Une Voix Noire
Serge Lutens - Collection du Palais Royal de Serge Lutens
- Marque : Serge Lutens
- Année : 2012
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Florale
- Style : Gourmand - Opulent - Sensuel
Gardénia Criminel
par Thomas Dominguès (Opium), le 13 octobre 2012
Une Voix Noire ? Titre intriguant pour une fleur aux pétales d’un blanc immaculé. Mais, assez joliment trouvé pour une orchestration qui joue pianissimo sur les velours...
Je ne connais qu’un peu la musicographie de Billie Holiday. Je me souviens juste que j’apprécie d’écouter sa voix quand il m’arrive d’écouter du jazz. Quant au sieur Lutens, j’ai appris à me méfier de ses effets d’annonces. Il manie fort habilement, outre les images poétiques, la communication autour de chacune de ses sorties ; bien qu’il en exaspère certain(e)s ou les laisse parfois perplexes. Depuis que son "œillet au vitriol" s’est révélé être une fort jolie violette poivrée à peine décoiffée, et que son santal la jouant "majuscule" a plutôt baissé d’un demi-ton en bémol au profit d’autres éléments dans son avant-dernière composition à ce jour, je ne me fie plus aux éléments de langage fournis par Serge Lutens. Mais, s’agissant d’un gardénia, fleur que j’apprécie beaucoup car si proche, bien que pas exactement la même malgré tout, de la tubéreuse que j’adore, j’étais intrigué et avais hâte de savoir à quoi ressemblait cette "voix noire" chantée par une fleur blanche. Célèbre pour sa musique, sa vie, et connue pour arborer un gardénia dans ses cheveux afin d’y masquer une brûlure, quel pouvait être le lien entre la chanteuse à la voix de velours et la fleur devenue son symbole et son ornement ?
Il s’agit, encore une fois ici, comme dans nombre des meilleures compositions de la gamme Lutens, d’une mise en scène pour le moins chargée et baroque de la fleur et de ses atours divers. Le gardénia se situe, dans une famille florale haute en couleurs olfactives (bien que les pétales soient blancs), entre la tubéreuse et le jasmin. S’il a la verdeur décoiffante, un peu du fruité racoleur, et une partie du coffre de la première, il a le crémeux et le corps du second. Et, afin de bien marquer sa différence avec chacun de ces membres envahissants et de mieux s’en distinguer, le gardénia développe une note de champignon très caractéristique, donnant de la profondeur aux « truffes »/nez qui ont l’occasion de le déceler. Tous les éléments précédents servent de décor à la représentation olfactive, visuelle, musicale, presque tactile, à laquelle nous convie Une Voix Noire .
Lors des premières minutes, des fruits comme n’importe quel mainstream rêverait de le faire : donc, beaucouuuuup. Trop pour certain(e)s. C’est bruyant. Entre cerise, fruits rouges sirupeux, pâtes de fruits et sirop d’érable. Les fruits, brûlés, ont collé aux casseroles durant leur cuisson pour en faire des confitures. Cette note de fruits brûlés reviendra tel un thème musical lancinant. Des airs du fruité de la lutensade, comme dans Datura Noir et beaucoup d’autres, mais, en bien plus puissant. Billie chante fort. Elle a de la voix. Mais, elle chante bien. C’est une excellente chanteuse. L’impro vient de débuter, bruyante, mais, intéressante.
Très vite, cette note fruitée devient une note chewing-gum, entre les Malabars arômes "bi-goût" et "exotique". On retrouve cette note, rapidement identifiable, dans la tubéreuse de Rubj de Vero Kern ou la ... Couture de Pierre Guillaume Paris. Cette note, que je distingue dans mon champ chromatique personnel de perception des odeurs, comme "rose", "fluorescente", chante aussi dans le Gardénia de Chanel et, surtout, dans Fracas de Robert Piguet, mais, de manière bien moins puissante. On pourrait croire sombrer dans l’écœurement, mais, très rapidement, une nouvelle facette peut parvenir et, alors, nous sauve de ce fruité concentré : LA note caractéristique du gardénia. Une note de « truffe » apporte sa moiteur et sa touffeur, un peu suffocantes, et, paradoxalement, pourtant libératrices, car recouvrant l’aspect fruité. Là, c’est la vitupérance brouillonne en ébullition de Velvet Gardenia qui vient à l’esprit. Ou, encore, la moiteur saline douceâtre des pétales gorgées d’eau des fleurs mutantes Black Orchid et la violence de jeu de la diva exubérante Womanity. Cacophonique pour certain(e)s, harmonieux pour les autres. Pour ma part, quand la note "champignon" apparaît, le meilleur moment de la représentation est joué. Tout devient plus subtil, plus fondu, plus profond. Imaginer qu’une note de ce type soit belle doit surprendre certain(e)s lecteurs/trices. Pourtant, c’est ainsi qu’elle est ressentie. La suffocation sauve de l’asphyxie ! #paradoxe
Imaginez, pour cette représentation surréaliste, être dans l’Opéra du Cinquième Elément : en guise de diva, une sorte d’androïde affublée d’une longue robe rétro-futuriste, une tête de champignon en guise de collier. Une femme girafe revue et corrigée par l’imagerie d’Heroïc Fantasy en somme. Hallucinant ? Probablement. Mais, utile aussi. Le moelleux spongieux du champignon "absorbe", en quelque sorte, le reste de l’orchestration, étouffe les stridences suraigües de la voix incontrôlable. Eponge le trop-plein fruité et les sucs brûlés des premiers instants et apporte une aura plus sombre. De la même façon que peut le faire la mousse de chêne quand elle se révèle lors de l’évolution d’un chypre fruité, passant de la clarté de la douceur lumineuse initiale à l’obscurité des sous-bois au fur et à mesure que l’on s’enfonce entre les plantes. Le jeu des lumières, en clair-obscur, offre à peu près les mêmes impressions ici, dans ce concert qui a évolué du jazz vers une représentation plus moderne de musique acoustique agressive.
Des bois fumés et un encens assez froid permettent de maintenir la vibration musicale, en sourdine, durant des heures. La fleur se fait détrempée. Sa moiteur rappelle alors Tubéreuse Criminelle quand elle s’assagit après avoir hurlé dans sa rage dévastatrice durant près d’une heure.
Peut-être est-ce ma peau qui développe cette note, mais, à la toute fin de l’évolution, une note de peau animalisée subsiste en traces, comme un musc charnel, dernier "rappel" avant l’arrêt de la représentation.
Depuis des années, les créations de Serge Lutens se répondent souvent en échos, plus ou moins audibles et flagrants. Certains "tics" de composition signent un style baroque parfaitement affirmé et identifiable. Des ressemblances sont nombreuses et s’entrecroisent dans les compositions. Or, depuis quelques temps, je me disais que la tubéreuse et le datura étant proches, les deux soliflores les mettant en scène devaient avoir un lien. Jusqu’ici, il n’existait pas. Une Voix Noire a tracé un trait d’union entre la Tubéreuse Criminelle, hurlante et criarde, et le Datura Noir, poison qui aurait dû être mortel et s’est révélé plutôt sage... Dans le concert de la "Voix Noire", rauque, étouffée, grave, du gardénia, les fruits du "datura" ont trouvé une partition à jouer de manière plus ostensible, plus "criminelle". Bien-sûr, j’ai pensé à Fracas par l’aspect bubblegum exotique de cette tubéreuse (presque un gardénia) bavarde et un peu étouffante. Mais, ici, on a un beau bris de glace en guise de Fracas, "light" donc. Poison s’est rappelée à mes souvenirs : noctambule allumée, partenaire idéale de la Criminelle dans ses échappées nocturnes, et modèle d’exubérance pour la trop sage Datura, déguisée en garçonne discrète le jour venu, je vois dans cette "chanson parfumée" quelque chose de l’ordre du toxique, derrière la douceur apparente, comme la diva criarde des années 80.
En comparant Datura Noir et Une Voix Noire, cette dernière, à la voix plus rauque, me plaît davantage aujourd’hui. La mélodie de Datura Noir est celle d’un fruit très reconnaissable, une cerise amarena qui se fait amande, comme souvent dans la gamme Serge Lutens. Mais, le filet de voix est mince comme un fil, comme la peau de cette cerise ou de cette amande que l’on entend. On a l’impression d’un filet de voix huileux, extrêmement délicat, un peu collant, mais, très peu couvrant. Une sorte de voile alcoolisé et fruité liquoreux. L’interprétation de Une Voix Noire est, comme souvent en matière de jazz, plus étoffée. Rien de cristallin ici. Rien de fin et étroit. On a, plutôt, l’impression d’un timbre au vibrato lancinant, mais, surtout, épais, comme enfumé. L’impression de s’enfoncer dans un édredon, sous une couette. La facette champignon et les épices rendent les fruits plus sourds. Bien que plutôt exotiques et variant entre pomme, poire et bien d’autres, on les reconnaît difficilement, cachés qu’ils sont sous l’épais vibrato de touffeur champignonnée. Les épices (cannelle, cumin ?) approfondissent encore le registre de chant. La voix, si elle est puissante, n’est pas claire, mais, plutôt, un peu abîmée, ce qui la rend encore plus touchante. Il y a comme un effet « fourrure », mais, pas trop à l’ancienne, si ce n’est par une sorte d’effet « mutant de chypre » dont j’ai écrit quelques lignes ci-dessus. Ici, la fourrure est en matériaux un peu rêches, mais, la profondeur est bien là. Cela m’évoque une laine épaisse, chaude, mais qui pique un peu malgré sa douceur. Cette sensation d’épaisseur, de matière dense, on la retrouve dans Black Orchid et dans Portrait of a Lady, où une note de « truffe » (c’est plus joli que « champignon ») joue, pour ce dernier, le même rôle avec la rose qu’ici avec le gardénia. Le bar où a lieu la représentation pue presque le tabac, la voix qui y a chanté durant trop d’années en souffre un peu. Mais, reste magnifique.
Les fruits hurlants, la facette bubblegum, les bois fumés rappelant le tabac, la moiteur et la touffeur des pétales exhalant leur odeur caractéristique de champignons, pourraient être des éléments complètement désaccordés, dissonants, comme certaines improvisations en jazz. Mais, le génie créatif du duo Lutens et Christopher Sheldrake permettent à la partition, bruyante, presque discordante, de défiler sans accros.
Certain(e)s se plaignent du trop-plein de bruit olfactif du fait du volume sonore des fruits, du tabac, des bois et des pétales qui embaument littéralement, comme dans un bar musical enfumé en sous-sol, où l’interdiction de fumer ne serait pas respectée, à deux heures du matin. Pour ma part, et cela faisait assez longtemps dans cette gamme (depuis Bas de Soie et Boxeuses, il y a deux ans), je suis conquis. Maîtriser une partition aussi risquée, parvenir à la jouer sans accros, surcharger les éléments à ce point, sans sombrer dans le ridicule, malgré la surabondance fruitée qu’il faut faire cohabiter harmonieusement avec toutes les facettes plus sombres du gardénia, tout cela me fait crier (... moi aussi, pas de raison qu’y en ait que pour Billie et le gardénia !) d’enthousiasme, et applaudir, debout, à cette représentation périlleuse mais réussie.
Parfois, on peut réussir ET la fragrance (le rendu olfactif global) ET le parfum (en mettant en cohérence une image, un titre et une forme olfactive). C’est le cas, d’après moi, ici. Mais, je sais que beaucoup seront insupporté(e)s par le registre au vibrato fruité élevé. J’y trouve les subtilités de variations interprétées pianissimo qui évitent de sombrer dans le médiocre.
La partition est casse-gueule. Mais, elle est interprétée avec maestria !
PS : Conseils importants. Ici, je ne vous recommanderai pas d’enfiler des boules Quiès avant le concert. Ni d’éteindre portables et cigarettes. Je vais plutôt insister, très lourdement, sur la nécessité absolue de réaliser un premier test sur peau et un autre grandeur nature durant au moins une journée.
La part des naturels doit être importante, ce qui implique une variabilité inter-individuelle élevée dans les facettes révélées. Celles fruitées sont si bruyantes qu’elles risqueront de filer des migraines à certain(e)s. Tou(te)s n’ont pas la chance de voir/sentir les aspects fumés, boisés et champignonnés se développer de la même façon. Parfois, ces facettes se sont révélées totalement muettes. Dans ce cas, pas de gardénia complexe, juste un floral vague au vibrato fruité hors de contrôle.
Alors, il est impératif, avant de prendre un abonnement pour la saison de représentation de Une Voix Noire, de bien en maîtriser le registre vocal sur soi.
Je vous quitte, je vais écouter un peu de Billie Holiday.
à lire également
par ., le 14 novembre 2014 à 15:41
Je viens d’essayer la concrète du petit livre des salons, et bien je dois dire que je suis très agréablement surpris, si je l’aime autant en concrète et sur mouillette je suis obligé de l’aimer en liquide.
par Petrichor, le 13 novembre 2014 à 19:39
J’ai senti senti senti Une Voix Noire jusqu’à malaxer la touche de papier devant mon écran. C’est un très bon signe. Ca veut dire qu’inconsciemment, pas juste intellectuellement, j’aime ce parfum.
Il me rappelle Fracas et Joy, pas pour les raisons évidentes déjà citées, mais par sa façon de "pulser des fleurs" pendant plus d’une heure.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, vu à quel point les gens aiment les fleurs, mais peu de parfum réussisse cet effet de "pulser des fleurs". Elles meurent souvent dans les premières minutes avec les notes de tête.
En note fruité, je relève cette odeur de fraise des bois sur un lit de paille. J’adore.
Le côté "pâte de fruit" aussi.
Et surtout Fracas, le fracas d’avant, le fracas parfum, plus doux et lissé et insidieux (moins de musk blanc, plus de vrai santal).
Et plein d’autre truc que j’ai pas envie d’analyser, car je suis amoureux.
par ., le 10 novembre 2014 à 21:43
Je viens de re-sentir la mouillette, elle n’a pas perdu en intensité mais par contre je trouve ce parfum bien plus délicat à présent.
Je sens toujours cette overdose de fruits mais je l’apprécie et la trouve bien plus belle que la première fois. Point question de Womanity maintenant, ce sont des fruits fumés, confits légèrement alcoolisés et au final pas du tout écoeurants.
Au delà des fruits tout un tas de notes de fumée et de fleurs que je n’arrive pas à décrire.
Le test en liquide sera la 4ème étoile, le moment ou je serais enfin charmé ! Je n’aurais pas cru changer d’avis comme ça.
D’ailleurs, autre chose, si quelqu’un qui a senti Sarrasins peut me dire ce qu’il en pense j’en serais ravi, parce que j’en suis tombé très amoureux... :)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 10 novembre 2014 à 22:01
Bonsoir Calygo,
Ce 2e message à propos d"Une Voix Noire me fait plaisir.... Pas pour moi qui suis déjà conquise, mais pour vous que je sentais fort dépité par la rencontre (et en plus déçu d’en avoir attendu autant et d’être finalement rebuté !)
J’avais lu le 1er message relatant ce rendez-vous manqué et je me disais que cela pouvait arriver, cette différence énorme de perception parce que moi, de mon côté, je ne voyais pas de rapport entre Womanity (un des seuls parfums jusque là qui m’ait donné envie de vomir au sens propre :( ) et Une Voix Noire..
Il est parfois des rendez-vous qui ne sont pas destinés à se consumer en coups de foudre mais qui peuvent se révéler prometteurs sur la durée, qui sait ?
Je crois qu’effectivement un test sur peau une, ou plusieurs fois, s’impose pour voir...
N’oubliez pas que ce parfum s’inspire d’une ambiance un peu lascive, sensuelle, underground... le rythme de sa découverte s’accorderait très mal avec un speed dating casé entre deux rendez-vous professionnels et un sandwich avalé sur le pouce sous l’Arche de la Défense pour reprendre très vite ses activités ordinaires et cartésiennes ...
Un parfum qui se sirote à travers les volutes et qui suspend le temps... ;)
Tenez-nous au courant Calygo ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 10 novembre 2014 à 22:13
Salut Solance,
La grosse note fruitée me faisait penser à l’entrée en matière de Womanity que je trouve également écœurant tout comme vous.
Seulement maintenant que je m’y repenche ça n’a rien à voir, aucun écœurement ici, c’est certes puissant mais tellement bien fait ! ( :
Plus je le sens plus je l’aime au final, contrairement à Sarrasins ou j’ai eu un coup de cœur immédiat (je voulais un beau jasmin, moins vert, plus chaud que A La Nuit avec cette note cuirée et le fond un peu animalisé je le trouve tout bonnement sublime).
Je pense en effet que Une Voix Noire a besoin d’être apprivoisé, très certainement un craquage à la clé mais je vais devoir faire des choix parce que je ne vais malheureusement pas pouvoir tous me les payer... :(
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 10 novembre 2014 à 22:30
Cela m’intéresse ce que vous exprimez sur Sarrasins que j’avais senti un peu rapidement aux Salons du Palais Royal et pas essayé sur peau, parce que je trouve A la nuit trop soliflore jasmin, pas assez complexe, pas assez sombre. Celui-ci me tente donc bien pour un essai...
Une bonne excuse pour retourner aux Salons ;)
Sinon, aimez-vous aussi son Fleurs d’Oranger ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 10 novembre 2014 à 22:40
Je ne pense pas que Sarrasins soit vraiment plus complexe que A La Nuit, en revanche il fait je trouve beaucoup moins monobloc. Il est plus sombre oui, plus profond je dirais avec ce côté cuiré animal qui change tout. Mais sachez que l’on sent vraiment bien le jasmin, il est impossible à rater, moins soliflore mais quand même bien mis en avant !
Je me le suis commandé (petit livre des salons offert avec la commande donc j’en ai profité...). Je vous en dirais plus quand je le recevrais. ( :
Et oui j’adore Fleurs D’Oranger, que je possède d’ailleurs il me rappelle le coeur de Poison, sans toutes les fioritures de ce dernier, simplement le passage tubéreuse+fleur d’oranger. Je sens d’ailleurs de plus en plus du lys dans Fleurs D’Oranger sans trop savoir pourquoi, c’est en tout cas un très beau parfum, sacré Serge ! :)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 10 novembre 2014 à 22:48
Eh bien la description que vous faîtes de Sarrasins correspond tout à fait à ce que je recherche...je crois par contre que c’est un jus qui tâche les vêtements, un peu comme Ambre Sultan, il faut donc faire attention au pschittage tissu...
Vous nous livrerez vos impressions quand vous le porterez régulièrement ?
Pour ce qui est de Fleurs d’Oranger, je l’aime aussi beaucoup mais le trouve très très opulent, peut-être un peu trop pour la saison chaude... je me demande si je ne lui préfère pas Séville à l’Aube (dont j’aime beaucoup l’univers et l’histoire, au passage ;))...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 10 novembre 2014 à 22:58
En effet il doit tacher les tissus clairs, le jus est bordeau très foncé (plus foncé et rouge que De Profundis).
C’est avec grand plaisir que je vous en parlerais, je déplore seulement l’absence de fiche sur ce parfum. J’aimerais beaucoup l’avis d’autres personnes mais ce parfum semble bizarrement assez boudé !
C’est vrai que Fleurs D’Oranger est assez capiteux par contre je n’ai jamais senti Séville A L’Aube, mais excepté pour la tubéreuse je ne veux pas plusieurs parfums par fleur donc je pense que mon chouchou pour la fleur d’oranger restera Fleurs D’Oranger. :)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 10 novembre 2014 à 23:15
Tatata... ça c’est que vous dites parce que vous ne le connaissez pas encore ;)
Séville à l’Aube explore toutes les facettes de la fleur d’oranger qui se mêle subtilement au jasmin...
La côtoient lavande, cire d’abeille, encens, foin...
Qui évoquent bien l’atmosphère d’amours charnelles tout en odeurs végétales et ’animales’ mêlées ayant inspiré ce parfum...
Pour moi, Séville à l’Aube est une version nocturne de Fleurs d’Oranger la lumineuse... plus garce et plus facettée...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 10 novembre 2014 à 23:31
L’évocation de la lavande me soulève déjà le cœur, je hais les notes aromatiques (bien plus que la mousse et le muguet synthétique), la lavande en tête.
Rien que ça, ça me coupe toute envie, vraiment la lavande c’est ma hantise, il n’y a que dans Opium pour homme que je la tolère.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 10 novembre 2014 à 23:56
Eh bien c’est dommage que vous ne lui donniez pas sa chance.
Moi non plus je n’aime pas la lavande ordinairement. Je n’en ai pas le dégoût que vous semblez nourrir mais bon...
Là, je ne sens de la lavande qu’un côté très légèrement camphré...
Bref, je ne peux pas faire mieux que vous inciter à parfois laisser vos à-priori olfactifs au vestiaire... Les pyramides risquent de vous faire éviter de petits bijoux !
Pour ma part, je pensais pas exemple détester l’accord rose-patchouli, que j’exècre dans Aromatics Elixir ou dans d’autres fragrances chyprées du même style... Eh bien un peu plus et je loupais Portrait of a lady, Soir de Lune ou dans une moindre mesure Lady Vengeance... ça aurait été dommage ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 11 novembre 2014 à 01:23
Vous savez Solance vous n’avez pas le monopole de l’éthique. BWAHAHAHAHAHA.
Bref, j’ai déjà évolué olfactivement parlant, au départ (quand j’avais entre 15 et 18 ans on va dire) je n’avais que des orientaux et je n’avançais que dans ce sens là, l’évocation d’une fleur blanche comme la tubéreuse me faisait vomir (moins que la lavande).
Actuellement du haut de mes 20 ans (oui bon...) je deviens un drogué des fleurs blanches (sans pour autant délaisser mes orientaux) je n’ai aussi plus aucun tabou concernant les parfums homme/femme à tel point que je porte quasi que des féminins.
Peut être qu’à 25 ans je me droguerais à la lavande et au laurier, tout ça pour dire que j’avance à mon rythme et que mine de rien je suis étonné de préférer actuellement des gros floraux. Il me faut simplement trouver un parfum passerelle.
Et puis mes à-priori, c’est le seul bouclier que j’ai pour éviter d’avoir encore plus de coup de cœurs, mon porte-monnaie les remercie.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 11 novembre 2014 à 12:00
Intéressant ce que vous racontez Caligo.... je ne vous aurais pas imaginé en tout jeune homme mais c’est d’autant plus remarquable tout ce chemin que vous avez déjà fait pour vous créer une personnalité olfactive. A votre age, je me contentais de tester les jus à la mode dans les Séphora Marionnaud (il faut dire que je suis issue d’une famille qui ne se parfume pas et ne fait que se désodoriser, ca n’aide pas !)...
Oui, ce serait drole qu’un jour, vous vous shootiez à la lavande apres avoir degoté la seule variété au monde susceptible de vous émouvoir !
Sinon, pour ce qui est du budget, le mien est aussi serré... cela dit, une belle découverte n’implique pas un achat immédiat ! le reve..... se dire qu’un jour on l’aura ;) un jour ca peut etre dans 1 mois (si on est tiré au sort pour la grosse cagnotte du loto) comme dans 10 ans ;)....
Bonne journée parfumée à vous.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 11 novembre 2014 à 12:18
Merci Solance, en effet ma tante, ma grand-mère se parfumait, mes parents, ma tante se parfume aussi donc forcément je n’allais pas y couper ! Mais je vois quand même différement le parfum par rapport à eux, pour moi faut pas juste que ça sente bon, je veux que ça m’évoque des choses, que ça sorte de l’ordinaire (même si j’ai des parfums mainstream comme Angel ou Alien bien qu’ils soient polarisants).
Je fonctionne au coup de coeur, et quand un parfum me touche infiniment à l’instant ou que je ne cesse d’y penser pendant un mois, je sais que le vers est dans le fruit...
Concernant le budget je pense quand même que ça doit être bien plus compliqué pour vous, si j’ai bien compris vous avez un mari et des enfants, donc beaucoup de personnes à gâter pour les fêtes. ;) (et beaucoup de personnes pour vous gâter aussi remarque....)
J’admire votre capacité à résister à la tentation, j’ai personnellement beaucoup de mal même si j’arrive à rester raisonnable.
Il est sur que la part de rêve et de désir fait partie de l’attente mais je trouve quand même que plus elle est courte mieux c’est... :)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 11 novembre 2014 à 12:29
Hihihi, j’ai une nature tres impulsive mais avec l’age qui passe (j’ai plus du double du votre...), j’apprends à savourer le désir aussi ^^
Rien de plus jouissif que de posséder enfin le parfum qui nous fait rever depuis des mois ou des années, non ? ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 11 novembre 2014 à 12:48
Comme vous je suis impulsif, je savoure aussi l’attente (mais comme je l’ai dis, pas trop longue !). :)
Mon problème vient surtout au fait qu’à Noël je vais pouvoir assouvir mes désirs pour certains parfums, seulement j’hésite de plus en plus, et c’est frustrant !
Carnal Flower, Une Voix Noire, Lys Méditerranée, Rahät Loukoum, Iris Silver Mist, The Unicorn Spell, Une Fleur De Cassie... Que choisir ?!
Surtout que d’autres vont s’ajouter quand je recevrais le petit livre des salons...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 11 novembre 2014 à 13:01
Oui, vous c’est "mon Dieu, donnez-moi la patience mais donnez-la moi viiiite !!!!" ^^
Apres ce Noel là, il y en aura d’autres, non ?....
Il vous reste la possibilité des décantages sinon.... si vous ne pouvez pas vous empecher de commencer un mille-feuilles, un éclair au café et une tartelette framboises dans le meme espace temps ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 11 novembre 2014 à 13:14
Oui c’est un peu ça, bien que je fasse rarement appel à Dieu. ;)
Il y aura certes d’autres Noëls mais il y aura aussi d’autres parfums qui vont s’ajouter d’ici là. (cercle vicieux !) Heureusement qu’il y a les anniversaires.(la parfumerie commence à me rendre fou) :)
Le problème des décantages c’est que j’ai peu confiance et surtout que c’est (logiquement) plus cher au ML que le parfum normal donc je préfère presque attendre (oui oui) et m’acheter le flacon.
par Calygo, le 13 novembre 2014 à 17:57
Salut Solance, j’espère que tout va bien. :)
Je viens de recevoir Sarrasins et de faire un essai sur peau, le départ est très plastique/pétrole fruité (pas un plastique synthétique, mais plutôt ces plastiques qui ont une odeur un peu fleurie/fruitée) avec le jasmin qui apparaît petit à petit, de légères notes animales que je sens assez peu sur ma peau mais qui rehaussent se côté fruité/fleuri (pas d’odeur vraiment sale). Le tout fait très singulier, personnellement je suis accro.
La note cuir reste douce, comme un daim ou un suède et les notes de bois sont très légères (pas de poutre ou de bois qui pique), il y a aussi un côté paille/foin suave.
Il est assez vamp je trouve, autant la couleur que l’odeur, très délicat et intelligent. Vraiment pas vulgaire ou écoeurant, je suis tellement content ! :)
Je vous en dirais plus quand il aura évolué et que je l’aurais porté plusieurs fois.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Bella, le 13 novembre 2014 à 18:57
Bonsoir Calygo,
Je viens d’essayer Sarrasins aussi, il y a 30 minutes ! :-)
Sur ma peau le dépars est un peu mentholé, médicinale. Une petite ressemblance avec le dépars de Tubéreuse Criminelle, mais un peu, vraiment. En suite le jasmin apparait petit à petit, comme vous le dites. Les notes cuirées sont douces et très muscées, plutôt daims, oui :-)
J’ai prévue d’y retourner pour le réessayer. La vendeuse n’a pas été très généreuse. Je voudrais vraiment avoir une meilleure "lecture" de ces Sarrasins. Au passage j’adore le nom !
J’ai testé aussi Bois de Violette. Pure merveille ! Poudré dans le style années 30". Très très beau et élégant, métallique, frais mais chaud (cèdre, on le sent bien !). C’est un faut simple je trouve.
Rien à avoir avec Sarrasins mais je voulais partager cette découverte avec vous.
Bonne soirée !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 13 novembre 2014 à 19:16
Bonsoir Bella, drôle de coïncidence ! :)
Il est vrai en qu’en sentant Tubéreuse Criminelle, le départ de Sarrasins a un petit air de famille, pas dans le menthol ou le camphre mais seulement dans l’évolution du parfum sur ma peau (la tempête avant le calme !). Le hurlement de Sarrasins est moins audible mais tout aussi déroutant !
Je ne retrouve pas cette impression de plastique neuf fruitée/florale, le départ de Tubéreuse Criminelle étant quand même très médicamenteux. :)
En tout cas, Lutens soit béni, je n’aurais jamais pensé étant plus jeune, être aussi content pour des parfums ! :P
Pour Bois De Violette, je trouve qu’il fait très alimentaire et doux (glace à la violette) contrairement à Insolence par exemple qui "décalque" vraiment les narines, tout en étant très beau. C’est un parfum que je trouve mignon, un peu comme Clair De Musc, un parfum que je ne porterais pas mais qui a un petit côté attendrissant.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Bella, le 13 novembre 2014 à 19:31
Comme quoi, les peaux... Bois de Violette sur moi ne fait pas alimentaire contrairement à Insolence. Je sens le cèdre un peu cuiré, comme les couvertures en cuir des vieux bouquins.
Je ne supporte pas Insolence sur ma peau pour son côté étouffant de bonbon à la violette... Mais vraiment c’est un parfum amour impossible pour moi. Il me donne mal à la tête même.
Sinon dans Sarrasins je ne sens pas de plastique. Mais, comme je dis, je vais y retourner pour le réessayer.
Clair de Musc reste à tester aussi ;-)
par Solance, le 13 novembre 2014 à 20:32
Bonsoir Calygo... ça va merci ;)... Super que vous nous fassiez déjà un retour, et intéressant de voir les différences de perception entre vous et Bella sur les 2 Lutens que sont Sarrasins (moi aussi j’adore ce nom évocateur des Hommes qui sentent bon le sable chaud ^^) et Bois de Violette.
En parlant de parfums à dominante jasmin, connaissez-vous Calygo, Bella, Irisfleur (ou d’autres d’ailleurs) les parfums Jasmin Noir de Bulgari, Olène de Dyptique, Jasmin Rouge de Tom Ford ou Jasmin de nuit de The Different Company ? Si oui, au moins pour l’un d’entre eux, qu’en pensez-vous ?
Sinon, Calygo, vous qui virez dangereusement lutensophile ;) (et ça ne va pas s’arranger avec la possession des concrètes lol), avez-vous déjà testé Serge Noire (en liquide) ? si oui, que vous inspire-t-il ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 13 novembre 2014 à 20:50
Plus ça va plus je trouve qu’il se fond à la peau, je ne regrette vraiment pas mon achat pour le coup ! :) (sinon je vous confirme qu’il tache VRAIMENT, j’ai fais un test sur un t-shirt blanc que je met pour rester chez moi, une seule petite goutte, et vous avez une jolie médaille violette)
Et non, je ne connais pas les parfums que vous citez désolé cependant j’ai en effet déjà testé Serge Noire.
Sur moi il sent... la transpiration, c’est vraiment horrible, cependant je ne l’ai pas noté parce que je pense que c’est ma peau qui le fait tourner. Sur touche ça sent la poudre à canon comme ça a beaucoup été dit, mais je ne suis pas allé plus loin, un peu déçu qu’il ne veuille pas faire d’effort sur moi !
Par contre outre le petit livre, j’ai reçu un échantillon de Bas De Soie et je dois avouer que c’est une très bonne surprise... quand au livret, je n’ai pas pris le temps de tout sentir, cependant je laisse Rahät Loukoum en haut de ma liste, un pur délice. :)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 13 novembre 2014 à 21:02
Oh quel dommage pour Serge Noire... sur ma peau je le trouve sublime et je me sens sublime lol (la fille modeste avec ça ^^)...
Bas de soie, je ne l’ai essayé qu’une fois, mais il m’avait intéressée, moi qui ai d’habitude beaucoup de mal avec les notes iris (et notamment avec Iris Silver Mist l’Adulé)... j’approfondirai l’essai ;)
Quant à Rahät Loukoum, c’est sans doute idiot mais je crains de me transformer en pâtisserie orientale sur pattes en le portant... n’est-il pas trop sucré ? J’avais été déçue avec Un Bois Vanille qui était très beau sur touche, une vanille sombre et sèche, pas trop sucrée, alors que sur ma peau, il est devenu très banal et a perdu son caractère sombre qui le rendait différent.... Pour les vanillés, j’ai été bien plus conquise par l’Eau Duelle de Dyptique que je trouve parfaitement équilibrée (une vanille épicée, boisée, pas sucrée... hummmm)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 13 novembre 2014 à 21:20
A quoi bon être modeste, si ce parfum rend bien sur vous, pourquoi vous priver ? ;)
Bas De Soie, il fait beaucoup moins patate/légume cru que Iris Silver Mist, il est plus fleuri, et vraiment je trouve le coeur fleuri sublime, il peut paraître déroutant au début (herbe coupée un peu terreuse, avec les fleurs qui pointent timidement leur nez) mais un moment après c’est une pure merveille ! Il est bien plus accessible et chaleureux que Iris Silver Mist qui reste quand même assez rustre et froid. :)
Concernant Rahät Loukoum, je le trouve très bien dosé, il est sucré mais pas trop, c’est un peu l’odeur du miel, de l’amande (+cerise), de la rose (très discrète) des gâteaux arabes mais sans le surplus de sucre et d’huile. Ça reste un gourmand, plus sucré que Jeux De Peau mais bien loin de la lourdeur et de l’opulence de Angel par exemple.
Si vous avez déjà senti Louve, il lui ressemble un peu, en plus oriental et pâtissier.
Il faut que vous le sentiez, parce que je pourrais largement comprendre qu’il écœure, mais je pense qu’il vous plairait, il reste classe sans tomber dans le kilo de sucre et de gras.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 13 novembre 2014 à 21:36
Serge Noire, pour moi, c’est un parfum libertin ! sexe sacré ou sacré sexe, au choix ;) oui, oui ; je suis bizarre, la plupart le ressentent comme un parfum austère, pas moi, mais alors pas du tout ! mystique oui, mais une mystique qui exulte par le corps.
Bas de soie me paraît effectivement moins froid qu’ISM, moins austère pour le coup, plus sensuel et évocateur avec une pointe de pudeur quand même... je trouve que son nom lui va à ravir d’ailleurs, elle me plaît beaucoup cette image.
Je retournerai au Palais Royal sentir à la fois Rahät Loukoum et Louve parce que je les avais survolés mais je vais m’y repencher... est-ce que Rahät aurait une légère proximité avec les notes de la Petite Robe Noire edp ? Bon, dans tous les cas, le 1er que j’achèterai là-bas, ce sera Une Voix Noire, sans aucun doute.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 13 novembre 2014 à 21:44
C’est sur que pour les coup nous n’avons pas tout à fait la même vision de Serge Noire !
Louve c’est une dragée, Rahät Loukoum c’est une pâtisserie arabe délicate.
Je ne trouve pas de réelle proximité avec La Petite Robe Noire, qui est vraiment cerise et plus sucrée, moins équilibrée aussi.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 13 novembre 2014 à 22:20
Personnellement, j’avoue un faible pour La Petite Robe Noire edp, que je ne trouve pas trop sucrée justement et avec une cerise noire à laquelle l’amande apporte son amertume...
Mais comme c’est le coup de coeur de ma choupette de 10 ans, je vais la lui laisser ! (et la lui offrir, à l’occasion ;) )
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 13 novembre 2014 à 22:37
Bon ben tutoyons nous aussi du coup, et je ne souhaite pas sentir de lavande, j’ai senti par curiosité Encens Et Lavande et franchement j’aime pas du tout... Donc je verrais plus tard pour Séville :) J’ai eu un échantillon de Gris Clair... aussi, bref...
J’avais acheté le petit flacon de La Petite Robe Noire avec mon père pour un anniversaire de ma mère, je n’en garde pas un souvenir pharaonique mais c’est vrai qu’il sent bon, par contre je le trouve à des années lumière de la beauté de Rahät Loukoum... C’est celui qu’il me tarde le plus de re-sentir avec Carnal.
Après, tout ça c’est purement subjectif, mais il m’a tellement marqué ce parfum quand je l’ai senti, je ne sais pas vraiment pourquoi, j’attendais énormément de lui et il a réussi à combler toutes mes attentes.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 13 novembre 2014 à 23:03
Je te provoque avec Séville, Calygo... ;) Je trouve que la lavande y est presque imperceptible (je ne l’aurais d’ailleurs pas perçue par moi-même si on ne me l’avait pas soufflé), ça n’a rien à voir avec Gris Clair ou Encens et lavande... Bon, j’arrête, je suis lourde là ;)
Pour la PRN, était-ce l’edt ou l’edp ? je n’aime pas l’edt, trop framboise...
Bon, je me repencherai sur Rahät alors... de toutes façons, je pense que tous les Lutens ou presque méritent qu’on se penche dessus mieux qu’en coup de vent.... ce n’est pas le coup de foudre pour tous, mais il y en a beaucoup qui frôlent l’oeuvre d’art !
Tiens, ceux sur lesquels je ne me suis pas encore trop attardée, mais ça ne saurait tarder, ce sont les 3 ou 4 cuirs (Cuir Mauresque, Fumerie Turque, Daim Blond, Boxeuses)... Un avis comparatif des uns ou des autres ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 13 novembre 2014 à 23:17
C’était l’EDP,
Cuir Mauresque c’est une tuerie (rien que la concrète est superbe), Daim Blond je le trouve personnellement un peu monocorde pour l’avoir testé sur peau et même un peu grossier (il m’a écœuré, il faudrait que je le re-sente seul). Boxeuse a l’air joli avec une grosse note de cuir et de fruits (concrète), Fumerie Turque est un peu insignifiant en concrète, je pense qu’il faut vraiment le sentir en liquide.
A choisir je prends Cuir Mauresque sans hésiter, en liquide il doit être sublime. Je crois qu’il va se rajouter à la longue liste d’ailleurs...
par Bella, le 13 novembre 2014 à 20:56
Bonjour Solance,
Je connais Jasmin de Nuit et je l’ai porté il y a 6 - 7 ans. C’est un jasmin enveloppé dans la cannelle et le cardamom et anis étoilé. Dans l’évolution on sent pas énormément le jasmin mais plutôt des épices.
Je pense qu’il pourrais vous plaire. Jasmin de Nuit a un sillage présent et une très bonne tenue. C’est un parfum chaud, oriental, épicé, miellé.
Connaissez vous Samsara ? C’est un très beau jasmin aussi si vous êtes à la recherche d’un. Je vous conseille de tester l’extrait à l’occasion.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 13 novembre 2014 à 21:06
Merci pour vos conseils Bella... Puis-je savoir ce qui fait que vous avez porté Jasmin de Nuit par le passé mais plus maintenant ? l’avez-vous remplacé par un autre jasmin qui vous plaît davantage ?
Non, je ne connais pas Samsara qui pourtant, apparemment, fait partie des parfums légende... Vous avez piqué ma curiosité, je sens que je vais aller me faire une tite séance sniffage dans pas longtemps moi ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Bella, le 13 novembre 2014 à 21:53
Je vous/t’en prie Solance ! On se tutoie ? :-) en fin si vous/tu es d’accord.
Jasmin de Nuit est trop cannelle & cardamom pour moi. Trop épicé donc. Et puis je change souvent de parfum. J’ai quelques permanents mais pas beaucoup.
Samsara je porte souvent, en été comme en hiver. J’adore l’évolution ! Santal velouté et lacté, il a un côté iris mais plutôt fleur d’iris avec son parfum de miel chauffé au soleil. Je parle de gros iris de jardin qui ont une odeur incroyable de miel. Je pense que c’est lié avec mes souvenirs d’enfance. Ces iris poussaient dans le jardin de ma grand-mère. Et ça ne sent pas du tout la carotte :-P (même si j’aime bien l’odeur de fanes de carotte)
En fait je préfère les parfums floraux avec le fond boisé et Samsara correspond parfaitement à ce critère ;-)
Si tu teste Samsara je te conseille vivement l’extrait, il y a des petits formats. Il faut un ou deux pschits pas plus. On en a pour longtemps ! Sinon EDP est bien aussi mais moins JASMIN animale et IRIS miellé que je préfère. Donc j’ai ma petite fiole d’extrait ;-) en pschit, format sac.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 13 novembre 2014 à 22:15
Aucun problème pour le tutoiement Bella, je n’ose seulement pas si en face on ne m’y invite pas ou si on ne me tutoie pas en premier ;)
Bon je comprends ce que tu expliques pour Jasmin de Nuit... visiblement les épices masquent un peu la fleur et du coup, ce côté déséquilibré n’a pas permis d’en faire un de tes permanents,alors que je suppose que l’extrait de Samsara l’est devenu...
Il faut donc que je l’essaie celui-là, il me fait très envie, à te lire.
Toi qui aimes le jasmin, apprécies-tu également la fleur d’oranger ? Je trouve que dans ces deux fleurs, il y a une certaine lascivité. J’adore Séville à l’Aube (mais n’ai pas encore réussi à convaincre notre amie Calygo de s’y coller ;))
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Bella, le 13 novembre 2014 à 23:36
Oui, j’aime beaucoup Séville à l’Aube aussi mais je ne l’ai pas encore (on peut pas tout avoir :-)) !
Neroli de chez Profumum Roma est super aussi ! A tester si t’aime la fleur d’oranger lumineuse et solaire mais fraiche. Le fond est résineux, la myrrhe. Je l’adore celui là ! Mais à tester sur la peau, c’est different de teste sur une touche.
par Bella, le 13 novembre 2014 à 23:42
Oui, j’aime beaucoup Séville à l’Aube aussi mais je ne l’ai pas encore (on peut pas tout avoir :-)) !
Neroli de chez Profumum Roma est super aussi ! A tester si t’aime la fleur d’oranger lumineuse et solaire mais fraiche. Le fond est résineux, la myrrhe. Je l’adore celui là ! A tester sur la peau absolument :-)
par Bella, le 13 novembre 2014 à 23:49
J’aime Séville à l’Aube aussi mais je ne l’ai pas encore ! On peut pas tout avoir :-)
Neroli de chez Profumum Roma est très beau aussi, dans le genre frais avec le fond résineux - la myrrhe. Je l’adore celui là aussi.
Cuir Mauresque est sublime mais faut aimer les notes du cuir fumé et épicé. Perso j’adore !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par , le 14 novembre 2014 à 06:22
Je rejoins Bella sur Jasmin de Nuit que j’ai porté longtemps (c’était mon premier achat de niche, un vrai coup de coeur ! J’y reviens souvent d’ailleurs mais depuis ma collection s’est tellement étoffée que ce n’est plus mon parfum de tous les jours.)
Il porte terriblement mal son nom. Une amie à moi y décelait bien le jasmin et trouvait qu’avec les épices il lui rappelait sa Tunisie natale, mais moi je n’y sens que la cannelle et la cardamone dans un accord un peu sec d’épices à vin chaud - sans le vin - très chaleureux sans être gourmand. Haut la main, c’est le parfum le plus épicé que j’ai !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par , le 14 novembre 2014 à 06:41
J’oubliais de parler de son ouverture qui est très mandarine, mais qui se fond très bien dans l’ensemble. Arf tout ça me donne envie de le retrouver, et je l’ai abandonné de l’autre côté de l’Oural... un délicieux parfum d’hiver en plus, qui a un côté milles et unes nuits non censurées qui fait rêver.
par lrisfleur, le 11 novembre 2014 à 01:17
Bonsoir,
J’ai un flacon de Sarrasins que je porte de temps à autre. C’est un jasmin assez réaliste c’est vrai, qui rappelle les champs de ces fleurs et ravive des souvenirs et des atmosphères. "Quel beau jasmin, ça me rappelle ma jeunesse !" entends-je dire souvent par des amis de ma mère qui se retrouvent entraînés dans leur passé en Iran où le jasmin est une fleur très présente. Il entraîne une forme de nostalgie, c’est intéressant.
Au-delà de son côté réaliste, il est très surdosé et assez animal (bien plus que À la nuit que j’ai aussi porté il y a quelques années et qui est davantage "facile" à mettre au quotidien).
Sarrasins, c’est une overdose de jasmin dans sa facette la plus "sale", charnelle et presque cuirée. Son départ rappelle fortement l’odeur de pétrole, et aussi celle de l’encre des stylos plumes que j’utilisais au collège/lycée. Je sais que certaines personnes ne se sentent pas capables de le porter tout en reconnaissant ses qualités. Pour ma part, son évolution ne me satisfait pas complètement, il manque de facettes diversifiées (Sarrasins reste une surdose de jasmin sur fond animal, sa construction ne me paraît pas infiniment complexe). Il tache allègrement les vêtements :)
Je pense qu’il peut lasser à la longue donc je ne le vois pas comme un parfum confortable pour tous les jours mais plutôt une option à sortir de temps en temps.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 11 novembre 2014 à 01:29
C’est drôle Irisfleur parce que c’est justement en parfum situationnel à me mettre de temps en temps que je me le suis acheté ! (et puis parce qu’il a quand même une couleur trop classe...)
C’est à mon nez le plus joli jasmin (moins naturel que A La Nuit et moins dans ta gueule que Alien par exemple) que j’ai pu sentir jusqu’à maintenant. Je ne sais pas pour quoi je lui trouve ce petit quelque chose de mystérieux, de "sacré".
En tout cas votre description des notes de tête me fait devenir encore plus impatient de le recevoir !
par ., le 8 novembre 2014 à 13:44
Assez déçu de ce parfum sur touche, je trouve qu’il ressemble énormément à la grosse note fruitée de Womanity, et je n’arrive pas à faire abstraction.
On dirait une sorte de flanker de ce dernier, en monobloc, pas écœurant mais bien loin de la promesse de la pyramide.
Surement à tester en liquide.
par ., le 2 novembre 2014 à 18:24
Il me fait de plus en plus envie,
entre le superbe article d’Opium et les commentaires élogieux d’Irisfleur et Solance... comment faire pour résister !?
Je sens que cette fin d’année va renflouer mon étagère à parfums au détriment de mon porte-monnaie. :)
Cependant ça ne serait pas raisonnable de me le commander maintenant.
Je ne sais pas non plus si c’est une si bonne idée de m’être inscrit sur ce site au final, tentations tentations ! ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Jicky, le 2 novembre 2014 à 18:37
Bonsoir Calygo, je vais me permettre de faire un petit contrepoint. J’adore Une Voix Noire, c’est un Lutens abouti et signé. Mais je vous déconseille l’achat à l’aveugle car il est quand même très polarisant et je connais des personnes qui auraient aimé l’aimer mais qui n’y arrivent pas.
Du coup, si vous voulez mon avis, attendez de le découvrir avant de passer à l’achat :)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 2 novembre 2014 à 18:44
Le problème Jicky, c’est que je ne peux pas le découvrir, je suis bien trop loin de Paris et je n’ai vraiment pas souvent l’occasion d’y aller... De plus le livret de concrètes de me tente pas trop, si c’est pour m’en faire une fausse idée (pas de notes de tête, une évolution différente...) je préfère ne pas le sentir du tout.
Les exclusifs Lutens sont et resteront de grands mystères pour moi, à mon grand regret. ^^
par lrisfleur, le 30 octobre 2014 à 12:08
Chère Solance,
Je me permets de faire migrer la conversation ici vu qu’elle porte sur Une voix noire. J’en profite pour remercier Opium qui, grâce à son article très alléchant m’a permis d’aller découvrir ce Lutens sur lequel je ne me serais peut-être pas attardée sans cette chronique !
J’ai eu la chance de me le faire offrir, mon flacon est presque terminé mais dès que j’en acquiers un nouveau, c’est-à-dire très vite, je vous ferai parvenir un nouvel échantillon si vous le souhaitez :)
En ce qui concerne mon ressenti, je n’ai pas été déçue : pourtant, je me lasse assez vite de manière générale et peu de parfums résistent à l’épreuve du temps (c’est un travers malheureusement).
Mais Une voix noire continue à me plaire comme au début, avec la même intensité.
Je ne le porte pas tous les jours, et surtout en soirée. J’ai tenté l’expérience pour aller travailler un matin à 8h et les effluves de cerises confites mêlées à des notes tabac m’ont rendu malade, je n’ai pas renouvelé l’expérience^^.
Clairement, je trouve que c’est un parfum pour le soir, ou en tout cas pour l’après-midi !
J’ai souvent eu des compliments quand je le portais. L’une de mes proches, qui l’apprécie énormément, dit que ce parfum est comme une drogue pour elle, elle ressent le besoin de le sentir ! Rien que ça !
Il a quelque chose d’assez réconfortant mais crée en même temps une atmosphère particulière, un peu hors du monde. Je l’adore pour cette originalité là justement, il ne ressemble pas aux autres parfums, il est vraiment unique ! Comme vous l’avez vous-même soulevé très justement, son sillage est présent, ce qui est un plus : lorsque je mets un parfum, j’aime le sentir... s’il disparaît complètement au bout de 5 min, je me sens frustrée. Or celui-ci est bien là, il tient longtemps et embaume l’air, pas de doute sur le sujet ;) C’est presque excessif mais pas gênant tellement ça fait du bien !
Quant aux couleurs, je vous avoue ne pas faire très attention à ce que je porte. Toutefois je l’assimile à des nuances de rouges sombres, du bordeaux, du pourpre, et du noir bien sûr. Il me rappelle l’ambiance enfumée et alcoolisée d’un bar à une heure tardive où passe une musique de jazz, le décor se situant vers la première moitié du XXe siècle. Ma vision est finalement très proche de celle d’Opium, mais aussi de la vôtre si j’en crois le commentaire que vous avez écrit le 12 mai :)
Voilà pour mes impressions, quelques mois après avoir commencé à apprivoiser ce parfum, j’espère que j’ai pu répondre à vos questions...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Opium, le 30 octobre 2014 à 12:57
Bonjour IrisFleur et Solance.
Merci pour vos beaux messages. Il est bien vrai que Une Voix Noire, très joli, est également très intense et exigeant, nécessitant de l’oublier quelques jours pour mieux y revenir tant il a une forte personnalité... ;-)
Passez une agréable journée.
Opium
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Solance, le 2 novembre 2014 à 11:33
Merci Opium aussi. A ce jour, ton évocation d’ Une Voix Noire est la plus belle qui traîne sur le net ;) Elle inspire et elle donne vraiment envie de sauter le pas pour s’approprier le côté obscur d’un parfum ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Opium, le 3 novembre 2014 à 20:23
Re-Bonsoir Solance.
Oh, c’est hyper gentil cela. Merci beaucoup pour ce compliment qui me touche.
Une Voix Noire est parfois difficile d’accès, clivante, insupportable pour certain(e)s, mais, pour peu que cela fonctionne, elle est assez dingue ! ;-)
Je suis parfois ému de re-découvrir, des années plus tard, un article écrit il y a un "certain" temps. ;-)
Bons 17 ans de mariage + une semaine ! ;-)
Encore merci.
Opium
par Solance, le 2 novembre 2014 à 11:29
Bonjour Irisfleur,
Et merci pour votre long message à propos d’ Une Voix Noire que j’avais lu des vendredi mais pas eu le temps de commenter encore... c’est un parfum sur lequel on ne peut pas parler en un coup de vent, il faut prendre le temps de s’asseoir, de prendre un petit verre de rhum, de fermer les yeux et d’aspirer quelques volutes, bercé par quelques airs jazzy lascifs... je profite de ce dimanche matiin pour me l’autoriser ^^ ( non non, je ne bois pas au lever du soleil, c’est une image :) ).
Bon, pour l’échantillon, je ne vais pas abuser, j’ai déjà la chance d’en posséder un et cela va me pousser à l’acquérir enfin, ce parfum magnifique, pour m’en asperger sans compter ^^ eh oui, c’est cet exces qu’il m’inspire, que voulez-vous !
J’ai aussi un caractere à me lasser mais je pressens qu’ Une Voix Noire saura me captiver au long cours, pour un peu que je n’en fasse pas une compagne de supermarché mais que je la sorte quand moi aussi je sors ou pour les grandes occasions, comme dernierement pour feter mes 17 ans de mariage ! .... Et puis, je ne voudrais pas que ma collegue qui ne supporte que Féminité du Bois dans toute ma panoplie ne risque de me l’égratigner, celle là, ca me mettrait de mauvaise humeur ^^. Bon, mon mari l’adore alors, peut-etre qu’un jour lui aussi réclamera son rail d’ Une Voix Noire, qui sait....
Une atmosphere ´hors du temps ´ ? c’est exactement ce qui m’inspire et je rajouterai à cette expression celle qui m’est venue à l’esprit en répondant à Calygo ailleurs sur ce parfum, Une Voix Noire, c’est un peu comme si on lancait d’une voix nonchalante et un brin provocante à la face du monde : mes nuits sont plus belles que vos jours avant d’aller se hisser sur un haut tabouret du comptoir d’un piano bar pour aller exécuter cette sentence prometteuse ;)
Bon dimanche Irisfleur !
par Solance, le 12 mai 2014 à 15:23
Bonjour à tous les amateurs/rices de parfums de ce site,
Je vous lis depuis quelques temps avec beaucoup d’intérêt et me lance... Je suis sans doute bien plus néophyte que la majorité d’entre vous mais je ne demande qu’à découvrir davantage et à affiner ma perception de cet univers fascinant du parfum.
Mes moyens limités seront sans doute ma seule barrière pour explorer de façons pleine et entière toutes les fragrances qui me donnent de l’émotion mais j’apprendrai petit à petit à devenir sélective..
J’ai un goût particulier pour les senteurs déclinées autour de la tubéreuse, découverte par hasard quand j’ai reçu en cadeau en 2002 le parfum aujourd’hui (hélas) disparu « Fragile » de JP Gaultier.
C’est en cherchant à le remplacer que j’ai été amenée à me procurer « Fracas » de Piguet...
Fracas me plaît bien, correspond assez à ma personnalité féminine, sociable, chaleureuse , extravertie et séductrice.
Mais comme j’ai aussi en moi une curiosité et un goût important pour la nouveauté, la découverte, j’ai voulu continuer à pister la tubéreuse.
C’est elle qui m’a conduite à m’intéresser aux créations de Lutens… J’ai senti « tubéreuse criminelle », j’ai flashé… sa fraicheur lumineuse et vénéneuse m’a ravie…
Et puis j’ai voulu connaître les autres parfums de Lutens… et là, j’ai pénétré un monde tout à fait captivant et mystérieux… une histoire, des images et des mots, parfois des sons, pour chacun de ses bijoux !....
Féminité des Bois m’a semblé un ravissant OVNI, un parfum ‘exhaustif’, complet, riche, multiple, surprenant, unique… mais ce n’est pas un scoop, il n’aurait pas eu autant de succès s’il avait été médiocre… celui-ci a son article dans Wikipédia, il est donc entré dans le monde des légendes !
Il y a quelques jours, j’ai franchi les portes des salons du Palais Royal pour pouvoir étoffer et concrétiser ma soif de découverte.
Et là, j’ai eu un coup de foudre… Je les ai tous senti ou presque, je suis repartie avec 4 fragrances déposées sur ma peau (dessus de main droite et gauche, poignet droit et gauche)…. Dont UNE VOIX NOIRE…
Et là, COUP DE FOUDRE…
Ce parfum -là précisément m’a enivrée… Son gardénia a quelque chose de la tubéreuse narcotique que je chéris… mais il y a chez une voix noire un côté ‘underground’ , monde de la nuit , de la fête, du plaisir, des abus, qui me plait par-dessus tout ! L’encens et la fumée ressortent beaucoup sur ma peau… le côté fruité un peu, pas tant que ça, si bien que je n’ai pas ressenti d’effet écoeurant ‘confiture bonne maman’ lol…
Et en termes de tenue, je l’ai jugée exceptionnel… Plus de 26 heures malgré lavage de mains (bon, pas de décapage non plus, mais quand même)…
Bref, je pense qu’une voix noire sera mon 1er Lutens (mais pas le dernier)…
Juste une petite déception vis-à-vis de la politique commerciale de Lutens… Le petit livre des parfums qui réunit les 34 concrètes des exclusifs de la marque est desormais VENDU si on le demande sur le site… Ce n’est pas hors de prix (8.50€) mais je trouve cela limite, sachant qu’on ne peut pas tester ces fragrances ailleurs que dans leurs salons parisiens.
Et aux salons parisiens, il n’est donné que s’il s’assortit d’un achat… Précisément, on voudrait bien essayer avant de débourser 150€ au bas mot…
Bref, très tentée mais une approche très élitiste qui me refroidit un peu…
Par contre, je finirai par craquer sur Une VOIX NOIRE à n’en pas douter… et sur Féminité et Tubéreuse dans un 2e temps…
Pardon d’avoir été si longue, j’espère ne pas vous avoir ennuyés…
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Jicky, le 12 mai 2014 à 18:15
Bonjour Solance et bienvenue sur auparfum !
Quel bel enthousiasme, sachez en tout cas que beaucoup des passionnés présents sur le site ont commencé avec les parfums Lutens. C’est toujours une expérience, et le passage aux salons du Palais Royal a quelque chose de l’ordre du rite initiatique ;) (avec les prêtresses-vendeuses, la lumière tamisée, les fumeries et les boiseries...).
Je peux vous faire un petit échantillon d’une voix noire si vous voulez. Je vous envoie un mail ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par lucasdries, le 12 mai 2014 à 19:52
Bienvenue Solance ! Vous avez l’air d’avoir déjà de très beaux goûts ...
Si vous aimez les tubéreuses un peu épicées et originales, Nuit de Tubéreuse de l’artisan parfumeur est plus accessible que les lutens en termes d’échantillons, essais etc, et il tient très bien, a beaucoup de personnalité. Je vous le recommande !
par lrisfleur, le 7 février 2014 à 14:49
Juste quelques mots pour rajouter ma contribution sur ce parfum : il est vraiment magnifique, et gagnerait à être plus connu, même s’il n’a rien de mainstream (si La Vie est Belle est un succès, il y a peu de chances qu’Une Voix Noire devienne n°1 des ventes).
Cette surcharge de notes fruitées et tabac n’a rien d’écoeurant, au contraire, c’est justement ce qui fait son charme, son originalité. J’ai eu du mal à me décider entre Une Voix Noire et Chypre Rouge, je dois dire que les deux me plaisent énormément, mais mon entourage ayant marqué sa préférence pour Une Voix Noire, c’est désormais lui qui s’ajoute à ma (grande) collection...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Jicky, le 7 février 2014 à 22:27
Ah super ! UVN s’est avéré être très polarisant, même chez les perfumistas !
et dans les ventes aussi, c’est vraiment un parfum au succès confidentiel... Mais personnellement, je trouve que c’était une des plus belles réussites de Lutens depuis longtemps !
par 980ttkbr, le 19 septembre 2013 à 22:36
Voilà plusieurs mois qu’Une voix noire m’accompagne parfois, en des occasions choisies, souvent le soir pour aller dormir, et de plus en plus le jour pour être partagé, car l’impression que j’avais ressentie au départ se confirme : c’est décidément un parfum sublime. Je lui avais d’ailleurs consacré un article à sa sortie dont, aujourd’hui encore, je ne changerais pas une ligne, car je trouve avec lui un sentiment de correspondance qui me touche.
Je suis d’accord avec ce que tu dis, Opium : la confiture, que Serge Lutens nous a pourtant déjà beaucoup servie ces cinq dernières années, est ici épaisse, rouge-orange, inévitable, mais alors qu’elle m’a écœuré bien des fois dans d’autres parfums, elle prend tout son sens dans son traitement original, singulier, unique du thème fleuri, thème qu’on a d’ailleurs rarement autant malmené. Il faut en effet aux fleurs blanches de la formule beaucoup de panache pour se frayer un chemin jusqu’à la surface du sillage... mais c’est un délice, justement, de s’apercevoir combien cette union étrange fonctionne. La note de fumée qui clôt l’ouvrage est, quant à elle, la cerise sur le gâteau, l’énième idée de génie qui a présidé à la création de ce parfum hors du commun qui n’est ni tendre, ni distant, mais qui vibre à la surface de la peau comme la voix de celle qui l’a inspiré. Je comprends assez bien les réactions mitigées qu’il suscite, et je me réjouis pour une fois de faire partie des chanceux pour qui ça fonctionne !!! ;)
par Luliberine, le 13 janvier 2013 à 17:16
PS : je n’avais pas lu l’article avant de poster mon avis sur ce parfum. Voix noire serait un grand classique de jazz qui au lieu de suivre avec fidélité la partition se propose une tendance fin de nuit et changement de rythme et d’instrument mais les paroles et la mélodie sont là et petite prouesse l’harmonie. Ma peau lui fait peut-être une légère alchimie surprenante (à part Mitsouko et MDO ma peau massacre à peu près tout) mais c’est vraiment à essayer et par temps froid : on frôle le très bon.
Adina76
a porté Une Voix Noire le 23 mai 2023
Adina76
a porté Une Voix Noire le 23 février 2022
Adina76
a porté Une Voix Noire le 22 février 2022
Adina76
a porté Une Voix Noire le 7 janvier 2022
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 30 août 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 19 août 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 14 août 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 11 août 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 13 juin 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 8 juin 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 21 mai 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 17 mai 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 11 mai 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 30 avril 2020
Defender Shotgun
a porté Une Voix Noire le 5 avril 2020
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 25 mars 2018
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 3 février 2016
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 23 novembre 2015
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 20 novembre 2015
Jasminora
a porté Une Voix Noire le 1er novembre 2015
Solance
a porté Une Voix Noire le 27 octobre 2015
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 29 septembre 2015
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 26 septembre 2015
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 24 septembre 2015
Walkyrie
a porté Une Voix Noire le 14 septembre 2015
Belle du seigneur
a porté Une Voix Noire le 7 septembre 2015
billieH
a porté Une Voix Noire le 10 juin 2015
billieH
a porté Une Voix Noire le 27 mars 2015
Lanou
a porté Une Voix Noire le 24 mars 2015
lrisfleur
a porté Une Voix Noire le 15 décembre 2014
lrisfleur
a porté Une Voix Noire le 28 octobre 2014
Solance
a porté Une Voix Noire le 27 octobre 2014
Solance
a porté Une Voix Noire le 27 octobre 2014
lrisfleur
a porté Une Voix Noire le 21 octobre 2014
lrisfleur
a porté Une Voix Noire le 10 octobre 2014
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
il y a 19 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
il y a 3 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)