Le Tabac Blond
Caron

Volute de cuir
par Thomas Dominguès (Opium) - Yohan Cervi, le 8 septembre 2013
Le Tabac Blond
1919. La France et ses alliés négocient les accords de paix avec l’Empire allemand. Le pays commence à revivre. Les horreurs de la Grande Guerre laissent place à une période d’euphorie et d’optimisme où l’on a soif d’oublier et de profiter des plaisirs immédiats de la vie. Un monde a disparu. Après cinq années passées à assumer seules les tâches de la vie, les femmes ont bien changé, elles s’émancipent et s’affranchissent. Dans ces prémices des années folles, certaines d’entre elles, qu’on commence à appeler les garçonnes, se mettent à conduire, à fumer, revendiquant l’égalité des sexes. Elles imposent un nouveau code vestimentaire où les frontières des genres s’estompent. C’est dans ce contexte que Caron va introduire sur le marché le premier parfum à dominante cuir de l’Histoire. Suite au succès fulgurant en France et aux Etats-Unis du Narcisse Noir lancé huit ans plus tôt, Caron est devenue une entreprise prospère gérée par Ernest Daltroff, créateur des parfums et Félicie Vampouille, responsable de la création des flacons et des écrins. Perplexe face à cette évolution de la condition féminine, Daltroff destine dans un premier temps son parfum aux hommes.
Trop novateur et sophistiqué pour ces messieurs qui de toute manière se parfument peu, ce sont ces femmes d’un genre nouveau qui vont immédiatement l’adopter. Très vite, avec l’appui de Félicie, il est repositionné et vendu en tant que parfum féminin. Le Tabac Blond est une évocation du tabac de Virginie (Etat du sud-est des Etats-Unis), doux et sucré, que les américains introduisirent en Europe à cette époque et qui fut immédiatement prisé par les femmes pour se démarquer des hommes et de leur tabac brun. Parfum d’un genre nouveau, cette réminiscence des bouffées de fumées évanescentes, répond alors à merveille à ce nouveau désir de transgression.
Le Tabac Blond est une métaphore olfactive car il ne contient pas une seule fleur de tabac. Figuratif et complexe, c’est aussi un des premiers parfums à ne pas copier les éléments de la nature. Daltroff souhaitait en effet s’éloigner des normes académiques de l’époque pour créer une fragrance mystérieuse, abstraite et floue...Comme une volute de fumée.
Qui rappelait le sillage d’un tabac âcre quelques mètres au loin.
Complexes, sèches et aromatiques, hésitant entre thym, laurier et estragon mais aussi épicées amères de poivre et amères de girofle (comme à l’habitude chez Caron), et de cumin peut-être, ces volutes se font vaporeuses et aériennes.
L’ombre de Cuir Mauresque se dessine rapidement avant de s’assécher pour former en filigrane cette sensation de fumerolles lointaines. D’abord franchement goudronneuses, elles deviennent moins cuirées et plus tabacées.
Au final, ce n’est pas tant un "tabac" gras inspiré par l’Amsterdamer, assez habituel en parfumerie de niche aujourd’hui, mais plutôt un "cuir".
Radical, Le Tabac Blond reste très moderne en s’apparentant à ce qui se fait de mieux en termes de parfums cuirés sans compromis avec son odeur de pneu et de gomme. Ainsi, il n’est pas sans évoquer Bandit, Cabochard et Gomma d’Etro avec leur cuir vert aromatique franc du collier nourri à l’isobutyle quinoléine, une matière au nom aussi rêche que son rendu est brutal. Arrondi par tilleul et iris qui renforcent l’aspect poudré et sec et par une note d’ylang ambrée vanillée en filigrane qui apporte moelleux et gras, le parfum presque centenaire de Caron n’est pas sans rappeler alors Bulgari Black, aussi tenace que lui par du patchouli et les muscs autorisés à l’époque. Malgré son œillet, fleur un peu datée aujourd’hui, il est encore moderne près de cent ans après sa sortie. Le Tabac Blond transcende les âges et les genres. Parfum de luxure, lascif, opulent et décadent, il m’évoque tour à tour un sulfureux boudoir sadien et des visions arabisantes d’un harem et de ses odalisques. Le parfum favori d’Andy Warhol est assurément un monument de la parfumerie française.
Tabac Blond
Suite à la mort de ses fondateurs, la maison Caron a traversé la seconde moitié du 20ème siècle avec plus ou moins de bonheur, évitant de justesse à plusieurs reprises la fermeture. En 1998, a lieu un énième rachat. Le groupe Alès devient propriétaire de la belle endormie et Richard Fraysse, le fils du créateur des parfums Lanvin, devient le nez maison. C’est à partir de cette période que les parfums de la maison subissent d’importantes reformulations. Depuis le début des années 2000, Tabac Blond a perdu au fur et à mesure des réécritures successives, l’essentiel de sa note cuirée sèche.
Pour autant, il n’en est toujours pas devenu manifestement tout à fait qu’un tabac ; il serait plutôt également un ambre cuiré. Ainsi, dans un effet à la Cuir d’Oranger de Miller Harris, le zeste d’une mandarine confite et grasse se fait daim épicé et doux. Tabac Blond hésite aujourd’hui entre un cuir doux, un tabac et un ambre. Assez beau, mais, très différent de l’original, sec, alors que l’actuel, gras et épais, s’il n’avait une bonne louchée de vanille en trop, serait probablement assez subtil.
Car(on)icatural de la "caronade" avec son œillet, ses épices et ses baumes épais : ce qu’on lit partout est tout à fait vrai.
Après un moment, Tabac Blond ressemble énormément à Cuir Mauresque. Une pointe d’originalité en moins, et un poudré amandé de mimosa apparenté à Farnesiana et Pour Un Homme en sus avec une note de girofle très œillet qui, elle, trace la trajectoire En Avion. La parenté flagrante avec Cuir Mauresque est d’autant plus sensible que la nouvelle version de Tabac Blond est bien plus ambrée que sa version ancienne.
Ainsi, en comparaison, s’il paraît plus accessible et commercial, la version actuelle de Tabac Blond est bien plus caricaturale que la version originale. Mais, surtout, semble un poil plus datée quoique toujours fort agréable pour qui n’a pas connu ce parfum mythique auparavant.
Tabac Blond ressemble à s’y méprendre à l’une des plus belles références de Serge Lutens. Mais, Le Tabac Blond, lui, parfum créé en 1919, avait cette force de parvenir à m’évoquer ces moments où, après être sorti de chez moi, je traverse la porte en verre de mon immeuble et descends la dernière marche donnant sur la rue, une vague volute de fumée du tabac d’un passant encore existante mêlée à l’asphalte et au béton de la ville me signifiant alors que je suis bien au XXIème siècle. Il m’est encore incroyable d’imaginer que ce parfum, disparu sous cette forme aujourd’hui, a près de cent ans. Aujourd’hui encore, peu arrivent à la cheville de cette merveille !
[Les parfums évalués sont un extrait datant de 1947 et un extrait de 2013.]
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par Farnesiano, le 8 septembre 2013 à 13:13
Waouw ! Quelle merveilleuse description de mon cuir préféré ! Tous les rapprochements faits dans ce long et détaillé billet peuvent, à ceux qui ne l’ont jamais senti, l’évoquer aussi précisément qu’une reproduction imagée de grande qualité : vous nous dressez sans chromographie et avec 15 millions de pixels le portrait le plus fidèle de ce parfum mythique, pour moi un must absolu avec Knize Ten dans la famille des vieux cuirés. Mon flacon date du tout début des années 90. Pourtant, sans en connaître la version originale, il développe sous mon nez les mêmes impressions. Je l’avais acheté alors en même temps que Farnesiana, En Avion et Or et Noir (une petite merveille trop méconnue) lors d’un voyage à Paris.
Et cette image de sortie d’immeuble et de traversée de sillages cuirés et tabacés !
Merci et encore bravo à vous deux pour ce beau voyage parfumé aussi moderne qu’historique. Farnesiano
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par ERIC, le 8 septembre 2013 à 14:05
Bonjour Newyorker,
Merci pour cet article, d’abord parce qu’il ajoute à mes pauvres connaissances, mais surtout merci pour une raison non parfumesque mais bêtement iconographique : la photo en noir et blanc montrant une coiffeuse, une cigarette et un morceau de bambou sculpté a attiré mon regard. J’ai chez moi le même objet, colonial sans doute, le dragon est semblable, la hauteur identique. Je l’avais toujours identifié comme un pot à tabac indochinois. J’en ai la confirmation, du moins pour son utilisation et sa datation du début du siècle dernier. La parfumerie et l’Histoire, L’Histoire et la parfumerie...c’est aussi un peu et toujours ce que raconte votre article, n’est-il pas ?
Très cordialement
Eric
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par Newyorker, le 9 septembre 2013 à 23:50
Bonsoir Eric, nous sommes très heureux, Opium et moi, que notre article vous ait permis d’expertiser une antiquité ;). Je trouve cette anecdote assez géniale ! C’est en plus un très bel objet. Bonne soirée.
par Newyorker, le 10 septembre 2013 à 00:06
Ah, j’oubliais, oui en effet, j’aime mêler l’Histoire et la parfumerie, parce que les grands parfums se mêlent aux évènements historiques, et s’inscrivent dans un contexte économique, social, sociétal et artistique. C’est ce qui me touche et me fascine. Les parfums sont des capsules temporelles. Ils sont les témoins et les reflets d’époques révolues et de mondes disparus. Extraordinaire, non ?
par Newyorker, le 10 septembre 2013 à 00:37
Bonsoir Farnesiano ! Merci beaucoup ! Si vous arrivez à sentir le parfum en nous lisant, alors pour moi c’est réussi. Votre parfum du début des années 90 est plutôt intègre à l’original. Malgré des modifications de formule dues par exemple à l’interdiction ou à la disparition de certaines matières, le Tabac Blond sentait toujours le Tabac Blond. Comment est votre flacon ?
Farnesiana et En Avion, sont, avec Le Narcisse Noir et le Tabac Blond, mes Caron préférés (tous en vintages). Quant à Or et Noir, qui est en effet malheureusement méconnu, c’est à l’origine une superbe rose, riche et orientale, accompagnée de notes d’œillet (comme souvent chez Caron) et de lilas, posés sur un solide fond de mousse de chêne et de bois crémeux. Je serais bien curieux de mettre le nez dans vos flacons. Connaissez vous également Nuit de Noël ?
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par Farnesiano, le 16 septembre 2013 à 17:23
Bonsoir, Newyorker. Avec retard, je vous réponds enfin au sujet de mes vieux Caron. Mes petits flacons ont été remplis il y a longtemps aux fontaines de l’avenue Montaigne (comme cela sonne bien, on en ferait un titre de livre ou, mieux, de chanson). Mais on ne peut parler ici de vintages, hélas. Caché dans une pièce sèche et fraîche, mon Or et Noir a subi un grand coup de froid il y a quelques années, lors d’un rude hiver et les huiles essentielles semblent s’être coagulées quelque temps comme cela peut arriver en cuisine avec l’huile d’olive quand la température descend au-dessous de 13 ou 12°. J’ai l’impression que du coup, la fragrance a perdu de son ampleur et le fond orientalisant, de sa richesse : il semble même s’animaliser. Chez Caron, on m’a affirmé que cette transformation momentanée n’intervient en rien dans le parfum et ne modifie pas son sillage. J’en doute.
Nos Caron préférés sont quasi identiques : En Avion, d’une simplicité et d’une modernité étonnantes ; Tabac Blond ; Narcisse Noir et Farnesiana, bien évidemment :-) ; Quant à Nuit de Noêl, je l’ai senti il y a fort longtemps et je ne me le rappelle plus très bien. Je me souviens en revanche avoir lu que Karl Lagerfeld le porte chaque année la nuit du 24 au 25 décembre. J’aime aussi Royal Bain de Champagne dont le bouquet fleuri-fruité-violette s’épanouit dans les baumes enivrants arrondis de vanille. On le boirait ce parfum, on le mangerait ! Par contre, pour la note de clou de girofle, à Poivre (longtemps le parfum de Madonna, paraît-il) je crois préférer Comme des Garçons (1994) dont le " coup de fouet " épicé et vaguement cuiré me stimule plus encore que la création de Caron. Petit faible enfin pour Montaigne parce qu’il m’évoque tout simplement le disparu Delial, fabuleux ambre solaire des années 60 et 70. Savez-vous qu’à Bruxelles il est tout à fait impossible de trouver un seul Caron, même Pour un Homme, Fleurs de Rocaille ou Parfum Sacré ? Apparemment, plus aucune distribution Caron en Belgique. Un comble !
Pour revenir aux cuirs, vous connaissez sûrement Peau d’Espagne de SMN ? Mais j’ai déjà dû évoquer ce parfum précédemment.
Encore merci pour tous ces éclairages passionnés et passionnants que vous nous offrez généreusement et qui animent ce site auquel je ne participe que depuis trop peu de temps : que de retard accumulé ! Farnesiano
par Opium, le 4 octobre 2013 à 10:37
Bonjour Farnesiano.
Merci pour vos compliments.
Rédiger à deux a été un réel plaisir, il fallait que nos styles et impressions se fondent afin d’apporter en fluidité. Si tel est bien le cas, alors, c’est parfait !
Si nous sommes parvenus "sans chromatographie" à fournir une description précise Haute-Définition à "15 millions de pixels" avec de simples mots, alors, je suis pleinement ravi.
Il s’agissait pour nous, non pas de faire envie à la plupart qui ne pourront malheureusement pas connaître "Le Tabac Blond" (chance que New-Yorker a bien voulu, généreusement, partager avec moi) dans son incarnation cuirée la plus radicale et originelle. Il ne s’agissait pas de remuer un morceau de chocolat tentateur devant des enfants qui en sont privés. Mais, au contraire, de tenter de continuer à faire exister "Le Tabac Blond" au travers de nos mots puisque les flacons de cette version deviennent de moins en moins nombreux. De tenter, en le comparant avec sa version actuelle, de faire comprendre à quel point il était innovant auparavant, était mythique et moderne à la fois (et le reste dans cette version !), et reste à connaître, au moins au travers de quelques mots à défaut de flacons. Si nous sommes parvenus à cela, alors cela me va parfaitement.
Vous rattrapez votre retard à très grandes enjambées, pour notre plaisir. ;-)
Bonne journée.
Opium
PS : Vous faîtes (tous) rêver avec vos "vieilleries"... ;-)
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par Farnesiano, le 4 octobre 2013 à 13:55
Bonjour, Opium. C’est vraiment trop gentil de me répondre à chaque fois. Je vous devine, vous sais, vous sens, très occupé ! Surtout, ne vous sentez aucunement obligé de le faire à chacun de mes petits posts. Gardez votre précieux temps pour de nouvelles analyses ou nouveaux coups de coeur dont nous sommes tous si friands ! Merci et bon week-end.
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par Opium, le 16 octobre 2013 à 18:32
Bonjour Farnesiano.
Merci pour vos attentions. Promis, quand je serai débordé, vous aurez moins de mes nouvelles. Mais, là, en dehors d’un petit "rhube", ça va à peu près. J’arrive à jongler.
Bonne poursuite de semaine.
Opium
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