Auparfum

Participez au débat... en proposant vos discussions

par Dominique Brunel, le 24 décembre 2013

Beaucoup, à l’évocation d’Auparfum, répondront « ah oui, le forum sur le parfum ». Reconnaissons-le, les commentaires, avis, débats en tous genres sont légion sur notre site. Pourtant, nous avons toujours refusé d’en faire un "vrai" forum. Question de qualité dirons-nous modestement. Oui à l’expression, non à l’interjection !

Il n’empêche. Au sein de l’équipe, nous sommes parfois mûs par d’étranges velléités démocratiques. Vous en voulez la preuve ? Voyez un peu plus bas.

Alors oui, nous aimons discuter. Peut-on retenir l’être aimé avec un parfum, ou mieux le repousser ; est-il aussi difficile de donner un nom à un parfum qu’à un enfant (ou un chien) ; quelles sont vos nauséabondes odeurs préférées qui pour certaines sont peut-être en lien direct avec vos parfums honteux... et caetera, et caetera, et caetera.

Et vous, taquins que vous êtes, vous nous confortez dans cette idée qu’il n’y a pas de vie sans débat, qu’on ne peut pas parler odorat sans coup de nez férir. Soit.

Aujourd’hui, donc, place à la démocratie (enfin, contrôlée quand même). Vous avez un "truc" à dire, une opinion à partager ? Vous pensez vraiment qu’elle mérite d’être relayée sur un site qui fait trembler.. disons, frissonner les marques dans le monde entier ?

OK, OK... le défi est relevé. Lancez-vous. On vous attend !

Vous aussi, vous souhaitez lancer une discussion sur auparfum ? Envoyez-nous votre proposition, sous la forme d’un texte d’une longueur.. raisonnable : clair, concis et qui donnera envie aux autres membres de réagir bien entendu. Ecrivez à contact (at) auparfum.bynez.com. Nous vous répondrons aussi vite que possible que vous soyez retenus... ou pas !

Thème

auparfum
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Chanel_5

par Chanel_5, le 10 novembre 2018 à 21:07

Je n’ai pas d’idées de débats qui me viennent à l’esprit sur l’art du parfum en ce moment, ce à quoi je songe en revanche, c’est une page ou chacun pourrait suggérer un parfum ou une marque à découvrir/critiquer. Cependant, j’ai conscience qu’il serait peut être difficile de mettre cela en place, les propositions seraient sans doute trop abondantes ?
Je me permets juste d’évoquer quelques parfums et marques que j’apprécierais voir commenter de façon négative ou positive et dont j’ai constaté l’absence sur le site :
- Baby Doll de Yves Saint Laurent
- Organza de Givenchy
- Living de Lalique
- Signorina de Salvatore Ferragamo
Les parfums de marques comme Agent Provocateur, Benefit, Victoria’s Secret, Versace.
Pas forcément des parfums qui me plaisent mais dont je serais intriguée de connaitre plus d’avis à leurs propos, également parce que certaines des marques citées connaissent un engouement important chez une partie de ma "génération".
Au passage, je voulais dire également que je prends plaisir à lire ce site riche en informations, qui m’a fait découvrir des parfums de niche vers lesquels je pense que je ne me serais pas forcément dirigée spontanément.

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par rose&jasmin, le 10 novembre 2018 à 22:22

J’ajoute juste Vivienne Westwood et Vera Wang ^^

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fmr21

par fmr21, le 21 août 2018 à 09:18

Le couvent des minimes eau remarquable Smyrna :

Bonjour à toutes et à tous, est-ce que quelqu’un connait cette eau de parfum pour laquelle j’ai littéralement eu un véritable coup de foudre ? Notes piquantes, boisées et douces à la fois. (fragrances perçues par mon odorat). Par avance, merci pour vos réponses.

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par Ewandé, le 27 février 2018 à 20:51

Pour répondre rapidement à zapak, j’ai investi dans une cave à vins réfrigérée pour mes grands crus et pour mes parfums vintage et précieux. Les parfums se conservent le mieux à l’abris de la lumière et dans des conditions similaires à celles du vin, 14 degrés et un faible taux d’humidité.

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par zapakh, le 28 février 2018 à 10:43

Merci de votre réponse, même rapide, chère bleu framboise ! Vous conservez donc vos parfums les plus anciens et précieux dans une cave à vin, intéressant... Excusez-moi cette indiscrétion, en avez-vous beaucoup ? (PS : mon pseudo est "zapakh", c’est la transcription latine d’un terme russe qui veut dire "parfum", "senteur" ; le "kh" est la transcription d’une lettre (x) dont la prononciation exacte est à mi-chemin de la jota espagnole et du h aspiré anglais). Je vous souhaite une très bonne journée !

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zapakh

par zapakh, le 27 février 2018 à 11:29

Bonjour, je m’adresse à celles et ceux qui possèdent une importante quantité de flacons (vintage ou récents, avec ou sans étui) : 30, 40, 50 et au-delà. Je serais curieuse de savoir comment vous "rangez" ("conservez", "scénographiez") vos parfums, et échantillons/miniatures d’ailleurs. Avez-vous un meuble (un autel) spécialement dédié ? Vous êtes-vous fait fabriquer une vitrine/commode sur mesure pour les abriter ? Possédez-vous carrément un dressing olfactif, une "salle des parfums" voire une cave ?
Au gré des mes déambulations sur ce blog, j’ai appris que del avait un "tiroir à échantillons", j’ai trouvé cela tellement charmant que cela m’a inspiré cette idée de discussion. Peut-être que ce thème a déjà été abordé, mais cela fait dix ans ce mois-ci que je lis assidûment les commentaires sur auparfum et je n’en ai pas trouvé la trace (mais il me reste beaucoup à lire à n’en pas douter)...
Les échanges récents sur le sujet "Le parfum fait son cinéma" m’ont également laissée perplexe quant à la conservation des parfums : quid de ces nombreux et imposants flacons entraperçus dans un long métrage, simplement posés sur une commode dans une chambre ou sur la vasque d’une salle de bain, au contact de la lumière (naturelle ou artificielle), de la chaleur, de la vapeur d’un bain, etc. La démarche purement promotionnelle de cette mise en scène ne fait aucun doute (placement de produit), mais d’aucuns font vraiment cela dans la vraie vie.
Alors, quelles sont vos trouvailles pour ranger votre collection de fragrances afin qu’elles soient à la fois mises en évidence et protégées des méfaits du temps ?

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par simba, le 27 février 2018 à 19:45

J’ai sacrifié l’apparat . Mes flacons sont rangés là où je peux, dans la salle de bain, mais aussi dans la chambre, sur des étagères positionnées dans les coins les plus sombres. Ils sont protégés par leurs emballages cartons (j’ai bien retenu la leçon !). À vrai dire, le contenu m’importe davantage que le contenant. Même si je reconnais la beauté de certains flacons qui mériteraient d’être exposés.

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par zapakh, le 28 février 2018 à 10:37

"Là où je peux", "J’ai sacrifié l’apparat"... Vous m’avez bien faire rire, Simba ! Je suis sûre qu’on va trouver ZE inconditionnel(le) qui aura son autel ou sa salle des parfums, tel un fan d’Elvis, de Johnny, de Cloclo...
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

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par sikkim, le 9 décembre 2018 à 20:11

Bonsoir Zapakh,

Mes flacons, vides, encore à moitié plein ou nouvellement achetés sont rangés dans ma chambre loin de toute lumière et de toute variation climatique.

Les flacons que vous appelez vintage, dans une valise que j’ouvre de temps en temps pour ravir mes yeux de la beauté des flacons et du soin porté alors à son emballage, véritables oeuvres d’art. Alors je les sors tous et les étale sur mon lit, je les manipule, les ouvre, en hume ce qui reste en eux de senteurs, et elles sont encore là, car les parfums d’il y a 30 voire 50 ans étaient des vraies matières, puis les rerange et les laisse tranquilles jusqu’à la prochaine cérémonie nostalgique. Durée de la cérémonie une bonne journée au moins, c’est comme une escapade.

Les parfums que j’utilise souvent ou de temps en temps, dans une armoire que j’ouvre chaque matin pour me parfumer ; je déplace les flacons selon la saison ou mon humeur, mais tous sont là parce que j’aime les voir tous là même quand pour de longs mois un seul est mon élu ; actuellement c’est "Histoire Charnelle" de Hubert Maes, le connaissez-vous ?

Je garde les flacons de ceux que je n’aime pas porter, achats hâtifs, le temps de la séparation puis les propose autour de moi.

Cordialement,

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par zapakh, le 13 décembre 2018 à 11:54

Chère Sikkim,
Je vous remercie d’avoir pris le soin de me répondre. C’est toujours un plaisir (hélas trop rare) de vous lire. J’aime beaucoup votre rituel de redécouverte/manipulation/admiration de vos parfums et flacons anciens précieusement rangés dans une valise tels des trésors merveilleux. Tous les sens sont sollicités.
Pour répondre à votre question, non, je ne connais pas du tout la maison et donc la référence évoquées : Hubert Maes, "Histoire Charnelle", mais vous titillez ma curiosité.
A mon tour de vous poser une question : cette merveilleuse photographie utilisée en guise d’avatar, d’où vient-elle ? S’agirait-il d’art mésopotamien ? (Excusez mes lacunes si je suis à côté de la plaque).
Je vous souhaite une très belle journée.
Salutations,

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par sikkim, le 14 décembre 2018 à 20:50

Bonsoir Zapakh,

Il y a une femme que je trouve très belle et qui est un magnifique sculpteur de chevaux.

Vous avez dit Mésopotamie. Elle est irakienne.

Raghad Al Murrani réside à Montreuil et offre un aperçu de ses chevaux sur son site raghadsculpture.com.

Le cheval est magnifié dans le monde arabe. Il est considéré comme la plus belle oeuvre que Dieu ait offert à l’humanité. La manière dont ils sont sculptés par Raghad reproduit dans le métal toute leur force, leur beauté, leur rapidité, leur grâce, leur noblesse. Il ne manque que l’odeur de leur cuir, que j’adore, et l’odeur de leur crottin qui est le meilleur engrais que l’on puisse offrir à la terre.

Cordialement,

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par Nez inexpert, le 15 décembre 2018 à 14:16

Cuir & crottin ? Avez-vous essayé L’heure fougueuse de Cartier ? Leur pub fait pudiquement référence à un accord "crin" mais c’est toute l’écurie qui est représentée, engrais compris. Il faut le découvrir si on aime les chevaux.

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par Lady of Shalott, le 19 mars 2020 à 19:38

Je songe très sérieusement à faire l’acquisition d’une cave à vins d’appoint réfrigérée. Pas glamour mais efficace. Surtout lorsque l’on habite sur la Côte d’Azur, avec ses chaleurs estivales à faire tourner bien des jus. Je suis persuadée de réussir à rendre sa présence acceptable en la couvrant de ces très tendance carreaux adhésifs en vinyle imitant des azulejos.

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Aberystwyth

par Aberystwyth, le 13 novembre 2017 à 12:17

Je n’ai pas vraiment de discussion à proposer, mais quelque chose qui s’en approche, une question de curiosité, en fait.

Je me suis aperçu que pour les 5 sens traditionnellement admis (et au final les plus facilement perceptible), en tout cas pour ce qui me concerne, je suis capable d’en reproduire certains par pure imagination, mais pas d’autres.
Autrement dit : je suis capable de visualiser une image quand bien même elle ne se trouve pas devant moi, mais je ne peux pas recréer le goût de quelque chose, seulement l’impression que ce goût m’a laissé. Je peux faire jouer une musique dans ma tête, mais je ne peux pas sentir un parfum, quand bien même je le connaitrait parfaitement. Par contre, je suis immédiatement capable de reconnaître ledit parfum, ou ledit plat.
D’où ma question : est-ce une caractéristique inhérente à ces sens, ou est-ce que certains d’entre vous -puisqu’ici on parle si bien de parfums- perfumistas de longue date, ou nez qui avez fait de l’odorat votre métier êtes arrivés à développer la capacité à visualiser, conceptualiser, reproduire, imaginer, recréer dans votre esprit un parfum, une odeur ?

Cela peut paraître une question bête, mais je pense qu’elle permet de comprendre un peu mieux notre rapport aux odeurs, et à fortiori aux parfums. Pourquoi est-il si difficile qu’un parfum soit discontinué ou reformulé ? Peut-être parce que le souvenir de ce parfum n’existe tout simplement pas, et ne peut être convoqué, contrairement à tant d’autres choses. Et ce qui explique aussi l’effet "madeleine de Proust", qui fait qu’un parfum est aussi émouvant quand on le retrouve après si longtemps, parce qu’il est impossible de s’attendre à ce parfum.
Et peut-être que paradoxalement, cela donne à l’odorat une mémoire bien plus longue et vive que d’autres : le cerveau n’est pas occupé à reconstituer la chose, seulement à en conserver l’empreinte, ce qui explique que quiconque (perfumista ou amateur d’odeur lambda) soit perturbé quand une odeur familière change.

Qu’en pensez-vous ? Qu’en sentez-vous ? Êtes vous capable de sentir l’herbe fraîchement coupée en même temps que de la voir ? Pouvez-vous capter l’odeur de la gouache en même temps que l’image d’un enfant en train de peindre ? Et si oui, dois-je être profondément jaloux ?

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sikkim

par sikkim, le 29 septembre 2017 à 15:30

Il y a deux sujets en un qui pourrait faire l’objet d’échanges.

1) Le parfum que vous détestiez et que la rencontre d’avec un autre vous fait le trouver subitement très beau : dans mon cas c’est ma rencontre avec Trois Fleurs de Parfums d’Empire (vendeuse m’en ayant aspergée sans crier gare) qui m’a fait aimer la tubéreuse. Je me souviens avoir quitté la parfumerie furieuse de devoir trimbaler cette odeur horrible et de l’avoir trouvée horrible jusqu’à la maison où là elle a commencé à m’apprivoiser. Depuis cet accident, je redécouvre Mahora que je trouvais répugnant à sa sortie, je porte avec délectation Indiana de Creed, et je découvre la beauté de Péché Cardinal de MDCI.

2) Le parfum que vous croyiez pouvoir aimer porter (échantillon coupable) et qui une fois acheté et porté vous ne le supportez pas au point de ne plus supporter d’autres que vous aimiez porter de la même maison : dans mon cas cet échantillon coupable c’est celui de Santal de Mysore. Un peu de cette cire parfumée sur mes bras une nuit me l’a fait trouvé si beau que dès le lendemain j’allai au Palais-Royal m’offrir tout droit un flacon. Une fois chez moi je m’en mets quelques gouttes sur les poignés .... Désastre. Même lavés à coup de savon et de brosse à ongle l’odeur se collait à moi et me poursuivait pendant des journées. L’hiver venu j’ai sorti mon beau et fidèle Cuir Mauresque .... et là rejet absolu. Comment ai-je pu porter des hivers successifs cette horreur ? J’ai mis des années à avoir ce dégoût pour Cuir Mauresque dont se dégageaient des facettes insupportables et qui ne m’avaient jamais effleuré le nez auparavant. Comme après un accident, j’ai essayé la rééducation olfactive, flacon sous le nez chez moi décidée à retrouver le lien. Encore aujourd’hui je l’aime un jour mais pas deux.

Le sujet est la rencontre avec un nouveau parfum, rencontre qui provoque soit la découverte de ce qu’on ne supportait pas, soit le rejet total de ce qu’on a longtemps aimé.

Qu’en pensez-vous ?

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par Aberystwyth, le 1er octobre 2017 à 10:29

Bonjour sikkim !

Tout d’abord, j’aime beaucoup votre nom de profil :) l’avez-vous choisi en rapport avec le thé, ou est-ce un lien avec la région ? Je pose la question, parce que le thé est un peu mon odeur fétiche ^^

Ensuite, sur les sujets que vous proposez, je pense qu’ils sont intéressants. Personnellement, j’ai eu l’expérience avec certains parfums ambrés, que je trouve somptueux à l’ouverture, mais dont les notes de fond m’écœurent finalement. Heureusement, mes finances m’empêchant les achats compulsifs, j’ai pu m’en rendre compte avec un échantillon.
Mais j’ai l’impression que vous avez aussi un nez dont les goûts changent drastiquement d’un jour à l’autre. Je serais curieux de savoir si c’est quelque chose qui est commun chez les perfumistas, ou si cela fait partie des particularités physiologiques individuelles...
Ah bah je crois que je lance un autre sujet de discussion ^^

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par sikkim, le 2 octobre 2017 à 21:16

Bonsoir Aberystwyth,

Sikkim est mon premier parfum, 1974, une création de Robert Gonnon pour Lancôme. Un joli cuir-chypré-vert, très années 70, qui n’a rien à voir avec le jus rose actuel.

Je suis restée en deuil de ce parfum quand Lancôme a cessé de le distribuer, et même si j’ai aimé Jicky longtemps, Sikkim est resté au fond de mon coeur pendant de longues années. Jusqu’en 2000. A la sortie de Miracle, échangeant avec avec la vendeuse de Lancôme à la Samaritaine, je lui parlai de Sikkim déplorant qu’il ait été supprimé. "Mais pas du tout, il n’a jamais été retiré, il a toujours été proposé en exclusivité à l’institut Lancôme" me répondit-elle. Me voilà plongeant dans le metro, excitée comme avant un RV d’amour, et je fonce chez Lancôme très BCBG, tout mon contraire, mais qu’importe, je voulais Sikkim. La directrice, très calme, très distinguée, me fait sentir Sikkim que je retrouvais aussi vert aussi cuir qu’en 1974. J’en ai eu les larmes aux yeux, une impression de revenir dans les années 70, l’impression de Paris 30 ans en arrière. C’est une émotion particulière que fut cette retrouvaille. Depuis ce jour, jusqu’à son remplacement par ce jus rose, j’en ai consommé des litres, et cette directrice, délicieuse personne, me lançait à chaque fois un gentil et coquin "Mais qu’en faites-vous, vous le buvez ?". C’est tout naturellement que j’ai pris Sikkim pour pseudonyme, fidèle à mon premier parfum, fidèle au souvenir de son créateur, fidèle à une époque jolie de Paris.

Pour le reste, oui j’aime beaucoup découvrir les parfums, mais aussi les thés - Ceylan toute l’année et Lapsang Souchong l’hiver - les cafés, les chocolats, et les produits de chez Thiercellin.

Votre pseudonyme est aussi joli, est-ce gallois ?

Cordialement,

sikkim

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par Aberystwyth, le 3 octobre 2017 à 09:54

Bonjour Sikkim,

Quelle belle histoire ! Triste aussi, mais le souvenir en soi est magnifique, ce qui est une consolation... Je vous souhaite un jour de retrouver un parfum qui vous parlera comme ce vieil ami... Merci de l’avoir partagé en tout cas, c’est une histoire touchante :)

Pour ce qui concerne les thés, cela fait plus longtemps que quiconque peut s’en souvenir que ma famille est amatrice et grande consommatrice de thé, ce qui explique peut-être cette addiction de mon côté... Mais c’est vrai que j’ai aussi une certaine appréciation pour le chocolat, Genève n’y étant pas étrangère !

Pour ce qui est de mon pseudonyme, c’est effectivement un nom gallois. Aberystwyth veut dire "Embouchure de l’Ystwyth", Ystwyth qui elle même signifie "souple". C’est une petite ville côtière du pays de Galles, dont le nom est peut-être plus célèbre que la ville, grâce à un hymne magnifique. Et bien que je n’ai rien de gallois, et que je ne parle pas la langue (et même si je n’y suis encore jamais allé...), j’aime énormément ce pays (est-ce vraiment un pays ? Je ne sais pas vraiment comment le définir autrement).
Aberystwyth en particulier est une ville qui me fascine, entre la mer et les paysages accidentés de l’intérieur du pays, entre un côté petite ville de province et une université presque plus grande que la ville, entre une population jeune et un cadre historique magnifique et bien présent.
J’aimerais un jour pouvoir m’y installer ne serait-ce que quelques mois pour m’imprégner de la culture locale, apprendre les rudiments de la langue. Mais j’ai encore bien le temps :)

J’ai choisi ce pseudonyme parce que je voulais surtout ne pas avoir le nom d’un parfum ! Trop peur de me tromper, de faire un choix que je regretterai plus tard. Alors autant porter le nom d’un lieu, qui en soi évoque déjà une atmosphère, et veut déjà dire beaucoup, en laissant la porte ouverte, plutôt que d’un parfum, qui risque d’enfermer dans un préjugé, parfois positif, parfois négatif...

Au plaisir de vous lire de nouveau,

Aberystwyth

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par finnman, le 10 octobre 2017 à 18:36

Bonsoir Sikkim,

Quel bonheur de lire vos lignes, je retrouve enfin l’enchantement de ceux ou celles qui ont vécu, et pas seulement porté le parfum. Vos références me parlent, ma maman, Finlandaise avait Dior-Dior à l’époque et je viens de retrouver l’extrait sur internet, tout comme Sikkim qui devrait arriver la semaine prochaine et que je ne connais pas. Dans cette génération j’apprécie aussi Variations de Carven, Turbulences de Révillon et Givenchy lll par exemple, souvent en extraits. Je n’aurais jamais imaginé exhumer ces trésors autrement que par l’instinct du souvenir, ni croiser des personnes qui ont vibré de tant de grâces olfactives. C’est vraiment touchant de s’exprimer sur ce sujet qui n’est pas forcément le quotidien de tous. Je vous dis à bientôt.
finnman

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par sikkim, le 15 décembre 2018 à 01:44

Bonsoir Finnman,

J’ai aussi porté Dior-Dior, une création de Roudnitska, en eau de toilette, une merveille n’est-ce-pas. Je n’ai jamais compris pourquoi il a été retiré des parfumeries aussitôt diffusé. On ne se remet pas d’une telle brutalité. Chaque fois que je passe chez Dior me ravitailler en Diorama, je demande aux vendeuses de remonter à M. Demachy le souvenir de Dior-Dior, car si on réédite Diorama ou Diorling pourquoi toujours pas Dior-Dior ?

Pour ce qui concerne Sikkim je me réfère à l’écriture de Robert Gonnon, un chypré cuir vert des années 74-75, non l’actuel jus rose dont la senteur n’a aucun lien avec l’original.

De ces deux merveilles j’ai dans mon armoire quelques fonds que je hume avec délectation de temps en temps, et quand je m’en mets soyez sûr que je ne passe pas inaperçue ; toutes les femmes me demandent ce que je porte, les yeux grands ouverts. Ces parfums étaient conçus en tant qu’oeuvre d’art uniques.

Cordialement,

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nerola

par nerola, le 10 septembre 2017 à 21:35

Bonsoir,

Cela fait quelques temps que j’y pense, j’aimerais beaucoup trouver une discussion autour des parfums "fait maison" entièrement ou partiellement (mélangés à des parfums existants). J’ai lu que quelques auparfumistes s’y adonnent, et l’idée de jouer au chimiste me titille (j’ai déjà réalisé quelques essais, et j’ai très envie d’expérimenter davantage !).

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Solstyce

par Solstyce, le 9 juin 2017 à 08:08

Bonjour,

Je suis toute nouvelle inscrite, et bien que je préfère lire que participer, je ne voulais pas que mon profil soit totalement anonyme :)
J’ai 25 ans et j’habite à Bruxelles.

Ca m’intéresserait un débat sur les possibles mélanges, superpositions et combinaisons de parfums : avez-vous déjà joué au chimiste en mélangeant des jus à même le flacon ou est-ce une hérésie pour vous ? Vaporisez-vous un parfum différent sur votre peau et sur vos vêtements ? Peut-être avez vous une crème corporelle mettant en valeur une fragrance ?
Et évidemment : quelles sont vos compositions uniques ?

C’est juste une idée, je n’ai pas préparé de texte à envoyer par mail :) Le sujet a parfois été abordé en commentaires mais pas dans un débat il me semble. Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée ! Et merci pour vos contributions sur ce site.

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par Jeanne Doré, le 9 juin 2017 à 10:02

Bonjour Solstyce, bienvenue sur Auparfum !
Si le sujet des superpositions de parfums vous intéresse, vous trouverez sans doute quelques pistes ici : https://auparfum.bynez.com/parfums-mix-et-remix
et vous pourrez même en ajouter !
Bonne journée
Jeanne

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par Solstyce, le 9 juin 2017 à 20:52

Bonjour Jeanne et merci !
Super, il faut croire que je n’avais pas encore fouillé jusque là.
A bientôt.

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par Dilettante, le 24 février 2017 à 16:19

Bonjour à toutes et tous,

Je suis un nouveau venu, et comme l’indique mon pseudo (mon prénom est Christian), je m’intéresse à des sujets divers et variés, et notamment par périodes mais presque obsessionnellement aux parfums.
J’ai passé beaucoup de temps à sniffer les parfums dits "pour homme", j’ai vu sur votre site que vous n’aimiez pas trop le distinguo...et j’en ai acheté pas mal, dont pour certains je me suis lassé.

Je suis ébloui par les connaissances de certains membres du forum.
Moi, c’est plutôt "j’aime ou pas", sans savoir toujours pourquoi.
Je sais que j’aime les senteurs fraîches, qui ont de la classe et de la tenue.

J’ai découvert sur le tard une eau de toilette dont je suis devenu addict, que vous connaissez sans doute pour la plupart, il s’agit d’ Infusion d’homme, de PRADA.
Je m’en suis procuré un flacon de 50 ml, puis impossible d’en retrouver. Il a été discontinué, dit-on, et remplacé par eau de parfum Iris Cèdre.
Pas grave, me suis-je dit, si c’est juste un changement de nom...
J’habite en province, et PRADA est rare dans les parfumeries. J’ai donc commandé en confiance sur un site réputé du net un flacon de 100 ml.

Surprise, s’il y a bien un lien de parenté, ce n’est pas le même parfum.
Est-ce qu’il y a plus de ceci ou moins de cela, est-ce parce qu’il s’agit d’une EDP au lieu d’une EDT, le second me paraît moins "mat", trop fleuri et entêtant au point de me donner mal au crâne. Quand on sait le prix d’un flacon !

J’ai vu sur ce site que "infusion d’homme" était une déclinaison d’ "Amber EDT pour homme", si je reviens à celui-ci, retrouverais-je les mêmes sensations ?
Ce qui me paraît incompréhensible, c’est que le second, paru en 2006 (J’ai lu la critique de Mme Doré) est toujours en vente, alors que premier paru plus tard soit éliminé alors qu’il faisait l’unanimité !

Pardonnez la longueur du commentaire, mais c’est aussi une façon de faire connaissance.
Cordialement.

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par sebrol4, le 24 février 2017 à 14:18

Slt,

J’ai vu qu’il existe chez Dior 3 parfums hommes

Eau Sauvage (EDT) avec la pud de Delon
Eau Sauvage (EDP)
Eau Sauvage : la version + récente en EDT avec la pub de Johnny Depp

Le 1 je l’ai eu et il est pas trop mal
Le 2 et le 3 jamais eu mais senti le 3 qui est à la bergamotte et qui me plait bien mais lequel des 2 est le mieux pour homme entre le 2 et le 3 ?

Merci

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