Insolence
Guerlain
L’heure violette
par Jeanne Doré, le 26 juin 2007
La musclée Hilary Swank est l’égérie de ce nouveau Guerlain, contenu dans un flacon toupie, qui en apparence, serait destiné à plaire plus aux jeunes filles qu’aux habituées de la Guerlinade. Un tournant, du moins un léger rajeunissement, qui semble contrebalancer le lancement de L’Instant qui s’inscrivait bien dans la plus pure lignée des grands classiques de la marque.
Ce parfum a un effet “boule”, tout arrive très vite, d’un coup : l’iris, la rose, la fleur d’oranger, et surtout, la violette, omni-présente et qui apporte une personnalité et une signature toute particulières au parfum. Cet accord est sensuel, riche, complexe, et évoque à la fois un effet propre, qui m’inspire presque une odeur de lessive. Le fond poudré, ambré, très féminin est plutôt sensuel, très persistant et évoque finalement plus un grand classique élégant qu’un parfum pour adolescentes, quoi qu’en dise la presse.
Un contraste évident apparaît entre le flacon, la communication, volontairement moderne et jeune, (film pubicitaire à la limite de la science-fiction) et le parfum, qui me semble plutôt être une ré-écriture de L’Heure bleue, avec un “revival” de matières nobles, riches et texturées, qui ne sont en fin de compte pas si étrangères à la lignée des grands Guerlain.
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par janeblackbet, le 22 septembre 2010 à 14:22
J’ai completement changé d’avis sur ce parfum...Pendant longtemps il m’a écoeuré..Trop fort, omniprésent sur les autres, et sur ma peau n’en parlons pas il me donnait un mal de crane.
Mais récemmment, une amie l’a acheté et a décidé d’en faire "son odeur".
Tout d’abord ce qui est plaisant c’est qu’il est beaucoup moins porté que lors de sa sortie, donc moins banal.
Ensuite, sur sa peau, l’alchimie est merveilleuse et prend tout de suite..
L’eau de parfum sur elle à l’odeur d’une crème à la violette, très fruitée et originale avec ce fond "guerlinisé" ambré vanillé.
2 pschitts lui suffisent pour une tenue parfaite !
Un bonheur vraiment, moi qui des 2 créations de maurice roucel pour guerlain n’appréciait que l’instant.
par Amelys, le 7 juin 2010 à 15:15
Et encore un petit billet pour un nouveau coup de cœur. Oui j’ai dérogé a ma règle du j’en termine un j’en acheté un, cette fois ci je m’en suis acheté deux quasi coup sur coup. Tout ceci bien sur malgré les cris déchirants de la carte bleu qu’en bonne sadique du portefeuille je laisse hurler a la mort.
Bref ceci c’est fait tout a fait par hasard. J’allais chercher mon homme au travail, en Espagne et je suis arrivé trop tôt donc pour m’occuper un petit tour dans les boutiques.Passage obligé par Marionnaud ou je décide de tester Insolence que je n’avais jamais senti. Je vaporise sur le poignet et je pars continuer mon périple. Résultat au bout d’une demi heure j’étais complétement envouté, sous le charme de ce parfum. Je me le suis offert avec moins de culpabilité parce que en Espagne ça reste bien moins cher qu’en France.
Après une semaine d’utilisation quasi régulière je dois dire que j’en suis amoureuse, vraiment. C’est mon premier Guerlain, j’ai bien un flacon de L’heure Bleu mais on me l’a donné donc ce n’est pas un choix personnel et de plus mon homme le rejète en bloc et je n’ai jamais pu vraiment le porter. Donc là j’inaugure mon premier Guerlain, je sais bien que selon beaucoup il n’est pas le meilleur mais je lui trouve tout de même une griffe, un je ne sais quoi qui change des autres parfums. Ce que j’adore c’est la surdose de violette, et je sens aussi une légère note d’amande mais pour le coup c’est peut être mon nez qui me trompe. Je suis adepte des sillages puissants, je ne porte quasi que ça et ce parfum tient très bien sans virer du moins sur moi. Par contre c’est un fait il ne faut pas en abuser au risque qu’il ne se venge en devenant entêtant.
J’ai l’impression d’après ce que j’ai pu lire ici et ailleurs que ce parfum provoque des avis bien tranchés. Il y a ceux qui déteste et qui le trouve écœurant et ceux qui adore et sur qui il a un effet très addictif. Vous l’aurez compris j’appartiens a la seconde catégorie et malgré sa mauvaise presse entre lui et moi c’est une belle rencontre.
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par dreamparfum, le 7 juin 2010 à 16:11
Je suis tout a fait de ton avis Amelys, ce parfum n’est certes pas le meilleur de Guerlain mais comme tu dis il a quelque chose de différent, de très original, de peu commun, un caractère bien à lui. Cela vient à coup sûr de la violette surdosée, qui me surprend sur le coup mais que j’aime bien moi aussi. Je continue à dire que c’est une belle création de Guerlain, comme d’habitude. Cette maison a toujours su créer des parfums de caractère, tous uniques en leur genre. Et je suis un adepte de Guerlain, qui est ma maison préféré parmi toutes.
par Améthyste, le 1er juin 2010 à 01:42
Certes c’est un parfum ou toutes les notes arrivent très vite, mais ce n’est pas déplaisant pour autant à mon goût, bien au contraire, mais après c’est chacun les goûts bien sur. Je trouve que la violette, bien que surdosée, lui apporte une certaine originalité, quelque chose de nouveau, de peu commun (pour ma part j’aime l’odeur de la violette). Sa peut peut être surprendre, prendre la tête pour certains, mais c’est original et innovant je trouve (je sais pas combien de fois je l’ai sorti cette phrase mais bon, quand on aime on ne compte pas). C’est un bon parfum à mes yeux, qui a du mérite, et qui est audacieux. Audacieux c’est le mot, car je trouve que justement Hilary Swank correspond bien à l’image du parfum. On ne peut pas dire qu’elle soit très belle, enfin juste belle, mais elle a du charme je trouve, un certain style, et c’est mieux pour une femme je trouve, d’avoir du style et non avoir l’air d’une bombe, de n’être qu’un beau visage. Elle reflète justement ce côté femme audacieuse, qui a du caractère et qui se sent libre, assez sulfureuse, une héroïne en soi. Comme toutes les femmes dont c’est inspiré Guerlain pour ces parfums d’ailleurs. Toutes ont une âme de combattantes, d’héroïnes. Mais Hilary Swank ce démarque quelque peu, car c’est une héroïne assez musclé je dois dire, mais avec tout de même un certain charme, une certaine présence.
par idepont, le 25 mars 2010 à 23:22
Plus je connais ce parfum (porté par ma fille de 16 ans que j’adore et qui, non, ne s’appelle pas Jicky !), moins je le supporte. Et elle m’a avoué tout-à-l’heure qu’il en était de même pour elle, un comble ! Ouf, je lui ai trouvé un remplaçant (Diorella) qui lui va très bien et sur lequel elle a immédiatement "flashé".
Mais franchement, Insolence, je le trouve insupportable de lourdeur.
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par clochette, le 25 mars 2010 à 23:31
Oooh, quel dommage, je trouve ça tellement sympa de l’imaginer sur une jeune fille ! Bon, Diorella, c’est super aussi ; pour la petite histoire, je l’ai offert cet été à ma maman pour ses 50ans, sachant qu’elle l’avait porté toute jeune fille, et en fait, ce que je ne savais pas, c’est que c’était son amoureux de l’époque qui le lui avait offert ! Je lui ai demandé si elle le trouvait changé, à cause des reformulations, mais en fait pas du tout, mais peut-être qu’elle en se rendait tout simplement pas compte ; 30 ans sans porter un parfum, c’est pas rien...
par Jeanne Doré, le 5 mars 2010 à 23:17
Cher Jicky, merci pour votre gentil message, je suis flattée d’avoir un fan-club aussi jeune et érudit !
Que votre enthousiasme ne vous empêche pas en revanche de respecter les autres internautes et leurs avis divergeant du vôtre, c’est la règle du jeu du forum !
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par Jicky, le 10 mars 2010 à 16:41
Désolé vraiment pour cette véhémence ! N’y voyez pas là un manque de respect. C’est juste une mise relief... L’avantage de la parfumerie, c’est tou cet échange de culture olfactive qui permet les confrontations. La dernière je parlais de la marque Dolce & Gabbana avec des amis en parfumerie et c’est là que l’on rmarque que les évocations de l’enfance et donc de son éducation permettent l’addiction ou non à un parfum.
Ma chère Jeanne, c’est pour cela que j’aime vos amis ! J’aime vos évocations, vos coups de gueule, vos étonnments !
par Jicky, le 5 mars 2010 à 20:29
Auparfum.com... THE site qui à mon sens peut se vanter de livrer des avis dignes de ce nom sur les parfums.
Voila, j’ai 16 ans et cela va faire 3 ans que je voue une véritable passion pour la parfumerie. J’ai toujours plutôt eu un bon odorat que j’ai aiguisé au fil des années. J’aime et respecte ce site que je consulte très régulièrement.
A premier avis, premier parfum : celui qui m’a révélé le monde de la parfumerie ; Insolence de Guerlain.
Un parfum magique, envoutant (ouais.... là je passe pour le petit ado déluré, maniaco-olfacto-dépressif qui dit le classique et ignorant "il est trop bien") !
La note de tête très virevoltante (ne parle t-on pas d’une spirale olfactive...) où l’on distingue une fleur d’oranger empreinte de la violette qui règne en maître sur ce parfum. L’iris se mêle succintement à cet accord. Cet aspect m’évoque l’onctuosité de la literie, la gourmandise du jour mais aussi le piquant, le pimpant, le mordant du quotidien. Le côté poudré en fond très puissant est ce qui déclenche en moi une vague d’amour.
Vous pourrez dire ce que vous voulez, mais ceux qui qualifient Insolence de "gentillet galet à chiotte" et qui à coté disent de Chloé que c’est une création parfaite n’ont pas compris que dire du mal d’un parfum ne fait pas d’eux une personne intelligente et distinguée !
Un dernier mot : Jeanne, je vous adore !!!!!
par piccolina, le 19 février 2010 à 19:43
Merci clochette, un jour ou je me sens particulierement courageuse je vais tenter l’experience a nouveau ! La violette, c’est pas trop mon truc. Et j’ai aussi du mal avec un grand classique comme Shalimar, il faut que je m’y mets avec patience car c’est dommage que je n’arrive pas a apprecier un parfum si mythique...
par piccolina, le 19 février 2010 à 12:28
Je ne peux que adhérer a l’avis de Maowel. Je me souviens encore mon premier (et unique !) essai d’Insolence : d’habitude je rentre chez Sephora avant d’aller faire mes courses le vendredi soir, pour essayer un parfum le temps de remplir le caddie et voire comment il ressort sur moi. J’ai abandonné le caddie et je suis partie aux toilettes pour me laver frénétiquement le poignet.. Désolée Guerlain, mais Insolence m’est franchement insupportable…
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par clochette, le 19 février 2010 à 17:40
Il faut avoir un peu plus de patience et connaître Après l’Ondée pour aimer Insolence ; j’ai eu la même réaction que vous les premières fois, j’y suis accro maintenant, il a ce côté rétro presque vintage et très moderne à la fois, un vrai tour de force de Roucel, une fois passé le cri des notes de têtes. Pour moi c’est la bombe des parfumeries mainstream, un sillage hyper puissant et identifiable, une tenue hallucinante. Mais bon, faut aimer la violette ! En tout cas c’est un vrai Guerlain !
par Jeanne Doré, le 23 janvier 2010 à 18:37
Bonjour Sherapop, nous sommes très tolérants avec la grammaire et l’orthographe, tant que le contenu nous convient !
C’est vrai qu’il y a un aspect synthétique presque plastique dans Insolence, cela provient peut-être de l’accord iris-coumarine, ces deux matières m’évoquant parfois cette matière.
Et cet aspect science fiction que vous percevez expliquerait donc ainsi cette publicité si... déconcertante !
par sherapop, le 20 janvier 2010 à 01:39
(Je m’excuse d’avance de toute erreur de grammaire ainsi que d’orthographie. Je ne suis pas francaise, malheureusement. (- :)
Quant au parfum dont il s’agit : Je suis tout a fait d’accord avec Maowel, qui a tres bien remarque la qualite plastique qui caracterise INSOLENCE. Il s’agit d’une substance chimique polymerique qui dure beaucoup trop longtemps. Cela a invahi mes vetements, mes draps, vraiment cela me semble quelque chose qui derive du monde SCI-FI ! (et qui explique, peut-etre, la bouteille, aussi !)
En plus, l’ouverture de ce parfum n’est qu’une copie proche de METEORITES. Donc, selon moi, INSOLENCE = METEORITES + une resine persistente et polymerique !
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