Les parfums préférés des perfumistas - partie IV
par Vivi Snow - Thomas Dominguès (Opium), le 25 juin 2011
- Les parfums préférés des perfumistas - partie I
- Les parfums préférés des perfumistas - partie II
- Les parfums préférés des perfumistas - partie III
- Les parfums préférés des perfumistas - partie IV
- Les parfums préférés des perfumistas - partie V (et fin !)
Les parfums préférés des perfumistas - partie I
Les parfums préférés des perfumistas - partie II
Les parfums préférés des perfumistas - partie III
Mythe(s) et Mysticisme(s)
(Accessibilité - Distribution et Communication institutionnelle VS Confidentialité - Connaissance personnelle et Communication non-institutionnelle)
Ouh, ce titre ! Mais késako, me direz-vous ? ! ... Autrement dit...
Des discrets qui ne passent pas inaperçu !
Les parfums cités dans la catégorie mainstream sont souvent ceux qui existent médiatiquement le plus. Ceux pour lesquels l’accessibilité est encore bonne, ceux qui sont encore commercialement très disponibles, ceux pour lesquels la communication est importante. Nous connaissons, toutes et tous, presque l’intégralité des noms cités dans le premier scénario. Pourtant, le choix de certains challengers plutôt que leurs leaders nous démontre que cela ne suffit pas. Le cas du N°19, préféré au N°5, dont les budgets ne sont absolument pas les mêmes, est d’ailleurs parlant.
D’autres résultats sont encore plus troublants. Regardons de plus près les trois premiers parfums qui se partagent les deux marches les plus hautes du podium dans le cas des "niches" : Dans Tes Bras, Iris Silver Mist, L’Ether. Il s’agit de trois parfums très confidentiels, distribués dans des canaux très limités. Si Dans Tes Bras est disponible dans quelques boutiques à Paris par exemple, peu nombreuses malgré tout, que dire des deux médaillés d’argent ? ! Iris Silver Mist de Serge Lutens n’est accessible, pour les parisiens, que sur internet ou à la seule boutique du Palais Royal. Actuellement, à Paris, L’Ether, de Iunx, n’est trouvable qu’à l’Hôtel Costes. Il aura donc fallu réellement "dénicher" ces "niches" pour les connaître, se les approprier, les aimer.
Mais, le perfumista, dans sa quête de "son parfum à lui", est prêt à un énorme investissement (à la fois en temps, financier quand cela est possible (n’hésitant pas à rogner et sacrifier d’autres dépenses), géographique...). Finalement, quand on aime, parfois, peut-être qu’on ne compte pas (les minutes, les kilomètres...) ! Quand on se passionne, on (les) partage, ces niches si discrètes, pour qu’elles le soient moins !
Petit détail amusant, ces 3 parfums ne sont pas réellement des "powerhouse", comme si une certaine forme de "discrétion" olfactive complétait la discrétion en termes de disponibilité.
Auteurs : Qui sont les pourvoyeurs, les créateurs emblématiques de ces objectifs, de ces désirs, de ces besoins émotionnels divers ?
Serge Lutens et ses partenaires, ses collaborateurs seront vus immédiatement après.
Trois noms sont cités à plusieurs reprises : Maurice Roucel, cité deux fois aux deux premières places du deuxième scénario ; Jean-Claude Ellena, cité trois fois en tout ; Alberto Morillas, qui, s’il n’est cité qu’une fois dans les scénarios fournis en début d’analyse, l’est deux fois de plus en comptabilisant les dixièmes places avec la Cologne de Thierry Mugler et M7 pour Yves Saint Laurent.
Maurice Roucel : Dans Tes Bras et Iris Silver Mist le consacrent dans les votes des perfumistas ayant participé au second vote.
Jean-Claude Ellena : Déclaration, en quatrième place du premier scénario ainsi que Ambre Narguilé et Bois Farine, tous deux à la cinquième place de la seconde simulation, lui permettent d’être le plus souvent cité.
Alberto Morillas : les perfumistas sont intransigeants, mais pas vraiment méchants. Ils dédouanent souvent les parfumeurs des sorties considérées comme les moins réussies et condamnent plutôt les marques. Ainsi, si Alberto Morillas peut parfois être cité dans des créations pas réellement appréciées (conjointement à Honorine Blanc, il est le "papa" de la tant décriée Belle d’Opium), il l’est également pour des créations qui réunissent davantage d’accords : Flower est placé à la huitième place du premier scénario.
Les créations de ces trois auteurs sont très différentes. Maurice Roucel parvenant à créer des signatures fortes et différentes, à la fois dans le mainstream et dans les niches. Il en est de même pour Jean-Claude Ellena, mais avec une patte plus intemporelle, moins diversifiée, plus signée. L’évanescence, la transparence, la subtilité d’orfèvre de ses créations, si elles commencent actuellement, comme c’est le cas pour serge Lutens, à poser la question du renouvellement de style, sont toutefois appréciées et reconnues comme hautement qualitatives. Alberto Morillas, enfin, est un créateur dont les succès sont forts au sein d’un public extrêmement large, d’où sa présence par trois fois dans le premier scénario élargi.
Isabelle Doyen et Camille Goutal, Olivia Giacobetti, Annick Menardo, Mathilde Laurent sont également des noms à retenir. Isabelle Doyen et Annick Goutal avec Heure Exquise et Ninfeo Mio, deux autres quatrièmes places du second scénario forment un duo créatif qui se démarque. Si toutes les créations ne sont pas appréciées de la même manière, il leur est reconnu une stabilité de qualité dans la création. Olivia Giacobetti signe l’autre seconde place de ce scénario : L’Ether, cette création qui est si peu distribuée, mais, quand elle est approchée ne peut laisser indifférent(e). D’autres de ses créations, si elles n’apparaissent pas dans les premières places des scénarios, ont été citées et reviennent régulièrement dans le discours des internautes. L’autre cinquième place du premier scénario, aux côtés de Déclaration, est Lolita Lempicka d’Annick Ménardo, qui, de la même façon que Olivia Giacobetti et Mathilde Laurent, citée une fois pour L’Heure Fougueuse, autre cinquième place, mais du second scénario, a pas mal de créations qui occupent les espaces d’échanges auparfumistes.
Critères du mythe
Mythe - Définition :
1. idée ou récit fantaisistes - Synonyme : légende
(un mythe tenace et bien ancré)
2. sciences humaines - récit fabuleux traditionnel à travers lequel s’exprime symboliquement une conception du monde
(les mythes grecs)
3. valeur consacrée qui sert de ligne de force collective
(les grands mythes de notre temps)
4. idée illusoire - Synonyme : illusion - Synonyme : utopie
(croire au mythe du bonheur parfait)
5. littérature thème littéraire emblématique axé sur un type de personnage ou de situation
(le mythe du double dans la littérature occidentale)
6. personne autour de laquelle se créent des récits fabuleux
(une actrice qui est un mythe vivant)
Les parfums considérés comme mythiques correspondent à la 3ème définition ci-dessus. Ce sont les parfums auxquels une valeur supérieure a été attribuée. Que ce soit historiquement, les années passées consacrant les parfums les plus votés dans le premier scénario. Ou aux meilleures fragrances sans nécessité d’années permettant la validation, mais par une attribution partagée de qualités par le groupe commun que sont les perfumistas ayant eu l’occasion de voter dans le second scénario.
Serge Lutens et ses créations
Comment un parfum devient-il un mythe pour les perfumistas ?
Observons un cas particulier : Comment Féminité du Bois est-il en train de devenir un parfum mythique pour les perfumistas ?
Serge Lutens, médaillé d’argent dans les deux scénarios, serait-il un créateur de génie au vu du nombre de fois où il est cité par les perfumistas et au vu des résultats ? Ou un génie affabulateur d’après les commentaires récents parfois lus ici ou là ?
Dans le travail de Serge Lutens, l’idée d’une fragrance émerge en rapport avec ses origines françaises, son lieu de résidence à Marrakech, et ses voyages au Japon.
N’étant pas parfumeur, afin de concrétiser ses idées, Serge Lutens, qui a débuté sa carrière en tant que directeur artistique chez Shiseido, a dû faire appel à d’autres parfumeurs. Il a su s’entourer d’excellents d’entre-eux : dont Christopher Sheldrake, qui l’accompagne lors de la grande majorité de ses créations, et Pierre Bourdon, les deux nez de Féminité du Bois, et Maurice Roucel, le nez d’Iris Silver Mist.
Serge Lutens tient le haut du pavé d’une certaine parfumerie de qualité. Il est parvenu, en 20 ans, à se faire une place au soleil aussi bien dans le mainstream "pur beurre", que dans la distribution de niche du "bouche-à-oreille". Il parvient à jongler entre ces deux mondes distincts, sans trop donner l’impression de se fourvoir et d’être assis entre deux chaises.
Et pourtant, concilier satisfactions personnelles créatrices et succès commerciaux ne doit pas être simple pour ce créateur original et narcissique. Une forme de narcissisme évidente est toujours partie intégrante dans l’art et la créativité. Ceci dit sans aucune connotation péjorative. Les créateurs créent toujours à partir de leurs propres souvenirs, sensations et émotions. Ils livrent leur "être" au travers d’un mode artistique qui leur convient, en parlant d’eux, toujours d’eux-mêmes. Parfois avec humilité, et d’autres fois avec une "toute puissance inconsciente".
Tous les créateurs de génie sont à la fois narcissiques et généreux. Ils partagent avec les intéressés (perfumistas et autres) généreusement leur sens de l’art. Et quand il s’agit d’un génie, on ne peut que s’en délecter ! Serge Lutens, créateur de génie ? Oui, certainement !
Serge Lutens fascine ! La plupart des parfumistas lui reconnaissent ses belles compositions créatives, intelligentes, polarisantes, voire même surprenantes. Les perfumistas ne s’y trompent pas. Ils louent la qualité et l’originalité des effluves, même si Lutens n’est pas forcément à leur goût. Lutens, d’après eux, dans l’ensemble, fait du qualitatif. Il y a parfois un peu de redites, une impression de déjà vu dans un nouveau parfum. Certaines créations ne sont pas faciles à porter. Mais, la plupart s’accordent, à peu près, à penser que les parfums de Lutens sont uniques, avec leur propre caractère, souvent originaux, et toujours, parfois même largement, sur le haut du panier des sorties du moment.
Néanmoins, Lutens exaspère aussi. La polémique gagne les perfumistas autour d’un même parfum. Ils ont des attentes énormes envers ce créateur. La déception n’est pas loin à chaque nouvelle sortie (l’Eau, Nuit de Cellophane, Jeux de Peau...). Sont-ils trop exigents ? Serge Lutens est-il la victime consentante de son succès ? Par sa publicité et ses évocations représentants un nouveau parfum, Lutens contribue à la polémique en la nourrissant. En effet, comment ne pas fantasmer sur les descriptions olfactives faites par le créateur à propos d’une nouveauté ? Or, l’imaginaire du perfumista peut très bien ne pas du tout correspondre à celui du créateur de génie. La chute risque, alors, d’être violente dans le cas d’une divergence chimérique.
Serge Lutens est-il un génie affabulateur ? En dit-il trop lors de la sortie imminente d’un jus ? Peut-on exiger de ce génie de ne réaliser que du qualitatif, même si cette qualité porte son empreinte reconnaissable entre toutes ? Faut-il à chaque sortie une innovation et une motivation au parfum ?
Lutensiens ou pas, beaucoup de perfumistas déplorent les sorties effrénées de ces derniers temps. La lassitude et le manque de curiosité commencent à gagner certains perfumistas.
Serge Lutens indiffère quelques fois. C’est un style de parfumerie à laquelle quelques perfumistas sont totalement hermétiques.
Finalement, Serge Lutens produit des parfums assez souvent géniaux, des biens et des ratés, comme partout. Il crée des jus de niche (qualité et originalité), à la manière marketée du mainstream (quantité énorme, ratages parfois et publicité fantasmagorique même si moindre que celle des marques "bulldozers"). Génie, Serge Lutens ? Evidemment ! En effet, il n’y a que les génies qui provoquent à la fois la passion, la déception, la polémique, la lassitude, aussi et la gloire, mais pas l’indifférence ni l’insipidité des réactions.
Comme l’a si bien synthétisé Jeanne Doré dans un post d’Auparfum : "Si on résume, en somme, il faudrait que Lutens sorte ses parfums incognito, sous une autre marque, sans en faire l’annonce et surtout, surtout, sans dire ce qu’un nouveau parfum est supposé sentir. Franchement, je pense qu’il gagnerait beaucoup."
Espérons que ce génie ne devienne pas la grenouille voulant être plus grosse que le boeuf !!!
Cas particulier de A Scent
Combien de dizaines de flacons ont été vendus grâce à l’enthousiasme de l’un des internautes les plus jeunes, les plus dynamiques et pertinents du site auparfum, dont le pseudonyme a lui tout seul est toute une histoire, Jicky ? On ne peut pas le savoir exactement, mais des dizaines certainement (le rédacteur du présent article l’a par ailleurs conseillé à son meilleur ami, qui depuis le porte avec plaisir).
Dans une moindre mesure, d’autres parfums bénéficient du bouche à oreille positif dont a bénéficié A Scent , quoiqu’à moindre mesure : Le Baiser du Dragon de Cartier, Ninfeo Mio d’Annick Goutal...
Quels sont les critères qui ont fait la différence pour ces parfums, peu connus du grand public, mais adorés par les "accros" ? Revenons, pour l’explication de texte, à notre premier exemple.
A Scent ("Bouteille verte" comme il est précisé systématiquement par les internautes qui en discutent ou le conseillent) est une "belle" nouveauté de 2009, assez récente donc, qui possède de nombreux atouts reconnus et encensés par tout perfumista renifleur.
A Scent réunit presque toutes les familles olfactives appréciées de la meute : c’est un vert-floral-hespéridé-boisé (cette fameuse note verte dont il a été fait mention dans la section des "matières adoptées" plus haut). Un vert complexe donc, élaboré et architecturé.
De plus, il est moderne, original, tout en faisant appel aux souvenirs des effluves "vintages" tant aimées des nez longs (aldéhydes et verdeur).
Il est composé de matières de qualité, tels le jasmin (et son côté désuet) et le galbanum entre autres.
Que cette description ne vous méprenne pas. Son avantage-produit (vous savez, le cadeau qu’il y avait dans les paquets de lessive Bonux il y a des milliers d’années, ou plus simplement, le micro-jouet dans son oeuf des Kinder Surprise aujourd’hui encore), recherché par les renifleurs de nouvelles senteurs, est la simplicité, la zen attitude et le minimalisme qui s’en dégagent.
Enfin, son sillage et sa tenue sont des atouts supplémentaires qui ne lui font pas défaut.
Pour tous les croqueurs de jus vert (miam), c’est un petit bonheur simple de fraîcheur et de nature.
C’est un grand bol d’air de montagnes japonaises, c’est un parfum vif et fin, c’est un flacon de bonne humeur.
En voie de disparition, malheureusement, dégustons-le, dévorons-le et sauvons-le tant qu’on le peut encore !
Jeune loup blanc, la meute des renifleurs au nez creux a entendu tes hurlements et a rescapé (pour le moment) ce beau vert tout en sobriété et pureté.
L’absence de toute attente de la part d’une marque dont les sorties sont considérées comme étant dans leur globalité assez qualitatives (les "Eaux" d’Issey Miyake, qu’on les apprécie ou non sont des symboles des tendances d’une époque (l’odeur marine pour le féminin par exemple) ), mais dont la patte, l’histoire, dans le domaine de la parfumerie, ne la place pas parmi les plus grands, l’indifférence qui pré-existait en quelque sorte, a probablement permis d’accroître l’effet de surprise positif. Un peu sur le mode de fonctionnement suivant : "Quand on attend rien, on n’est pas déçu, on ne peut être qu’agréablement surpris". Et quand on l’est, une sorte de maximisation tend à amplifier la bonne surprise (comme par une sorte de "toi, petite marque qui a sorti un superbe produit à l’envers de toutes les tendances, je veux t’aider"). Un coup de pouce des internautes d’auparfum à David contre les Goliath.
Quelques aspects de méthodologie (Eh/et, on ne prend pas peur, on continue à lire, cela devrait passer tout seul...).
Au tout début de ce dossier, lorsque nous nous posions la question de l’égoïsme ou de l’altruisme des perfumistas, nous avons précisé que dans leurs élans de générosité, ils n’hésitaient pas à conseiller, vivement recommander, telle ou telle autre création à leurs interlocuteurs (tels le N°19, A Scent, Dans Tes Bras, Iris Silver Mist). Cette générosité a-t-elle influencé positivement les choix des listes ? Difficile de l’infirmer ou de le confirmer, mais on ne peut pas exclure ce fait... La concordance des choix tend à indiquer qu’il y a bien une influence des internautes et de l’endroit où ils communiquent, donc auparfum.
Toutefois, il existe des parfums dans les votes qui n’ont pas d’existence dans un article nominatif proposé sur auparfum, comme L’Air du Temps, Iris Silver Mist, Cuir Beluga, Patchouli de Réminiscence, l’Heure Exquise. L’Heure Fougueuse de Cartier a été votée avant que son article ne soit écrit (l’article de Jeanne date du 22 mars, les votes ont eu lieu avant). Cette existence un peu plus en-dehors d’auparfum, bien que l’on puisse en avoir parlé dans d’autres sujets (sur auparfum, les discussions chauffent la sortie d’un parfum bien avant qu’il ne soit dans les rayons souvent), tend malgré tout à accréditer qu’une culture personnelle en matière de parfums a également prévalu dans les votes.
Suite au prochain épisode...
image : archiexpo.fr
par mitsouko, le 25 juin 2011 à 09:05
Le côté parution qu’on attend en trépignant, je m’y reconnais bien. Avec à chaque visite sur auparfum le petit coup d’oeil en haut à gauche pour voir si la suite est arrivée. Ce matin le titre attendu accompagné de volutes de fumée verte a donné : Ah ! Yeeesssssss.................
Encore une fois, du bon boulot. Pour tout dire ça m’a paru court jusqu’à ce que je remonte l’article. En fait c’est moi qui ai dévoré avec ma gloutonnerie habituelle, en bibliovore incurable que je suis.
Suis impatiente de lire la suite, comme d’habitude. Mais en même temps un peu triste de me dire qu’arrive la fin du voyage.
Merci encore aux deux complices de nous rendre accros, c’est trop bon !
par amalia, le 25 juin 2011 à 08:21
Très intéressant et instructif aussi ce tome IV !
J’y retournerai pendant la pose.
Ça serait amusant de savoir combien de flacons d’ A Scent Jicky a "fait vendre" directement ou indirectement et de communiquer l’info chez Issey Miyake.
Peut-être proposeraient-ils un partenariat à notre ambassadeur de la petite bouteille verte... ou une belle récompense.
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par Jicky, le 25 juin 2011 à 14:48
J’avoue ^^ et je partagerai tout ça avec vous :D !
Mais ça veut dire une chose : c’est que le parfum derrière est génial !
A Scent bouteille verte vaincra !
par Absinthe, le 25 juin 2011 à 07:57
Mais vous ne dormez donc JAMAIS ?!
.
Quand je vous lis, j’imagine un beau magazine papier, assez luxueux mais néanmoins accessible, dont on attend la parution en trépignant ; une fois en possession de ce bel objet, on s’installe de la façon la plus cosy possible, loin du bruit et de la fureur, et on savoure lentement, de la première à la dernière page : le papier qui glisse sous les doigts, de belles photos, des textes affûtés, de l’humour et de la poésie, quelques touches parfumées pour étayer les articles, toute l’actu people (Isabelle, Mathilde, Olivia et Serge dans leur cuisine, en toute simplicité ^^)... et on fait durer le plaisir en attendant la prochaine parution.
.
Opium et Vivi, j’arrive à cours de superlatifs là, donc... juste merci ! ;-)
par Jicky, le 25 juin 2011 à 00:57
En fait, vous avez fait un TPE les gars ! (Vivi et Jeanne comprises ^^)
Chapeau
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par Jicky, le 25 juin 2011 à 01:06
Et je suis flatté ^^
A Scent Bouteille Verte dominera la monde ! Mais pas demain, demain, c’est le nuage radioactif (nul, je sors, il est tard, pardon)
Sinon, j’avoue, sans me vanter que j’ai : Dans Tes Bras, Iris Silver Mist, A Scent et le 19. *regard du timide* je vous aime tous !
(je dis des propos incohérents... fiou !). Jeanne, vous aviez voté pour le 2ème scénario ?
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Bonjour à tous,
•
Je dois bien vous avouer que j’avais peur que la longueur du dossier finisse par vous ennuyer.
Je suis soulagée de constater qu’il n’en ai rien en lisant vos propos.
Je craignais encore que vous soyez moins enthousiastes à lire mes interventions moins scientifiques et plus intuitives, d’où mon envie de poser des matelas sur le sol lorsqu’Opium avait prédit une "envoyade en l’air" pour la partie 4 et 5.
Mais en lisant vos posts, je peux enfin arrêter de me ronger les ongles ; ah lala, je suis heureuse que ça vous plaise. ;-)
•
Alors Jicky, croqueur de jus vert, content ? Même dans un dossier type TPE (comme tu dis), on ne peux pas passer à côté de tes interventions enthousiastes ! Jicky super star tout de vert vêtu ! ;-)
•
Je te rassure Absinthe, on dort quand même un peu ! Opium un peu moins que moi je crois mais il se soigne ! Bon, d’abord, je crois qu’il faudrait qu’il allège son planning de ministre de journée de 48h, très sportive la journée et même la nuit ! ^_^
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Contente que tu as trouvé ce tome 4 intéressant Amalia, j’espère que la suite et fin t’instruira tout autant. Bises parfumées à Amande Persane (pendant TOUTE la semaine, je suis en sevrage !!!) ;-)
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Mitsouko, je te reconnais bien là dans un accès de gourmandise. S’il y a un pêché qu’on a en commun, c’est bien celui-là ! J’aime dévorer des livres, au point de passer des nuits blanches. Mais c’est plus rare au jour d’aujourd’hui sinon le lendemain, ce sont les loulous qui prennent soin d’organiser la journée. Et là, c’est la pagaille ! ;-)
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Merci à vous tous !
Oui, c’est bientôt la fin... Mais c’est pour mieux recommencer ! ^_^
Bonne après midi parfumée de tests en tout genre !
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par amalia, le 6 juillet 2011 à 12:53
Coucou ma belle !
Petit aparté, je supposais ton angoisse, je l’imaginais et je ne suis pas surprise que tu l’évoques.
Tout va bien, on s’est R É G A L É !!!! :)))))
Bise à Infusion d’Iris.
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par Jicky, le 6 juillet 2011 à 21:33
*Rougis* ^^
(en plus aujourd’hui, j’ai mis Vol de Nuit, note de tête verte... ;)
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