Parfums à voir & à lire
par Jeanne Doré, le 19 mai 2010
« Une heure n’est pas qu’une heure, c’est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats »
Marcel Proust, "Le temps retrouvé".
C’est ainsi qu’a conclu l’internaute qui m’a demandé de créer une discussion autour de la “littérature olfactive” (devinez qui cela peut bien être...)
Alors à votre tour de nous faire partager les œuvres littéraires qui ont titillé vos narines, mais aussi pourquoi pas les films ou les pièces de théâtre qui, au détour d’un dialogue, d’une scène, dévoilent le nom d’un parfum, ou évoquent le pouvoir de l’odorat...
par grand’ourse, le 30 juin 2011 à 20:10
Aujourd’hui petit trip matières premières...
Je suis tombée sur L’herbier parfumé (éd. PLume de Carotte).
Déjà, le fait de vivre le nez au vent plutôt que les yeux en face des trous ne facilite pas la vie sociale. Mais si en plus deux de mes grands vices bourgeonnent en des objets déments, je vais carrément virer ermite.
Donc, superbe ouvrage et contenu à l’avenant.
Les descriptions des matières sont très bien faites, un peu de latin, de techniques d’extraction, fragrances s’y rapportant, un invité et ses créations (y compris quelques références en lessiviel, ce que j’ai trouvé génial, car rare finalement), : tout pour combler les ignorants dans mon genre.
A coup sûr mon compagnon pour les prochaines journées/soirées.
Un bémol ? Pour avoir aussi succombé à La cuisine des nez (éd. Terre Bleue, à voir chez Ambre gris...), je trouve que la présentation des invités reste dans L’herbier un peu succincte, en comparaison.
Mais, sinon, que du bon !
par Patrice, le 26 février 2011 à 11:23
J’ai lu il n’y a pas longtemps "L’évangile selon Satan" de Patrick Graham. Un thriller comme je les aime, sombre, basé sur une part d’histoire, écrit avec brio, très prenant, avec du suspens... bref, le genre de livre que j’adore mais qui ne plait vraiment pas à tout le monde.
Pourquoi je parle de ce livre alors ? Car j’ai été agréablement surpris de trouver tout au long du livre des descriptions olfactives des ambiances. Juste ce qu’il faut, ni trop pour que le livre reste sombre et pas trop ennuyeux pour le lecteur, ni pas assez de description pour bien s’imaginer la scène. Par petites touches rythmées, les images olfactives nous transportent vraiment dans l’histoire. Tout simplement une perle !
Je le recommande à tous les friands de ce genre littéraire et qui sont en plus des "agités de la narine" comme moi !
Quelques extrait :
"Parks ferme les yeux et inspire une bouffée d’air glacée.[...] Ca sent le soufre, le potager et le purin. L’haleine du Moyen Age.’
"Elle se penche et reçoit comme, un coup de poing, le souffle moisi qui s’échappe des profondeurs. Encens et chaires mortes, l’haleine des vieilles tombes. Une puanteur sucrée qui lui tord l’estomac."
...
par Vivi Snow, le 19 janvier 2011 à 01:16
Bonsoir (euh... Bonne nuit) à tous,
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J’ai évidemment pensé aussi à Süskind, LE livre qui m’a fait découvrir l’univers du parfum.
Avant ce livre, je me parfumais par habitude quotidiennement. Un vrai bon parfum était réservé aux occasions. Ensuite l’oenologie-loisir m’a permis de reconnaître quelques matières odorantes. Bien amusant et euphorisant ! :) Depuis, je me parfume avec conviction, avec plaisir et un grand respect pour ce métier d’art.
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Le parfum, j’aime à le retrouver un peu partout. J’aime à le sentir dans toutes sortes de livres, au propre comme au figuré. Et surtout dans les bouquins de cuisine. D’autant plus lorsqu’ils portent fièrement les taches des recettes maintes fois réalisées.
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Voici donc 2 livres de cuisine-roman. En effet, l’auteur, cuisinier québécois de son état, adore raconter des histoires culinaires parfumées. Je dévore ses livres comme un roman, j’ai l’eau à la bouche à chacune de ses recettes romancées et les narines qui palpitent, gourmande que je suis.
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"PINARDISES" tome 1 et "ENCORES DES PINARDISES" tome 2 de DANIEL PINARD (véridique !)
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extraits :
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"Je voudrai bien, moi aussi, nourri des parfums vanillés de l’enfance, vous amener par mes mots à la recherche du temps perdu et retrouvé, mais le poulet frit du MISS MONTREAL de mes huits ans n’a pas les charmes littéraires évidents de ces petits gâteaux parfumés en forme de coquille qui firent la joie du petit Marcel. On a les madeleines qu’on peut. Et pourtant, j’entends encore avec ravissement la voix de mon père : "Venez, les enfants, on amène maman au MISS MONTREAL ! C’est le printemps !"
Tout du MISS MONTREAL m’enchantait. Mais ce qui me ravissait plus que tout, c’était de manger dans la voiture de papa. Dans mon panier d’osier pour moi tout seul, des morceaux de poulet bien juteux, à la peau croustillante et dorée, sur un lit de frites grasses à souhait. Pour arroser le tout, un petit godet de miel blond rien que pour moi. Pas de fourchette ni de couteau ! Mieux encore, il fallait se lécher les doigts pour éviter de souiller la banquette. Puis, nous allions un peu plus loin, chez SAINT-AUBAIN pour un cornet magique. En équilibre précaire sur le cornet croquant, deux boules énormes superposées. Une verte à la pistache, l’autre bien rose avec tout plein de cerises. Le bonheur, c’est ça : ne pas savoir par où commencer, se dépêcher avant que ça fonde..."
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"Elle a la peau rugueuse, le teint jaune et rouillé par endroits, sur fond de vert-de-gris. On l’appelle Golden Russet, roussette pour les intimes. Ceux qui l’aiment, comme moi, gardent leur passion secrète, voulant savourer seuls cette pomme qui cache sous sa menteuse parure une chair juteuse et dorée, au parfum si riche qu’on croirait savourer l’idée même de la pomme... Si vous avez la chance de rencontrer cette laideronne si bien dans sa vilaine peau, ne manquez pas de la croquer, sans autre préambule. Paraphrasant Brassens, qui savait si bien mordre dans la vie à pleine dents, vous n’en aurez plus que pour elle : "cette petite est bien vilaine. Il me la faut"..."
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"Le New York Cheesecake, comme un beau dimanche... C’était à New York, justement... Parti en cavale, en fin d’adolescence, je découvrais la liberté. Je me rappelle encore l’odeur d’acier, de pétrole et de marrons grillés qui, pour moi, demeure l’essence de la Grosse Pomme. Et ces gens anonymes, et par conséquent plus faciles à aimer... J’entends encore le silence ahurissant de Wall Street le dimanche matin à l’aurore. Mes narines frémissent encore à l’odeur de "pot" à Washington Square l’après-midi et je revois ce grand nègre intense au béret de laine qui chantait ses blues à vous en fendre l’âme et qui, pourtant, riait au soleil de toutes ses dents..."
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Autre livre, un roman cette fois, dévoré aussi, puis dégusté à la relecture, délicieusement addictif parce que j’affectionne avec volupté le chocolat.
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CHOCOLAT de JOANNE HARRIS (lu bien avant que ne sorte le film)
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extrait :
"Les senteurs mêlées du chocolat, de la vanille, du cuivre chauffé et de la cannelle sont enivrantes, puissamment suggestives ; l’âcre odeur terreuse des Amériques, le brûlant parfum résineux de la forêt tropicale. C’est ainsi que je voyage à présent, comme les Aztèques dans leurs rituels sacrés. Le Mexique, le Venezuela, la Colombie. La cour de Montezuma. Cortès et Colomb. Le nectar des dieux, bouillonnant et moussant dans des coupes cérémonielles. L’âpre élixir de la vie..."
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Avez-vous senti, goûté, voyagé ?
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Bonne lecture parfumée.
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par rasoph, le 19 juin 2014 à 12:55
Pinard, c’est tellement mieux que Proust !
Attention, ce n’est pas un jugement de valeur, c’est un avis personnel et vous avez le droit de ne pas le partager. Je trouve à ces textes une truculence, un parfum d’enfance vrai, authentique, beaucoup plus spontané que la madeleine de Marcel. Ce n’est pas l’homme fait qui regarde l’enfant trempant son gâteau au beurre dans sa tasse de thé ; c’est le môme qui déguste son poulet ses frites et son cornet de crème glacée. La distance de la mémoire est effacée et c’est cela qui me touche. Et puis, vraiment, un mec qui s’appelle Pinard, on ne peut que l’aimer, pour qui aime la vie !
Quant à Chocolat, mmmmmmmmmm, le bouquin est superbe et le film, comment dire... un régal !
par Garance2, le 12 août 2010 à 22:04
Tiens, je ne connais pas ce roman d’Anna Gavalda. Je ne suis pas une fan de cet auteur, mais c’est un joli télescopage que l’énumération des objets de ce sac.
par Phoebus, le 12 août 2010 à 19:55
J’ai croisé l’Heure Bleue dans un sac à main de jeune femme, au cour d’une de mes lectures estivales. Garance, l’une des héroïnes du tout petit roman d’anna gavalda l’échappée belle, énumère le contenu de son sac à main à la page 45.
"-J’ai une brosse à dent, du dentifrice, de l’Heure Bleue, des préservatifs et un tube de labello rose."
Bon, ce n’est pas de la haute littérature, ça c’est sûr, et ce n’est pas une évocation onirique comme dans Proust, mais j’ai été agréablement étonné de lire le nom de ce parfum. Surtout que l’héroïne est plutôt jeune (quelque part le choix de son parfum aide à nous faire imaginer sa personalité).
Oh, et puis l’heure Bleue en collocation de sac à main avec des préservatifs, c’est fort quand même lol...
par hallinore, le 6 août 2010 à 16:53
Bonjour à tout le monde !
C’est la première fois que je laisse un message sur ce site, même si cela fait très longtemps que je lis les articles de ce site. Mais tous les membres ici savent beaucoup sur le parfum, ce qui n’est pas mon cas, donc j’ai préféré jusque là lire plutôt qu’écrire. Et j’ai appris beaucoup de choses !
J’avais envie de partager avec vous un extrait du livre que je suis en train de dévorer actuellement : Désert de J.M.G Le Clézio. L’extrait est assez long, mais pour moi très beau et très poétique.
" C’est comme pour les odeurs. Quelquefois le Hartani marche très loin sur la plaine de pierres, dans la direction de l’est. Le soleil brûle sur les épaules et sur le visage de Lalla, et elle a du mal à suivre le berger. Lui ne s’occupe pas d’elle alors. Il cherche quelque chose, presque sans s’arrêter, un peu penché vers le sol, bondissant de roche en roche. Puis tout d’un coup il s’arrête, et il met son visage contre la terre, à plat ventre comme s’il était en train de boire. Lalla s’approche doucement, Hartani se relève un peu. Ses yeux de métal brillent de plaisir, comme s’il avait trouvé la chose la plus précieuse du monde. Entre les cailloux, dans la terre poudreuse, il y a une touffe verte et grise, un tout petit arbuste aux feuilles maigres comme il y en a tant ici, mais quand Lalla approche son visage à son tour, elle sent le parfum, faible d’abord, puis de plus en plus profond, le parfum des plus belles fleurs, l’odeur de la menthe et de l’herbe chiba, l’odeur des citrons aussi, l’odeur de la mer et du vent, des prairies en été.
[...]
C’est Hartani qui montre à Lalla toutes les belles odeurs, parce qu’il connaît leurs cachettes. Les odeurs sont comme les cailloux et les animaux, elles ont chacune sa cachette. Mais il faut savoir les chercher, comme les chiens, à travers le vent, en flairant les pistes minuscules, puis en bondissant, sans hésiter jusqu’à la cachette. "
Voilà et ensuite il y a encore un très beau paragraphe, mais je vous l’épargne. Merci à tous pour vos avis que je prends plaisir à lire à chaque fois.
A bientôt !
par dau, le 16 juillet 2010 à 20:13
Comment ai-je pu ne pas penser en voyant cette rubrique à Musc de Percy Kemp dans les secondes qui suivaient…
Le pitch : Monsieur Eme constate que son parfum, Musc, a été reformulé. Celui-ci étant indissociable de sa séduction, M Eme fait le tour des parfumerie pour trouver les vieux flacons après s’être plaint au producteur… et quand il n’y en aura plus ? Il programme son suicide.
Si ça, ça ne nous parle pas ?
Ce n’est pas un chef-d’œuvre littéraire, mais c’est plaisant. (livre de poche)
par Jicky, le 1er juillet 2010 à 23:10
Bonjour vous deux ! (bonsoir serait plus approprié, mais soyons fous et faisons fi des mondainités !)
Moujik, pas plus tard que tout à l’heure, Ambre Gris m’a contacté et m’a fait parvenir, aussi gentiment que vous me le proposez, les documents plus ou moins longs, dont celui de 1994 (Oh ! mon année de naissance :D ). J’avoue ne pas avoir tout parcouru, mais j’en ai lu un bon bout !
J’ai eu quelques étonnements : EauMega avec un bon avis (mais il le dit lui même ; c’est affectif). Et des confirmations : A Scent, la bouteille verte ;), déchire tout.
Sinon, oui, il écrit de manière aérienne, un peu too much, mais c’est ça qu’est drôle et second degrès. Perso je le vois bien assis dans son fauteuil à rayures rouges et blanches, le dos tourné au feu dans l’âtre, et donc le parfum sur le poignet à renifler. A trouver le mot juste, le "truc" qui conduira la critique (l’association "Boulevard des Numéros" pour Chanel avec le building n°5 et les discretes chambre d’hotes n°19 et n°22).
Merci encore à vous tous !
Et vous, Jeanne je vous remercie pour ce livre (j’ai recu 20€ pour ma brillannnnte année scolaire (—’), succombez, vous serez comblé ;) ). Juste, il se trouve que sur internet ou on peut l’avoir matériellement (moi et les ordis, je le repète...)
Vive l’odorat !
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par Jeanne Doré, le 2 juillet 2010 à 07:52
Je l’avais moi même acheté sur internet (tellement plus facile !) Mais j’imagine que ce livre doit se trouver aussi au Sephora des livres : la Fnac.
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par Jicky, le 2 juillet 2010 à 12:58
Quelle prériphrase ! Jeanne La Poétesse, ouais ça sonne bien...
Moi je dis ça, c’est parce que je suis pas doué. Puis j’ai pas de carte bleue avec les trucs en ligne (ah les joies de la minorité^^). Bref, passons.
J’irais jeter un coup d’oeil ;)
Merci (un coup d’nez plutôt, mais je vais arrêter les jeux de mots débiles je crois, pour la santé de la planète...)
par Jicky, le 30 juin 2010 à 18:58
Voila, j’ai une question. Je sais que c’est pas l’endroit parfait pour publier ça, mais bon, ça a un lien quand même.
Je veux savoir c’est qui Luca Turin et tout. Je sais qu’il fait des critiques et des notes et tout et des livres (d’où ma publication), mais voila.
Je voudrais savoir pourquoi il est acclamé, suivi comme ça ? Il a fait quoi de particulier ? Pourquoi y’en a qui suivent ce qu’il dit comme le messi ? Si vous aviez pas un extrait que vous avez aimé de ce qu’il a écrit ?
Eclairez - moi !
S’il vous plait =)
Merci
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par Tim Buktu, le 30 juin 2010 à 21:17
Je crois que Luca Turin a été un des premiers à publier des billets critiques sur les parfums. Il a publié en 1992 (il y a près de 20 ans !), bien avant l’essor d’internet, la première édition de son ouvrage de référence, Parfums : Le Guide, suivie d’une mise à jour en 1994 et 2009. L’édition 1994 est diponible en ligne gratuitement. Luca Turin est chimiste de formation et il a travaillé pour Flexitral, mais il brille surtout par ses talents de chroniqueur, un genre où il excelle à croquer le portrait de parfums, des plus obscurs aux plus illustres, en quelques phrases bien tournées, et il ne trempe pas sa plume que dans Mitsouko ou n°5 mais parfois aussi dans le vitriol.
Son approche n’est pas celle d’un Buffon et il n’a que faire des classifications même s’il respecte la terminologie traditionnelle (chypres, fougères, orientaux, gourmands...). La dernière édition de son guide comporte presque 1500 (!) entrées et plusieurs textes de référence sur les parfums féminins, masculins et une brève histoire de la parfumerie.
Chaque parfum fait l’objet d’une "étiquette" censée résumer l’esprit du texte critique qui suit ("menthol tuberose" pour Tubéreuse Criminelle, "iris cucumber" pour Love in Black, "horrid floral" pour Poême). Les textes des critiques sont un régal pour le lecteur, sa plume s’étant nettement acérée entre l’édition de 1994 et celle de 2009. Il y a des critiques d’anthologie (celle de Spellbound, un parfum qui "fait peur au chevaux"), et ses textes les plus réussis ne sont pas toujours les critiques des parfums les plus célèbres (Sacrebleu, cK IN2U His, Méchant Loup, Iris Silver Mist...).
Turin n’a pas sa langue dans sa poche lorsqu’il parle des reformulations désastreuses ou lorsqu’il expose sa théorie de la masculinisation des grands parfums féminins au fil des reformulations : Femme de Rochas s’est selon lui "laissé poussé la moustache" (!)
Dans l’ensemble il a le goût assez sûr et quelques partis pris à peine dissimulés. On peut toutefois lui reprocher de se laisser aller à ses élans lyriques et de filer d’interminables métaphores, mais c’est pour moi un ouvrage indispensable et je pense qu’il a suscité bien des vocations de blogueurs et blogueuses.
Il faut aussi rendre hommage à Tania Sanchez qui a beaucoup contribué à la dernière édition du guide (à vue de nez elle a écrit une critique sur 5) et le fameux texte "La beauté et les abeilles" qui s’ouvre sur cette question fondamentale : Quelle est l’odeur qui fait tourner la tête aux hommes ? Réponse :
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par Jicky, le 30 juin 2010 à 21:49
Eh beh mon vieux ! Merci beaucoup pour cet exposé Tim Buktu !!!
C’est intéressant, mais je connaissais pas du tout ce monsieur.
Est on obligé d’acheter ses livres pour lire quelques unes de ses critiques, où pouvez me passer un site avec des extraits comme celui de 1994 que vous citez =) .
En tout cas merci pour cette réponse.
Le parfum qui me plait, le plus irresistible selon moi, devinez ^^ (ça commence par J ça finit par Y...)...
Vive l’odorat !
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par antolio, le 30 juin 2010 à 23:29
La version du guide 95 n’est apparemment plus en ligne sur le site de flexitral, le domaine est de nouveau libre.
Reste le dernier qui date de 2008 en collaboration avec Tania Sanchez, en anglais seulement.
De toute façon presque indispensable même s’il faut savoir faire le tri (Beyond Paradise chef d’oeuvre au même titre que Jicky ou Mitsouko, c’est toujours une énigme, M. turin a ses têtes ;)
Désolé mais la critique de Jicky est trop longue ; mais en voici deux, acerbes, que j’aime particulièrement :
Pi : sweet nothing
The reference example of a design screwup. Confused bottle, weird astronaut advertising, polite but desperately cheap and thin mandarin amber fragrance capable of sustaining interest for about 3.14 seconds.
Et celle-ci de Tania Sanchez :
Boudoir (V ; Westwood) : A syrupy-sweet distorsion of Miss Balmain that aspires to be a taxicab air freshner (should have been called Bidet, not Boudoir.) Sickening but not totally without interest. My first thought on smelling it was "at least it’s not a fruity floral" Keeping standartds high is a daily battle.
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par Jicky, le 1er juillet 2010 à 13:19
Merci Antolio ! J’aime le jeu de mots avec 3.14 secondes ^^
Beyond Paradise au même niveau que Jicky : je peux pas dire parce que je connais pas le parfum d’estée lauder, mais chacun ses gouts ! Moi par exemple entre Femme de Rochas et Insolence, y’a pas photos...
En tout cas, merci à tous pour vos réponses, je comprend mieux maintenant ;)
Vive l’odorat !
par moujik4, le 1er juillet 2010 à 22:40
Je suis d’accord avec ce qui vient d’être dit. Il ne faut bien entendu pas prendre pour argent content tout ce que dit L.T et se faire sa propre opinion. Je me suis fait avoir l’année dernière en commandant "Beyond Paradise for men " sans l’avoir senti avant....je suis tombé de haut... Mais je suis quand même la plupart du temps d’accord avec ses critiques. En outre j’aime beaucoup sa façon de décrire les parfums, vraiment originale et quelquefois complètement baroque.
Jicky, pour un passionné comme toi, je t’encourage vraiment à te procurer un des ses guides, soi le dernier en anglais, soi un des deux guides en français je suis sûr que tu vas apprécier. Au besoin je peux te faire une copie du guide de 94. Bonne soirée.
par Jeanne Doré, le 1er juillet 2010 à 22:41
Bonsoir Jicky, j’ai d’abord découvert Luca Turin comme scientifique défendant une nouvelle théorie sur le fonctionnement de l’odorat, dans un livre écrit par Chandler Burr, qui est très intéressant à lire, même si un peu scientifique par moment.
Sa théorie n’a pour l’instant pas réussi à révolutionner le monde scientifique, mais ses critiques ont bien remué les marques et les parfumeurs !
par dau, le 7 juin 2010 à 21:15
On est dans la pure fiction et on ne cite pas de vrais parfums, mais dans le film Women de Cukor, Joan Crawford est vendeuse de parfums dans un grand magasin. Et ça vaut une très belle scène d’essais entre clientes garces et vendeuse rosse. À voir !
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