Auparfum

Le parfum fait son cinéma

par Aurélien Caillault (PoisonFlower) - Jeanne Doré, le 20 février 2014

Sur auparfum, on n’est pas que perfumistas, on est aussi parfois cinéphiles !

Quand le parfum fait son cinéma, on y aperçoit parfois des flacons, on entend des noms, on y rencontre même des parfumeurs ! Et on a même pu, de manière quasi expérimentale, y sentir des odeurs ...

En matière de films sur le parfum (essayez de taper les deux mots dans Google, vous verrez...), la référence qui vient immédiatement à l’esprit c’est bien sûrLe Parfum de Tom Tykwer sorti en 2006, d’après l’oeuvre célèbre de Patrick Süskind. On y retrouve Jean-Baptiste Grenouille, dont la passion dévorante (c’est le cas de le dire) pour les odeurs le transformera peu à peu en meurtrier... Le roman culte aurait sans doute mérité un meilleur traitement cinématographique pour lui rendre hommage, cette adaptation n’ayant pas récolté que des louanges à sa sortie.

Autre film qui me vient en mémoire, pour avoir illustré de manière plutôt réaliste le métier de parfumeur (même si ce n’est pas le centre de l’histoire), c’est la comédie Prête-moi ta main d’Eric Lartigau avec Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg, sortie également en 2006. Une scène mémorable : le parfumeur présente les derniers essais de son parfum à sa cliente qui, dubitative, mais toujours sûre d’elle, déblatère des commentaires olfactifs à la fois totalement incohérents et (donc) parfaitement crédibles !

Et puis il y a bien sûr John Waters et son mythique filmPolyester (1981), faux soap opera trash et acerbe sur l’Amérique puritaine avec la mythique Divine, sorti dans les salles en odorama. Cette technique, peu souvent utilisée, consiste à distribuer des cartes à cases numérotées aux spectateurs, ces derniers devant gratter la case correspondant au numéro s’affichant à l’écran et la sniffer. Le spectateur pouvait alors sentir en live les mêmes odeurs que l’héroïne du film. En l’occurrence des odeurs aussi variées que la pizza, la colle, la marijuana et... le caca !

PoisonFlower, qui a un flair inégalé pour repérer les flacons cachés dans les scènes de films, vous livre à présent sa petite sélection d’oeuvres dans lesquelles les parfums se donnent du mal pour qu’on les remarque à l’écran :

Si vous êtes comme moi fan de James Bond, vous avez forcément vu Au service secret de sa Majesté (1969) de Peter Hunt, un épisode un peu à part dans la série dans lequel l’espion et séducteur le plus célèbre de la planète tombe amoureux et... se marie ! Au début du film, peu après avoir fait la connaissance de la douce et tourmentée Tracy (il l’empêche de se suicider !), jouée par Diana Rigg, une scène nous apprend que Bond s’y connaît peut-être aussi bien en parfums qu’il s’y connaît en femmes, puisqu’il reconnaît celui qu’elle porte et lui demande si « L’Heure bleue n’est pas trop capiteux ? ». Trop capiteux, non voyons James, ça reste un Guerlain après tout.
Je ne sais si le choix de citer L’Heure bleue est réfléchi ou pas, mais de la même manière que ce parfum annonçait en quelque sorte la fin de la Belle Epoque et les prémices de la Première Guerre mondiale, il est intéressant de constater qu’il annonce également une tragédie à venir dans le film...

Supposons que vous deviez entrer dans la peau d’une dominatrice professionnelle, quel parfum choisiriez-vous ? Dans Maîtresse (1975) de Barbet Schroeder, le personnage de Bulle Ogier, qui vit une histoire compliquée avec Gérard Depardieu, a élu deux fragrances assez opposées que l’on peut apercevoir sur son chevet : une tubéreuse à la fois savonneuse, douce et opulente, le tristement disparu Chloé (sorti la même année que le film et signé Lagerfeld, qui se trouve être responsable des costumes sur le film, le hasard fait bien les choses on dirait !) et le champion toutes catégories de l’ambiguïté sexuelle et des contrastes en parfumerie, le vénérable Jicky, ici présenté dans sa version eau de Cologne en flacon « pneu » à étiquette bordeaux et bouchon pointu.
Mention spéciale pour la prestation que livre Bulle Ogier dans un rôle on ne peut plus casse-gueule : mieux que d’éviter la vulgarité, l’actrice parvient à conserver une classe impériale même dans les scènes les plus osées liées à l’exercice d’une « activité » vraiment pas comme les autres !

Et une jeune femme qui se prostitue, vole ses parents et empoisonne ces derniers, ça porterait quoi ? Réponse dans Violette Nozière (1978) de Claude Chabrol, inspiré du fait divers qui a défrayé la chronique au début des années 30. Isabelle Huppert prête son physique « aussi bien satanique/qu’angélique » (comme le chantait une autre rousse dans les années 80 !) au personnage éponyme. Au détour d’une scène, la mère de Violette, jouée par Stéphane Audran, fouille dans le sac de sa fille et en sort le flacon brun d’extrait Vol de nuit : un parfum très facetté et complexe pour un personnage qui ne l’est pas moins, c’est à nouveau un choix judicieux !

Dans Le dernier Métro (1980) de François Truffaut, pouvait-on rêver meilleure association que celle du personnage de Catherine Deneuve, comédienne et directrice d’un théâtre parisien sous l’Occupation, avec Arpège qui trône sur la coiffeuse de sa loge sous plusieurs formes (extrait en boule noire, eau en grand flacon carré, poudre...) ? La première, belle, forte et élégante s’accorde en effet parfaitement à la prestance et la distinction du second.

Brigitte Fossey qui demande à sentir Empreinte de Courrèges avant de saccager la parfumerie tenue par Dominique Lavanant, accessoirement maîtresse du mari de la première, ça vous rappelle quelque chose ? C’est une scène de La Boum (1980) de Claude Pinoteau, c’est drôle et on ne s’en lasse pas !

Ca vous est au moins arrivé une fois : recevoir en cadeau un parfum qui ne vous plaît pas. C’est également le cas de Romy Schneider dans l’excellent Garde à vue (1981) de Claude Miller, dans lequel elle joue la femme amère et triste de Michel Serrault. Dans un flashback, elle se retrouve donc à trier avec sa belle-soeur les cadeaux de Noël qui ne leur conviennent pas. Et parmi ces cadeaux, un gros flacon de parfum de toilette Nahema, le dernier Guerlain en date à l’époque du film. C’est très furtif, mais pas de doute, c’est bien un flacon de Nahema !

Du côté des comédies populaires à la française, j’ai toujours eu un faible pour celles avec Josiane Balasko. Et dans son deuxième film en tant que réalisatrice, Les Keufs (1987), son personnage d’inspectrice de la brigade des mœurs (qui a parfois des faux airs de la Madonna du clip de True Blue : même coiffure, même allure hommage aux années 50 !) a le bon goût de porter Rive gauche et First, tous deux présents sur sa coiffeuse. Autant j’ai du mal à l’imaginer en First, autant je trouve fun de l’imaginer en Rive gauche, qui « n’est pas un parfum pour les femmes effacées » comme chacun le sait et assurément notre Josiane nationale ne l’est pas, effacée. On l’imagine plutôt explosive et dynamique, à l’image donc de la femme Rive gauche des publicités, qui était d’ailleurs presque tout le temps... rousse !

Dans les années 80, les femmes se parfumaient avec des parfums puissants pour se donner de l’assurance autant que pour faire tourner les têtes (au sens figuré et sans doute aussi quelques fois au sens propre !) : Opium, Giorgio, Poison... Mais dans Working Girl (1988) de Mike Nichols, le personnage de femme d’affaires de Sigourney Weaver préfère miser sur ce bon vieux classique de la séduction qu’est Shalimar pour attraper dans ses filets Harrison Ford.
Ca tombe bien, remarquez, vu qu’il « adore Shalimar », comme elle se délecte de l’apprendre à son assistante jouée par Melanie Griffith lorsque, alitée suite à un accident de ski et en déshabillé, elle lui demande de lui apporter son flacon d’extrait Shalimar en vue d’une petite mise en beauté avant l’arrivée d’Harrison. Ce dernier est également convoité par Melanie Griffith, qui ne peut s’empêcher d’admirer la prestance de sa patronne, qui porte en outre Magie noire (extrait) et First, comme nous l’apprend la scène dans laquelle Griffith s’assied à la coiffeuse de Sigourney Weaver pour déposer quelques gouttes du premier parfum dans son cou.

Envie d’un petit thriller domestique bien ficelé ? Je vous recommande alors chaudementLa main sur le berceau (1992) de Curtis Hanson, qui comporte en guise de cerise sur le gâteau une jolie scène avec un de nos chers parfums.
Plantons le décor : une brune mère de famille jouée par Annabella Sciorra se prépare pour sortir, elle discute avec Rebecca de Mornay, la blonde baby-sitter à domicile fraîchement engagée, et se parfume avec Poison (petit flacon d’esprit de parfum).
Julianne Moore, une amie de la famille, remarque quelques minutes plus tard que la nounou porte elle aussi Poison. On devine alors que cette dernière est allée renifler en douce le parfum de sa « patronne » et que quelque chose cloche dans cette maison où tout va un peu trop bien...
Une blonde qui pique Poison à une brune, voilà en tout cas qui change du cliché qui veut que ce soit un « parfum de brunes » !

Dans Une Éducation (2009) de Lone Scherfig, d’après l’autobiographie d’une journaliste, Carey Mulligan (vue dans Drive, Shame, Gatsby...) incarne une adolescente studieuse dans le Londres du début des années 60, qui écoute les disques de Juliette Gréco en attendant de réaliser son rêve : aller à Paris. Elle rencontre un charmant trentenaire qui va lui faire découvrir les endroits à la mode et lui offrir en cadeau d’anniversaire... un voyage à Paris !
Avant le départ, elle demande à ses amies ce qu’elles souhaiteraient qu’elle leur ramènent de France. A l’unanimité, elles passent alors commande d’un flacon de Chanel N°5 ! A son retour, on la voit ainsi offrir un petit extrait N°5, dont on n’apercevra que le coffret, à l’une de ses professeurs.
Voilà de quoi méditer et rappeler que les « parfums de vieilles » (selon certain(e)s) d’aujourd’hui étaient les mêmes qui faisaient rêver les jeunes filles il y a de cela quelques dizaines d’années.
Sur auparfum, quelque chose me dit que l’on attend avec impatience le moment où les effluves de sucreries comme Loverdose ou La vie est belle révulseront les jeunes femmes !

Et pour finir sur une note de musique, rien de tel qu’un peu de Jacques Demy, à son apogée du kitsch, avec une scène de Trois Places pour le 26 (1988) où l’on peut voir l’héroïne, interprétée par une Mathilda May toute jeunette, danser avec ses deux collègues (admirez les looks) dans la parfumerie où elle travaille comme vendeuse, en attendant de devenir célèbre...

Saurez-vous repérer tous les parfums en rayons, certains disparus, d’autres toujours vivants ?... Je ne sais pas si c’est un hasard, mais on ne voit quasiment que des marques appartenant au groupe L’Oréal (Cacharel, Lancôme, Guy Laroche, Paloma Picasso...) !

Et vous, quels sont les derniers parfums que vous avez vus au cinéma ?

Image article : Femmes (1939) de George Cukor

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

mam'isa

par mam’isa, le 29 juillet 2015 à 17:24

Dans "Casino royale", un James Bond très très noir, on voit l’héroïne, jouée par Eva Green, se parfumer avec "Melograno" de Santa Maria Novella, avant de quitter son hôtel vénitien, et mourir tragiquement dans un palazzio au bord du grand Canal.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 29 juillet 2015 à 20:01

Selon Eva Green, c’est d’ailleurs elle qui a insisté pour que cette scène soit visible à l’écran !
(j’aime bien Eva Green du coup)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par PoisonFlower, le 29 juillet 2015 à 20:14

(Elle était très bien dans ce James Bond, mais c’est sa prestation, jubilatoire, dans Dark Shadows qui me l’a véritablement révélée ! Dans un registre beaucoup plus sobre, j’ai aussi bien aimé sa prestation dans le dernier Gregg Araki... Pardon pour la petite digression... ^^)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 29 juillet 2015 à 20:28

J’ai eu peur quand j’ai vu la mention de Dark Shadows car tout le monde dézingue le film mais... COMME JE SUIS D’ACCORD ! Eva Green est géniale de bout en bout dedans (son doublage VF est même encore plus savoureux, sauf pour le mythique "Burn baby burn"), et je pense que sa collaboration avec Burton a été savoureuse puisqu’ils se retrouvent sur Miss Peregrine l’année prochaine (le film est annoncé pour mars 2016 aux US, espérons qu’ils ne fassent pas la même erreur de distrib que pour Big Eyes en évitant de le sortir en France 4 mois plus tard). En tout cas oui, Angélique Bouchard = meilleur rôlé féminin chez Burton depuis... well depuis Catwoman ! (avec un petit coeur sur Mrs Lovett).

Et sa prestation dans White Bird in a blizzard, j’ai trouvé ça excellent aussi. Elle porte le film.

Oui, j’aime bien Eva Green je crois.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Vesper, le 29 juillet 2015 à 21:03

Puisqu’on est dans la digression...

Je ne sais pas si vous la connaissez, mais l’anecdote est tellement charmante.
Alors qu’on lui demandait pour qui elle aimerait tourner, Eva Green avait répondu "Tim Burton". Et c’est la lecture de cet entretien qui avait décidé Burton à décrocher son téléphone.
Dans une interview ultérieure, Green s’étonnait encore qu’il lui suffise d’énoncer ses souhaits dans la presse pour qu’il se réalisent.

Moi aussi j’aime bien Eva Green.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

ghost7sam

par ghost7sam, le 29 juillet 2015 à 16:23

A mon tour !
Christian Bale, ou plutôt Patrick Bateman, dangereux trader dans American Psycho, possède dans l’armoire de sa salle de bains, Pour Homme de YSL.
Sous un air doux, lisse comme son visage, se cache une facette bien plus sombre de sa personnalité.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Aberystwyth, le 27 juin 2018 à 13:22

Très juste ! On voit aussi dans l’étagère en dessous un flacon qui semble être celui de Pour Un Homme de Caron. Un parfum de grande qualité, mais qui par son statut d’incontournable pour homme finit par être un peu évident et impersonnel... A la parfaite image du "flat" et de la vie de Patrick Bateman : goûts parfaitement calibrés, sans erreurs, très réfléchis, mais sans émotions, impersonnels, et finalement glaçants d’inhumanité. Un choix de parfum finalement évident, pas simpliste, mais attendu, montrant l’esprit brillant, mais complètement suiveur, incapable d’originalité de Patrick Bateman, qui le conduit à sa psychose.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Nez inexpert, le 27 juin 2018 à 20:35

Si j’avais lu le milieu de votre texte sans savoir que vous décriviez Bateman, j’aurais cru qu’il s’agissait d’un certain personnage public français assez tête-à-claques (je ne juge pas ici ses résultats : je ne ferais pas mieux à sa place). Toutefois, je doute qu’il porte Pour un homme. Son parfum est à coup sûr anglophone.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Memories, le 22 mai 2015 à 16:16

Samedi 30 mai, à 20 h 50, France 3 diffusera un téléfilm policier (avec Anny Duperey notamment) dont l’action se passe dans l’univers parfumé.

Titre : Un parfum de sang.

Le synopsis :

"La Maison Versini vient de faire appel à un inconnu pour diriger les créations de cette entreprise familiale. La tâche est rude pour le nouveau jeune maître nez, Abdel Daral qui doit faire face au scepticisme ambiant. Tout va sérieusement se compliquer quand l’ancien directeur est retrouvé assassiné. Les regards accusateurs se tournent vers le nouvel arrivant qui ferait un coupable bien commode. Mais dans cet univers de faux-semblants, personne n’est réellement ce qu’il prétend être. Chacun dissimule quelque chose. Chacun est donc suspect. Quels lourds secrets cache donc la famille Versini ? "

Pas facile d’être un "nez"...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Tamango

par Tamango, le 16 mai 2015 à 10:06

Je me souviens que dans le film de Roman Polanski "Rosemary’s baby", Mia Farrow porte Detchema de Revillon.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

S9

par S9, le 23 mars 2015 à 14:38

Dans le film Un Homme Idéal, Mathieu (Pierre Niney) rencontre Alice (Ana Girardot) lors d’une conférence qui s’intitule "le parfum et la littérature". Alice y évoque le lien indéfectible entre odeurs et mémoire ; et sans mémoire, point d’écriture ...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jeanne Doré, le 23 mars 2015 à 14:54

Intéressant ! Et qui donne cette conférence dans le film ??
Comme quoi, parfums et écriture sont toujours liés...
Merci S9 !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par S9, le 23 mars 2015 à 20:17

bonsoir Jeanne :-)
Le personnage d’Alice est un intervenant dans cette conférence mais la scène ne dure que peu de temps dans le film, débouchant vite (c’est le cas de le dire) sur le cocktail qui suit et la rencontre décisive entre les deux protagonistes...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Aryse, le 23 mars 2015 à 15:29

et sans mémoire, point d’écriture ..

Certes, mais dans le film, la mémoire et l’écriture sont volées.Heureusement, quand une fragrance l’est, on peut toujours en trouver une autre (identique ou dans la même orientation) :-)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par S9, le 23 mars 2015 à 20:19

Hello Aryse :-)
Et sans vouloir "spoiler" (bouh vilain angliscisme !) le film qui vient juste de sortir, cette histoire confirme bel et bien que "bien mal acquis ne profite jamais"...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

S9

par S9, le 4 mars 2015 à 15:14

Dans la pièce de théâtre Le Dieu du Carnage de Yasmina Reza, c’est Kouros qui est utilisé pour masquer les odeurs de vomi.
Je pensais le retrouver dans l’adaptation cinématographique Carnage de Roman Polanski ; eh bien non : Kouros a été détourné en "Kronos" dans le film (on voit Jodie Foster tenir un flacon carré... après rapide vérification sur google images, il ne s’agit pas du Kronos qui apparemment existe).

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Aryse, le 4 mars 2015 à 16:28

Il faut se faire une raison S9 : Kouros a été mangé par Kronos....Normal, le temps dévore tout (y compris de merveilleux parfums hélas).

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par S9, le 4 mars 2015 à 18:13

Peut-être Aryse ... ou tout simplement une question de budget, d’utilisation de l’image ;-)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

billieH

par billieH, le 13 février 2015 à 11:27

La scène du bain dans les Visiteurs, quand Godefroy de Montmirail alias Jean Reno vide un gros flacon de Chanel N°5 dans la baignoire ! Oui je sais je suis très cinéphile ;)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

billieH

par billieH, le 12 février 2015 à 22:24

Soirée détente en famille, je viens de voir Fiston et Kev Adam se parfume avec First en douce, dans la chambre de Sandra ! Si si ! Vraiment pas le film du siècle mais j’ai bien rigolé !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

S9

par S9, le 19 novembre 2014 à 20:46

Bon ce n’est pas exactement du cinéma, mais une série tv sur F2 chaque soir après le JT : " Parents mode d’emploi " : il me semblait bien avoir vu l’autre fois le flacon de Maroussia trôner dans la salle de bain, rebaptisé "Nikita" ; confirmation ce soir, il s’agit bien de ce joli parfum, renommé pour les besoin de la série !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Anna, le 19 novembre 2014 à 21:22

Je regarde presque pas de TV, mais parfum Nikita existe vraiment. Je l’ai croise plusieurs fois au supermarché. La forme de flacon est la même, il est noir au mauve foncé, je ne sais plus. Le jus n’est pas comparable, c’est un truc à la monoï vanillé piquant et très sucré. La Russie tropicale ;-)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par S9, le 19 novembre 2014 à 21:27

Je pense qu’il s’agit de Maroussia et non d’un autre, car le flacon est bel et bien rouge.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Anna, le 19 novembre 2014 à 21:36

Trop fort ! Ils ont peur de faire de la pub gratuite ?

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par S9, le 19 novembre 2014 à 22:44

Ben oui... y’a qu’à voir comment ils ont détourné le logo d’Apple (la pomme est devenue une sorte de petit robot, dans le style des premiers jeux vidéos au début des années 80) :D

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

ana

par ana, le 19 novembre 2014 à 19:19

Dans le Made of Honor (Le Témoin Amoureux), Patrick Dempsey alias dr. Mamour au Gray’s Anatomy se fait généreusement asperger avec Eternity au moment ou il fait connaissance avec sa meilleure amie/l’amour de sa vie. Lors d’une soiré arrosée à la fac, il s’effondre avec sa conquête du jour sur la belle (sagement endormie dans on lit et sa chambre d’étudiante) qui se défende avec Eternity au lieu d’une bombe lacrymogène. Tous ceux qui détestent cet parfum sont au anges à cette évocation.
Le cliché par excellence d’un débouché repenti. Si certains détails ne sont pas exacts, mille excuses, le film ne veux pas la peine qu’on le regarde une deuxième fois.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

à la une

Tutti Twilly

Tutti Twilly - Hermès

Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !

en ce moment

DOMfromBE a commenté Pour Homme

il y a 13 heures

Et justement... Je ne sais pas ce qu’elle est devenue. J’aurais voulu l’essayer bien(…)

Farnesiano a commenté Pour Homme

il y a 18 heures

Bonjour DOMfromBE, Je me demandais justement ce que valait l’Eau d’Hermès actuelle. L’avez-vous(…)

DOMfromBE a commenté Pour Homme

hier

Je n’ai pas encore eu l’occasion de me faire une impression des créations Oriza Legrand, même si(…)

Dernières critiques

Iris Médicis intense - Nicolaï

Sous le soleil de Toscane

Encre indigo - Lalique

Roche en fusion

Belle de Niassa - Caron

Fleur au zénith

Avec le soutien de nos grands partenaires