Cuir Ottoman
Parfum d’empire
Coup de cœur
- Marque : Parfum d’empire
- Année : 2006
- Créé par : Marc-Antoine Corticchiato
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Élégant - Pointu - Sensuel
Intérieur Tout Cuir
par Thomas Dominguès (Opium), le 16 août 2013
Ottoman, ce cuir ? Je ne sais pas ce que sentaient les selles des cavaliers chevauchant en Turquie sous le soleil il y a des siècles. En revanche, je me souviens assez précisément de ce que sentait l’habitacle de la voiture de mon père lorsque nous y entrions il y a quelques années après l’avoir laissée sous la chaleur en été, ou en hiver lorsque nous y allumions le chauffage. C’est à ces moments d’une chevauchée d’un autre type, dans ces engins métallisés modernes que sont devenues les autos, bolides aux intérieurs habillés plutôt qu’arnachés à l’extérieur, c’est, donc, à ces souvenirs nets que Cuir Ottoman me ramène.
Boîte à gants, housses des assises, portefeuille ou porte-monnaie, gants et blouson épars dans la voiture se mêlent aux odeurs presque pétroleuses. C’est que ce cuir nous ramènerait directement à la pompe à essence ou un dimanche soir, de retour de week-end, coincés dans les bouchons du périph’ !
La sensation est, tout d’abord, très brutale, assez raide, franche et radicale. Entre caoutchouc, cuir sombre et gomme, l’effet de densité et de matière est très net, mat, lisse et ferme ! L’odeur est bien celle d’une gomme ou de caoutchouc. Pour celles et ceux qui le connaissent, les premiers instants rapprochent Cuir Ottoman de Gomma de la marque Etro.
Après une bonne heure assis à l’arrière de la voiture, avant que les nausées ne se fassent réellement dérangeantes, jasmin et iris arrondissent ce "Cuir Automan", lui confèrent davantage de gras, d’épaisseur, de moelleux et de souplesse. Un bel effet poudré par l’iris poursuit le voyage à travers le temps, mêlant la trousse à poudres de belle-maman aux affaires de papa.
Bref, quoi qu’il en soit, on se trouve irrémédiablement ramené dans le passé.
Au poudré cosmétique de l’iris s’ajoute le poudré gourmand de la fève tonka pour une sensation de tablette de chocolat au lait onctueux appétissant qui rappelle vaguement l’accord d’un cuir au thé fumé arrondi par de la vanille de Bulgari Black.
Cette sensation est renforcée par une note qui m’a surpris durant des semaines, celle de certaines jacinthes quand elles sont bien mûres, épaisses, et qu’elles sentent le bulbe, les fleurs et ont quelque chose qui se situe entre le gras et le terreux. Bonne nouvelle pour mon nez et ma tête pas encore atteinte de démence hallucinatoire, il semble que le styrax, matière qui peut être utilisée pour produire une note de cuir doux et balsamique, possède également des dimensions bulbeuse et terreuse proches de la jacinthe.
Sur certain(e)s, une brassée de fleurs blanches, d’un jasmin lumineux, fait son apparition rapidement, éteignant la brûlure de cuir.
A ce moment, s’il se fait bien plus confortable par ses notes douces et orientales baumées, on en viendrait presque (mais, presque seulement...) à regretter le cinglant et la violence "in your face" des débuts de Cuir Ottoman qui est aussi attirant que déstabilisant et surprenant.
Reconnaissable entre mille, ce cuir n’est probablement pas tout à fait celui d’un empire quel qu’il soit, mais plutôt un empereur des parfums cuirés, à la fois rétro et moderne, brutal et délicat, qui ne peut pas laisser indifférent.
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par raph13, le 25 janvier 2016 à 15:58
Ce cuir Ottoman, dans les premières minutes me fait terriblement penser a Bel ami Hermès puis, au bout d’un petit moment, il prend le chemin de Shalimar... Trop féminin à mon goût !
par Struddel, le 15 octobre 2015 à 19:42
A la recherche d’un nouveau parfum en ce moment, je découvre le monde des cuirs avec plaisir et je respire actuellement ce Cuir Ottoman sur mon poignet depuis 3h à présent.
Je suis reparti de la boutique avec un petit échantillon avec lequel je me parfumerai samedi dès le matin pour voir s’il me convient toute une journée.
Ce que je sens actuellement doit être la note de coeur, une sorte de vanille animale sensuelle avec un fond cuiré très très léger, là où mon poignet droit imprégné de Bel Ami d’Hermès m’amène un fond lointain de zest d’orange posé sur un vieux canapé en cuir.
J’avoue que le choix est rude, comme chaque fois que j’ai voulu choisir un parfum : je lis tout ce que je peux, je me fais une petite liste de classiques à aller tester chez Nociphoriaud, j’en retiens un ou deux qui me plaisent, puis je passe à ma boutique de parfums de niches préférées, puis la vendeuse me sort des flagrances et des notes venues de nulle part qui chamboulent tout dans mon esprit.
Alors que je me décidais entre Bel Ami et Habit Rouge qui étaient les deux élus de ma petite virée avec une préférence pour l’Hermès, le Guerlain sentant un peu trop le propre pour moi (je cherche de l’animal), je demande à tester Duel de Goutal (qui ne m’a pas marqué plus que ça), lorsque j’explique ce que je cherche plus en détail à la charmante vendeuse de Passage 31 qui me fait tester 5 ou 6 parfums différents.
Tour à tour me viennent des éfluves de fond de porte-monnaie, de cuir de cheval, de vieux fauteuils, de gants délicats en daim, mais deux d’entre eux ont particulièrement retenu mon attention :
Celui très animal de Santa Maria Novella dont j’ai malheureusement oublié le nom et ce fameux Cuir Ottoman de Parfums d’Empire, dont la note de tête pleine de cuir sauvage m’a tout de suite séduit sur la bandelette de test.
Arrivé chez moi, je sens une nouvelle fois Bel ami sur mon poignet droit pour voir son évolution : elle me plaît mais ce parfum ne semble pas tenir tellement longtemps, les notes sont très lointaines au bout d’à peine 2h...
Je relève la manche de ma chemise, et je vais un peu plus haut sur mon bras qu’Habit Rouge pour tester Cuir Ottoman : à nouveau cette explosion de cuir sauvage. Vais-je assumer une note de tête de cuir si forte en arrivant au travail le matin à 8h30, je ne sais pas.
J’adore, pour ma part, mais je ne sais pas comment elle pourrait être accueillie, l’attaque de Bel Ami est clairement plus facile.
Mais au bout d’une heure à peine, le cuir violent s’estompe, c’est presque dommage car même si j’ai peur qu’il importune au petit matin, je l’aime, ce cuir, mais laisse place à ces notes douces vanillées, avec un cuir plus animal mais plus lointain en fond, qui me rend complètement accroc, et qui correspond exactement au sillage que je veux coller à mon identité.
Difficile, qu’est-ce qui aura raison de mon choix ? L’attaque ottomane imposée à mes collègues au petit matin mais qui néanmoins me plaît, ou la fugacité maupassante d’un parfum qui me plaît mais qui semble ne pas vouloir rester avec moi...
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par Struddel, le 16 octobre 2015 à 14:14
J’ai testé ce matin en me parfumant avec l’échantillon : l’odeur de platique brûlé/cuir artificiel/caoutchouc m’a un peu donné la nausée au final, donc ça ne sera pas celui-ci.
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par Marco, le 25 janvier 2016 à 20:39
Bonjour Struddel ,
de l’eau a coulé sous les ponts depuis votre dernière intervention concernant votre comparaison entre Bel Ami et Cuir Ottoman ; ainsi vous devez avoir fait votre choix et peut être n’avez vous opté pour aucun des deux.
Votre analyse sur ces parfums et vos critères m’interpellent car à la lecture de ce qui vous plait et de ce qui vous déplait chez ces deux parfums , je ne peux que penser à un parfum qui réuni le meilleur des deux, à savoir le sublime "Colonia Leather de chez Aqua Di Parma. C’est un cuir très subtile , car il propose une multitude de notes olfactives qui soulignent élégamment le cuir . Et gros gros point fort , la tenue est tout bonnement exceptionnelle , ; lors de mon premier test sur poignet effectué a 16h , je me trouvais encore le soir à 23h avec le poignet porté au nez sans être lassé par cette odeur des plus agréable. C’est devenu un de mes préférés , une valeur sûr. Certains disent le confondre avec Tuscan Leather de Tom Ford.
par Freddie Freak, le 11 novembre 2015 à 01:53
Bonjour Struddel,
Je retrouve mes propres interrogations sur Cuir Ottoman dans votre message. Le même attrait pour "l’ouverture" qi me hurle "voilà pourquoi tu recherches à tout prix un cuir !" et...la même petite frustration lors de son évolution. J’aurais aussi aimé que ses notes plus sauvages perdurent. Mais...en même temps, cette petite dérobade ne me le rend que plus attachant.
Si Cuir Ottoman répondait a tous mes désirs, il me lasserait peut-être aussi rapidement qu’il m’a séduit. En évoluant comme il le fait, il me surprend, me résiste...et me fascine, même si le deuxième jour j’ai eu aussi ce sentiment de "too much"... C’est sûr, je ne le porterai pas tous les jours, mais chaque fois que j’ouvre mon échantillon la magie est là, intacte.
J’aime la démarche de M.A. Corticchiato, telle que je peux en juger par l’entretien que l’on peut lire sur ce site. Ses parfums sont le fruit de son histoire, et ses créations racontent cette histoire. Il y a quelque chose de très personnel, de très singulier dans sa démarche et dans ses créations, et donc de forcément peu consensuel. C’est pour cela que Cuir Ottoman ne satisfait pas totalement, c’est précisément parce que ce n’est pas le but recherché. Et c’est cela qui me le rend si attachant.
Je suis bien néophyte en parfums et je serais bien incapable de décrypter le profil de ce bien fascinant parfum. Je n’ai ni le nez ni le vocabulaire. Au départ je recherchai juste quelque chose de "différent", voilà tout. Mais quand un univers aussi sensuel que le parfum, le vin, la gastronomie et bien d’autres passeurs d’émotions, s’ouvre à nous...difficile de rester en surface. Alors je compile, je note, je "nose" (pour parler comme dans le whisky, autre sujet de fascination olfactive pour moi), j’essaie de comprendre, d’éduquer mon nez...Mais j’ai très envie de passer à l’achat de mon premier "parfum pas comme les autres". Cuir Ottoman pourrait bien être celui là. A moins qu’un autre ovni (ooni ? "objet olfactif...) ne me fasse changer d’avis. Cuir extrême de Thierry Blondeau peut-être... Il faut que j’aille me rendre compte en boutique.
par Clara Muller, le 12 juillet 2015 à 13:33
Bonjour,
C’est drôle je ne sens pas du tout dans Cuir Ottoman ce cuir "revêtement de voiture" ou "blouson de cuir" dont parle Opium. Je le trouve au contraire très doux et velouté. Je ne le perçois pas comme un cuir tanné mais comme une peau vivante, très équestre, mais aussi, dès le début, très poudrée. Une idée bizarre m’est venue au sujet de cette jolie ambivalence cuir/iris : Cuir Ottoman me semble être un croisement entre la Cologne pour le soir de F. Kurkdjian et Après l’Ondée de Guerlain. Au bout de quelques heures, j’imagine que c’est l’effet fève tonka, il m’a même évoquées les pralines aux amandes, ces "chouchous" que l’on vend dans les fêtes foraines ou sur les plages. Autant dire que je le trouve merveilleux, mais certainement pas "cinglant" !
par pasimon, le 19 mai 2015 à 20:52
Bonjour,
J’ai découvert ce parfum grâce à ce blog.
Je cherchais un parfum puissant, différent de ceux qu’on trouve dans les parfumeries traditionnelles et je n’ai pas été déçu !
Un petit cran au dessus de mon budget habituel (d’étudiant donc très limité...) mais je suis content de l’avoir acheté malgré les 120 euros difficiles à débourser !
Je trouve que la note de tête ressemble effectivement beaucoup à une sorte de gomme cuirée, très séche. J’ai mis quelques jours pour m’y habituer (voire pour devenir un peu addict), mais après quelques instants le parfum s’adoucit et devient beaucoup plus agréable pour mon nez de débutant.
Je l’ai mis une seule fois à ma fac et dans la même matinée deux profs ont trouvé que la salle de classe sentait très bon ! Et je vous assure que dans ma fac c’est TRES rare ! lol
PS : Je deviens addict à ce blog, les rédacteurs et membres sont de très bon conseil et je ne connais pas encore grand chose d’autre que ce que proposent Sephora et Marionnaud mais l’univers du parfum m’intrigue de plus en plus et j’apprends plein de choses ici ! Merci :)
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par Jeanne Doré, le 19 mai 2015 à 21:29
Bonsoir Pasimon, merci pour votre message, nous sommes toujours fiers et heureux de susciter des nouvelles passions ! Et aussi de savoir que le site auparfum provoque des addictions, encore, et encore... :) Bravo !
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par billieH, le 19 mai 2015 à 22:21
Je le trouve très beau et terriblement sexy ce Cuir Ottoman, très bon choix. Il faudra aussi tester Cuir de Russie, si ce n’est déjà fait...
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par pasimon, le 22 mai 2015 à 21:20
Bonjour BillieH, merci pour ce conseil, à vrai dire, j’étais un peu intimidé devant les exclusifs de Chanel et je n’osais pas trop m’y arrêter auaparavant... J’ai testé cuir de Russie en faisant un crochet aux galeries Lafayette en fin d’après midi. La vendeuse a été super accueillante et agréble un vrai plaisir !
J’en ai testé quelques uns, cuir de russie est extra en effet ! J’ai également bien aimé Jersey sans être fan. Par contre, j’ai eu plus de mal avec celui qui sent l’herbe coupée (dont je ne souviens plus le nom...) et enfin j’ai trouvé bois des îles très agréable mais je préférerais le sentir sur ma copine que sur moi. Alors que j’ai trouvé cuir de russie et jersey parfaitement unisexe, bois des îles m’a moins plu sur mon poignet... On sent vraiment une particularité dans les parfums Chanel, je saurais pas le décrire mais il y a une empreinte j’ai trouvé...
De toute manière, j’ai largement le temps de faire mon choix en attendant de me reconstituer un budget :)
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par Calygo, le 22 mai 2015 à 22:53
Celui qui sentait l’herbe coupée, c’est surement Bel Respiro. ;)
Sachez aussi que vous pouvez demander des échantillons gratuitement (3) sur le site CHANEL, via leur boite mail en vous inscrivant. Ils sont très rapides.
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par pasimon, le 27 mai 2015 à 23:47
Exact :) C’est très particulier comme odeur je trouve...
Merci pour l’info !
par Kareldestoute, le 30 décembre 2014 à 17:10
Après avoir marqué une "pause" dans le port de parfum, puis une tentative ratée d’adoption d’une nouvelle fragance avec Comme des garçons 2, je suis repartie en quête DU parfum il y a quelques semaines. Un marathon qui m’a fait écumer les parfumeries jusqu’à ne plus rien pouvoir sentir, et trainer des heures durant sur les pages de auparfum.bynez.com... (qui auront eu raison de ma productivité au travail ! Mais c’est pour la bonne cause.)
Et donc aujourd’hui, je passe mon après-midi le nez collé dans mon coude à renifler Cuir ottoman avec ardeur. Miam !
A priori le choix devrait s’opérer entre ce dernier, une Chambre Noire (Olfactive Studio) qui se révèle très boisée sur mon poignet (un peu trop peut-être) et un Odin 03 qui présente le défaut de me plaire davantage sur mes vêtements que sur ma peau (où il prend une tournure très sucrée). Cuir Ottoman semble donc bien parti pour devenir l’heureux élu !
J’en profite pour remercier tous les rédacteurs de ce site, dont la lecture des commentaires, critiques et débats m’enchante et qui m’ont ouvert de nouvelles et belles perspectives en matière de parfums.
par hangten, le 18 novembre 2014 à 21:56
Bonjour,
Ne sachant pas trop où poster ma question, je me décide à le faire ici. Quelqu’un connait-il assez bien l’eau de toilette Knize Ten pour en parler ? Merci à toutes et à tous !
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par Jeanne Doré, le 18 novembre 2014 à 22:21
Bonsoir Hangten, justement, j’ai découvert Knize Ten récemment, et j’aimerais bien écrire quelque chose prochainement... A suivre !
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par Aryse, le 19 novembre 2014 à 00:19
Et bien Jeanne, ce sera un plaisir de lire votre article sur ce parfum et cuir unique dans son genre et inégalé qu’est (pour moi) Knize ten, l’un des parfums symboles des Années folles.
Je vais donc essayé d’être bref en attendant de voir si nos impressions se recoupent.
Commençant par une note aromatique et se poursuivant par une autre qui donne l’impression d’un baiser acidulé reçu de plein fouet sur les lèvres, cette fraîcheur initiale s’atténue progressivement pour faire place à une douceur subtile due à ses notes florales et qui atténue la rugosité du cuir devenant de plus en plus sombre et sec tandis que des notes fumées et ambrées viennent complétées l’équilibre de la morsure épicée procurée par l’oeillet.
Un cuir austère et élégant teinté d’exotisme mais également chaud et sensuel.La formule actuelle (du moins, celle que je possède et qui date d’une quinzaine d’années) se situe dans le droit fil de l’original créé en 1924 pour la maison Knize de Vienne par....François Coty et Vincent Roubert !!!
François Coty est connu.Vincent Roubert un peu moins, mais il est le créateur de l’immense Iris gris de Jacques Fath, un parfum légendaire qui, pour moi, restera inégalé en note iris.
Avec de tels créateurs, Knize ten ne pouvait qu’être une réussite.....
Et, je vais saliver en attendant votre article.Bonne soirée.
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par hangten, le 19 novembre 2014 à 13:40
Merci Jeanne pour votre réponse. J’avoue que ce Knize Ten m’intrigue et me tente... M’inquiète un peu aussi ! J’attends donc avec impatience de vous lire.
par Frédéric, le 19 novembre 2014 à 15:11
Knize Ten est un parfum de 1920 dont la qualité n’a pas varié aujourd’hui (cela relève du miracle en fait). A acheter les yeux fermés tellement la qualité est haute et ce pour un prix ridicule en comparaison de ce qu’ose demander des marques de "luxe".
Le début est hyper sévère, un cuir bien tranchant qui va évoluer vers son fond ambré accompagné de nombreuses notes fleuries. Beaucoup d’oeillet, de géranium pour l’aspect frais tranchant puis de la rose, de l’iris, des épices quand il s’adoucit.
Il me rappel fort Gomma d’Etro mais ce dernier est beaucoup plus restreint dans ses notes et surtout dans la qualité des matières.
C’est un peu comme Rien de ELdO, on aime ou on déteste mais c’est des cuirs monumentaux !
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par hangten, le 22 novembre 2014 à 14:17
Bonjour Frederic !
Je porte Knize Ten en ce moment, et je le trouve formidable.
Un parfum à l’ancienne, très qualitatif, avec de la tenue.
Là où il me sidère, c’est que je m’attendais à un cuir brutal, presque issu de l’atelier d’un garage, flaques d’huile au sol et Hot Rod capot ouvert, avec de décapants mécaniciens à l’ouvrage, le bleu ouvert sur le torse (oui, bon !)...
Or rien de cela. Une fois l’ouverture passée, solide, puissante, je sens un fleuri épicé. Et c’est somptueux. Rien de plus à ajouter.
Ah si, monumental chef d’œuvre.
par Bella R, le 7 octobre 2014 à 18:12
Bonjour à tous,
Je ne savais pas où poster ma question, donc je la poste sur cette page, désolée :-)
Quelqu’un avait il testé le Musc Tonkin ? des avis ? Peut être un article prévu dessus ?
Merci par avance.
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par Opium, le 7 octobre 2014 à 22:49
Bonsoir Bella.
Vous avez posé votre question au bon endroit, ne vous excusez pas.
Un article devrait prochainement être rédigé par moi-même. J’espère que je parviendrai à rendre l’hommage qu’il mérite à ce superbe parfum qu’est Musc Tonkin. ;-)
À bientôt.
Bonne soirée
Opium
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par Bella, le 7 octobre 2014 à 22:56
Merci beaucoup pour votre réponse, Opium !
J’ai eu un échantillon aujourd’hui chez Marie Antoinette ! Je vais pouvoir le tester demain matin ;-)
J’ai hâte de lire votre article !
Bonne soirée à vous aussi.
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par cuiretmusc, le 8 octobre 2014 à 09:13
J’attends votre avis avec impatience, Bella, et bien évidemment la critique d’Opium.
C’est le parfum le plus animal et même le plus sexuel que j’ai jamais porté. Il en arrive même à me déranger. Je ne suis pas incommodée, puisque mon nez est irrésistiblement attiré vers le creux de mon bras, mais plutôt gênée lorsque je le porte. Comme s’il était une invitation explicite lancée aux hommes...
Un parfum pas toujours facile à assumer donc, et qui fait passer M/Mink et MKK pour des EDT d’écolière. Je ne connais cependant pas Sécrétions Magnifiques d’ELO. A tester ?
Belle journée à tous
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par Opium, le 18 octobre 2014 à 18:15
Bonjour Bella et Cuir et Musc.
Je vais prolonger un peu cette digression. Mon avis à propos de Musc Tonkin est en cours de peaufinage. Malgré cela, je peux déjà confirmer les propos rapportés : l’animalité "explicite" est en effet franche, mais souple en même temps ; pour autant, elle n’est pas si expérimentale que cela. Il ne s’agit pas de créer un parfum qui reproduit des odeurs de sexe juste par esprit de transgression, mais bien pour construire un parfum qui exprime et irradie un message de la sensualité que pouvaient exprimer les parfums dans le passé. Si ce parfum ferait passer M/Mink et MKK pour "des EdT d’écolière" (J’adore l’image !), pour autant, ce qui rend Musc Tonkin encore plus déstabilisant est la manière qu’il a de louvoyer, son feulement n’est pas le même que celui des deux autres parfums, ici, pas de bête autre qu’humaine, et ses sécrétions et fluides divers.
En cela, il y a bien quelque chose de l’esprit qui anime Sécrétions Magnifiques, pour autant, ils n’ont que peu à voir. La composition subversive d’État Libre d’Orange, c’est une œuvre olfactive (plutôt qu’un parfum à proprement parler) issue de l’hyperréalisme, presque photographique en haute résolution, où on ne sait plus ce qui est vivant ou non, la salinité iodée lactée est toute salivaire, sanguine et spermatique. Musc Tonkin, lui, est moins littéral, c’est à la fois cela, mais encore autre chose, un parfum plutôt qu’une odeur, habillé, avec un bouquet qui est aussi presque floral ; tout est exprimé, mais la photo ne cherche pas l’hyper netteté photoshopée, mais bien plutôt un grain qui montre en laissant une part d’ombre où les besoins, envies, fantasmes et projections peuvent bien davantage exister...
Bon, vivement l’article !
Bonne fin de journée.
Opium
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par cuiretmusc, le 27 novembre 2014 à 11:55
Avant-hier, petite balade vers ma parfumerie préférée pour aller découvrir ses nouveautés (la gamme Jardins d’Ecrivains et quelques Profumum Roma supplémentaires). Elle avait également reçu Musc Tonkin dont j’avais lu qu’il était de nouveau en vente.
Alors, soit mon nez était fatigué, soit il a subi une reformulation (le parfum, pas mon nez ;) ). Dans l’exemplaire que je possède (ancien flaconnage), je perçois très nettement au début la note métallique du sang, que je trouve très affadie, quasi inexistante dans celui que j’ai pu sentir dans ma parfumerie. Je l’ai trouvé beaucoup plus "sage", moins sexuel, quoique toujours animal.
Autant dire, Opium, que je trépigne en attendant de lire votre avis sur la question lorsque vous aurez décortiqué ce Musc :) .
Bonne journée à tous
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par Aryse, le 27 novembre 2014 à 17:20
Bonjour cuiretmusc,
Je pense que Opium vous le confirmera mais, c’est tout simplement parce que la 1ère version de Musc Tonkin était en extrait alors que la nouvelle est en eau de parfum.
Il s’agit donc d’une réinterprétation qui n’est pas reprise note par note mais légèrement modifiée.Elle est moins compacte donc que celle que vous possédez mais est peut-être plus lumineuse avec une légèreté plus grande.
Bonne journée.
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par cuiretmusc, le 27 novembre 2014 à 22:46
Bonsoir Aryse,
effectivement, vous avez tout à fait raison, c’est bien la version extrait que je possède. Je n’y avais jamais prêté attention, honte à moi, tellement persuadée d’avoir une EDP eu égard au format respectable du flacon :))
Bonne soirée
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par Aryse, le 28 novembre 2014 à 10:44
Tout s’explique donc....pour le mieux ;-)
Bonne journée cuiretmusc
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par Opium, le 28 novembre 2014 à 12:53
Bonjour Cuiretmusc et Aryse.
Je réponds ici, en suivant le déroulé de vos échanges.
Marc-Antoine Corticchiato nous a dit n’avoir que réduit de un pourcent la concentration sans avoir touché à la formule, afin de justifier le changement de dénomination. La modification est minime.
Mais, comme je l’expliquais dans un échange avec Frédéric dans l’article de Rien, une simple modification de concentration, aussi minime soit-elle, fait remonter certaines notes plus que d’autres.
Donc, cela n’est pas vraiment étonnant. Et, ce, d’autant plus que l’on passe de la concentration maximale à une autre plus réduite où les choses "respirent" mieux.
Une modification en quantité a un impact sur la perception de la qualité, certaines notes "montent" et d’autres "descendent"... ;-)
J’espère être clair... ^^
Bonne journée.
Opium
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par Aryse, le 28 novembre 2014 à 17:14
Mais oui Opium, c’est très clair.Je dirais même lumineux comme certains parfums.Merci....
Et oui, la moindre modification de concentration (si minime soit-elle) modifie l’équilibre de l’ensemble.Mais, Musk tonkin en edp reste néanmoins très beau (même si cette fragrance, quelle que soit la concentration, me pose un problème...non pas sur la construction ni la beauté de la senteur mais sur ce que doit être vraiment un musc).
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par Opium, le 2 décembre 2014 à 19:54
Re...
Décidément, c’est un triplé (gagnant) de commentaires ! ^^
J’avais un souci avec Musc Tonkin en extrait pour sa lourdeur, je vous avoue préférer la nouvelle concentration, plus respirable pour moi. ;-)
A propos de la reproduction du musc, je vous comprends, quelqu’un me disait exactement la même chose cette semaine. Elle est stylisée plutôt que réaliste et, je crois que, justement, c’est ce qui fait que je peux l’apprécier. Quand j’en ai senti à l’Osmothèque, j’ai failli être mis KO de bon matin... ^^
Encore une fois, passez une agréable soirée.
Opium
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par Farnesiano, le 2 décembre 2014 à 22:43
Bonsoir, Opium et tous les autres ici concernés. Il est à la fois surprenant et très agréable, ce glissement de Cuir Ottoman vers Musc Tonkin : d’un empire à l’autre en somme, d’un orient à un autre orient plus lointoin encore. Mais on ne sépare pas les deux contrées, si différentes soient-elles : on ne quitte pas la bête, on reste dans la plus pure et authentique animalité. Et sensualité...
J’ai découvert MT pas plus tard qu’il y a une semaine. C’est donc par la version EdP que je suis entré dans cette fabuleuse création de M-A Corticchiato, homme vraiment charmant au demeurant, rencontré à Bruxelles il y a quelques années, lors d’une présentation chez Kroonen & Brown. N’étant pas un fan absolu du musc (qu’aujourd’hui tant de vendeuses prononcent " meusk ", à l’anglaise, comme " must ", alors qu’il s’agit de musc, comme muscadin, muscadier, noix de muscade...), je me suis surpris, après un violent rejet comme face à une odeur excrémentielle, à progressivement sniffer mon poignet, et ce, de longues heures durant, tant m’ensorcelaient cette odeur inédite et son fond addictif. C’était celle de l’être aimé ou celle d’un corps à aimer. Presque celle, comment le dire sans heurter ?, de son doux postérieur. Coup au coeur et coup de coeur ! Parfum à apprivoiser, à s’approprier idéalement en toute intimité. En cas de sortie, se le vaporiser un certain temps avant...
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par Opium, le 5 décembre 2014 à 21:39
Bonsoir Farnesiano.
Il n’y a de heurt pour personne, je pense, tant tout est justement choisi dans les termes.
Je valide totalement, c’est exactement cela. L’attraction-répulsion joue plein pot.
Merci pour ces mots bien trouvés.
Et, merci pour la petite précision orale, je vais avoir rapidement l’occasion de pouvoir la mettre en pratique à propos de ces "mUscs" qui ne sont pas des "mEUsks"... ;-)
Bonne soirée.
Opium
par cuiretmusc, le 7 juillet 2014 à 09:54
Bonjour à tous,
Ma petite parfumerie aixoise l’ayant reçu récemment, je me faisais une joie de l’essayer. Malheureusement, ce jour-là j’étais assez pressée, et contrairement à d’habitude, je ne l’ai pas porté une journée entière pour vérifier qu’il me plaisait.
Si je l’aime sur ma peau, en revanche, il a (sur moi), une tenue déplorable. Il est vrai que je suis habituée aux parfums assez "présents", puisque cet hiver j’ai vogué avec bonheur de l’Ombre Fauve (P.G.) à Une Rose en Noir (Miller Harris), en passant par mon habituel M.K.K. (S. Lutens), avec de très rares incursions chez Nuit de Longchamp (Lubin).
Bref, je lis partout que Cuir Ottoman a une excellente tenue. Alors pourquoi sur moi est-il si volatile ? Quelques minutes après, je ne le sens plus, sauf à coller mon nez sur mon poignet. Sans vouloir sentir la cocotte à des kilomètres à la ronde, j’aime bien une certaine présence. Tristesse....
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par Opium, le 18 octobre 2014 à 18:16
Bonjour encore Cuir et Musc.
Pour revenir au sujet de cet article, donc Cuir Ottoman, je dois reconnaître que vous faîtes exception malheureusement, il tient en général très bien, et sur beaucoup de monde.
Une part d’explication réside peut-être dans la forte part d’iris et de notes irisées qui déclenchent souvent des anosmies et tolérances rapides chez certain(e)s.
J’en suis navré pour vous.
Passez une agréable fin de samedi après-midi.
Opium
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par cuiretmusc, le 17 novembre 2014 à 12:10
Bonjour Opium, votre réponse m’avait échappé (donc merci avec retard !).
Auriez-vous des parfums à me conseiller qui me permettraient de vérifier cette hypothèse ?
J’attends Iris Silver Mist en concrète, mais peut-être Infusion d’Iris, Iris Nobile ?
Bonne journée
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par cuiretmusc, le 17 novembre 2014 à 12:16
Pardon Opium, je viens de lire après coup votre article du mois de février dernier sur l’iris. Voilà des pistes à explorer !
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par Opium, le 18 novembre 2014 à 15:08
Bonjour encore Cuiretmusc.
Oui, les trois parfums cités sont de bons exemples, surtout Infusion d’Iris que beaucoup croient ne plus diffuser car elles/ils ne se sentent plus alors qu’on les sent toujours bien. ;-)
Et, si vous ajoutez santal, muscs et/ou notes de violette à votre iris, vous augmentez encore les risques de saturation rapide.
La Panthère et ses muscs me fait ce coup-là. Elle va et vient à son gré, se moquant de mes envies à moi. Normal, c’est un félin ! ;-)
Bonne enquête ! ^^
Opium
par ERIC, le 4 mars 2014 à 18:51
Bonsoir à tous.
De passage à pParis et tournant autour de ce parfum depuis deux ans, il était prévu un craquage (non, je ne craque jamais, je réfléchis au contraire toujours trop !) pour un achat de ce parfum. Chose faite, juste le temps de m’assurer par un reniflage rapide qu’il n’avait pas changé depuis ma première rencontre avec lui, et je suis l’heureux possesseur d’un 100 ml de ce cuir. Il en reste encore quelques flacons de cette contenance chez Marie Antoinette, place du marché Sainte Catherine. Sinon, c’est 500 ml. Accueil toujours aussi délicieux du propriétaire de la boutique. J’aime Paris...en touriste seulement.
Cordialement
Eric
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par AdRem, le 4 mars 2014 à 20:25
Heureux de vous savoir propriétaire de ce beau cuir reconnaissable entre mille...Profitez en bien !!!! Et portez vous bien tous les deux !!!
Et tant qu’à faire je préfère moi aussi acheter mes Parfums d’Empire (je les ai tous en fait ^^...un vrai fan !!! ) chez Marie Antoinette et discuter avec le chaleureux Antonio qu’aller à la Supérette Joffroy du coin de la rue ;)
Nouveau flaconage avant l’été et nouveaux prix sans aucun doute : pas certain de rester aussi fan... A voir... :(
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par ERIC, le 4 mars 2014 à 20:41
Bonsoir AdRem et merci de votre enthousiasme. C’est vrai, un nouveau flaconnage est en projet et j’aime bien Antonio, il m’avait fait découvrir cet été Oriza L. Legrand (Relique d’Amour, Horizon...).
Bien cordialement.
Eric
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par AdRem, le 4 mars 2014 à 21:20
Rêve d’Ossian a débarqué à mon domicile après un passage Marché Sainte Catherine...
Je me sens toujours un peu en danger en franchissant le seuil de cette petite boutique entre les Mona Di Orio, les Nez (désormais disponibles), les Parfums d’Empire, les Olfactives Studio, les Vero Profumo,..et l’accueil chaleureux d’Antonio : presque envie de me faire interdire d’entrée, comme au Casino, pour protéger ma Carte Bancaire ^^
Pour le fun, voici le lien vers le site de la petite boutique/caverne d’Ali Baba pour ceux qui n’ont pas eu encore la chance de rencontrer Antonio : http://www.marieantoinetteparis.fr/...
par Opium, le 18 octobre 2014 à 18:12
Bonjour Eric et AdRem.
L’accueil d’Antonio chez Marie-Antoinette est toujours charmant, attentif et passionné dans sa jolie boutique.
Eric, j’espère que vous trouvez toujours Cuir Ottoman aussi beau quelques mois après votre achat. ;-)
Bonne poursuite de journée à vous deux.
Opium
par Rose, le 27 septembre 2013 à 21:59
Bonjour,
je ne sais si c’est le bon endroit pour laisser ce message : l’un de vous saurait-il quel parfum pourrait être un cuir doux comme cuir beluga mais qui sur ma peau évolue vers un vanillé presque "classique" ? Merci !
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par CuirFélidé, le 27 septembre 2013 à 22:55
Bonsoir Rose,
Je ne sais pas si il existe encore, mais je pense que Black de Bvlgari correspondrait peut-être à ce que vous appelez Cuir-Vanillé.
Midnight in Paris de Van Cleef and Arpels à aussi cette facette mais avec plus de tonka que de vanille ;)
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