Naomi Goodsir encense l’iris avec Iris Cendré
par Jeanne Doré, le 3 septembre 2015
Après l’encens mystique, le cuir velouté et le tabac miellé, Naomi Goodsir a présenté hier son hommage au divin iris, dont le nom viendrait du grec, Iridos désignant la messagère des dieux.
Iris Cendré a été créé par Julien Rasquinet, et se compose de bergamote, mandarine, épices, iris, violette, ambre, encens, ciste et tabac.
Espérons que cet iris soit à la hauteur des précédents opus de la marque : radical, excessif et riche en images...
125 €/50ml
Lancement officiel : mi-septembre
Chez Nose depuis le 2 septembre
Crédit image : Jean-Michel Sordello
à lire également
par del, le 14 mars 2016 à 16:47
Bonjour Jeanne,
Prospectant pour un futur achat de tubéreuse je vois que nuit de bakélite construite par Isabelle Doyen pour Naomi Goodsir "is coming soon". Avez-vous des infos ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Youggo, le 14 mars 2016 à 23:14
Ça fait bien 3 ans qu’il est indiqué "coming soon", malheureusement. Alors n’espérez pas trop.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par AdRem, le 15 décembre 2015 à 00:27
Julien Rasquinet et son "Bois d’Ascèse" avait été une énorme et magnifique surprise pour une marque d’une modiste totalement inconnue de moi.
"Bois d’Ascèse" fait partit de ma liste pour mon île déserte...et cet "Iris Cendré" est la bonne surprise de l’Automne.
Je ne lui trouve pas grand chose de commun avec "Bois d’Ascèse" (ouf ! Pas de doublon !!!)...Peut être plus proche du "Cuir Velours" si l’on veut à tout prix trouver une ressemblance dans la fratrie Goodsir...En fait je lui trouve une jolie petite musique à ce parfum, avec des notes d’Iris loin des délires olfactifs poudrés et des ambiances "boudoires".... Et comme l’a été l’Iris chez Aedes de Venustas (que je porte très régulièrement), le parfum offre la possibilité de laisser pousser l’Iris, sans faire tâche, dans un vestiaire masculin.
Bravo à cette petite marque qui par ces choix en parfumerie fait partie des Grandes ;)
Et à M.Julien Rasquinet qui une nouvelle fois m’ a donné envie de sourire de plaisir depuis mon bout de nez :)
P.S : dans un autre genre..genre Iris/Carottes... j’ai beaucoup aimé sentir le "Graines" de Martine Denisot chez Marie Antoinette...A découvrir vraiment !
par Annouchka, le 5 septembre 2015 à 18:05
je viens de le tester l’ouverture est splendide, un iris sec qui se répand sur la peau comme une flamme. En tenue au bout de 4 h, il me fait penser à Bois d’ascèse en plus crémeux. Bravo à Julien et Naomie.
par Youggo, le 3 septembre 2015 à 10:17
C’est une bonne chose de revoir Julien Rasquinet à la manœuvre. En fait ça me plairait bien qu’il devienne d’une certaine manière leur parfumeur maison.
Non pas que la page Duchaufour ai été dénuée d’intérêt, ou que je n’espère pas la sortie toujours attendue d’une tubéreuse par Isabelle Doyen ; Mais j’ai l’impression d’une certaine fluidité et d’un bon feeling entre lui et la marque (il faut dire que l’univers de Naomi Goodsir est d’un foisonnement propice à l’inspiration).
Je suis certain qu’une collaboration sur la durée porterait ses fruits.
à la une
Infuse - Akro
Vous pénétrez dans un étrange bar à thé, moite et enfumé, qui vous propose la dégustation de toute une palette de préparations.
en ce moment
il y a 10 heures
Bonjour un gros merci pour votre suggestion je vais aller l’essayer je vous redonne des(…)
il y a 22 heures
Bonsoir je me reconnais tellement Nathalie dans votre description. Je sais que je suis(…)
hier
Bonsoir....essayez Musc Ravageur de chez Frederic Malle. Il est bien plus(…)
Dernières critiques
Feu sacré - Réserve en Afrique
Désert brûlant
Les bras de Morphée - Hellenist
Rêve de violette
Shaman - Anomalia
Tout fumé tout flamme
par AdRem, le 2 décembre 2016 à 20:15
A défaut ’d’une chronique sur cette petite merveille créée par Julien Rasquinet (JR pour les intimes...voir plus bas) pour Naomi Goodsire, je reviens ici pour dire combien ce parfum m’est devenu indispensable...
Luca Turin....dont on connait la férocité utilisée à défendre ses goûts et sa plume assasine pour ses dégoûts olfactifs (je ne lui pardonnerai jamais ses critiques sur la jeune parfumeuse Nathalie Di Orio)... dit de ce parfum : " By far the best is Iris Cendré (JR again), which occupies the space first discovered and then vacated after reformulation by Iris Silver Mist (Serge Lutens, 1994). For ISM lovers, Iris Cendré is arguably the best replacement available today."
Le meilleur Iris du marché ? La plus belle fumée en vente libre ? Je ne souhaite pas poursuivre dans cette veine turinesque pour parler de cette construction olfactive.....
Ce qui fait la beauté de ce parfum est pour moi le plaisir infini qu’il m’offre sur ma peau....Devenir soudain comme un fantôme urbain habillé de fumées...
Un manteau olfactif enfilé en 2 ou 3 vaporisations, sortie vivant de terre et des flammes....si fragile qu’il me semble terriblement humain...
Avez-vous vu un fantôme saisie comme une éclaboussure sur un cliché photographique ? : il est ce spectre à la silhouette assurément humaine mais aux traits indiscernables saisis sur d’anciennes photographies que des collectionneurs s’ arrachent à prix d’or....Ce parfum a capturé ce moment là...ce corps en mouvement qui fleurit encore mais n’enferme plus rien.
J’adore cet iris déguisé de cendres.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Nymphomaniac, le 2 décembre 2016 à 21:24
luca turin est a priori anosmique et cacosmique : 0 étoile pour nuit noire et 4 ou 5 étoiles pour alaïa edp, qui in fine est une sorte de lessive aromatisée et collante certes avec un twist inédit
de plus il est un peu comme jack lang ; ce dernier en effet emploie toujours les mêmes superlatifs lorsque des gens meurent, quelque soit l’horizon culturel de ces derniers – ça va grosso modo de michel galabru à pierre boulez, en passant par georges moustaki etc.
ainsi, luca turin a dit la même chose sur le parfum L’Attesa de la marque Masque : "this is not only an excellent iris (I cannot think of a better one available today), full of well-judged small touches that make it work all the way through, but overall a composition that has the feel of a big-league fragrance house"
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Frédéric, le 5 décembre 2016 à 16:39
Attesa est sorti deux ans après Iris Cendré donc c’est possible qu’il le considère comme encore meilleur à ce moment là (et jusqu’au prochain coup de cœur).
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Nymphomaniac, le 5 décembre 2016 à 17:31
c’est surtout que les 4 (ISM, Iris Nazarena, Iris Cendré et L’Attesa) n’ont pas grand chose à voir (les deux "plus proches 2 à 2" étant ISM et Iris Nazarena, du moins partiellement, tandis que L’Attesa tire presque plus du côté de Iris Poudré, en plus végétal certes ; donc je ne sais pas ce qu’est "le plus bel iris" et je crois que ça ne veut rien dire, puisque ce sont des iris assez différents qui n’ont pas la même fonction esthétique à la base, si j’ose dire
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Farnesiano, le 5 décembre 2016 à 19:02
Bien vu, Nymphomaniac :-) et il y a pour moi autant d’iris que de roses, ou plus exactement de parfums à l’iris que de parfums à la rose. Impossible de mettre sur un pied d’égalité, sinon de comparer, Nahéma, Paris, Rozy, Ikebana, Voleur de Roses, No sport, un Brosseau, les Rosine, Jubilation ou la merveilleuse Eau Sauve qu’évoque AdRem : tous ces parfums abordent la fleur dans un esprit différent. On va de l’impressionnisme à l’abstraction lyrique en passant par le symbolisme, l’expressionnisme, le fauvisme et le cubisme, etc. Semblablement, comment évaluer des parfums aussi remarquables dans leur propos que ISM, Nazarena, Iris Bleu Gris, Iris Cendré, le N° 19 ou L’Heure exquise ? ISM est à mes yeux une réelle splendeur de concentration et un monument de la parfumerie dont le concept novateur me paraît totalement abouti. Avec Nazarena, on aborde un iris également épuré mais sous un angle boisé volontairement élégant : une leçon de style et de charme.
Pour revenir à Iris cendré, l’aspect un peu gras du départ ne doit pas rebuter l’amateur car une merveilleuse évolution l’attend jusqu’au lendemain et le surlendemain. Ce parfum tient de la sorcellerie ! Un de mes plus beaux coups de coeur de l’an dernier, qui semble même prolonger le côté fruit-tabac-cuiré du génial Cuir Velours de la même maison (que par ailleurs je recommande vivement aux amoureux d’un Daim blond aujourd’hui moins suave et conquérant que lors de sa création).
Quant à L’Attesa que je ne connais pas, je me réjouis d’aller le découvrir lors d’une prochaine escapade à Paris.
Une parenthèse concernant l’iris qui est aussi l’expression d’une déception : lris Poudre des Éditions Fr. Malle. De beaux aldéhydes soutiennent ce bouquet chic, puissant et bien composé mais tellement figé. Tant de froideur, de distance imposée que l’émotion ne naît pas...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par effluves, le 16 décembre 2016 à 17:00
Bonjour Nymphomaniac,
J’ai senti L’Attesa il y a à peu près six mois avec intérêt suite à la lecture d’une critique dithyrambique (pas de Lucas Turin). A la pulvérisation c’est un shoot olfactif d’iris magnifique, vert, floral, légèrement carotté mais pas trop. Cette beauté dure sur moi et sur touche de deux à trois heures puis arrivent une dose impressionnante de bois ambrés ou plus communément "bois qui piquent" sortis de nul part.
Je sais que la perception des ces bois qui piquent est différente d’une personne à l’autre voir d’une tranche d’âge à l’autre.
Si quelqu’un peut me donner ses impressions.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Nymphomaniac, le 19 décembre 2016 à 22:39
ne l’ai testé qu’une fois et n’ai pas senti le moindre bois ambré – pour certains d’entre eux, il est possible que je sois anosmique... Très très beau en effet, mais finalement assez classique dans l’esthétique (romanza me semble plus "innovant").
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Nymphomaniac, le 19 décembre 2016 à 22:45
presque un exclusif Chanel réussi en fait, dans l’esprit ; il aurait pu ou plutôt aurait du rentrer dans la gamme des Exclusifs et remplacer l’inutile reformulation la pausa et/ou l’inutile création boy
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par AdRem, le 20 décembre 2016 à 00:30
Décidément je suis encore de votre avis....Et même si cet iris chez Masque Milano à 138 € les 35 ml est joli avec son prix digne d’un Exclusif Chanel (^_^) c’est le narcisse également que je préfère.
Pour les Iris, j’ai abandonné I’ISM....avec regrêt...comme de nombreux Lutens...sauf Chêne...depuis longtemps.
Dans la famille iris "masculins" , l’Iris Cendré et l’Iris Nazarena font mon bonheur....
Dans les Iris non poudré, L’Iris chez Le Labo m’intrigue depuis sa naissance mais je ne n’arrive pas à aimer le porter : un je ne sais quoi et un presque me le fait détester sur peau....avec de plus une ténacité qui m’effraie (comme souvent pour les parfums détestés)
P.S : je n’aime pas les choix (souvent) et critiques (toujours) de M Turin....cqfd...d’où mon étonnement de trouver un mot sympa sur un jeune parfumeur.....Julien Rasquinet....et sur sa plus belle création à mon goût chez Naomi Goodsir : je n’arrête pas de venter les qualités de cet Iris Cendré ailleurs....je voulais le dire sur Au Parfum.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par effluves, le 21 décembre 2016 à 17:51
C’est bien ce que je craignais ces bois ambrés sont une énigme pour moi et me gâchent souvent certains parfums.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus