The Night
Éditions de parfums Frédéric Malle
Coup de cœur
- Marque : Éditions de parfums Frédéric Malle
- Année : 2015
- Créé par : Dominique Ropion
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Opulent - Pointu
Maestroud
par Alexis Toublanc, le 6 octobre 2015
Les Editions de Parfums Frédéric Malle. Tout était dans le nom de la marque dès le début : proposer une parfumerie d’auteur. Non content d’avoir achevé avec une quantité de chefs-d’oeuvre incroyable tout un pan de la parfumerie occidentale et créé quelques-uns des parfums les plus novateurs du XXIe siècle, Frédéric Malle décide d’aller encore plus loin en 2015.
Au commencement était Portrait of a Lady, une de ces propositions olfactives qui feront date dans l’histoire de la parfumerie (c’est un des rares parfums du circuit niche à avoir l’aura d’un futur classique, tant par sa forme et son fond que par son succès). Sorti en 2010, ce parfum découlait du très expérimental Géranium pour monsieur de 2009, à travers une filiation revendiquée et par l’auteur (Dominique Ropion) et l’éditeur (Frédéric Malle) mais qui aura échappé à tous les passionnés.
Et pourtant... Tout est là, dans cette filiation imperceptible. Tout ! Oui, la parfumerie est un art, oui Dominique Ropion est un artiste quand il travaille pour Frédéric Malle (et ne l’écoutez pas si l’intéressé vous dit le contraire). Voir un motif, une idée, un schéma se répéter sur plusieurs oeuvres pourtant complètement différentes, soulignant une cohérence, une perception particulière de la création, une vision bien précise d’une construction... Dites cela de la filmographie de Stanley Kubrick et tout le monde applaudira. Dites cela du travail de Dominique Ropion et même lui vous tapera gentiment l’épaule en vous disant d’aller vous recoucher. Et c’est ainsi que se parachève la plus grande trilogie olfactive de notre temps, avec le plus spectaculaire, le plus grandiose et le plus magistral de tous les ouds.
A vrai dire, The Night aurait pu s’appeler Bitch Please tant ce parfum est une leçon de maître. En réponse à l’explosion du oud en parfumerie, Malle et Ropion se posent en observateurs de tous ces arrivistes aussi crédibles que les One Direction présidents du jury au festival de Cannes. Ils vont même jusqu’à avoir l’élégance de ne rien faire remarquer, de simplement poser discrètement leur proposition sur le rang impitoyable des nouveautés. Pas besoin d’un tank de communication fallacieuse pour faire croire à la grandeur du parfum. The Night est grandiose, point. Pourquoi ? Sentez, tout simplement.
Tout est dans ce oud. Absolument tout. La matière brute reflète l’obsession des hommes. L’animalité des créations françaises du début du XXe siècle était conquérante. Celle de The Night est triomphante. Elle ne se cache jamais et tire tout avec elle : dans sa fourrure dorée viennent se lover les caractères les plus sombres et tortueux de l’animalité. Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est l’intelligence de Ropion. Voilà un parfumeur qui a compris une des bases essentielles que nous a apprise Jicky et la parfumerie Guerlain : l’animalité est duelle et ne doit pas être qu’un simple aplat. Elle se lie aux autres entités végétales, les propulse, les soutient. Rappelez-vous du Jicky de 1889 où la bergamote embrassait l’animalité et où cette dernière faisait office de fondant dans le reste de la structure du parfum.
Dans The Night, Ropion a réussi à faire jouer le même rôle au oud. Mais tout le propos est d’aujourd’hui : la bergamote d’antan laisse place à une myriade de fruits rouges. Ils scintillent, pétillent et propulsent le parfum dans un spectre olfactif encore jamais exploité : les fruits rouges maîtrisent la toison d’or oudée, le oud rugit et permet de bâtir une colonne vertébrale boisée. Et tout s’enchaîne à la perfection. Une contre-plongée suggère l’arrivée fruitée par une rose merveilleuse. Un contrechamp circulaire présente alors la reine des fleurs dans toute son incandescence : fruitée et lunaire ; animale et charnue, ses facettes réveillent un cœur battant. Mais dès qu’on l’approche, la voilà devenir verte et citronnée... C’est à ce moment là qu’apparaît Géranium pour monsieur. Menthé, électrique, vibrant et très bâti, The Night se cadre sur la forme de ce parfum. Comment d’un oud de 2015, nouvelle structure en soi, Malle et Ropion parviennent à faire un clin d’oeil aux deux grands schémas abstraits de la parfumerie que sont le chypre et la fougère [1]. Du pur génie vous dis-je. Du pur génie.
Ainsi, il me paraît essentiel de mettre en avant comment The Night flamboie par son intelligence et sa maestria. Maestria pour sa réussite technique : faire un parfum aussi extrême, abouti et profondément brillant semblait inespéré. Mais j’aurai senti ça dans ma vie de perfumista.
Intelligence par sa capacité à rappeler la cohérence d’une oeuvre de parfumeur. Comment une création olfactive prolonge des thématiques et des schémas explorés par un créateur. Intelligence par sa capacité à comprendre absolument tous les codes de la parfumerie moderne, de ses balbutiements à ses tendances les plus récentes en passant par ses évolutions, ses questionnements et ses erreurs. Toute cette culture olfactive digérée et livrée au public. Entre Moyen-Orient et Occident, entre parfum d’hier et d’aujourd’hui. Dans le paysage de la parfumerie du XXIe siècle, The Night vient tout simplement d’entrer parmi les plus grands.
P.S : The Night est distribuée de façon particulière car il n’est pas explicitement mis en avant dans les points de vente de la marque. Néanmoins, les boutiques et stands de la marque l’ont et il suffit de demander à le sentir pour qu’il vous soit présenté.
— -
50ml/560€
100ml/960€
[1] En effet, Géranium pour monsieur était une réécriture futuriste complètement folle de la fougère et Portrait of a Lady une interprétation grandiloquente de la rose chyprée traditionnelle
à lire également
par Kouros, le 24 mars 2021 à 10:54
J’ai eu la confirmation d’une chose qui m’est deja arrivé en pensant à dautres parfum.
Ca fait 3 ans environ que j’ai pu sentir ce parfum avec un (mini) fond d’echantillon. Et aujourd’hui, alors que je lis quelques commentaires à son sujet, j’ai senti le parfum une demi seconde comme s’il etait sur une mouillette à coté de moi.
Est il possible de sentir une odeur simplement en y pensant ? C’est pas un concours de circonstance, j’ai bien reconnu ce bois ultra animal cuiré et je ne vois pas ce qui autour de moi aurait pu sentir comme ça au moment precis au je lis sur ce parfum...
par Aberystwyth, le 6 juillet 2017 à 22:05
Quel article !
Curieux comme je suis, je n’ai évidemment pas pu m’empêcher d’aller sentir cet oud "out of this world", sous tous rapports...
En soi, cela pourrait paraître anodin, mais il faut savoir que je suis particulièrement sensible à une note, qui m’indispose particulièrement, et me repousse (deux mètres de distance de sécurité sont nécessaires...). Or, je soupçonne fort que cette note soit la recréation d’un accord d’oud...
Je me dit que peut-être, le VRAI oud, pas la copie, ne me fera pas cet effet. Alors je prends mon courage à deux mains, et je demande à pouvoir sentir... Lui (comment le nommer autrement ?)
Verdict ? Plus que le prix, ce qui m’a le plus impressionné, c’est le côté obsédant de ce parfum. Au-delà du prix -_-, et même si je ne l’ai pas "aimé", seulement "apprécié", je suis, disons, obsédé, par sa richesse, sa mouvance. Pendant toute la soirée, et bien que je me sois éloigné de la touche, constamment je me suis retrouvé à y penser, à le sentir, alors qu’il n’était pas là... C’est grave, Docteur ?
Tout est dans The Night, tout est The Night. Ton odeur, celle de ta chèvre, de ta tente, de ta caravane...
Blague à part, ce parfum a un pouvoir, non pas d’évocation, mais une emprise sur l’esprit, qui fait que tout est ramené à lui. La perception est retournée, ce n’est plus l’oud qui sent quelque chose, c’est ce quelque chose qui sent l’oud.
Ce n’est pas moi qui essaierai de décrire plus avant ce parfum. D’autres l’ont déjà magnifiquement fait. Je me contenterai de dire que c’est, avant tout, une expérience, une des Mille et une nuits (la plus vivante, la plus réelle), avec sa beauté, sa cruauté, son suspense, son exotisme, son intemporalité, sa fascination...
Oups, sans m’en rendre compte je fais référence à son nom...
Bref, allez le tester, si vous le pouvez. Mais pas sur peau !!! Sinon, vous allez sentir la chèvre... dans le meilleur des cas.
par Tibo, le 15 avril 2017 à 16:03
Pour ceux qui aime The Night de Frederic Malle mais moins le prix auquel ce dernier le vent, essayez "Oudi" d’Al Haramain.
Vous retrouverez l’odeur du vrai oud ici mélanger avec la rose, le safran, le patchouli, l’ambre et le bois de cental.
Un The Night avec un coté savonneux qui me dérange un peu perso mais surtout avec un prix plus qu’abordable.
Ce parfum ce présente en huile dans un flacon tout simple de 15 ml muni d’une bille pour faciliter l’application.
Je l’ai trouvé à environ 7 euros sur le net. Ce flacon à comme boite un paquet de cigarette doré.
The Night a surement des matières de meilleure qualité mais comment expliquer une telle différence de prix entre deux parfums faits en majorité de oud (la matière la plus cher) ?
Rapporté à 50ml Oudi revient à même pas 25euros.
Du faux Oud ? Quelqu’un qui connait la marque Al Haramain a une explication ?
par Tibo, le 25 mars 2017 à 17:04
De la merde de cheval sur du foin en ouverture. Une rose qui apparait pour adoucir un peu ça et c’est tout... Très linéaire est surtout cette odeur de ferme qui garde le dessus tout le long. Voila. C’est donc ça le parfum qui "entre dans des spectres olfactifs encore jamais exploités (!!!)...
"Dis donc ça sent le fumier ici"
"Oui c’est moi mais je porte un truc construit intelligemment à 600 balle les 50 ml donc c’est grandiose. POINT."
C’est en sentant ce genre de parfums qu’on est content que des Chrome Azzaro, Acqua Di Gio et autres mainstream complètement descendus ici existent car à choisir, dans un train blindé, je préfère du sucré et du iodé qu’une odeur de fumier liquoreux !
Alors pour moi le Oud ça sera dans Oud Wood, Dior Homme Parfum ou Habit Rouge EDP. Le synthétique oui le coupé, celui qui sent bon !
Et qui coute LARGEMENT moins cher !
POINT.
par Anthonymemories, le 25 octobre 2016 à 13:40
expérience inoubliable... et le beurre pour le corps et simplement divin. j’ai eu un petit pot de crème échantillon et je ne peux plus m’en passer !
par Phoebus, le 13 mai 2016 à 15:25
Vraiment rien à rajouter, Jicky a tout dit. Ce The Night, c’est une sacré expérience... J’ai l’impression que si je ressens Portrait of a lady demain, ça me laissera l’impression d’une rose mièvre, transparente et fraiche de rosée !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 13 mai 2016 à 21:49
Bonsoir Phoebus,
c’est clair que l’article de Jicky embrasse la démesure et la beauté de ce Golem olfactif, et être accompagné dans cette rencontre est une bonne chose.
Pour partager ma propre expérience, revenir à Portrait of a Lady n’est pas un affadissement de cet autre chef-d’œuvre. Si Portrait est en somme une étape qui mène à The Night,dans l’itinéraire création de Dominique, pour moi elle n’est pas une marche qui permet d’y monter, dans le sens où on gravirai un sommet en oubliant le sentier.
Bien plutôt c’est un sommet qui a permit de découvrir un nouveau mont, invisible avant. Mais la vallée est toujours belle perchée sur PoaL, et même plus belle encore car on la connait un peu mieux admirée du pic The Night et on y découvre des détails passés inaperçus.
Juste après avoir étreins The Night, j’ai beaucoup porté Portrait avec une joie très émouvante aussi, comme de chérir encore plus un être aimé après avoir fait la connaissance de son père. Être un peu intimidé, mais curieux d’y découvrir des traits communs entre le vénérable patriarche et la jeunesse adorée.
Et puis au final en le connaissant bien, le papa est un monsieur très doux et sa conversation est passionnante avec la voix grave et modulée qui le rend fascinant, et puis l’amant.e sait très bien affirmer sa grandeur :)
par Sineva, le 21 février 2016 à 19:26
Bonsoir !
Je m’intéresse aux parfums depuis longtemps et comme beaucoup d’entre vous ici je suis déçu par les nombreuses reformulations pour causes de nouvelles directives européenne. Les ingrédients utilisés aujourd’hui enlèvent au parfum sa tenue et sa longévité. Les anciens parfums ne sont plus vraiment reconnaissables. Pertes de profondeur et de caractère souvent. Même si il reste quelques bonnes exceptions.
Je viens de lire vos commentaires à propos de Night de Frederic Malle, et j’ai bien pris connaissance du prix qui est vraiment très élevé...
A votre avis qu’est ce qui, aujourd’hui, justifie un tel prix ? Est-il possible de penser que ces parfums spéciaux contournent les directives européennes, alors que ceux à 100 ou 200 Euros les suivent (et sont donc de moindre qualités olfactives à cause de diverses interdictions) ? Achetons-nous des Guerlain bas de gamme (alors qu’il fut un temps où Jicky, L’Heure Bleue et autres étaient le sommet de la parfumerie ? les nouvelles techniques de la parfumerie ont anéantie les anciens mythiques, qui, à mon avis coûtent encore bien trop cher pour un parfum qui dure une heure, et les nouvelles créations comme celle-ci atteignent des prix astronomiques, alors que la qualité est probablement la même.
J’avoue que je ne sais plus que penser. Quelqu’un pourrait peut-être m’éclairer.
Merci !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Calygo, le 21 février 2016 à 20:28
Les parfums ont le prix que vous voulez bien donner pour les posséder... :) Je fonctionne un peu comme si je devais acheter une oeuvre d’art.
Aucun parfum de vaut réellement son prix de revient, dans le cas précis de The Night, le prix est dû aux matières premières réellement coûteuses, mais il y a évidemment toujours une marge de bénéfices , plus où moins exagérée et une part de "snobisme" afin de se positionner, car le luxe c’est forcément cher ! :o)
Le prix du jus en lui même lorsque vous achetez un parfum est dans bien des cas, ridicule, sauf par exemple, Iris Silver Mist qui contient je crois énormément d’iris et a un coût de revient non négligeable, ou The Night avec le oud...
En soi un The Night à 900€ ne vaut pas mieux qu’une Heure Bleue à 100€, ils n’ont pas la même vocation, la même cible ni le même impact dans la parfumerie.
Le prix ne fait pas la qualité, des nullités sont vendues à des prix astronomiques et des merveilles à des prix convenables et même bas...
Il suffit de faire confiance à son nez, ses goûts et son instinct (et également aux avis de certaines personnes éclairées :) )...
par Vesper, le 7 novembre 2015 à 13:54
Un petit passage par Senteurs d’Ailleurs et, comme promis par Jicky, le luxueux boîtier de The Night me fut apporté sur simple demande. Je pus donc m’offrir le plaisir de la découverte sur mouillette.
Sur mouillette, heureusement.
J’ai failli la lâcher la première fois que je l’ai portée à mes narines sous l’oeil amusé de la vendeuse.
Trois jours plus tard, je reviens à la petite pochette et la rose structurée qui s’offre a mon nez est réellement belle pour moi qui n’aime pas cette note en parfumerie. J’aime la densité de ce parfum, sa présence imposante et, à l’instant, cet aspect de cuir brutal de peau, aux relents un peu sodiques et camphrés, qui sort tout juste de la tannerie pour être coupé... en tailleur couture (?). Je retrouve dans The Night la dualité qui me séduit tant dans Cuir de Russie, à l’énorme différence que si celle du Chanel est bien élevée, les antagonismes du Malle sont débridés, tonitruants.
En bref je crois que si j’en avais les moyens, je m’offrirais un flacon de The Night, histoire de l’apprivoiser. Il entre pour moi dans la catégorie des XIIIème Heure et autres oeuvres d’art olfactives qui m’émeuvent pleinement sur mouillette mais restent importables sur ma peau.
Parce qu’il faut bien le dire. A chaque fois que je le respire, un sirène grave retentit dans mon cerveau accompagnée de son gyrophare rouge pour hurler "Alerte ! Retire ton nez delà, c’est pas propre !".
par Nymphomaniac, le 31 octobre 2015 à 18:10
les éditions m’ont vaporisé la chose sur une touche qu’ils m’ont ensuite donnée dans un blister plastique noir
le premier quart d’heure m’évoque un concentré surpuissant de fromage d’époisses trop vieilli et coulant, l’odeur de chèvres déféquant dans une écurie trop étroite pour elles, projetant inévitablement leur merde les unes sur les autres, et surtout la macération du fumier dans lequel elles pataugent ; j’ai aussi les notes de fond de mon extrait vintage de cuir de russie – un cuir que je qualifie positivement de cuir-écurie, mais davantage dans le registre équin que dans celui des bovins ou caprins
le fromage périmé depuis longtemps, plein de moisissures, ainsi que la merde fermentée des chèvres, un quasi-purin, écrasent toutefois cette belle note cuir
émerge ensuite quelque chose qui ressemble beaucoup sinon totalement à portrait of a lady, mais la rose – toujours affinée par ses fruits rouges, et avec des facettes menthées – reste littéralement écrasée, enfouie, souillée dans ce mélange fromage moisi et chiasse de biques ; avec le temps, le fromage est un peu moins concentré toutefois : je sens au bout de quelques heures une note de fromage de chèvre coulant, avec une facette vomi frais – qui écrase toujours la rose
au bout de plusieurs et longues heures, les notes de fromage (époisses moisi, chèvre trop coulant,...), de merde caprine fermentée, de pieds sales et de vomi s’estompent : elles laissent place à une odeur de fumier seul – dans lequel les chèvres ont précédemment pataugé après avoir déféqué plusieurs jours durant (mais là, elles sont parties pour aller brouter à l’extérieur)
la rose est toujours écrasée, comme si les chèvres avec leurs pieds souillés de merde s’étaient amusées à les enfouir (les roses) sous leurs pieds, ou comme si l’éleveur avait renversé un flacon de portrait of a lady dans leur fumier
une autre fois peut-être je le testerai sur peau
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
Passacaille
a porté The Night le 16 janvier 2016
Passacaille
a porté The Night le 21 décembre 2015
Passacaille
a porté The Night le 24 novembre 2015
à la une
Armonia - Anatole Lebreton
Un palais à la gloire de l’iris florentin, courtisan humaniste qui vous invite dans sa villa palladienne aux divines proportions.
en ce moment
hier
Eau du ciel, Sables, Passion, Ce soir ou jamais, L’Heure exquise et ce divin Grand Amour sont(…)
hier
Ils sont finauds chez Estée Lauder ! Grâce aux deals du Cyber Monday j’ai commandé un flacon de(…)
il y a 2 jours
Bonjour un gros merci pour votre suggestion je vais aller l’essayer je vous redonne des(…)
Dernières critiques
Infuse - Akro
Songe d’une nuit des thés
Feu sacré - Réserve en Afrique
Désert brûlant
Les bras de Morphée - Hellenist
Rêve de violette
par Don SALLUSTE , le 2 février 2024 à 19:01
The Night ne me plait pas. Le crottin à l’état pur, très Arabisant dans le sens des tentes et de l’odeur des Chameaux. Je lui préfère grandement The Moon, plus fleuri et plus portable à mon gout, tout en étant très complexe et puissant. Il conserve une jolie rondeur même au bout de sa vie sur peau, ce qui n’est pas le cas de “Promise“, qui devient assez âpre, sec.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus