Le Mâle

bonjour !
Pour le coté frais et menthe, je conseillerais bien booster de Lacoste... Un peu connoté ’djeune’s" peut-être, mais bien dans l’esprit frais et fusant... Sans la vanille...

Enfin senti le Mâle Terrible.
Alors que Classique X Collection est très différent de Classique, Le Mâle Terrible est bien le frère du Mâle. Contrairement à ce que laissent penser le nom et le discours marketing, je le trouve plutôt plus frais et moins tenace que son aîné. La tête associe le pamplemousse et un poivre rose très discret, avec un vétiver déjà présent qui fait pencher furieusement l’ensemble vers un Play Intense l’espace de quelques instants. La tête est assez fugace et on bascule assez vite vers les mêmes notes de coeur quand dans le Mâle, un fougère assez convenu, avec peut-être moins de menthe et plus de lavande que dans l’original. La cannelle et le cumin ont été également allégés. Le fond reprend la suavité de la vanille, mais est finalement moins sensuel que ce à quoi je m’attendais. Bref ; ce Mâle Terrible semble être une relecture du Mâle, allégée de quelques notes qui me déplaisaient (cannelle, cumin, menthe) sur laquelle on aurait greffé une tête de pamplemousse. Pas désagréable, mais pas très créatif non plus. Et surtout, aucune prise de risque. Et encore une fois (mais peut-être pour la première fois chez Gaultier) un discours marketing complètement à côté de la plaque ; ce Mâle-là n’a rien de terrible, rien de rebelle. Dommage.

Merci pour cette info, pas encore senti celui-là non plus... et merci Lycan pour votre première intervention !

Comment se fait il que j’ai pu commander "Le male terrible" sur Douglas.fr deux mois avant sa sortie officielle ?je ne savais même pas que ce site existait !j’ai pris le 75ml puisque que l’on connait pour l’instant que la composition.Douglas est une société allemande ceci explique peut etre cela ?En tout cas je poste très rarement mais je vous lis tous les jours.Merçi a tous.Merçi a Jeanne.

Quelqu’un a-t-il déjà pu sentir en France le nouveau Mâle Terrible ? J’ai lu sur le net qu’il sortait en octobre 2010, mais il est déjà disponible sur la boutique en ligne Douglas. Pour ma part je ne l’ai jamais vu en parfumerie. Et vous ?

que dire de se parfum qui dégage une certaine classe et un luxe trés spécial aprés avoir consommée le kit complé de se magnifique JPG "Le mal" j’en deduis qu’il est fais pour moi , pour un jeune relax et plutôt décontracté toute en restant esthétique et " hygiénique " et la je suis à la recherche d’une fragrance qui est mentholé puissante et forte, sensuel mais luxueuse qui sent le propre toute en restant tenace( pas les infusions de Prada qui sont dans un autre contexte ),enfin, la même pâte de cette délicieuse fragrance alors si vous avez des suggestions n’hésitez surtout pas . merci d’avance

Le Mâle n’a qu’un gros défaut : sa popularité. J’en ai tellement assez de le sentir à tous les carrefours, que je ne le porte plus depuis longtemps. Dommage, car il combine toutes les qualités : originalité (à sa sortie), séduction, bonne tenue, odeur qui plait à tout le monde, packaging superbe et novateur, flacon tout simplement beau. Et on ne peut que s’incliner devant son succès phénoménal ! Seul je pense Thierry Mugler avec Angel a depuis fait aussi bien dans la popularité (au sens noble du terme).

Jeanne, encore une fois, a très bien décrit ce parfum. Reconnaissable entre mille, ce parfum frais, original et class’ a le principal mérite d’être passe-partout, quelque soit la saison ou quelque soit l’occasion. J’ai fini mon flacon mais ne l’ai jamais renouvelé. Pourquoi ? Pour la même raison que je ne lui ai pas mis 4 étoiles, ce parfum souffre de son succès. Trop de personne le porte, je connais trop de monde autour de moi qui l’ont et il m’est impossible de me l’approprier à nouveau, bien que j’ai été l’un des premiers en 1997 à le porter. L’identification à ce parfum est devenu mission impossible pour moi. Si tout le monde le porte, où est son attrait ?

un parfum qui ce distingue,une vrai odeur du barbier parisien des années 60,une véritable réussite pour ce parfum je dit merci a Francis kurkdjian d’avoir mis ce bébé au monde.

C’est, parait-il, le leader incontesté des ventes en parfumerie masculine en France depuis plusieurs années.
Comme l’indique Jeanne, l’accord principal est très familier, un effet "après-rasage de papa" qui mèle citron, lavande et bergamote agrémenté ici de menthe et d’anis. Cependant cet accord est accompagné d’un arrière-plan coumariné et épicé de canelle qui apparaît très tôt dans l’évolution du parfum ; cela lui apporte cet aspect douceâtre qui fait sa signature (Même si par goût personnel, j’ai un peu de mal avec la canelle en parfumerie). Ajoutons à cela une bonne dose de muscs qui apportent volume, tenacité et diffusion à la composition.

Peut-on analyser le succés de "Le Mâle" ?

Est-ce son imagerie publicitaire, qui au départ était très "érotico-gay" évoquant immanquablement les univers graphiques de Pierre & Gilles ou de Tom of Finland ? Plus d’un conseiller en communication aurait tiqué devant cette approche pas forcement "politiquement correcte" s’il s’agissait de viser un très large public.

Est-ce le flacon figuratif, à la fois kitsch et symphatique ?

Est-ce la fragrance elle-même ? Elle est virile et facile à s’approprier par son coté after-shave classique, mais qui en même temps évoque les douceurs de l’enfance avec la canelle et la fève tonka (que j’assimile olfactivement à la colle cléopâtre, la première "drogue" de générations d’écoliers français) : le poncif "force et douceur" de la masculinité rassurante.

Est-ce la synergie de tout cela ou le fruit du hasard ?