aux votes ?

Voici les deux classements des 30 parfums sauvés des eaux, des flammes, de tout évènement catastrophique, "contre vents et marées"...

 

 

Sont indiquées, entre parenthèses, les années de sortie et les familles olfactives telles que déterminées par Jeanne Doré sur son site. Elles peuvent ne pas correspondre aux catégories dans lesquelles les marques plaçaient les fragrances. Ces familles correspondent à une catégorisation déterminée par le ressenti et les impressions olfactives principales liées à l’évolution et à l’interprétation de chaque fragrance.

 

Les votants sont relativement peu nombreux, plus d’une cinquantaine dans la première liste, un peu moins d’une trentaine dans la seconde. De ce fait, les informations citées n’ont qu’une valeur indicative, et en rien significative au sens statistique du terme. La faible grandeur des échantillons est la raison des nombreux parfums situés sur la même marche dans les deux podiums.

 

Ainsi, les trois premiers parfums dans le réseau sélectif de distribution sont ceux de trois des marques pour lesquelles les internautes ont un fort attachement (et envers lesquelles ils peuvent avoir aussi de vives critiques ; "ah, le prix à payer de l’amour !" ) : Le N°19 d’abord, qui vole, "usurpe", dans ce cas précis, la vedette à son aîné, plus célèbre (le fameux N°5) ; Féminité du Bois ensuite (vénéré par les votants, oublié par le public "tout-venant") ; puis, L’Heure bleue clôt le podium avec la médaille de bronze.
Dans la catégorie des parfums dits "de niche(s)", ce sont trois "subtiles et forts caractères" qui se sont démarqués : Dans tes Bras obtenant la médaille d’or (avec près d’un vote sur deux ! ) ; Iris Silver Mist et L’Ether ex aequo pour la médaille d’argent ; suivis de Dzongkha.
De ces choix, et des 23 autres spécifiés les plus souvent cités, que pouvons-nous tirer comme conclusions ?

 

Suite au prochain épisode...

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Neo

par Neo, le 29 septembre 2014 à 21:26

Je pense qu’il manque vraiment deux ou trois Guerlain et un ou deux Tom Ford dans l’histoire... Enfin les goûts et les couleurs...!

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Opium

par Opium, le 8 juin 2011 à 19:24

Bonsoir,

 

Je vous remercie pour vos félicitations, encouragements, rectifications, vos apports...

 

Vivi,
Merci pour ton doux message, aussi sensible que toujours. Mais, je serais toujours insatisfait ! Je le suis encore malgré tout. Je parviens, toutefois, relativement à être satisfait tout de même (ah, les Gémeaux, tout dans la dualité). Je me dis que ce que nous avons fait n’est pas si mal... ;-))
Je tente présentement une réponse à une heure ouvrable, décente, et pas durant une nouvelle nuit d’insomnie (je crois que je vais devoir passer par la chimie pour dormir aux moments adéquats !).
Encore merci Vivi pour tes encouragements et compliments. Mais, je te rappelle juste, que, si ce travail de titan a été achevé, c’est grâce à toi. La "Vivi’s touch" sera beaucoup plus présente par la suite... Les textes vont devenir bien plus beaux dès la 4ème partie ! Merci à toi douce et efficace Vivi ! ! ;-)

 

Absinthe,
Je te remercie (je me lance dans le tutoiement) pour tous ces compliments. Je te rejoins sur les deux points que tu as cités :
- D’une part, le niveau de lecture des parfums est souvent ici bien au-delà d’un simple : "c’est crôcrôôô bôôôn ! z’aime trôôp" ! C’est pour cette raison que nous nous sommes lancés dans une sorte d’analyse trans-genres (psycho-sociale, plus qu’olfactive, des parfums). Car, pour parler de parfums, vous êtes des dizaines à le faire de bien meilleure manière que moi (dont toi). Mais, nous avons voulu tenter d’apporter une petite pierre à l’édifice.
- D’autre part, bien que j’adhère totalement aux votes, tu parles à un amateur de tubéreuse pour qui, il en manque une cruellement également. Et c’est un analyste en tenue emPoisonnée qui écrit cela ! ;-) Mais, d’autres pourraient regretter l’absence d’un vétiver, et bien d’autres choses. Mais, les résultats sont ceux des votants. Et, honnêtement, la liste est plutôt très belle !

 

Zettina,
Bonsoir et je me joins à Vivi pour vous remercier pour votre remarque totalement juste.
Je vous rassure Zettina, Opium dort, mais pas assez et pas au bon moment... Si j’avais su que ce surnom m’irait si bien !
Je vous avoue qu’au fur et à mesure de la publication, ayant abandonné ce texte il y a maintenant près de deux mois, j’en vois mieux les très rares erreurs, dans la forme surtout, que nous avons pu y laisser. Pourtant, les relectures de Vivi ont été très attentives, et les miennes ont tenté d’être à la hauteur des siennes. Je crains que vous ne payiez les écrits d’un insomniaque (avec les incohérences dues au manque de sommeil).
Quant au fond, des éléments ne me satisfont plus aujourd’hui, mais la forme me semblait pas trop mal, et puis, zut, des coquilles passent encore (rien que durant la rédaction de mes réponses, même à une heure décente, j’en truffe le texte, un vrai plat italien ou un plateau de fruits de mer toutes ces coquilles !) ! Allez, jouons-en un peu ! J’ai repéré à la publication pour ma part : un "temps" devenu un "tant" dans la 3ème partie.
Quoi qu’il en soit, je vous remercie beaucoup de votre remarque concernant la création d’Heure Exquise, car un élément technique erroné me dérange davantage encore qu’une conjugaison , un accord ou une coquille.

 

Patrice : Merci à toi aussi énormément : Je "touche de l’oeillet" pour que tu continues à prendre du plaisir à cette lecture. Je "valide" ton "plussoiement" à cette expression qui t’a plue !

 

Je vous remercie encore et vous souhaite une belle poursuite malgré les nouvelles coquilles émergentes qui devraient apparaître et espère que vous y prendrez du plaisir ou y apprendrez quelques éléments nouveaux.
Opium, l’analyste narcotique

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par Zettina, le 8 juin 2011 à 17:12

Pardon de casser l’ambiance, mais "l’Heure Exquise", née en 1984, n’est-elle pas plutôt d’Annick et non de Camille Goutal ? (et Isabelle Doyen, bien sûr).
Cette précision car je trouve que la maison Goutal évolue un peu différemment depuis que c’est Camille qui forme le duo avec Isabelle, qu’en pensez-vous ?
Sinon, comme tous les intervenants, j’applaudis cent fois à ce magnifique travail -les trois épisodes de la saga-, très bien écrit de surcroît.

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par Vivi Snow, le 8 juin 2011 à 17:32

Bonjour Zettina,
Tout-à-fait pertinente la remarque ! Heure Exquise est bien l’oeuvre d’Annick Goutal et d’Isabelle Doyen.
On ne se relit jamais assez, mais à la fin, à force de relecture, on ne voit même plus ce qu’on relit ;-)

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par Zettina, le 8 juin 2011 à 17:54

Bonjour Vivi Snow.
Je suis très honorée que l’un des deux auteurs "soi-même" me réponde !
Les problèmes de relecture...Je connais ça, je suis penchée sur des dossiers toute la journée. Le parfum du papier m’étouffe, quelquefois ;D
Une question : Il me semble que le duo Annick/Isabelle n’est pas d’origine et que Annick avait travaillé l’Eau d’Hadrien avec quelqu’un d’autre ?

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par Vivi Snow, le 8 juin 2011 à 18:07

Opium répond souvent en soirée, ou plutôt la nuit ^_^
En ce qui concerne l’Eau d’Hadrien, Jeanne Doré en parle ici : créé par Annick Goutal et Henri Sorsona.
Merci d’avoir apprécié, en espérant que la suite et la fin plaisent tout autant ;-)
A bientôt !

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par Zettina, le 8 juin 2011 à 18:31

Ah Ah, je le savais : Opium ne dort jamais !
Merci Vivi Snow pour cette précision et le lien vers la critique de Jeanne. Il faudra que j’y poste mon amour absolu pour cette eau, moi qui n’aime pas les hespéridés en général. Sauf l’Eau de Bonpoint (plus fleur d’oranger), de la même Annick, mais avant sa reformulation, l’année dernière ou il y a deux ans par la maison Bonpoint, hélàs. Mais j’ai soigneusement conservé un flacon vintage, plus maniable d’ailleurs que le flacon actuel trop carré.

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dau

par dau, le 1er juin 2011 à 08:38

Alors, félicitations aux deux complices ! Le terme est un peu ambigu, mais nos plaisirs sont parfois un peu coupables... J’ignore complètement ce qu’Opium Tom en pense, mais je suis à peu près certain que Vivi ne démentira pas. D’ailleurs, ou il n’y a pas de gêne, le plaisir est un peu moindre, si vous voulez mon avis. Alors, sur le fond, qu’il faut du temps pour digérer, j’ai lu le jour de la parution et je commente maintenant, je n’ose penser à la somme de travail que tout ça représente (Tom, il t’arrive de dormir la nuit ?)je pourrais commencer à râler en disant que tel et tel préférés de moi ne sont pas dans le classement et gnagnagni et gnagnagna, mais force est de reconnaître que c’est une classement qui me plaît bien. Bon, je sais pas si on a des goût de chiotte ou pas et je m’en fiche parce que ça me convient tout à fait. Perso, il y a bien quelques petits trucs que je changerais au vu du résultat final, et je suis certain que d’autres ferait pareil parce que... certains on sauver celui-là, donc plutôt que le sauver, j’aurais pu prendre celui-là à la place...
Sauf que c’est pas ça le jeu au départ, c’est ceux que je sauverais moi. et je ne changerais pas ma liste pour l’adapter au classement général, donc si le monde explose et que JE dois sauver : on fera avec ma liste perso et puis c’est tout. Si c’est la liste commune, effectivement, il y a des trucs à adapter pour plus de variété parce que par exemple dans la catégorie floral, il y a sur-représentation de l’iris au détriment des autres fleurs mais... l’iris est ma fleur préférée alors, pour moi, il n’y en aura jamais assez et je suis ravi que ce penchant pas du tout coupable ! (c’eut été la tubéreuse voluptueuse, j’eus trouvé cela beaucoup plus coupable)Donc, on peut ne rien changer !

Du coup, j’ai envie dé dévier un peu et de rester sur l’iris, mais je trouve que cet oublié revient de plus en plus : ce n’est pas le nouveau oud, mais après des roses à foison, je me demande si on ne peut pas espérer des iris plus nombreux ? (Ou je prends mes rêves pour des réalités ?)

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par Vivi Snow, le 1er juin 2011 à 10:20

Bonjour Dau,

Tiens, c’est amusant cette notion que tu as du plaisir et de la gêne. Si je comprends bien, tu aimes donc que ton plaisir s’accompagne d’un peu de gêne ? C’est ton piment ??? Mais je suis indiscrète ! Quoique... Tu éprouverais donc plus de plaisir à t’offrir un parfum si tu te sens un peu coupable, fautif d’avoir cédé à la tentation ?

Contrairement à toi, la gêne me freine, m’enlève du plaisir, me tétanise, me renferme sur moi-même et je deviens incapable de partager. Si je me sens coupable ou honteuse d’éprouver du plaisir, alors, c’est simple, je n’en ai plus ! Jamais d’achat de parfum si je me sens gênée de le faire, sinon le magnifique parfum aussi addictif qu’il puisse être restera à tout jamais enfermé sous clef, quelque part loin de ma vue, de mon nez et de mon coeur...

Par contre, c’est vrai, je ne démens pas et je confirme : très belle complicité entre Opium et moi depuis cette écriture à quatre mains. Sans ce partage sincère, respectueux et bienveillant (ah ! ces insomnies sur le chemin de la rédaction, chacun de nous devant notre ordi, se rendant compte le lendemain, qu’on avait, Opium et moi, veillé ensemble sans le savoir ^^), ce dossier n’aurait pas la même saveur ; et son partage avec vous, chers lecteurs, serait bien moins plaisant, bien moins généreux, bien moins chaleureux !

Bref, j’aime jouir des plaisirs de la vie sincèrement, spontanément, simplement, sans gêne d’aucune sorte, naïvement aussi, inconsciemment parfois... Je me réjouis de voir les reflets du soleil sur une goutte de rosée délicatement posée sur un pétale de pivoine agréablement parfumée, par exemple. Dans un autre exemple, je me réjouis des balades parfumées et complices que nous faisons ensemble (toi Dau, Miroulette et moi ; et bientôt Dominique en plus) où nous pouvons céder à nos tentations et partager nos dépendances de perfumistas "frappadingues". De plus, j’ai trouvé cela très plaisant de pouvoir admirer, à la dernière balade parfumée, ta belle carrure et tes épaules bien sculptées (ce t-shirt blanc que tu portais les met bien en valeur ^^ Bon travail avec Norbert ! ^_^ Je devrais vraiment suivre ton exemple, il est plus que temps).

Pour conclure, j’aime ce qui est beau, bon et plaisant. Et j’aime partager mon plaisir (ici sur ce site, à propos des parfums principalement, même si je m’égare parfois...).
Sentez bon avec complicité et partage, sans gêne en ce qui me concerne ;-)

A bientôt dans un autre post...

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par Opium, le 1er juin 2011 à 14:56

Dau,
Encore merci ! ! Je t’avoue bien que nous avons eu, Vivi et moi, quelques heures d’insomnies, et, qu’il m’arrive de ne m’endormir que bien trop tard... Ah, les mystères de notre cerveau !

 

J’ai pris un peu de temps pour vous répondre car je suis un peu entre vos deux positions.
Il devrait y avoir une certaine gêne de ma part à oser certains parfums de "mauvais goût", des peu subtils, certaines "vieilleries", des parfums féminins, voir des parfums pour "dames d’un certain âge" (comme on nous le répète trop souvent). Mais, finalement, non ! Pas vraiment de gêne, si ce n’est celle parfois d’une certaine impertinence, et alors, là, oui, un peu de gêne quand même. Mais, comme tu le disais Dau, le plaisir en est alors amplifié ! Par exemple, lorsqu’en soirée j’inonde mes amis de Loulou, Shalimar, L’Heure Bleue ou Cinnabar avant de sortir.
Cela n’est pas de bon goût. Mais, je vais tenter de placer mon point de vue. Lors d’un entretien, Serge Lutens expliquait que les gens ne portaient plus que des sent-bon et les plaçaient partout pour masquer certaines odeurs (comme dans les pièces d’eau). Son parti pris (extrême trouveront beaucoup) est qu’il y a des endroits et moments où il est normal que les odeurs ne soient pas agréables (il citait la lavande dans les toilettes, ce qui fait que les toilettes ne sentent plus les toilettes mais la lavande). Je partage, en partie au moins, ce point de vue.
Il y a deux façons d’être conformistes : en étant neutre, comme les américains, où plus rien ne doit sentir ; en étant de "bon goût" en toutes circonstances avec ce que le marché et les usages nous autorisent. Je n’apprécie ni la première, ni la seconde solution. Alors, être "too much" dans une application d’une vieillerie overdosée lors d’une soirée où je baigne dans les effluves de Fierce et CK One, c’est une manière de réponse du berger à la bergère. Là, parfois, je sens une pointe de honte poindre son nez. Puis, je me rappelle dans quelle banalité odorante j’évolue avec mes ami(e)s ou connaissances, et cette gêne laisse place à une sorte de "rage" qui écrase le reste. Et, ne manquant pas de "panache", je m’impose, moi et mon choix olfactif, et plutôt, sans problème.

 

Toutefois, je reconnais qu’à l’idée même de transgression de certains codes, je jubile, et, alors, le plaisir en est augmenté. Ah, une tubéreuse "Fracassante" ou "emPoisonnée" pour nettoyer un peu les Million écrasants, les Bleu insipides, les Moche d’O’ ni belles ni intéressantes : d’une efficacité écrasante. Peu subtile, mais terrassante.

 

Il doit donc y avoir des prémisses de gêne dans certains choix (lors de l’achat dans un Nociphorarionnaud d’un féminin de plus de 25 ans) ; à ce moment-là je me demande qui devrait avoir honte, moi et mon choix en pleine connaissance de cause ou le "mouton" qui fait le sien en toute inconscience de quoi que ce soit.
Pour conclure Dau, je te dirais qu’il y a parfois un tout petit début de gêne, et là, je sais deux choses : je suis sur la "bonne voie" et je vais "prendre mon pied" !
Au vu de nos choix, je me dis ouf ! Dommage pour certaines matières, la rose en soliflore, la tubéreuse que j’aime tant pour son caractère extrêmement difficile... Mais le nombre de choix limité imposait cette règle.
Je souhaite que tu aies raison à propos de l’iris, qu’il soit le nouvel oud serait un régal (mais pas dans des flacons à 450 euros les 125 ml !)... Touchons de l’oeillet (=> nouvelle expression auparfumiste remplaçant "touchons du bois") !

 

Je vous souhaite une belle après-midi parfumée avec envie et désir ! ;-)

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par Patrice, le 1er juin 2011 à 15:48

Je plussoie l’expression "touchons de l’œillet" ! J’adore, même ! ^^

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par Patrice, le 1er juin 2011 à 16:20

Et j’ai oublié de mettre une note à nos deux bon vieux compères Vivi et Opium !
Ce sera 4 bien évidemment !
J’ai tout lu, mais je n’ai pas commenté car je ne sais pas quoi dire. Pas dans le sens où c’est nul, loin de là, c’est simplement que je ne vois pas quoi rajouter et que j’attends la suite avec impatience !

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Absinthe

par Absinthe, le 1er juin 2011 à 07:37

Chers Opium et Vivi, je ne peux que plussoyer - en retard - et me joindre au choeur des louanges : BRA-VO !! EN-CORE !!
.
(Et vivement les prochaines "élections", parce que là ça manque cruellement de tubéreuse je trouve :D)
.
Encore bravo à vous, et à nous aussi pour le coup (sur ce je m’en retourne lire les critiques de parfums sur Seph.fr et BT, en essayant de comprendre pourquoi Jimmy Choo "sent crocrobon j’le kiffe grave mon chéri adoooooore !" lol). Je sais, c’est pas beau de se moquer... d’ailleurs, à quand un sondage sur nos "parfums de la honte" les plus honteux ? ;-)
.
Bonne journée les perfumistas !

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Opium

par Opium, le 1er juin 2011 à 01:42

Baron.de.la.Brède, Nadine, Nez-nez chéri, "Sire Jean-David", Phoebus, Jicky, Dominique, Mitsouko, Amalia et Jeanne : Vivi souhaite que je sois le premier à vous répondre (allez, je leur raconte tout de nos relations Vivi LOL). Je vous dis donc un énorme merci pour vos compliments, ou la lecture attentive de cette liste... Cela me touche... cela nous touche, grandement. Pouvoir être utiles, intéressants, satisfaisants par certains points est une immense satisfaction. Bon, j’arrête là les superlatifs !

 

J’ai hâte que vous puissiez rapidement lire la suite. Je la trouve bien plus intéressante. Pour beaucoup, cette introduction et cette préface sont une redite de ce qui avait été dit dans les scénarios ou un amuse-bouche (écrit avec talent par Vivi) avant les plats principaux.
J’ai hâte que vous lisiez le coeur de l’analyse, ses trois parties (assez denses) et les conclusions que nous pouvons en tirer.
J’ai hâte que vous vous plongiez dans les rédactions de Vivi, justes, émouvantes, bluffantes parfois quand elle parle de vous.
J’ai hâte de compléter mes analyses par des commentaires "à la Opium" car, déjà, certains éléments que j’ai écrits me semblent incomplets (des semaines ont passé depuis).
Et, je remercie très grandement Jeanne. Car "tenir" un site comme le sien nécessite une patience et un investissement que beaucoup n’imaginent pas. La publication des cinq parties qui ont été rédigées a été très compliquée (en temps pour elle). Jeanne, je vous remercie infiniment pour la patience qu’il a fallu pour "accoucher du monstre".
Je remercie Vivi, qui a permis à ce dossier d’atteindre une autre dimension, plus poétique, plus humaine, si belle dans sa description. Vivi, encore merci (et heureux que tu sois prête à remettre ça) !

 

Je vais me permettre quelques commentaires "à la Opium" :
- Nez-nez chéri, vous/tu ne savez/sais pas à quel point vous/tu avez/as vu juste dans votre/ton analyse... Je ne vais pas gâcher l’effet de surprise, mais disons que si les familles, les parfumeurs et les dates de sortie sont indiquées, c’est car nous les retrouverons plus tard... Très bien vu Nez-nez chéri ! ;-) De même, familles, matières, etc, seront des éléments que nous aborderons. Mais, je n’en dis pas plus (si ce n’est que, par ailleurs, ces parties à venir seraient encore plus fouillées si je les avais rédigées aujourd’hui, moins naïves de ma part, mais pour le cauchemar de Jeanne lors de la publication... LOL J’y reviendrais plus tard...).
- Nadine et Baron.de.la.Brède : Ces deux listes ne ressemblent effectivement pas aux étagères de présentation des Nociphorarionnauds, bien que l’une des deux soit entièrement constituée dans ces lieux.
- "Sire Jean-David", à quand l’’entretien avec Maurice ? ;-)
- Phoebus : Tu vas voir qu’il y a énormément d’éléments à analyser (tu vas devoir nous consacrer quelques minutes... plusieurs ? Ok pour toi ?). Espérons que ces minutes seront intéressantes et utiles !
- Jicky, Dominique, Mitsouko et Amalia : Tous les parfums qui auraient mérité de rester ne sont pas dans ces deux listes. En revanche, tous les parfums cités méritent bien d’y figurer. Pas un dont on pourrait avoir honte (pas un "parfum de la honte" ?). Comme vous, en regardant cette liste, je me dis, de manière présomptueuse pour nous, que nous avons sacrément "bon goût" ! ! ;-)) Dominique : Je pense que Mitsouko a pâti de la présence en grand nombre dans les votes de deux Guerlain historiques (L’Heure Bleue et Shalimar), mais, ne t’en fais pas, Mitsouko n’est pas loin, tu le retrouveras à la fin de l’analyse ! ;-)

 

Encore un grand merci à toutes et tous (pour votre aide, vos commentaires, votre soutien (moral, rédactionnel ou logistique), en espérant que la suite vous passionnera plus encore que ce que vous avez déjà lu !
Je vous souhaite une excellente découverte !
Opium, le statisticien de nos "narcotiques"

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par Vivi Snow, le 1er juin 2011 à 07:21

Bonjour à Tous,

Opium a tout dit, merci Opium pour ton travail de fourmi perfumista, et vivement la suite !

Merci à tous de nous lire, je trouve ça très agréable de se savoir lu. Je trépigne devant mon ordinateur dès que je vois un commentaire à ce propos. Et vos posts nous permettent de nous améliorer...

Bonne lecture pour le plus gros du paquet, parfumée des effluves de la nuit, bon, je vais prendre ma douche...
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir porter aujourd’hui ??? Tous les matins, c’est le même dilemme, lequel choisir sans faire de jaloux ???

A bientôt ^_^

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par Jean-David, le 1er juin 2011 à 09:53

Hi, Mr Tom. Eh ben, je vais essayer... J’espère une réponse favorable ! A très vite !

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par Vivi Snow, le 8 juin 2011 à 12:24

Coucou Opium,
Tu vois, Opium perfumista perfectionniste et insatisfait, tu peux arrêter de te ronger les ongles, de t’arracher les cheveux et dormir sur tes deux oreilles, les avis sont vraiment positifs (1ère, 2ème et 3ème parties). Bref, les auparfumistes apprécient ce dossier.
Je suis contente pour toi, belle récompense de ton travail acharné ! Superbe travail Opium ;-)
Amicalement,
Oust, au dodo maintenant ^_^

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 29 mai 2011 à 20:14

Félicitations à Opium et Vivi Snow pour ce décorticage mené de main de maître, et vous verrez, cela ne fait que commencer...
Jean-David, votre initiative d’interview est bien entendu la bienvenue, je vous laisse entière carte blanche :)
Il est vrai que la règle "un parfum par marque" a laissé des sacrifiés derrière elle (Mitsouko, Chanel 5...) et un nouveau scenario "special 10 dernières années" changerait radicalement les résultats.

Merci à tous pour votre participation qui a permis d’aboutir à cette passionnante analyse !

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amalia

par amalia, le 29 mai 2011 à 18:33

Tom Vivi, un superbe article dévoré sans en perdre une miette... La suite attendue avec impatience. Je résumerai par : encore !
D’autant qu’en plus du plaisir de vous lire, j’adhère à peu de choses près au classement y compris celui du second scénario auquel je n’ai pas participé par manque de connaissance.
Comme quoi j’ai commencé ma découverte des niches par le must et ça grâce à Auparfum.

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par mitsouko, le 29 mai 2011 à 12:18

Ah Opium et Vivi, quel talent ! Bel article que celui là et qui me ravit d’autant plus qu’il est à suivre. Merci à vous deux pour ce beau travail d’équipe.
Et comme dit Jicky, on a quand même bon goût....... (même si je trouve que Mitsouko serait plus à sa place dans la liste que Femme, mais bon...)
Je n’ajouterai qu’une chose : vivement la suite !

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DOMfromBE

par DOMfromBE, le 29 mai 2011 à 11:57

Excellent classement, mais j’enlève une étoile car Lolita et Tam Dao ne me semblent guère pouvoir rivaliser avec mon immense parti-pris : Mitsouko de Guerlain.

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