Insolence
Guerlain
L’heure violette
par Jeanne Doré, le 26 juin 2007
La musclée Hilary Swank est l’égérie de ce nouveau Guerlain, contenu dans un flacon toupie, qui en apparence, serait destiné à plaire plus aux jeunes filles qu’aux habituées de la Guerlinade. Un tournant, du moins un léger rajeunissement, qui semble contrebalancer le lancement de L’Instant qui s’inscrivait bien dans la plus pure lignée des grands classiques de la marque.
Ce parfum a un effet “boule”, tout arrive très vite, d’un coup : l’iris, la rose, la fleur d’oranger, et surtout, la violette, omni-présente et qui apporte une personnalité et une signature toute particulières au parfum. Cet accord est sensuel, riche, complexe, et évoque à la fois un effet propre, qui m’inspire presque une odeur de lessive. Le fond poudré, ambré, très féminin est plutôt sensuel, très persistant et évoque finalement plus un grand classique élégant qu’un parfum pour adolescentes, quoi qu’en dise la presse.
Un contraste évident apparaît entre le flacon, la communication, volontairement moderne et jeune, (film pubicitaire à la limite de la science-fiction) et le parfum, qui me semble plutôt être une ré-écriture de L’Heure bleue, avec un “revival” de matières nobles, riches et texturées, qui ne sont en fin de compte pas si étrangères à la lignée des grands Guerlain.
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par PoisonFlower, le 10 février 2008 à 15:15
J’ai senti hier My Insolence. Après un Instant magic déjà pas fameux, ce nouveau flanker ne brille décidément pas davantage par son originalité et sa personnalité, bien au contraire... Je pensais qu’après tous ces mois sans le voir dans les parfumeries, Guerlain avait décidé de le réserver à l’export, ce qui en un sens m’arrangeait, tant je pressentais que le côté novateur n’allait pas être au rendez-vous...
Et effectivement, on se retrouve en présence d’un énième fleuri fruité dans la lignée de J’adore, en un peu plus gourmand, mais toujours aussi insipide par contre.
Niveau présentation, le flacon, teinté blanc opaque pour se démarquer de celui transparent d’Insolence, n’est pas non plus du meilleur goût...
Si certaines marques parviennent à sortir des flankers plutôt intéressants (Dior avec Miss Dior chérie ou Chanel avec Coco Mademoiselle, par exemple), Guerlain semble encore peu à l’aise avec cet exercice de style périlleux, en oubliant d’insuffler à L’instant magic et encore plus à My Insolence une bonne petite touche Guerlain, à trop vouloir sans doute les rendre encore plus faciles à porter que les parfums auxquels ils empruntent le nom et le flacon.
Ce qui au final donne bien sûr des fragrances, qui, contrairement à tout bon Guerlain, sont banales et auraient pu être créées pour n’importe quelle autre marque de parfums.
par Auteur non enregistré, le 21 octobre 2007 à 20:22
moi je l’ai porté pendant pres de 1 an et je n’ai eu que de bon echos a son sujet ... c’est mon coup de coeur de l’année derniere ...
par Auteur non enregistré, le 29 août 2007 à 22:37
ce parfum est genial !!!!!
je ne comprend pas les critiques, désolée je ne suis pas une connaisseuse,et je n’achète jamais de parfum,mais celui la m’a rondue folle !!! et sans hésiter j’ai acheter le flacon de 50mL !
par Auteur non enregistré, le 17 août 2007 à 20:02
plus que l ’Heure Bleue c ’est avant tout Apres l ’Ondee qui est la source inspiratrice de ce parfum avec la violette. un fruity floral gourmand qui a le merite d ’etre tres actuel tout en respectant la signature Guerlain que l ’on nomme guerlinade. malheureusement les notes sont trop artificielles, on ne sent rien de naturel dans ce parfum.
par Auteur non enregistré, le 17 août 2007 à 10:12
Plusieurs choses me gênent beaucoup dans ce parfum.
A commencer par le parfum lui-même. Je m’attendais à quelque chose d’audacieux, d’original, comme semblait le promettre le discours marketing. Hélas, le parfum de l’insolence, je le trouve plutôt sage. Poudré, dadame...
Enfin, la campagne marketing m’a profondément agacé. Je ne supporte pas cette mode des égéries. Surtout quand on a l’impression d’acheter une égérie servie par un parfum, et pas l’inverse. Je préfère de loin les affiches où le parfum est mis en scène comme dans un écrin, avec son univers, sa part de rêve, que ces photos vulgaires où le parfum n’est qu’un élément du décor.
par Le Nez Bavard, le 16 août 2007 à 17:14
En effet, LVMH est installé chez Guerlain depuis 1996, mais c’est depuis le départ de Jean-Paul Guerlain et depuis que LVMH est devenu actionnaire majoritaire que les campagnes marketing ont vraiment pris leur aspect le plus agressifs. Je ne regrette pas qu’Insolence marche, loin de moi cette idée ! Mais je pense juste qu’il faut faire attention à ne pas tomber dans le facile, voire le vulgaire comme on a pu le voir chez le monstre Dior ; surtout pour une maison comme Guerlain. Et d’ailleurs, comme vous le dites PoisonFlower, je trouve que l’édition de flankers est le point de départ d’une glissade qui peut s’avérer dangeureuse... Enfin, on verra bien ce qu’ils nous mettrons sous le nez la prochaine fois !
(et pas d’offense pour le tutoiement)
par Auteur non enregistré, le 16 août 2007 à 15:43
J’ai aimé mais sans plus, un joli petit parfum qui laisse un sillage agreable...vous avez tout dit dans la conversation precedente et je suis d’accord...si ça peut permettre a Guerlain de durer...au moins, celui là n’est pas une daube :)
j’ai beaucoup aimé par contre L instant et l’instant pour homme, qui en etant "plus modernes" gardent une belle elegance, un beau coup pour Guerlain
par PoisonFlower, le 16 août 2007 à 15:26
Mon avis était un avis masculin. ;-)
Pour revenir sur ce que tu as dit Poivrebleu (j’espère que le tutoiement n’offusquera personne ^^), on peut être opposé aux techniques de marketing agressives qu’impose LVMH à Guerlain, mais à l’heure actuelle un lancement comme Insolence s’adressant au plus grand nombre et couronné de succès peut permettre la "survie" du catalogue Guerlain, comme le sous-entendait jerryb, je veux donc y voir quelque chose de positif.
Le système LVMH est de toute façon en place depuis plus de 10 ans chez Guerlain et la marque ne fera plus de retour en arrière en ce qui concerne le marketing.
Après quelques ratés, force est de constater que l’association des deux entités semble enfin marcher dans le même sens depuis quelques années, car chacune y trouve désormais son compte.
Grâce aux lancements grand public (L’instant, Insolence), LVMH fait en sorte que Guerlain reste une marque lucrative pour le groupe et permet dans le même temps à la marque de partir à la conquête de consommateurs plus jeunes, qui sont quelque part les seuls garants de la pérennité d’une marque comme Guerlain, qui, soyons lucides, ne peut vivre éternellement grâce à de fidèles clientes qui sont aussi souvent une clientèle vieillissante...
Pour ce qui est de Guerlain, Sylvaine Delacourte permet en quelque sorte à l’esprit Guerlain de perdurer dans les nouveaux lancements, en même temps qu’elle conserve les faveurs des inconditionnel(le)s de la marque en proposant des senteurs confidentielles plus recherchées et pointues dans le cadre des créations de la Maison Guerlain.
Je commencerai vraiment à me faire du souci lorsque la marque se mettra à lancer des compositions suivant de trop près la mode du moment (des fleuris fruités/gourmands ou des fougères anis/vanille, au hasard !), et ce n’est pour l’instant pas le cas.
Ce qui me dérange un peu par contre, c’est quand Guerlain fait du flanker avec L’instant magic... Mais après tout, même la marque qui semble la plus libre dans ses lancements (Chanel pour ne pas la citer) le fait, alors !
par Auteur non enregistré, le 16 août 2007 à 12:57
Un avis masculin dans tout cela : disons que Mitsouko, Shalimar, Samsara et même Champs Elysées provoquent une sorte d’attirance irresistible quand je les sens sur une femme. Isolence me fait un seul effet : mal de tête assuré ! De plus et n’en déplaise à certains (es) trop de notes (surtout le "fond") semblables à Hypnôse pour homme, fêve tonka, vanille, note amande amère, du même parfumeur créateur ! LVMH y trouve le bon compte, ça ne coûte pas cher et ça se vend plutôt bien ... si cela peut permettre aux anciens de subsister !
par Le Nez Bavard, le 16 août 2007 à 11:39
Je suis d’accord avec vous pour dire qu’un succès commercial est le bienvenue lorsque la situation d’une maison devient un peu bancale. Je dois en effet reconnaître qu’Insolence se place à un niveau très supérieur de celui de Lolita Lempicka et Angel. Mais pour en avoir parlé à une vendeuse de Guerlain et à une de leur cliente, il semble que ce parfum n’ait pas convaincu les inconditionnelles amoureuses de la marque. Vous avez raison, une marque doit savoir se renouveler et se moderniser, mais pas forcément au prix d’une standardisation brutale qu’elle avait su éviter depuis sa fondation... Car pour ma part je n’ai rien trouvé du classique de Guerlain dans ce parfum (à part certes, la note poudrée). Je dois avouer que j’ai surtout peur que le rouleau-compresseur-LVMH ne gâche l’image et la qualité exeptionnelle que Guerlain a su développer au fil du temps. Le réel renouveau était arrivé, pour moi, avec L’Instant, qui se plaçait comme résolument moderne mais gardait ce petit truc en plus qui le distinguait des autres (et pas seulement grâce à la guerlinade).
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