Auparfum

Séville à l’aube

L’Artisan parfumeur

Flacon de Séville à l'aube - L'Artisan parfumeur
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Histoire de fleur d’O

par Thomas Dominguès (Opium), le 13 août 2012

L’Artisan parfumeur, Bertrand Duchaufour et Denyse Beaulieu nous proposent un parfum qui se situe entre le soliflore et la narration olfactive d’un moment spécifique de la vie de l’écrivain - blogueuse ; celui d’une nuit de passion se poursuivant jusqu’à l’aube, durant la semaine sainte, entre odeurs d’encens des processions, des colognes lavandées des spectateurs et des orangers en fleurs.

A quoi cela ressemble-t-il ?

Un petit-grain tonitruant par la pétillance des agrumes verts, piquants, poivrés, presque salins, comme une impression de salive après un baiser, crée un envol hespéridé quasiment violent, comme une gifle de zestes au visage ! J’ai presque l’impression de croquer dans un chewing-gum menthe-chlorophylle dans les tous premiers instants de la mastication, entre coup de froid et chaleur qui s’en suit. Une lavande aromatique réchauffe ces premiers instants de prise de contact.

Puis, rapidement, une sensation de thé Earl Grey très réaliste surgit, illusion certainement apportée par l’association entre les agrumes et la bergamote qui émergent après deux ou trois minutes à peine. Un thé qui oscille entre un Earl Grey, et un thé noir qui aurait été infusé plusieurs fois. De l’encens apporte ce contraste entre brise glaciale et chaleur suffocante, entre liquide brûlant et masse plus solide qui part en fumée.

Après plusieurs minutes, la fleur d’oranger émerge. Elle est vaguement poudrée, iridescente et baumée. Le thé se fait composition du type "orange amère" de chez Mariage Frères servi avec quelques biscuits sec aromatisés au miel et à la fleur d’oranger.

La verdeur poivrée du petit-grain et l’encens accompagnent la fleur d’oranger durant quelques heures (de deux ou trois à bien davantage, selon les peaux) et lui permettent de ne pas prendre un aspect trop "pâtissier". Un jasmin un peu indolé, avec son odeur carnée caractéristique (une odeur de peau mordillée) apporte de la chair et de la sensualité à ce moment de l’évolution.

Enfin, benjoin baumé, un peu gras et vanillé, ciste-labdanum ambré et cire d’abeille évoquent les crèmes catalanes ou portugaises au citron ou à l’orange. Une impression balsamique douce fait son chemin. Le sillage se fait plus charnel et plus proche de la peau. Une peau à croquer, à dévorer même. Mais, plutôt en gourmet qu’en gourmand, avec subtilité donc.

Cette fleur, dont l’eau extraite de la distillation est si souvent utilisée lors de la confection de pâtisseries orientales ou traditionnelles, y renvoie inéluctablement. Fort heureusement, la sensation, bien qu’elle mette l’eau à la bouche, ne se fait malgré tout pas trop culinaire sur ma peau. Sur d’autres, si... En cela, cette fragrance me fait penser à Mandarine Mandarin de Serge Lutens. Sur certain(e)s, un thé fumé à l’orange amère apparaît, alors que d’autres doivent se contenter d’oranges confites. On ne répétera jamais assez combien un parfum peut évoluer différemment d’une peau à l’autre.

L’encens et la lavande, toujours présents, semblent réaliser un retour en arrière au début de l’histoire, quand au moment où le soleil se lève, on se remémore le début d’une soirée, moment d’une rencontre, et le chemin parcouru en à peine quelques heures. Les feuilles vertes et l’air aromatique des premiers instants restent présents par traces, comme pour donner un second souffle à cette composition qui s’embaume et s’adoucit, pour la rendre plus profonde, nuancée et complexe.

L’écrivain, Denyse Beaulieu, qui a inspiré ce travail de Bertrand Duchaufour, m’a raconté l’anecdote suivante : pour elle, la fleur d’oranger est souvent une "fleur un peu tarte" ; parfois bien trop mièvre. Nous sommes, Denyse et moi, plutôt du côté "tubéreuse vénéneuse" de La Force. Comme elle, jamais je n’aurais pensé pouvoir être séduit par la fleur d’oranger. Jusqu’ici, celle de Fragonard (d’un excellent rapport qualité-prix) me suffisait amplement.

Cette version "pour adultes", plus complexe, plus sinueuse, m’enchante littéralement. Dans la manière dont l’actrice principale (la "fleur d’o" comme un certain roman intitulé "Histoire d’O") a été recomposée par Bertrand Duchaufour, on peut voir de grandes similitudes avec sa déconstruction - reconstruction dans Nuit de Tubéreuse de la fleur du même nom. Il est d’ailleurs intéressant d’observer qu’alors qu’il a désexualisé la "plus bitch des fleurs" (Denyse B.™ dans son blog), il a, au contraire, fait gagner en sensualité celle qui est, normalement, la petite sœur un peu naïve et ingénue de l’autre.

Au vu de l’histoire qui a donné lieu à cette création, celle d’une passion déchainée, on aurait pu s’attendre à une composition plus "sale", plus "bestiale". Mais, non. Finalement, cette histoire, loin d’être une simple bluette à la fleur d’oranger comme tant d’autres l’ont déjà racontée, ne sombre pas non plus dans une interprétation trop facile des évènements qui l’ont faite exister. C’est de beauté et d’émotion qu’il nous est offert de (res)sentir en visitant Séville à l’Aube.

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Mado33

par Mado33, le 1er octobre 2012 à 12:23

Hello,
Locabiotal®
■ SERVIER
OEMéd
Composition
Principes actifs : Fusafunginum.
Excipients : cons. : Benzododecinii bromidum ; Ethylvanillinum, Vanillinum, Ethanolum, Saccharinum, Isopropylis myristas. Excip.
ad solut.
Forme galénique et quantité de principe actif par unité
Spray-doseur.
Une dose délivrée correspond à 0,05 ml de solution soit 0,5 mg de fusafungine.
Indications/Possibilités d’emploi
Traitement local d’appoint des inflammations et infections limitées à la muqueuse de l’oropharynx et des voies aériennes au cours
des rhinites, sinusites, rhinopharyngites, pharyngites, amygdalites, suites d’amygdalectomie, laryngites, trachéites.
En cas de manifestations générales de l’atteinte bactérienne, une antibiothérapie doit être envisagée.
Posologie/Mode d’emploi
Dose usuelle unique, dose journalière, intervalle entre les doses, dose maximale
Habituellement 1 inspiration par la bouche et/ou 1 dans chaque narine toutes les 4 heures.
En traitement d’attaque et/ou en cas de symptomatologie importante : 1 à 2 inspirations par la bouche et/ou 1 à 2 dans chaque
narine toutes les 4 heures pendant 4 jours, puis 1 inspiration par la bouche et/ou 1 dans chaque narine toutes les 4 heures les
jours suivants.
Instructions spéciales pour le dosage
Pédiatrie : à déconseiller chez les enfants de moins de 30 mois (risque de laryngospasme lié à la forme d’administration du produit).
Asthmatiques : 1 à 2 pulvérisations suffisent pour tester leur sensibilité.
Durée usuelle du traitement, éventuellement durée maximale à ne pas dépasser
Le traitement usuel ne dépassera pas 10 jours.
Mode d’administration, le cas échéant instructions spéciales concernant le genre d’application
Mode usuel d’administration :
Pulvérisation avec l’embout nasal : rhinopharyngites, rhinites, sinusites.
Se moucher, puis introduire l’extrémité de l’embout nasal dans une narine. Appuyer à fond en inspirant la bouche fermée.
Pulvérisation avec l’embout buccal : amygdalites, pharyngites, laryngites, trachéites.
Enlever l’embout nasal et adapter l’embout buccal ; placer l’embout dans la bouche.
Appuyer à fond en gardant le spray-doseur bien droit.
Contre-indications
Sensibilisation préalable au produit.
Enfants de moins de 30 mois (risque de laryngospasme).
Mises en garde et précautions
L’indication ne justifie pas un traitement prolongé, d’autant qu’il pourrait exposer à un déséquilibre de la flore microbienne normale
avec un risque de diffusion bactérienne.
Le traitement usuel ne dépassera pas 10 jours ; au-delà, la conduite à tenir devra être réévaluée.
Interactions
A ce jour aucune interaction médicamenteuse ou avec des denrées alimentaires n’a été observée.
Grossesse/Allaitement
Les études chez la femme ou chez l’animal ne sont pas disponibles. Pendant la grossesse, le médicament ne devrait être administré
que si c’est clairement nécessaire.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
Non pertinent.
Effets indésirables
Très rarement signalés et généralement transitoires :
Réactions locales à type d’irritation buccopharyngée ne nécessitant pas habituellement l’arrêt du traitement ;
Crises d’éternuements.
Surdosage
Lors de l’application recommandée aucun cas de surdosage n’a été décrit.
Propriétés/Effets
Code ATC : R02AB03
Seite 1
Information professionnelle du Compendium Suisse des Médicaments®
Effet thérapeutique/mécanisme d’action
La fusafungine est un antibiotique local qui, en raison de son activité antibactérienne in vitro, est potentiellement actif in vivo sur :
streptocoques du groupe A, pneumocoques, staphylocoques, certaines souches de Neisseria, certains germes anaérobies,
Candida et Mycoplasma pneumoniae.
La fusafungine présente également des propriétés antiinflammatoires.
Pharmacocinétique
Absorption
Le Locabiotal est un antibactérien local administré sur les muqueuses du rhinopharynx. Son action locale est renforcée par
l’existence d’une barrière de diffusion constituée par les sécrétions muqueuses.
Le produit n’est pas absorbé du fait de la forte lipophilie de la fusafungine.
Distribution, métabolisme, élimination, cinétique pour certains groupes de patients
En l’absence de taux détectables de fusafungine au niveau sanguin, les études de métabolisme et de cinétique ne sont pas
applicables.
Données précliniques
Il n’y a pas de données précliniques pertinentes pour l’application.
Remarques particulières
Incompatibilités
Aucune incompatibilité n’a été décrite pour la fusafungine.
Stabilité
Veuillez consulter la date de péremption sur le conditionnement.
Remarque concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15–25 °C).
Numéro d’autorisation
31770 (Swissmedic).
Titulaire de l’autorisation
Servier (Suisse) SA, 1217 Satigny.
Mise à jour de l’information
Novembre 2007.
Ce texte a été approuvé par les autorités et sa publication a été officiellement accordée à la société Documed SA.© Copyright
2008 by Documed SA. Toute utilisation et reproduction sans autorisation est illicite. [10.04.2008]
Seite
La parole aux chimistes, au nez, aux amoureux et passionnés du parfum, bref en 1 mot aux puristes.
...

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par plumelescouarnec, le 1er octobre 2012 à 12:58

Merci Mado33 pour ce rappel "chimique" et "posologique" sur le Locabiotal... Avez-vous senti cette odeur dans SALA ? A quoi est-elle dû ? Moi, je ne la sens pas... Ce sont les autres ! Hic !
Hier encore, au cinéma, quelqu’un à côté de moi a fait cette réflexion à son ami :
" Étonnant ce mélange d’odeur de pop corn et de locabiotal dans cette salle !"...
Heu... le pop corn, ça n’était pas moi !! C’était quelqu’un derrière qui avait pris un pot à pop corn sucré géant et qui se goinfrait en faisant du bruit !!! Je me suis un peu plus enfoncé dans mon siège, je n’ai plus bougé pour éviter de brasser l’air... J’étais un peu... con ! J’ai remonté mon tee-shirt au dessus de mon nez pour bien sentir... Et bien...Rien ! je n’ai pas du tout senti cette odeur "locabiotal" sur moi. J’ai senti SALA comme je l’aime, zesté, très vert orangé, avec la lavande qui ressort pas mal sur moi. Mon parfumage datait de deux heures environ.

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Opium

par Opium, le 20 septembre 2012 à 21:00

Re-re-re-bonsoir à toutes et tous.
 
Un dernier mot dans les commentaires de cet article pour vous écrire à quel point j’ai été, et je suis encore, ravi de vous lire. De lire vos impressions, vos surprises, vos enchantements.
Si j’ai pu donner un tout petit peu envie de découvrir ce parfum à certain(e)s, j’en suis heureux car il le mérite amplement, tant il est la preuve qu’aujourd’hui aussi, pour un prix pas trop élevé, on peut être à la fois créatif, intelligent dans sa conception d’un parfum, satisfaire le plus grand nombre, sans sombrer dans une certaine forme de facilité qu’on peut trouver trop facilement et trop souvent ailleurs.
 
Merci à vous tou(te)s ! !
Opium

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par plumelescouarnec, le 30 septembre 2012 à 20:34

C’est grave docteur ?
Alors voilà, j’ai un problème ! Enfin, un problème, tout est relatif...
Alors, bon, voilà ! J’aime, que dis-je, j’adore Séville à l’aube. Après avoir essayé tous les coups de cœur de Jeanne, lu quasi tout auparfum ( mon côté obsessionnel !), je suis tombé sur Séville à l’aube et il m’a tout de suite plu !
Coup de foudre, enfin, après plus d’un an de recherche "du parfum" !
Alors bon, j’en viens au petit problème : 6 personnes ( oui je les ai compté !) m’ont dit : "ça sent le LOCABIOTAL !!!!!!"
Heu... Je dois le prendre comment ? Un compliment ? Une personne m’a même dit qu’elle trouvait ça drôle qu’un Nez est voulu reproduire l’odeur du locabiotal... Cette "odeur de locabiotal" dure environ 2/3 heures si j’en crois les fois où l’on m’a fait cette réflexion, et elle ressort quand je transpire ( en soirée quand je danse...). Que faire docteur ? Est-ce ma peau qui fait ça ? Suis-je le seul ? Est ce grave docteur ? Moi je l’aime ce parfum, je ne veux pas le quitter !

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par plumelescouarnec, le 1er octobre 2012 à 09:31

"ait voulu". Désolé !

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par Lilly-of-the-valley, le 7 septembre 2012 à 13:13

Merci pour tes conseilles, Jicky. Effectivement, c’était beaucoup plus confortable. Les notes sont devenues moins intenses et du coup j’ai pu mieux apprécier ce parfum à la fois sensuel et prenant (voire troublant). Une sensation pas comme les autres. En fait, la tête verte ne me dérange pas car sur ma peau, il fonce vers la fleur d’oranger mais ‘freiné’ par les notes poivrées. C’est ce coté un peu ‘obscure’ qui me trouble. Peut-être que c’est aussi pour ça on l’aime, non ? Quand je porte ‘Si Lolita’, ce jus me renvoie l’image que j’ai de moi bien que mon époque de Lolita soit bien derrière moi. Avec Séville à l‘aube, je suis prête à séduire.

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par Jicky, le 7 septembre 2012 à 16:14

Ravi !
Séville à l’aube en vaut vraiment la peine ;)

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par Patrice, le 7 septembre 2012 à 16:14

Et si vous voulez en profiter sur vous, mais sans les notes de tête : appliquer le grâce à un roll on ou un échantillon, sans spray.

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par Lilly-of-the-valley, le 24 septembre 2012 à 16:05

Merci pour vos conseils, Patrice. J’aimerais bien essayer ce roll-on, mais je ne l’ai pas encore trouvé. Je vais continuer à chercher.
A bientôt.

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:57

Bonsoir Lilly-of-the-valley.
 
Le SAV de L’Artisan Parfumeur a été super bien effectué par nos deux excellents accolytes de auparfum que sont Jicky et Patrice.
Merci à eux pour leurs parfaits conseils.
 
Que votre souci de notes persistantes poivrées ait-été réglé est une bonne chose vu que le flacon avait déjà été acheté.
Ce qui est drôle, c’est que j’en connais pas mal qui les voudraient bien plus longtemps ces notes-ci, et qui n’ont pas acheté SALA du fait de leur trop faible persistance dans le temps. Comme quoi, les goûts et les couleurs.
Vous portez Si Lolita : Je l’adore et le trouve très original. Celui-ci aussi, d’ailleurs, pour le coup, a une entrée en matière épicée très différente du joli cœur floral romantique qui se poursuit ensuite, si mes souvenirs sont bons...
 
J’espère que maintenant Séville à l’Aube vous apporte pleine satisfaction.
A bientôt sur auparfum.
Opium

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par Lilly-of-the-valley, le 24 septembre 2012 à 16:09

Merci pour vos commentaires, Opium. Séville à l’aube est un parfum magnifique. Je remarquais souvent le regard des gens dont je me trouvais à proximité quand je le portais. Et oui, il peut tenir sur moi toute la journée sans problème. Et même après une séance de gym de soir ! Quelle chance. Par contre, Si Lolita a moins de tenue sur moi. Mais je l’aime quand même. Je suis toute contente que ce jus vous plait, parce qu’ici chez nous, il est déjà devenu un parfum de bas étage…
Merci aussi pour votre beau texte sur Mito, J’ai hâte de sentir ce parfum qui donne un éclat de rire. C’est trop beau !
A bientôt.

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par Opium, le 24 septembre 2012 à 17:24

Bonjour Lily-of-the-valley.
 
Avec plaisir pour les commentaires, étant donné leur longueur, on pourrait croire que j’aime bien écrire des lignes et des lignes... ^^
Ravi que Séville à l’Aube vous satisfasse toute la journée, jusqu’au sport. Grâce à vous, peut-être une salle de fitness, ou un espace de travail sportif, qui embaume les orangers et sent bon ! Je tente de faire de même : Il paraît que la salle de cardio où je m’entraîne sent bon après que j’y ai fais des efforts ! ;-)
Plus sérieusement, ici à Paris également, je ne suis pas certain que Si Lolita fonctionne très bien. Mais, il n’est pas encore "rabaissé" jusqu’au "linéaire des enfants", il se trouve encore à côté de ses deux compagnons féminins de la gamme Lolita Lempicka. Je trouve, par ailleurs, les trois parfums assez réussis, très féminins et assez "glams", mais, dans le bon sens du terme ; pas de manière vulgaire, racoleuse ou usurpée. Bref. Je dévie du sujet.
 
J’espère ne pas vous donner trop d’attentes à propos de Mito. Comme pour toute chose, lors d’une découverte, oubliez tout ce qu’on peut avoir raconté, ouvrez une page blanche, ne pensez plus à mes images, "éclat de rire" ou non. Et ce, afin de ne pas gâcher, surtout, cette rencontre et ce moment que je vous souhaite les plus beaux possible.
Merci beaucoup pour vos compliments. ;-)
 
A très bientôt.
Opium

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par Lilly-of-the-valley, le 5 septembre 2012 à 14:44

Salut,
Moi, j’étais fascinée par cette création réalisée par un parfumeur et une écrivaine sur une histoire vraie et magnifique. J’ai acheté un flacon le premier jour de sa sortie sur le site web de l’Artisan Parfumeur’. Je suis même en train de lire le livre de Denyse Beaulieu, qui m’a d’ailleurs beaucoup plu. A mon grand regret, j’ai du mal à le porter. Y a des notes très entêtantes qui me dérangent. Pourtant, je l’aime sur mouillette. Dommage. Je reste fidèle donc à mes ‘Si Lolita’ et Cire Trudon.

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par Jicky, le 5 septembre 2012 à 16:48

Si vous aimez vraiment le cœur et le fond mais que la tête vous dérange (ce que je conçois, les notes vertes et aldéhydes sont pas forcément faciles), vaporisez le parfum avant sur vos vêtements. Parfois c’est vraiment plus confortable ;)

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Patrice

par Patrice, le 24 août 2012 à 22:18

Voilà, j’ai caqué pour un flacon !
 
Et je suis très content de pouvoir le retrouver, ce soir. Il me manquait un peu depuis que mon échantillon est fini !

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:52

Salut Patrice.
 
Bienvenue au club des possesseurs de cette merveille !
Alors, heureux ? ;-)
 
A très très vite.
Opium

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Frédéric

par Frédéric, le 21 août 2012 à 16:36

et bien ...moi si j’avais passé une nuit comme ça sous un arbre à Séville au final le résultat aurait été plus proche de Secretions Magnifiques. Impatient qu’il sorte à Bruxelles :)

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par Jicky, le 21 août 2012 à 21:07

Mais ceci ne nous.... Regarde pas
(je connais un autre belge auparfumiste qui aurait une belle histoire à l’aube à nous raconter...) ;)

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par Patrice, le 21 août 2012 à 21:16

Ca s’appellerait Assigny à l’Aube ?

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par Jicky, le 21 août 2012 à 21:29

 ??

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par miroulette, le 21 août 2012 à 23:11

Frédéric, il est déjà sorti à Bruxelles. Je l’ai acheté chez Zao, rue du Bailli.

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par Frédéric, le 22 août 2012 à 12:17

merci beaucoup Miroulette, je vais profiter de ma pause dinner (et pas déjeuner) pour foncer le sentir.

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:50

Bonsoir Frédéric.
 
Mouahahahahhhhahhhaaah !
Je ne suis pas certain que tous les lecteurs d’auparfum seraient intéressés par votre production toute personnelle de Sécrétions Magnifiques, mais, étant un porteur de M/Mink (avec appréhension, je dois bien l’avouer, je suis un petit joueur au final), je ne suis pas contre quelques partages d’expériences personnelles... ^^
#catwoman
Enfin, si c’est pour que cette production personnelle tienne toutes ses promesses sur le papier mais aucune dans le pif, comme le dernier Gaga et son Fame qui n’a de fameux que son mélange de jus de fruits multivitaminé informe et de papaye blette sur lit d’adoucissant Soupline en fortes concentrations, tout ça en guise de subversion, yé crois que yé préfère rester à Séville... ;-)
 
Plus sérieusement, Frédéric, avez-vous eu, finalement, l’occasion de tester cette balade sous les orangers à Bruxelles ?
 
A bientôt.
Opium

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jle

par jle, le 20 août 2012 à 13:00

Le clapotis de fines vaguelettes venant lécher la coque du voilier me tire doucement du sommeil. A peine le temps d’enfiler un t-shirt et je me glisse dans le carré baigné des premiers rayons d’un soleil de mai qu’aucun nuage même symbolique ne vient tempérer. La Sicile est fidèle à sa réputation. Plus que la vue, les parfums de l’ile de Salina où nous avons mouillé la veille au soir, chavirent mes sens. Le mélange est digne de figurer tel quel en flacon.
 
A la douceur épicée de la fleur d’oranger celle de citronnier vert vient apporter sa note fraîche et vive. Le jasmin et le chèvrefeuille jouent le contrepoint du haut de leurs arômes d’un tendre blanc. La lavande à peine en fleur apporte sa touche fusante que le fenouil sauvage et ses petites touffes vertes complète si bien. L’immortelle cuite par le soleil exhale ses notes vertes et fumées, denses et riches secondée par les eucalyptus baumés et boisés, les romarins sauvages et la mer dont les notes salées se marient à merveille à ce concert de notes primaires.
Parti faire le tour des îles Eoliennes en bateau, je redécouvre ma terre natale toute vêtue de coquelicots, de marguerites et surtout de mille senteurs, elle qui d’habitude n’est qu’herbes sèches et poussière dès l’été venu.
 
Hasard de calendrier, quelques jours avant le départ j’ai eu le privilège de recevoir un flacon de Séville à l’aube, le nouveau parfum de l’Artisan Parfumeur, une allégorie odorante due au talent de Bertrand Duchaufour et née du désir de ce dernier de prolonger la rencontre passionnée et sensuelle entre l’écrivain et amoureuse de parfums Denyse Baulieu et un bel hidalgo sévillan lors de la semaine sainte.
 
Piqué au vif par les mille senteurs qui m’entourent, je redescends dans ma cabine, sort le flacon et plonge à nouveau dans cette composition. Vais-je l’aimer autant qu’à Paris, ville aussi belle que malodorante, rien n’est moins sûr.
 
Je suis d’abord frappé par la puissance et la concentration de ce jus qui explose vraiment sur peau et diffuse presque sans ménagement. La fleur d’oranger et l’orange zestée notamment s’encanaillent avec des notes très vertes, aldhehydées, séveuses et presque trop éloignées du vrai rendu de mère nature. La suite est tout autant pêchue avec l’entrée en scène d’un très bel encens accompagné de notes lavandées, et d’un jasmin généreusement dosé. Le fond comporte du benjoin, beaucoup de muscs et quelques résines, bois ou autres trouvailles dont Bertand Duchaufour a le secret.
 
Moi qui râle toujours après les jus maigrichons tels certains mannequins à la beauté aussi osseuse qu’un squelette de SVT, je me prends à rêver d’un Séville à l’aube plus léger et court vêtu et dont on pourrait s’asperger l’esprit tranquille. Cette puissance est sans doute voulue, elle est ici la fidèle transcription de la fougue d’une étreinte, de la flamme qui embrase deux êtres qui s’unissent, elle n’en est pas moins un tout petit peu envahissante et presque troublante malgré l’association réussie entre l’encens et l’omniprésente fleur d’oranger.
 
Alors oui, Séville à l’aube est un beau parfum, racé, prenant, et indispensable dans la gamme de l’Artisan où son ingrédient principal faisait défaut en dehors d’une Fleur d’oranger millésimée et depuis épuisée, mais j’avoue lui avoir préféré l’espace de mon escapade italienne « Salina à l’aube », certes improbable mais aussi plus tendre et sincère. Le combat était inégal mais la morale est sauve, Salina est dans mon cœur, Séville est sur mon cœur…et il sent très bon.

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:46

Salut Jle.
 
Je suis plus que ravi que tu aies publié ta superbe évocation poétique ici. Pour une fois moins terre à terre que ma critique tout en analyse de notes et en histoire de la conception, je suis enchanté de pouvoir lire ton évocation de Salina, plus de l’ordre presque d’une rêverie et d’une confrontation entre réel et irréel fantasmés.
Bravo pour ton texte. Il nous fait voyager. ;-)
 
A très vite à Paris plutôt que sur une île de la Méditerranée.
Opium

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_pascale

par _pascale, le 19 août 2012 à 18:38

5 étoiles sans hésiter pour ce parfum qui m’a ravie au premier sniff. J’adore cette pointe de lavande qui démarque Séville à l’aube d’autres parfums à la fleur d’oranger que j’ai déjà sentis. Son succès ne m’étonne pas ; je succomberais bien moi aussi !

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:43

Bonsoir Opoponax.
 
Séville à l’aube SALA
SALA Séville à l’aube Séville à l’Aube SALA SALA Séville à l’Aube Séville à l’aube Séville à l’Aube Séville à l’aube Séville à l’aube *Bruit de serpent à sonnettes et vision de disque spiralé envoûtant noir et blanc hypnotique qui tourne encore et encore...*
Il FAUT succomber à la tentation, seul moyen d’y résister selon Oscar Wilde, à moins que ce soit L’Île de la Tentation... :-s
 
Craque(z) ! Craque(z) ! ;-)
A bientôt.
Opium

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Koimynose

par Koimynose, le 18 août 2012 à 10:58

Bonjour à toutes et à tous !
Merci beaucoup pour cette belle critique Opium, toute de générosité, comme d’habitude.
Alors je l’ai senti. Et figurez-vous que la boutique était déjà en rupture de stock. Heureusement que la gentille dame avait encore un testeur. J’ai vraiment adoré le départ pétillant, l’énergie des agrumes, la verdeur maîtrisée. La vendeuse m’a expliqué le rôle central de la lavande d’Espagne dans la composition. La fleur d’oranger se fraye un chemin dans la fanfare des agrumes. Elle est douce, elle a été délicatement saupoudrée. J’ai trouvé surprenant que le tout ait une certaine densité, parfois même un aspect velouté, tout en conservant ce côté aérien, aéré, surtout sous le soleil de ces dernier jours, à Montpellier. L’exemple qui me vient à l’esprit c’est le pain viennois :D
Puis il y a des moments dans son évolution où Séville me fait beaucoup penser à Dzing ! Une facette vanillé cireuse, sans doute dû au Benjoin ? Je ne sais pas mais il y a entre les deux un truc, pour l’instant je ne puis aller au delà de cette impression très générale et décortiquer la chose.
Je dirais que le fond vanillé, qui ressort beaucoup sur ma peau, bien qu’ayant ce côté addictif/gourmand, serais ma seule réserve. Hélas oui, je suis un peu las des fonds vanillé. Même si j’en admets la qualité, j’ai tendance à m’ennuyer au bout d’un certain temps... Bon allez ! Disons que c’est conjoncturel et qu’un jour...
Bon week end !

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par Opium, le 18 août 2012 à 21:22

Bonsoir Koimynose.
 
Merci encore pour les compliments ! ;)
Décidément, on nous a dit, également, qu’en quelques semaines, à peine, le parfum était en rupture de stocks. J’avoue avoir du mal à le croire, mais, c’est la seconde fois que je lis la même information. Bon, bah, si ça ce n’est pas un signe qu’il ne faut pas que ce soit une édition limitée... On ne va quand même pas commencer à faire des stocks par crainte de pénurie comme certain(e)s le font pour certain(e)s vintages alors que le parfum est sorti il y a moins de trois semaines. ;)
 
Bravo pour ta description, elle est limpide et imagée. Un "pain viennois" ? Entre densité et air alvéolé dans la masse... C’est bien ça ce parfum : un paradoxe de sensations.
Je n’aurais pas pensé à Dzing ! tant il est crottin, selle et promenade des chevaux sur moi durant la première heure (ce qui ne me pose aucun problème...). Mais, probablement, le fond baumé et composé de benjoin des deux compositions les fait se rapprocher vers la fin. A propos de fin vanillée qui, quand on commence à bien connaître pas mal de parfums, semble un peu trop prévisible et ennuyeuse, c’est la seule réserve que je ferais quant à Séville à l’Aube. Si la promenade se finit attablé devant une crème catalane, bien que cela soit délicieux, on est bien loin des orangers en fleurs du début. Sur ma peau, le parfum pâtisse en à peu près deux heures... Il ne le fait presque pas sur Thierry (veinard ! ). Sur d’autres, on passe, en quelques minutes, de la visite des jardins en fleurs à table pour des douceurs.
La grande question du jeu perfumista de cet été : "A Séville, crème catalane ou orangers en fleurs ?"
Beaucoup, qui auraient adoré que cette visite des orangers se prolonge indéfiniment, ont découvert qu’il "vanillait" sur elles/eux. D’où nos recommandations de le tester absolument durant, au moins, une journée pleine. Que, surtout, ce qui doit être l’une des meilleures surprises de l’année ne devienne pas un cauchemar par effet d’entraînement et de buzz.
Petite astuce : Je vaporise bien plus sur vêtements que sur la peau pour profiter au mieux de l’effet vert hyper réaliste des premiers instants. Ainsi, le benjoin la joue mezzo voce aux côtés du petitgrain, de l’encens, de la lavande et, bien entendu, de la fleur d’oranger. ;)
 
A très bientôt Koimynose. Tu nous diras si ton envie de "fonds vanillés" est réapparue avec la baisse des températures. Il fait trop chaud en ce moment pour des desserts (écrit celui qui porte Shalimar alors qu’il fait 40° à l’ombre...).
Opium

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par Troudujol, le 19 août 2012 à 00:58

Pour avoir acheté mon flacon à la boutique de Bordeaux, même son de cloche : le succès de Séville à l’Aube serait fulgurant. La vendeuse m’a spontanément dit que si cela perdurait, il rejoindrait vraisemblablement le catalogue permanent.
Comme vous tous, je suis sous le charme, par cette qualité des matières premières, cette orchestration magistrale, de ce parfum qui raconte une histoire tout au long de la journée.
J’y retrouve comme des rappels de Nuit de Tubéreuse, mais aussi de Mon Numéro 9, avec davantage de complexité et d’écriture. Bravo Monsieur Duchaufour !

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:40

Bonsoir Troudujol.
 
Je suis très content de lire que SALA a le succès escompté en boutiques, et même au delà. Nous aurions été quelques-uns à parier dessus.
 
Mon oreillette ici, très bien informée par l’un des rédacteurs réguliers et passionnants de ce site, me dit qu’il se serait écoulé plus des deux tiers du stock de L’Artisan Parfumeur prévu lors de la première production.
Tant mieux ! L’entrée de Séville à l’Aube dans la collection permanente de L’Artisan me semble légitime. Et même plus que cela ! ;-)
 
Je me demande si la stratégie de la sortie d’une édition annoncée comme "limitée" n’est pas une stratégie de communication à moindres risques. En cas de succès mitigé : On arrête la production, ce qui était prévu dès le départ. En cas de plein succès : On annonce la poursuite de la production, ce qui permet de donner le sentiment d’un succès au delà des attentes escomptées.
Lors de la présentation, on nous avait déjà laissé entendre que, du fait des premiers retours et des premiers tests avec testeurs en boutiques sans flacons à la vente, un succès important était anticipé...
Il a lieu : Tant mieux ! ;-)
 
La parenté avec d’autres "Bertrand Duchaufour" est flagrante. Et j’irais jusqu’à écrire, comme d’autres l’ont fait avant moi ici, que le lien de parenté avec Nuit de Tubéreuse est si flagrant qu’il s’apparente à celui de deux sœurs parfois aux caractères opposés, mais, qui, sur le fond, ont eu la même éducation mais en ont fait chacune ce qu’elles ont souhaitée. En ressentant les deux en face à face, cela m’a semblé flagrant.
De même, l’aspect baumé me fait beaucoup penser à Chypre Palatin qui, bien que sorti récemment, semble dater de plus longtemps. Pourtant, j’y vois bien un lien de parenté. Mais, plutôt de l’ordre du cousinage...
 
Sur ces considérations techniques, j’ajouterai que je suis très content, encore une fois, que "la qualité des matières premières" et "l’orchestration magistrale" de Séville à l’Aube est séduit encore une personne de plus. ;-)
A bientôt Troudujol.
Opium

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amalia

par amalia, le 17 août 2012 à 14:00

Quel bel article (le créateur devrait t’en savoir gré Opium) vraiment ! Et il en est de même pour les commentaires.
Du coup je trépigne, impatiente de m’y replonger dans ce Séville à l’Aube, parce que je l’ai un peu.... oublié :/
Sur touche il m’avait rappelé Boucheron mais suis plus très sûre d’autant que le jour où je l’ai testé j’étais toute de Nuit de Tubéreuse parée (interférence).
Alors il faut que je le porte et vite ce Duchaufour 3 dites-vous ?!

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par Opium, le 18 août 2012 à 20:45

Bonsoir Amalia.
 
Merci pour tes compliments, je ne sais plus où me mettre... Bon, bah, donc, je vais rester derrière mon clavier et continuer à écrire, histoire de me rendre un peu utile. ;)
Comme tu l’as constaté, les commentaires suivent le même chemin que ce que j’ai écrit dans l’article. Ce parfum est si évident. Encore une fois, les mots, rétrospectivement - après plusieurs jours d’utilisation -, que je souhaiterais que l’on retienne, sont les suivants : "beau", "évident" et "confortable". A la manière, encore une fois, d’un Shalimar à la fleur d’oranger. Je porte aujourd’hui Shalimar justement et, outre sa beauté qui est évidente, ce qui m’étonne toujours, c’est la facilité que l’on a à l’enfiler. J’ai exactement la même impression avec Séville à l’Aube : On le vaporise, et, hop, on se sent bien, rayonnant.
 
Ton souvenir concerne lequel des deux Boucheron : Boucheron ou Jaïpur ? Car, d’après mes souvenirs, il y a un peu de chacun des deux dans SALA : un aspect floral sur fond orientalisant pour l’un et un bouquet très fleurs blanches pour l’autre. Je trouve cocasse que la "grande soeur" de création Nuit de Tubéreuse ait pu nuire à ton ressenti de SALA. Décidément, même déconstruite et recomposée, la tubéreuse ne laisse pas de place à son faire-valoir floral qu’est la fleur d’oranger, aussi belle soit elle... ;)
 
Le test "grandeur nature" de ce "Duchaufour 3" est plus que nécessaire : Histoire de savoir s’il "pâtisse" ou non, histoire que tu n’en "pâtisses" pas toi-même. (Et, même si Miroulette a craqué, elle, en 5 secondes. Mais, Miroulette porte M/Mink, elle n’a, donc, peur de rien... ^^)
 
Thierry étant actuellement occupé, je vais tenter, au mieux, de partager son analyse du travail de Bertrand Duchaufour. Voici, donc, l’analyse "Thierry™" :
- "Duchaufour 1"- 1ère période => Période, précédant 2004, un peu confuse où certains traits de styles se mettent en place.
- "Duchaufour 2"- 2ère période =>Période, courant de 2004 à 2009 à peu près, où des matériaux apparaissent de plus en plus fréquemment, comme le bois, l’encens, un style sombre mais en même temps transparent avec une certaine rondeur. C’est la période de certaines créations pour Eau d’Italie comme Bois d’Ombrie et Sienne l’Hiver qui partagent beaucoup de similitudes avec Dzongkha pour L’Artisan Parfumeur. Seront également créés à cette époque, Timbuktu, Al Oudh, et d’autres, comme Jubilation XXV pour Hommes chez Amouage qui réunit encore encens et bois ambrés.
- "Duchaufour 3"- 3ère période => Les parfums se font plus sensuels, plus "féminins" pourrait-on dire, ont moins une certaine connotation "parfums d’ambiance ou de paysage / voyage". Havana Vanille serait entre les deux périodes précédentes. Amaranthine pour Penhaligon’s, Pleine Lune pour la marque de joaillerie Ann Gérard (un iris cuiré qui va être réédité sous l’intitulé "Cuir de Nacre" en septembre), La Traversée du Bosphore et, Séville à l’Aube pour L’Artisan Parfumeur, font partie de la période actuelle.
Bien entendu, des allers - retours entre l’une et l’autre sont possibles. Rien est totalement figé. Les parfums, tout en restant très maîtrisés, se font plus séducteurs et confortables. Bien que je n’ai aucun problème à porter Dzongkha que j’adore et vénère, il y a bien une dimension "création d’une ambiance" (c’est ainsi qu’il faut lire "parfums d’ambiance", et non dans le sens péjoratif de parfums fonctionnels pour la maison, même si l’usage des bois et de l’encens y renvoie inéluctablement).
"Tu sais que t’es un(e) perfumista quand tu es capable d’analyser le travail d’un parfumeur avec des éléments qu’il n’imagine pas lui-même !" comme on aurait pu l’écrire dans un article de DrJ.&MrPh. l’an passé... ;)
Bertrand D. : Si vous nous lisez un jour, n’hésitez pas à nous donner votre propre opinion (de nos délires ?).
Bon, j’espère ne pas avoir trop déformé les propos de Thierry. Je trouve sa vision et son analyse fort intéressantes. Enfin, intéressantes pour certain(e)s geeks comme on peut en trouver ici probablement. ;)
J’espère avoir été le plus clair possible.
 
A très bientôt pour connaître tes ressentis Amalia.
Bonne soirée.
Opium

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par amalia, le 19 août 2012 à 20:43

Merci Tom pour ces indications détaillées sur l’évolution du "style Duchaufour" auquel je suis très sensible.
Ses créations me paraissent souvent évidentes comme Séville à l’Aube pour toi.
Les plus récentes sont effectivement moins abruptes, plus sensuelles, féminines et "faciles" si je puis dire.
Certains jours la douceur du nouvel Orange Blossom de Penhaligon’s peut faire un bien fou même à un(e) inconditionnel(le) de Dzongkha ou Al Oudh...
 
Pour en revenir à SALA, il me tarde de savoir si ma peau va pâtisser ou non, j’ai tendance à sucrer de manière générale, on verra bien.
Tu conseilles de vaporiser aussi les vêtements, c’est effectivement un bon réflexe, je fais ça la plupart du temps avec Traversée du Bosphore pour prolonger l’accord cuir et éviter de me transformer en loukoum ambulant.
C’est au parfum Boucheron éponyme que j’ai pensé en découvrant SALA, et Boucheron lui se plait sur ma peau alors on va croiser les doigts ;)
 
Je reviendrai donner mes impressions après un vrai test, en essayant de ne pas m’enflammer trop vite (en mode Miroulette ^^).
Et puis que cette discussion fait plaisir, tous les jours alimentée de nouveaux commentaires !!! Elle est où la touche "j’aime" ;)

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:32

Bonjour Amalia.
 
Que de compliments, merci, ça m’a fait rougir... A défaut de voir qu’on a cliqué, lire les propos tels qu’exprimés par toi fait encore davantage plaisir. ;-)
Merci !
 
Qu’en est-il de ta découverte de SALA ? As-tu eu l’occasion de le tester en grandeur réelle finalement ? Et, si oui, de quel côté de la force es-tu : verdeur poivrée aromatique de la lavande et du petitgrain ou douceur vanillée baumée du benjoin ? Autrement dit, plutôt orangers en fleurs ou eau de fleurs d’orangers à desserts ?
 
J’irai retester les Boucheron dont il semble qu’ils aient été réédités et reformulés, mais, en tentant, tant qu’il était possible au vu des réglementations et possibilités actuelles, de préserver l’esprit d’origine. Le féminin éponyme est celui que je connais le mieux. Un très beau floral qui se tient assez droit malgré son bouquet floral qui pourrait être tout en séduction. Souvent, les joailliers réussissent mieux leurs parfums que les couturiers dont la soumission aux seuls diktats du Chiffre d’Affaires à très court terme semble tuer toute créativité.
Tu me permets de me rappeler également que deux Penhaligon’s sont à approfondir pour moi : Castille et Orange Blossoms avec lesquels Séville à l’Aube est parfois comparé. A tester attentivement. Mais, il y a tant de choses chez Penhaligon’s, et, souvent intéressantes, que je ne sais plus où donner de la tête / du nez ! ^^
 
Bonne journée à toi Amalia.
A bientôt.
Opium

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par amalia, le 4 octobre 2012 à 16:18

Il m’en aura fallu du temps mais ça y est, le test in vivo a eu lieu ce matin et.... j’ai fini par craquer.
 
J’ai pourtant failli repartir sans lui, même si j’ai immédiatement trouvé Séville à L’Aube très beau, il se révélait trop de similitudes avec Nuit de Tubéreuse que j’ai porté tout l’été et que j’adore.
J’ai dû attendre que les notes de sève et le petitgrain s’estompent un peu, que les fleurs blanches reprennent leurs droits et la fragrance s’arrondisse.
Cependant comme n’a cessé de me le faire remarquer le gérant de la boutique (qui a joué un grand rôle sur ce coup là ^^), SALA reste pétillant sur ma peau, j’avais peur de virer pâtisserie orientale mais pas du tout (chouette !).
 
Au final, par rapport à NdT, SALA est une version plus voluptueuse et douce, faussement innocente, quand NdT est impudique et débridée.
Quant à l’évocation de Boucheron, on oublie ! C’était lors du test sur touche et franchement je vois plus trop ;)
 
Je voulais aussi revenir sur l’odeur du Locabiotal qui a déjà été évoquée.
Je perçois ça aussi, beaucoup moins qu’avec Dolce Vita, où là c’est vraiment flagrant (pour moi mais pas pour l’entourage heureusement, j’ai déjà posé la question).
Je pensais que c’était la cardamome mais effectivement il pourrait s’agir du petitgrain ou de l’association des deux...

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par Koimynose, le 5 octobre 2012 à 11:15

Bonjour !
Amalia, c’est super que SALA te plaise et surtout, soit à l’aise sur ta peau. Sur moi - et ma compagne - la vanille a tendance à prendre le dessus très vite, alors que le départ vibrant et une superbe envolée. Je n’ai rien contre la vanille, mais je suis au stade " tant qu’à sentir la vanille, autant qu’elle soit au centre, la star, de la composition" (à ce propos, j’aime de plus en plus Vanille Absolument reçu il y a quelques jours).
Tu trouves des similitudes entre SALA et Nuit de Tubéreuse ? ça alors ! Moi il me faisait penser, à certains stades de son évolution (Opium avait généreusement réagi à ma remarque)à Dzing ! Serais-je un nez-vrosé ?...

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par amalia, le 5 octobre 2012 à 21:39

Bonjour Koimynose !
Pour moi la filiation avec Nuit de Tubéreuse est évidente, concernant Dzing, je ne peux pas me prononcer, je le connais mal mais s’agissant du même créateur, pourquoi pas, on a affaire à la Duchaufour touch ;)
 
Donc ta peau, et celle de ta compagne, accentue les notes sucrées de SALA et en un temps record en plus !
C’est dommage, mais il y a tellement d’autres merveilles parfumées avec lesquelles se faire plaisir...
D’ailleurs je vois que grâce à Vanille Absolument, tu te remets de ta déception d’avoir loupé L’Eau du Navigateur ;)
 
Au fait, j’ai acheté SALA à Nîmes et j’ai découvert rue de l’Horloge un magasin de prêt à porter qui vend les parfums The Different Company, si jamais ça t’intéresse, fais-moi signe.
J’ai commencé mes tests à la boutique, et j’attends que ma commande d’échantillons arrive, j’aurai sans doute l’occasion d’en parler (j’ai eu de supers conseils via facebook ;))

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par Koimynose, le 6 octobre 2012 à 16:12

Effectivement, Duchaufour a dû placer par ce par là sa botte secrète !
J’avais déjà repéré une boutique à Nîmes, Amalia, dans le centre historique. Je n’avais pas trop le temps ce jour là. Ce doit être la même ? De toutes façons, c’est le passage obligé de la prochaine excursion à Nîmes, garanti ;)
C’est marrant, j’ai senti les parfums TDC lors de mon dernier séjour à Lyon, il a une semaine :D J’ai De Bachmakov, Oriental Lounge et After Midnight (de leur série Cologne) en ligne de mire !
Bon W.E !
PS. La navigation dans les avis est devenue un peu laborieuse :(

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par Thierry, le 21 août 2012 à 21:38

Opium, je tombe sur ton commentaire par "hasard". Tu as été plus-que-parfait ! (ce qui n’étonnera personne)
 :-)

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par Opium, le 20 septembre 2012 à 20:35

Bonjour Thierry.
 
"Plus-que-parfait", ça ne donne pas quelque chose d’imparfait au final ? ;-)
Non, c’est vraiment trop. Là, je ne rougis plus, je bleuis, je violace... Merci ! <3
Ton compliment me touche d’autant plus sincèrement que concernant ce que j’ai expliqué juste précédemment, je te dois à peu près tout. Je suis content de ne pas avoir déformé les propos du maître que tu es en la matière. Merci pour tes généreux partages et pour le reste... Si mes mots ici sont justes, c’est que tes connaissances encyclopédiques sont rendues faciles à appréhender grâce à toi.
 
A très vite...
Opium

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C’est un accord fusant et lumineux entre deux matières pourtant souterraines – le gingembre et le vétiver – qui vient compléter cette année la gamme des infusions de Prada.

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Samsara a commenté Swing Feather

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il y a 2 jours

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