Auparfum

Esxence 2019, des parfumeurs et des fleurs

par Jeanne Doré, le 29 avril 2019

La onzième édition du célèbre salon de la parfumerie de niche vient de se terminer à Milan. Petit résumé olfactif de deux journées à arpenter ses allées.

C’était la troisième fois que je venais à Esxence, toujours en compagnie de Dominique Brunel et cette année, Océane Grall, qui ont présenté tous les ouvrages de ce qui porte désormais le nom de Nez éditions : un catalogue bien fourni de 23 titres différents, en français, anglais et italien ! Non seulement la revue Nez, mais aussi nos récentes publications comme les deux premiers ouvrages de la collection « NEZ+LMR Les Cahiers des naturels » sur la rose et le narcisse, Le Grand Livre du parfum, ou la réédition des 111 parfums qu’il faut sentir avant de mourir.

Moi pendant ce temps, j’ai arpenté les allées en quête de nouveautés olfactives mais aussi de têtes familières.

Chaque année, c’est la même question qui vient spontanément à l’esprit lorsqu’on pénètre cet antre gigantesque et sombre, à l’air dense et saturé (le pire endroit pour découvrir un parfum, à vrai dire !) : combien de nouvelles marques sont nées depuis un an ? Combien d’entre elles seront encore là l’an prochain ? Le nombre de ces nouveaux enthousiastes qui se lancent dans l’aventure demeure une source d’étonnement permanent.

Un premier tour rapide permet de se remémorer que le marché du parfum au Moyen Orient se porte toujours bien, à en croire le grand nombre de stands au design typique et à l’esthétique d’un autre monde. Même s’il y a sans doute des trésors à découvrir, je n’ai pas le temps d’aller m’aventurer dans cette parfumerie qui a ses propres codes, trop éloignés des miens, et préfère partir à la recherche de marques et créations plus adaptées à mon nez.

Pour commencer, direction Barcelone, avec une nouvelle marque fondée par Anna Torrents en hommage à tous « les esprits libres et les amoureux de l’art » : Genyum. Chacun des cinq parfums (tous développés avec la maisons de composition Givaudan) est incarné par un artiste de différents univers, dont le portrait figure sur chaque boîte : Ballerina, Sculptor, Writer, Musician, Tatoo Artist et Painter. J’ai bien aimé ce dernier, signé Yann Vasnier, avec ses notes poivrées, vétiver et légèrement algues séchées.
La marque n’est distribuée qu’en Espagne pour le moment, mais espère se développer prochainement. (Eau de parfum 155 euros/100ml.)

Filippo Sorcinelli présentait sa dernière création, Epicentro, qui inaugure une nouvelle collection baptisée « Délire de Voyage ». Le flacon, où figurent des lignes rouges concentriques qui représentent les ondes d’un séisme, est surmonté d’un impressionnant amas rocheux de métal argenté, très dense. Cet extrait de parfum a été créé en mémoire des tremblements de terre survenus en 2016 dans la province des Marches - d’où est originaire le créateur - et 10% des recettes seront reversées à la commune de Bolognola, petit village perché sur la montagne Sibillini, qui avait été particulièrement touché. La composition est verte, épicée et boisée, comme souvent singulière et intrigante, et plutôt attirante.
Il présentait également une nouvelle ligne de parfums pour la maison, baptisée « I remember when in Mondolfo » composée de cinq parfums déclinés en bougie (105 euros/260g) et en bâtonnets (85 euros/500ml) au design particulièrement original, à l’image de la maison : San Giustina, Fico & Ferro, Pallone col Bracciale, Maria Luisa et Arancia e Camino.

Chez Perris Monte Carlo, on célèbre l’inscription des savoir-faire de Grasse au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, avec le lancement de deux nouvelles créations dédiées aux deux fleurs emblématiques de la région : Rose de mai et Jasmin de pays, toutes deux signées par le nouveau parfumeur indépendant du moment : Jean-Claude Ellena himself ! On parle tellement de ces ingrédients et pourtant, j’ai toujours trouvé difficile de les sentir de façon soliflore dans un parfum, voilà donc qui est chose faite avec ces deux eaux de parfum vraiment centrées sur les fleurs, avec à la fois une naturalité saisissante, mais aussi une construction qui les rend bien plus complexes et évolutives que de simples essences. Malgré le coût exorbitant de ces matières produites localement (en collaboration avec Accords & Parfums), le prix de vente a été maintenu à un quasi raisonnable 145 euros/100ml. La marque présentait également Arancia di Sicilia, qui vient compléter la « Collection Italie », une orange épicée juteuse et vanillée.

Histoires de parfums, maison fondée en 2000 par Gérald Ghislain, ne présentait pas de nouvelle création mais elle mettait à l’honneur sur son stand son best-seller 1969, pour le cinquantième anniversaire de cette année emblématique. Elle présentait également son service de parfumage à la demande de lait pour le corps et gel douche, avec le concentré de la référence de votre choix, sur place dans ses boutiques. Enfin, elle propose désormais des « Ateliers parfumés » animés par Alexandre Helwani, dans sa jolie boutique du Marais pour faire découvrir les matières premières de la parfumerie en petit comité. L’inscription coûte 65 euros pour deux heures, et elle est déduite d’un futur achat de parfum.

Chez État libre d’Orange, la nouveauté se nomme Experimentum Crucis, elle est signée Quentin Bisch, et a été créée en clin d’œil à Isaac Newton et sa loi de l’attraction. Cette expression latine désigne en effet une expérience qui permet de déterminer si une théorie particulière est meilleure que celles acceptées par la communauté scientifique.
Etienne de Swardt s’interroge ainsi sur ce qui serait arrivé si Newton avait reçu une rose sur la tête à la place de la célèbre pomme : qu’aurait donné sa théorie ? Sa réponse est une rose chyprée, avec des notes de miel, pomme, patchouli et muscs. Si j’ai quelques réserves sur les notes de têtes, un peu trop métalliques à mon goût, je trouve le fond absolument divin, boisé, chypré, fin et complexe, d’une rémanence remarquable.

Ciro est une maison pas si nouvelle puisqu’elle a été fondée en 1921 par Jacob Wiedhopf, l’importateur des parfums Caron aux États-Unis, et cofondateur de la Fragrance Foundation US, dont il fut le premier président. Ses parfums avaient connu là-bas un certain succès dans les années folles. Laissée à l’abandon depuis les années 1960, elle vient d’être reprise l’Hambourgeois Rainer Diersche, également propriétaire de la marque Linari.
Si les six parfums reprennent les noms historiques des créations d’origine, les formules composées par Alexandra Carlin et Alexandre Streek ont été entièrement repensées, sans forcément chercher à reproduire à l’identique les originaux mais tout en conservant une certaine esthétique un peu retro (un peu dans le même esprit que ce qui a été fait par la Maison Violet). J’ai beaucoup aimé Chypre du Nil, une rose liquoreuse, poivrée encens qui m’a rappelé Perles de Lalique. Maskee est un jasmin-ylang savonneux et musqué, dans un esprit très Chanel, Floveris une rose poudrée musquée, Chevalier de la nuit un patchouli résineux, Ptah un tabac épicé, seule L’Heure romantique a un profil plus contemporain avec ses notes vertes, aromatiques et fruitées. Rien de révolutionnaire, mais tout est très bien exécuté et maîtrisé. Mention spéciale au flacon, une jolie réussite d’épure néo-Art Déco.

Pierre Guillaume n’était pas venu à Esxence depuis quelques années, et ce n’est pas faute de nouveaux lancements, à voir le rythme très soutenu des nouveautés du parfumeur clermontois. Toujours très volubile et généreux en réflexions sur son métier, ses formules, l’économie de la parfumerie, il m’a présenté sa nouvelle trilogie Helioscents. Présentés dans un flacon blanc opaque, les trois parfums ont été imaginés autour de l’idée de « notes positives » : Swim/SX une déclinaison de l’accord musqué présent dans Le Musc et la Peau (devenu en peu de temps son best-seller), Sunsuality, construit autour d’un accord kumquat/santal et une « soie d’agrumes », et enfin Helioflora, imaginé comme un granité de santal rouge, avec des notes abricot et cassis.
Il présentait également ses deux nouvelles créations chez Phaedon, une marque plus collective puisqu’il y fait également participer d’autres parfumeurs. Baptême ambré s’inspire de la Comtesse du Barry, la dernière favorite de Louis XV qui aimait pratiquer des « bains intimes » à l’aide d’une décoction d’oppoponax, de rose et de géranium. Le parfum reproduit ce rituel dans un esprit très pot-pourri avec des notes épicées, rosée, ambrées, qui peut évoquer L’Eau Diptyque. Ciel immobile a lui été créé d’après l’odeur des fleurs de câprier et des figuiers de l’île de Delos dans les cyclades, qui a vu naître Apollon. La fleur disséquée et réécrite par Pierre Guillaume diffuse des notes vertes, poudrées, boisées, entre violette et néroli. (98 à 135 euros/100ml)

Direction le Royaume-Uni avec la londonienne Sarah Baker qui présentait les dernières créations de sa marque lancée en 2016, ainsi qu’un nouveau design et un élégant flacon cylindrique. Jungle Jezebel, créé par Miguel Matos (collaborateur de Fragrantica) en hommage à Divine, la célèbre drag queen fétiche de John Waters, est un improbable mariage de bubblegum et de notes animales, un peu comme si une civette machouillait un malabar en face de vous, décoiffant. Du même créateur, j’ai préféré Rules of attractions, d’après la nouvelle de Bret Easton Ellis, un accord iris miellé cumin, toujours assez animal, mais plus maîtrisé. Une parfumerie un rien déjantée, loin des standards à la française, qui peut autant enthousiasmer pour sa créativité comme rebuter par sa trop grande liberté.

Lucien Ferrero (Itasca, Le Vétiver et L de Lubin) est avec Jean-Claude Gigodot un des deux anciens complices de Jean-Claude Ellena. Ils avaient ensemble repris la création de la maison Lautier, dans les années 1980, en voulant inventer une « parfumerie de demain », puis étaient finalement repartis chez Givaudan. C’est là que Lucien Ferrero a poursuivi sa carrière, puis chez Expression parfumées, (entre temps racheté par le précédent). S’il est aujourd’hui officiellement à la retraite, il vient de lancer, associé à Roberto Drago (Laboratorio Olfattivo et distributeur en Italie de marques de parfums... et de Nez italien), sa maison de parfums qu’il décrit comme « un hymne à l’amour », à la fois vers la nature et les humains. On retrouve dans ses créations la même simplicité, authenticité et sincérité que dans le personnage : Seringa blanc, composé des notes de muguet vert, très printanier. Par amour pour lui, un tabac cuiré, construit autour d’un accord Amsterdamer très réaliste. Et Par amour pour elle, un bouquet floral classique de jacinthe, fleur d’oranger, tubéreuse et santal, un bois qu’il avoue mettre dans toutes ses compositions. (Eaux de parfum 148 euros/100ml.)

Retour vers un peu plus de funkitude avec Blackbird, maison américaine fondée en 2004 qui produit également des cônes d’encens, et présente ses créations dans de judicieux petits objets en porcelaine, qui sont en réalité des porte-bagues de chez Muji renversés dans des porte brosse à dents. Très efficace ! Universal Supreme est un accord improbable de cerise, héliotrope et cèdre, qui me fait penser à une odeur de peinture fraîche, chimique et addictive à la fois.
YO6-S, lancé en 2017, explore quant à lui un univers non moins excentrique, un accord banane-ylang qui évoque immanquablement une séance de pose de vernis à ongles. (86 euros/30ml)

Une des bonnes surprises d’Esxence cette année est la découverte de la marque française fondée par le jeune Mohamed Rebatchi, qui a lancé six parfums et ouvert une boutique dans le 16e à Paris. Les créations sont simples, pas du tout excentriques, souvent pensées autour d’un ingrédient emblématique, et pourraient sembler un peu ennuyeuses sur le papier mais pourtant tout sonne juste, il n’y a pas de fausse note, ni bois ambré, ni pseudo-oud, on sent une direction artistique bien maîtrisée.
Maurice Roucel a signé deux parfums : Musc panache joue sur un accord musqué cologne, avec de la bigarade, citron, cardamome, un effet thé, une peu dans l’esprit des eaux de Bulgari, et Joyeux Osmanthe est un superbe osmanthus abricoté mêlé à une tubéreuse crémeuse et une fleur d’oranger très verte.
Bois d’enfant, signé Karine Chevallier est l’étonnant alliage d’une guimauve moelleuse, de mûre musquée et de notes boisées de pin et de cèdre.
Feu patchouli de Bertrand Duchaufour joue sur des notes boisées, cyprès, résineuses, épicées, qui évoquent un peu le célèbre Cèdre d’Esteban, mais pour qui ne craint ce biais “parfum d’ambiance”, c’est assez réussi.
Tassili, signé Alienor Massenet, est un joli cuir avec des notes de thé, romarin, encens et patchouli, qui propose d’évoquer un thé dégusté dans le désert.
Rose Rebatchi, par Randa Hammami, incarne l’esprit de la maison « entre Orient et Occident », avec une rose de mai associée au safran, entourée de muscs et bois propres. Enfin la prochaine création, sortie de derrière le comptoir, et qui n’était pas encore dans son flacon : Jasmin satin, un bouquet de jasmin, fleur d’oranger et tubéreuse très miellé. (Eaux de parfum 96 euros/50ml)

J’aime beaucoup la maison italienne Meo Fusciuni fondée par Giuseppe Imprezzabile, ses créations sont à l’image de leur créateur : empreintes d’une grande poésie, elles osent sortir des sentiers battus de la niche avec des compositions tendres et souvent émouvantes. Spirito, la nouveauté, s’inspire de la poète Emily Dickinson et diffuse autour de lui des notes herbales, vertes, aromatiques de cyprès, myrte, hysope, gaiac, dans un esprit très apothicaire et onirique.

Le Grassois Olivier Durbano présente Pyrit Ana Tra en édition limitée, dans un nouveau flacon cylindrique. Incarnant à la fois la pyrite, la grâce et l’illumination, ce nouveau « pierre poème » diffuse une surprenante atmosphère de cendres froides et minérales, entre fumées d’encens sèches, et un tabac brûlé et cuiré, presque animal, à peine rafraîchi de quelques épices, des notes vertes et réglissées.

La pétillante et toujours souriante Pissara Umavijani vient de lancer pour sa marque Dusita Splendiris, une nouvelle eau de parfum qui met l’iris à l’honneur, habillé de bergamote, de violette verte, de jasmin, de rose, et avec un fond très crémeux, poudré, de vanille, muscs et bois. Comme souvent d’une exécution très aboutie, et d’une élégance sans faille.

Après une première trilogie de shots olfactifs dans sa « Collection Sepia », Olfactive Studio présente la seconde série, entièrement signée par Dominique Ropion, et shootée par Roberto Greco : Iris Shot, Rose Shot et Violette Shot. Les fleurs sont décidément très présentes cette année sur le salon, et le maître parfumeur les a traitées ici avec des facettes originales : l’iris, très réussi, est marié avec des aldéhydes, de la cardamome et un accord amandé, dont les facettes poudrées se combinent à celle du rhizome. La violette, également très jolie, offre de notes vertes d’herbe coupée et un fond patchouli-labdanum. La rose est sans doute la plus classique, avec du poivre rose, du cèdre et du gaiac.

Enfin, avant de repartir, je tenais à assister à la conférence donnée par Michael Edwards, l’auteur de l’unique et mythique ouvrage Parfums de légende. Un siècle de créations françaises (publié en français en 1998 par Hm Editions), et qui donnait pour la première fois la parole aux parfumeurs. L’auteur a annoncé la parution en septembre d’une nouvelle édition (en anglais uniquement pour l’instant) Perfume Legends II, qui s’enrichira de huit nouvelles légendes parfumées (Fracas, Nahema, Féminité du bois, J’Adore, Flower by Kenzo, Coco Mademoiselle, Timbuktu et Portrait of a Lady).

Michael Edwards a ensuite parcouru l’histoire de la parfumerie à travers ses grandes créations, rappelant que ce que l’on nomme la parfumerie de niche aujourd’hui fut en réalité la norme jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, le parfum étant réservé à une élite, pas encore accessible à la classe moyenne, et souvent présenté dans des flacons standardisés. Et ce fut surtout avant que la parfumerie ne prenne le cap qu’on lui connaît aujourd’hui à la fin des années 1970 avec le lancement d’Opium, qui marque son entrée dans l’ère du marketing, sa démocratisation et donc les grands volumes. La niche d’aujourd’hui correspondrait donc à la parfumerie « normale » d’avant, en opposition à ce qu’on nomme la parfumerie « mainstream » ou « sélective » qui est désormais produite en de tels volumes que les mécaniques de création et donc de considération esthétique ont dû être totalement être repensées en conséquence.
Cela m’a évoqué le parallèle entre l’agriculture biologique vs. intensive, qui a peu à peu remplacé des pratiques artisanales, des productions à petites échelles qui étaient la norme auparavant, et forcément, une qualité qui a fortement pâti au passage. Et en réaction, le retour et la demande grandissante pour une alternative qui ait plus de sens (et de goût).
À titre d’illustration, M. Edwards rappelait que seuls 283 flacons de Miss Dior avaient été produits l’année de son lancement en 1947, (à titre de comparaison, il s’écoulait 826 000 flacons de J’adore en 2014 !)
Il a conclu avec le nombre de nouveaux lancements qui en 2018, a atteint 2866 références (dont environ la moitié en catégorie niche/artisan), contre 1429 en 2009.
Quand la spirale infernale sera-t-elle prête à ralentir ?

Au final, il m’a semblé croiser un nombre significatif de créations construites autour de fleurs (rose, jasmin, violette, iris...). Serait-ce l’influence de Grasse inscrit au patrimoine de l’Unesco ? Ou une demande croissante des consommateur pour des parfums plus « naturels » ?

Et j’ai eu l’impression que, parallèlement au nombre grandissant de jeunes parfumeurs indépendants, les créateurs très renommés, qu’ils soient de grandes maisons de composition (Maurice Roucel, Dominique Ropion...) ou pas (Jean-Claude Ellena, Bertrand Duchaufour...) s’immisçaient plus que jamais dans les marques de niche, même petites ou débutantes.

En parlant de parfumeur renommé, Pierre Guillaume m’a d’ailleurs confié qu’il rêverait de signer une création pour Diptyque. À bon entendeur !

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StellaDiverFlynn

par StellaDiverFlynn, le 1er mai 2019 à 14:18

Merci beaucoup d’avoir partagé l’expérience à Esxence. Je trouve la comparaison de la parfumerie mainstream vs. niche avec l’agriculture bio vs. intense très appropriée.

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Duolog

par Duolog, le 30 avril 2019 à 02:14

A la fin de la lecture de l’article on en a déjà plein le nez, alors j’imagine à peine sur place ! Quant au nombre de lancements annoncé pour 2018 c’est fou. Surtout dans un monde où l’espace olfactif semble s’uniformiser. Dire que l’Osmothèque possède 3200 parfums censés couvrir une bonne partie de l’histoire... Le parfum rejoint peut-être les autres médias - sachant que, comme on le rappelle chez Google, nous créons en ligne toutes les 48 heures autant de contenus que nous en avons créé depuis la naissance de l’humanité jusqu’en 2003... Là aussi avec pas mal de flankers...

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Chanel de Lanvin

par Chanel de Lanvin, le 29 avril 2019 à 22:49

Un grand merci Jeanne pour ce petit résumé mais oh combien grand en découvertes que nous aurons plaisir de sentir prochainement et partager avec les lecteurs d’Auparfum.

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