Jean-Louis Scherrer
Jean-Louis Scherrer
Les Classiques
- Marque : Jean-Louis Scherrer
- Année : 1979
- Genre : Féminin
- Famille : Chypre
- Style : Chic - Classique - Sage
Miss Scherrer
par Thomas Dominguès (Opium), le 12 avril 2013
Jean-Louis Scherrer, au même titre que Montana ou Guy Laroche, fait partie de cette galaxie de marques qui ont connu leur moment de gloire dans les années 80 et qui, aujourd’hui, se réfugient au bas des linéaires des parfumeries contemporaines.
Lorsque cette marque de couture a décidé de lancer son premier parfum, elle l’a fait en choisissant de réinterpréter les floraux aldéhydés chyprés des années 50 à 70, comme Ma Griffe de Carven, mais, sans pour autant trop appuyer le trait du délire de notes propre aux années 80, pas tellement réputées pour leur discrétion.
C’est donc ainsi un parfum à tailleur graphique ultra cintré et épaulettes oversize, mais sobre - en noir, blanc et vert -, somme toute assez courant à son époque, qui a été proposé au tout début des années 80, avant qu’elles ne deviennent vraiment "folles".
Une écriture parfaite et des matières nobles ont permis à cet excellent parfum de survivre au séisme de la multiplication des lancements qui débutera dix ans plus tard.
Une note savonneuse de fer à repasser emporte avec elle, dans un élan d’un classicisme maîtrisé, la douceur d’une mandarine douce et la force d’une bergamote poivrée qui se font immédiatement très vertes, soutenues par galbanum et bourgeons de cassis qui vous donnent l’impression de froisser des feuilles lors de promenades dans des parcs ou des jardins. Les contours de Miss Dior "L’Originale" (vintage et, donc, moins radical, plus ciselé et mieux fondu que l’actuel) se dessinent au loin.
La suite n’en sera pas moins absolument classique par un cœur de jasmin et de roses poudrés par l’habituel iris. Impression classique sans être banale.
Immédiatement, la transparence contrastée en filigrane des chyprés des années 60 et 70, comme Private Collection, Diorella et Aromatics Elixir, joue à chat y es-tu ? avec une treille boisée par santal, patchouli, vétiver et mousse de chêne pour un rendu tout sauf tape-à-l’oeil. Les "bois"et humus, ainsi qu’une note subtilement camphrée presque médicinale, soutiennent l’accord floral classique et lui donnent juste ce qu’il faut de raideur pour éviter de sombrer dans une certaine forme de niaiserie florale "gnangnan". Le jeu de clair-obscur entre la transparence florale et l’assombrissement des ombres arborées est subtil. Une facette assez aromatique nous rappelle que cette création se situe bien dans les années 80, grande époque des "fougères de papa", et masculinise avec subtilité ce sommet d’orgueilleuse féminité.
L’harmonie des accords joués ne connaît aucune discordance ni fausse note. Pas un trou d’air qui soit visible, on ne perçoit pas même un effet de bosses qui chahute l’évolution. L’effet délicat, harmonieux, plein, qui mêle notes vertes et sensations florales poudrées boisées, est d’un équilibre entièrement sous contrôle. Pourtant, si la maîtrise est totale, exprimant une sévérité certaine, bien que le maintien soit parfait, assez "dame" en réalité, Jean-Louis Scherrer ne semble pas dédaigneux et autoritaire ni cinglant comme certains parfums chyprés cuirés ou verts peuvent l’être, bien qu’il en soit une sorte de prototype idéal.
La marque, reprise par Thomas Fontaine, son nouveau propriétaire, tout comme l’a été Patou (tiré du lessivier P&G), a pour objectif de proposer ses parfums historiques avec le souci de respecter leurs formes olfactives passées. Réédité récemment, Jean-Louis Scherrer semble conserver une belle part de son héritage et une certaine vision de l’élégance qui se fait rare aujourd’hui. Avant d’aller découvrir je-ne-sais-quel-autre-parfum, peut-être vaut-il la peine, si vous étiez nostalgique de Y, Miss Dior ou Private Collection ou tout simplement curieuse/x, de vous baisser un peu dans la parfumerie près de chez vous. (Même si Mito et Perle de Mousse sortis en 2012, eux, valent largement un détour !)
En effet, bien qu’assez peu connu, ce parfum semble posséder toutes les qualités d’élégance et de maintien des chypres verts qui font tant défaut aujourd’hui.
Avis aux amatrices et amateurs de chypres historiques : jolie œuvre en vue !
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par Jules Dior, le 9 janvier 2015 à 17:59
Description on ne peut plus pertinente. Je l’avais découvert peu après sa sortie et immédiatement offert à ma jeune compagne de l’époque, qui malgré ses 18 ans, l’a adoré. Une classe folle ! Content de savoir qu’il est réédité.
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par Anna, le 9 janvier 2015 à 21:13
Un homme de gout, même jeune.
Je ne pense pas qu’il a jamais était discontinué, seulement descendu plus bas sur des étagères, aux oubliettes commerciales. Ce n’est pas le parfum qui se vende tout les jours dans plupart des parfumeries, malheureusement. Je n’ai jamais eue trop de problèmes à le trouver.
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par Tamango, le 9 janvier 2015 à 21:27
Bonsoir JulesDior et Anna,
Je confirme : Jean-Louis Scherrer n’a jamais été discontinué mais comme le souligne si bien Anna, relégué au bas des étagères des parfumeries tels des orphelins oubliés sur le quai d’une gare, à côté de Fidji ou encore de Paloma Picasso. Je le porte depuis plus de 20 ans et le trouve toujours facilement. Bonne soirée à vous !
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par Anna, le 9 janvier 2015 à 22:25
Tant que vous y êtes, Tamango, vous devez vous connaitre mieux que moi...l’autre jour j’ai testé Fidji, tout contente. C’est n’est pas un parfum que je connais intimement. Je l’ai toujours admiré (une amie l’a porté longtemps), mais jamais porté. Il est reste timide et parti assez vite. Vers la fin, après environ 4-6 h, j’ai même senti Rive Gauche de la veille qui le transperçait. C’était une expérience vraiment étrange.
C’est la formule au c’est moi ?
Vous pouvez me répondre, si vous voulez bien, hein, sur la page de Fidji...et merci.
par Opium, le 15 janvier 2015 à 11:34
Bonjour Jules Dior.
Merci beaucoup !
Ah, la claque ! Porter Jean-Louis Scherrer à 18 ans, il faut assumer. Même si, à l’époque, les floraux shampooinés sortis de la yaourtière n’étaient pas encore devenus la tendance. ;-)
En fait, pour compléter l’information, il a peut-être bien été arrêté brièvement, mais si peu de temps durant la période de son transfert de Procter and Gamble vers ses nouveaux repreneurs actuels, que cela sera passé inaperçu. Quelques mois à peine peut-être, soit pas assez de temps pour disparaître des rayons...
Et, qu’il soit encore disponible dans les nociphorarionnauds à côté des autres orphelins, même si en bas des rayons de grande surface, pardon, des étagères si élégantes des parfumeries actuelles, est déjà suffisamment étonnant pour que l’on puisse être relativement satisfaits. ;-)
À bientôt.
Opium
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par Jules Dior, le 20 janvier 2015 à 20:21
Hihi ! Rendons justice à cette jeune demoiselle que je n’ai pas revue depuis fort longtemps : sa peau basanée se mariait merveilleusement à toutes sortes de fragrances, orientales de préférence (ah, Scherrer 2 !), mais aussi florales comme 24 Faubourg. Par ailleurs, je vis maintenant au Québec, où Scherrer est plus difficile à trouver, même chez Sephora.
par dau, le 4 août 2014 à 09:04
Puisque je le porte aujourd’hui, voila une occasion de dire tout le bien que je pense de ce Scherrer : parfaitement coupé, sans esbroufe, c’est vraiment le mot élégance qui lui va le mieux. aucune débauche d’effets spéciaux, pas de surenchère de matière, tout est impeccablement à sa place, tout tombe juste. Il semble parfaitement évident. Vert, mais pas trop, je n’ai pas de claque en le portant, aldéhydé mais en sourdine, c’est tout ce que j’aime mais en version très classique, très équilibrée, pour ces moments ou j’en ai assez des excès.
C’est vraiment une bonne chose qu’il soit toujours là et dans une version sans lifting sauvage (et raté comme beaucoup de ses confrères), offrant à chacun, en bas de rayon, notre endroit préféré, la possibilité de découvrir ce que c’était qu’un parfum de dame à l’époque ou ce n’était pas honteux d’en être une. Ni jeune, ni sexy, Jean-Louis Scherrer plaira à ceux et celles qui cultivent d’autres valeurs que la mode sous botox.
Pour le parallèle avec Miss Dior, je suis d’accord, mais Miss Dior, me semble bien plus séducteur et plus opulent. (Je parle des versions anciennes, personne n’ira qualifié l’actuelle d’opulente, j’imagine.) Peut-être plus soir, plus séducteur et un peu moins moderne. (Le côté sec et androgyne que vous y voyez PoisonFlower, moi, je trouve ça très moderne, plus que les paquets de bonbons.)
Givenchy III, c’est tout à fait ça, mais il me semble plus espiègle. Plus "vacances" alors que Scherrer est plus citadin ? Je mets des guillemets, parce que, nous sommes d’accord, les vacances en chypres verts, c’est assez élégant et pas forcément évocateur de peaux bronzées sous micro-bikinis sur une plage de sables brûlant. (Laissons ça à ces chipies de tubéreuses et autres fleurs de frangipanier.) Disons que Givenchy III est un weekend élégant aux courses à Deauville ?
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par Anna, le 2 janvier 2015 à 18:17
Bonsoir Opium et dau,
vous avez parfaitement décrits le merveilleux parfum qui est le Scherrer. Descendu au bas des étagères, mais jamais oublié. Et chaque fois quand je le porte, je lâche dans un long soupir, Ohhh, La Classe...je dois le faire plus souvent.
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par Opium, le 5 janvier 2015 à 19:53
Bonsoir Anna.
Merci !
Jean-Louis Scherrer est un très très beau parfum, et l’un des rares à conserver sa beauté malgré les années.
Dau en parle, comme souvent, admirablement bien. ;-)
Bonne soirée à vous deux.
Opium
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par Anna, le 5 janvier 2015 à 23:53
J’ai eue mon premier commentaire au soir quand je l’ai porté l’autre jour ; Tu sens bon, tu le portes bien. Ça ne doit pas être facile de porter un parfum qui ressemble tant à celui de ta mère. Quelques heures après que je lui a fait sentir First.
La claque, quoi.
Ça m’a fait douter de moi, je pensais que grâce à sa verdure, rendu si naturel et organique le rendait portable à chaque occasion. L’enfant terrible. Je porte bien Shalimar quand je fais mes courses le WE en training...
Opium, est que il y a des parfums qui t’intimident ? Ceux qui te font penser que tu n’est pas assez adulte pour les porter ?
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par Opium, le 15 janvier 2015 à 11:36
Re-Bonjour Anna.
Pour te répondre le plus honnêtement possible, aucun parfum ne m’intimide (plus).^^ Je ne veux en aucun cas sembler prétentieux, mais, la vie est bien assez compliquée alors, pour les parfums, je veux que ce soit simple. Si j’aime vraiment et que cela me correspond, alors, je porte, tout bêtement. En revanche, à l’opposé, je peux ne pas porter certains parfums que je vais considérer comme peu adaptés car "trop immatures" : les gros bonbons collants et autres yaourts fruités ne sont définitivement pas ma "tasse de thé", je peux les mâchouiller ou les manger, je n’en fais pas des parfums. ;-)
Passe une excellente journée.
Opium
PS : Fidji fait partie de la cargaison des parfums qui ont été rincés - essorés par les reformulations il me semble...
par Anne, le 15 juillet 2015 à 16:22
Bonjour Dau et merci pour ce commentaire .... Suis nouvelle sur ce site et j’adore m’informer et apprendre.
J’aimerais effectivement renouer avec ce Scherrer .... mais vaut-il mieux aujourd’hui choisir l’EdT ou l’EdP ? Vu qu’il n’y a jamais de tester pour ce parfum, choix difficile ! Quelle version portez-vous ?
Je suis devant le meme dilemme pour Fidji .... il semblerait que l’EdT actuelle soit par trop delavee ....
Merci de m’eclairer,
Anne.
par PoisonFlower, le 10 mai 2013 à 23:11
Il n’y a pas très longtemps, j’ai rencontré une dame qui le porte depuis 30 ans !
En fait, c’est une dame que je croise de temps en temps au travail et j’avais remarqué qu’elle sentait très bon. Au départ, je pensais qu’il s’agissait d’Aromatics elixir, avant de réaliser que ce qu’elle portait était plus vert et surtout plus doux. Je la croise une nouvelle fois et là, plus de doute, il ne peut s’agir que de Givenchy III !
Quelques mois passent, je la croise de nouveau : comme d’habitude, on ne sent qu’elle et son parfum, mais pas de manière intrusive ou agressive, non, c’est un halo suave et élégant (forcément, avec un chypre classique, l’élégance, c’est un minimum !).
Cette fois, je suis tellement sous le charme que je ne peux m’empêcher d’aller la saluer et lui demander, sûr de moi, si son parfum n’est pas "par hasard" Givenchy III... Je me voyais déjà lui conseiller d’essayer Jean-Louis Scherrer ou Miss Dior original, qui sont de la même famille olfactive ! Et là, elle me répond que non, qu’il s’agit de Jean-Louis Scherrer !
Mon ego en a pris un petit coup sur le moment (même si je ne suis quand même pas passé loin, il s’agissait bien d’un chypre vert après tout ! ^^) et puis on a engagé la conversation sur les parfums ! C’est là qu’elle m’a dit qu’elle portait Jean-Louis Scherrer depuis 30 ans et qu’elle n’arrivait pas à en changer. Il y a eu des périodes où elle ne le trouvait plus, elle a donc cherché à le remplacer, mais rien ne l’a jamais autant séduite que ce premier Scherrer. Une conseillère l’avait orientée sur le 19 (ce qui est un bon conseil, on reste dans les verts, mais on s’éloigne des chypres ; d’ailleurs, on parle parfois du 19 comme d’un chypre, mais je ne le trouve pour ma part pas du tout chypré...), qu’elle a acheté et plutôt apprécié. Je n’ai bien sûr pas pu m’empêcher de lui laisser une petite liste de parfums dans le même style que le Scherrer à essayer, dont bien sûr Givenchy III et Miss Dior, que du reste elle ne connaissait pas encore ! :-P
Je ne le connais pas sur le bout des ongles, mais sur touche, Jean-Louis Scherrer me paraît beaucoup plus sec et androgyne, plus sous-bois, avec aussi un côté aristocratique rappelant Paloma Picasso, alors que sur la dame en question, il me semble très doux, poudré et hyper féminin, beaucoup plus floral vert, avec une certaine opulence, que véritablement chypré. Après, ça vient peut-être du fait qu’elle est, tout en étant élégante, très souriante. Et c’est là que je me dis que la personne, prise dans son ensemble (physique, look, attitude) peut en quelque sorte infléchir la nature du parfum qu’elle porte et ainsi changer la perception que l’on en a. Moi qui jusqu’alors n’envisageait les chypres classiques que comme étant destinés avant tout aux grandes dames un peu hautaines incapables de décrocher un sourire, j’en suis pour mes frais ! ^_^
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par Opium, le 12 mai 2013 à 23:01
Bonsoir PoisonFlower.
Jean-Louis Scherrer est, donc, sujet à confusions.
Pour ma part, lors d’une petite soirée entre internautes et passionné(e)s, l’Olfactorama, dont la remise de prix a eu lieu samedi 27 avril, j’ai crû, quant à moi, le reconnaître sur Incense comme je le racontais ailleurs ; alors que lui, pour le coup, portait Paloma Picasso. Tu me rassures en leur trouvant des similitudes sur touche. ;-)
Confondre Jean-Louis Scherrer avec Givenchy III ne me semble pas, non plus, catastrophique. On est bien dans le même type de notes. Pour quelqu’un qui le porterait depuis longtemps, les seuils de perception seront assez bas pour les distinguer, mais, pas pour un(e) passionné(e) qui tente de les reconnaître à partir de ses connaissances et souvenirs.
Moi, j’ai envie de dire : Bien joué !
Miss Dior "La Seule", et, donc, Givenchy III (malgré leurs reformulations respectives, ou plutôt, leurs essorages - rinçages respectifs) restent de belles options au même titre que Chanel N° 19 qui avait déjà été porté et conseillé. J’avoue bien percevoir l’effet chyprisant par l’iris dans le 19, pas comme dans Aromatics Elixir, on n’est pas dans les sous-bois quand même, mais, avec un effet de brouillard diffus, propre à l’iris et à certains chypres plus délicats, plus doux, moins percutants.
En parlant de chypres percutants, je ne pourrais que rajouter Private Collection à la liste des options possibles.
[Tous ces parfums sont superbes et doivent rendre fidèles tant on ne peut plus décrocher de leur personnalité !]
Cette dame a l’air si charmante et souriante qu’elle devrait calmer la claque de galbanum initiale.
Eh oui, tu as raison : le parfum le plus austère peut se révèler joyeux sur une personne enjouée et le parfum vanillé le plus onctueux se révéler indélicat sur une personne morne ou "rêche"...
Avant le parfum, il y a l’être fort heureusement. ;-)
Merci pour cette charmante anecdote.
Bonne soirée.
Opium
par Lilie, le 12 avril 2013 à 16:58
J’ai aussi beaucoup aimé Nuits (indiennes) de Scherrer que j’ai récemment revu en parfumerie ; un oriental très doux, et sage aussi.
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par Opium, le 10 mai 2013 à 20:12
Bonsoir Lilie.
Nuits Indiennes, devenu Nuits, qui sont redevenues des Nuits Indiennes à nouveau, plaît énormément.
Qu’il soit à nouveau disponible plus facilement est une bonne nouvelle.
Plus jeune, je l’aurais préféré à Jean-Louis Scherrer, plus vert et raide, plus rigoureux. Mais, le temps passe, les charmes de l’Orient épicé et baumé me séduisent moins aujourd’hui que ceux des sous-bois. ;-)
J’en profite pour voter.
Que ce parfum qui "sent BEAU" en plus de sentir "BON" soit constellé des étoiles des contes des mille et une nuits qui constelleraient aussi Nuits Indiennes ! Jean-Louis Scherrer (éponyme), mérite bien des cieux étoilés. Et, tant pis si je suis juge et parti dans ce cas et si je surnote un peu... Mais, y a pas 3,5 étoiles, alors, ce sera 4 ! ^^
Bonne soirée.
Opium
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