Annick Goutal fait peau neuve
par Thomas Dominguès (Opium), le 27 février 2013
Suite au rachat l’an passé par de nouveaux propriétaires coréens, une brise d’air nouveau semble souffler sur la marque Annick Goutal.
Après la discontinuation de Folavril (probablement trop daté), de l’Eau du Ciel (un crève-cœur !), de l’Eau de Camille (trop verte même pour cette marque naturaliste), de Tubéreuse (dont l’absolu au coût très élevé le rendait sûrement peu voire pas rentable), de Mon Parfum Chéri aussi malheureusement (qui n’aura pas eu le temps de s’installer) et de Myrrhe Ardente, une nouvelle collection est lancée nommée "Les Colognes".
Il s’agit, donc, d’eaux de cette famille. Ainsi, l’Eau d’Hadrien, best seller de la maison, voit sa gamme d’eaux de toilette et de parfum (en sus des Nuits d’Hadrien) complétée par une nouvelle eau de Cologne plus vive, fraîche et fusante encore en tête et plus douce et musquée en fond. Néroli et Vétiver sont également dédiés uniquement à ce format mixte dorénavant. Le premier suit le chemin de l’Eau d’Hadrien par un fond musqué cotonneux enfantin très réconfortant et doux alors que le second perd sa note saline iodée, arty mais invendable, au profit des aspects liquide et fumé, plus traditionnels, pour un vétiver qui se fait davantage civilisé.
Certaines boutiques font peau neuve, en simplifiant les linéaires et les décorations, un peu moins chargées et théâtrales. Plus modernes, elles respectent toutefois l’aura de cette maison connue pour son charme rétro.
Dans la même idée, les packagings sont revisités et requalifiés avec un format spécifique à chaque type de collection de produits ("Maison", "Les Colognes"à partager, "Les Soliflores", "Féminine" et "Masculine") : le blason doré de la maison se fait gaufré et se met en relief, les boîtes en carton assez banales sont remplacées par des emballages en papier gaufré qui offrent un rendu visuel et un toucher plus qualitatifs.
Les flacons d’eaux de Cologne proches de ceux des masculins, sont plus hauts et étroits, donc, un poil plus féminins, afin d’être partagés.
Les flacons féminins, eux, restent identiques mais deviennent tous transparents, seule la couleur des jus les distingue vaguement. Ils conservent leur ficelle majoritairement blanche (rarement noire ou dorée mais jamais colorée) avec l’étiquette au nom du parfum, seul élément pour l’identifier (le repos de nos yeux devrait user les conseillères qui risquent de s’y perdre !). Enfin, l’info tant attendue : les nœuds-nœuds autour du pas de vis, eux, disparaissent ! Certain(e)s les regretteront certainement, d’autres pas. Je fais partie de cette dernière catégorie. J’étais insensible au charme de cet accessoire qui faisait vraiment trop nunuche, fifille et vieillissait cette marque au point de ne pas lui donner une image seulement surannée mais lui collait des rides préhistoriques.
En allant découvrir le nouveau visage d’Annick Goutal, j’étais en colère à cause de la série de suppressions qui ont eu lieu récemment.
Mais, en découvrant les choix qui ont été faits et me semblent judicieux et nécessaires, je suis ressorti un peu rassuré : des Colognes qui jouent la mixité afin d’éviter les refus des réfractaires tradis qui croient au sexe des parfums ; des flacons plus sobres qui rationalisent les coûts et offrent un rendu visuel plus harmonieux ; certains accessoires dispensables qui sont supprimés et permettront, peut-être même, de vendre des parfums féminins à des hommes dans des flacons moins "cruches". Bref : Annick Goutal, à la sortie du bloc opératoire, semble avoir obtenu un lifting, plutôt un peeling d’ailleurs, réussi, lui permettant de conserver ses traits distinctifs et son charme rétro, en lui octroyant un sourire lumineux et radieux qui devrait l’aider à s’adapter au nouveau millénaire plus de trente ans après son lancement dans un marché devenu très concurrentiel.
Bonne découverte à vous tou(te)s !
N’hésitez pas à venir nous raconter ce que vous aurez pensé de ce petit "coup de jeune".
Les Colognes : 135 euros le flacon de 200 mls
Les Colognes - coffret découverte de lancement : 135 euros le coffret des trois Colognes de 50 ml chacune
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par Diane, le 27 septembre 2014 à 22:42
Bonjour,
Voilà, je vous lis depuis longtemps mais sans oser intervenir. Seulement, cette fois, après avoir recherché des informations sur d’éventuels changements chez Annick Goutal et trouvé votre article, je me lance. J’ignorais tout du rachat de la marque, de la suppression de certains parfums ou produits pour le corps. Je portais, et aimais beaucoup, le Vétiver. Or, j’ai voulu le racheter et heureusement que je l’ai essayé sur la peau avant.
Quelle déception ! Peut-être étais-je l’une des rares à aimer le côté iodé et fumé du Vétiver d’avant, son sillage sec et très élégant, mais celui qui est proposé maintenant n’a pour moi plus rien à voir. Il est banal, "sucré", et le pire, au bout d’à peine une heure sur ma peau, il ressemble à une mauvaise lessive. Pardon pour ces termes un peu abrupts, mais c’est ce que je ressens à propos du nouveau Vétiver, et j’en suis très triste.
Je ne recherche pas un parfum parce qu’il est "de niche" ou rare, ou que sais-je, je me fiche un peu de savoir s’il y a un ruban ou un noeud autour, mais je cherche le parfum qui m’aille comme un gant, dans lequel je me glisse et qui m’habille.
J’aime les parfums, j’en sens, souvent j’essaye (je travaille à deux pas des Grands Magasins), mais ceux qui m’ont plu pour moi-même se comptent sur les doigts de la main. En effet, je sais que c’est plus vendeur, mais je n’apprécie pas du tout les "floraux-fruités" ou les orientaux outranciers.
(entre parenthèses, les grandes marques lancent, à grands renforts de publicité, des collections plus "exclusives" les unes que les autres, mais qui se ressemblent furieusement, y compris pour les prix, toujours plus élevés. Ils se ressemblent y compris sur le fait que, comme le disait quelqu’un ici, pour moi certains ont l’air "pas finis", pas stables, les notes de fond finissent souvent en musc réchauffé ou en girofle-cardamome)
J’ai perdu le Vétiver, je garde comme une relique un reste de Shalimar d’il y a dix ans (aujourd’hui, le même est une sorte de barbe-à-papa qui se la joue mystérieux), il me reste l’Ambre Sultan de Serge Lutens ou le Bois d’Argent, s’ils ne changent pas.
Je sais qu’une entreprise doit vendre pour être pérenne mais, dans la multitude de références qui conviennent à la majorité, ne pourrait-on pas conserver une ou deux un peu plus "difficiles". Encore que le Vétiver "d’avant" ne me paraissait pas si difficile, il était bien moins expérimental que d’autres qui ont pourtant bonne presse.
Et cette manie aussi, de reformuler ? Pourquoi ne pas sortir de nouveaux parfums et conserver certains "grands classiques". Qu’on ait apprécié ou non certains parfums, comment ne pas être déçu de que l’on a fait de Joy ou à Organza, par exemple. Autant les supprimer. Comme on l’a fait pour Magie Noire par exemple, pas assez consensuel probablement.
Voilà, pour revenir à Annick Goutal, j’espère que la maison pourra conserver son identité, que les changements au niveau des jus n’en feront pas une marque banale.
Merci de m’avoir permis d’intervenir et merci pour votre site, une merveille.
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par Opium, le 5 février 2015 à 17:58
Bonjour Diane.
Bienvenue à vous.
Je suis navré que l’une des rares adeptes du Vétiver le trouve si défiguré.
Si vous appréciez les vétivers qui ont du coffre, j’espère que quelques autres sauront vous séduire... ;-)
Pour ce qu’il en est de votre analyse, nous nous rejoignons en de nombreux points (malheureusement).
Merci à vous pour votre message.
Bonne fin de journée.
Opium
par , le 20 décembre 2013 à 00:09
En lisant votre prose, j’aimerais jouir de votre talent pour parler des sujets que j’affectionne... Helene du site abordant le comparatif banque en ligne
par Troudujol, le 6 juin 2013 à 11:48
Savez-vous si les sprays des nouveaux vaporisateurs masculins et féminins sont dévissables ?
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par Jicky, le 6 juin 2013 à 11:58
Je crois que oui ! Je vérifie ça demain et je te dis ;)
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par Troudujol, le 6 juin 2013 à 13:59
OK, merci ! En fait je suis tenté par l’eau de parfum Nuit Etoilée, mais elle n’existe que dans le flacon féminin un peu cucul (même si moins cucul qu’avant), et j’aimerais la transvaser dans mon flacon d’eau de toilette masculin lol.
par Troudujol, le 6 juin 2013 à 18:52
D’ailleurs vous en pensez quoi de Nuit Étoilée ? J’ai pas l’impression qu’on en ait beaucoup parlé ici ?
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par Jicky, le 6 juin 2013 à 23:44
Oh oui normalement c’est toujours possible comme transfert !
Quant à Nuit Etoilée, très personnellement je dirais c’est pas mauvais mais bon... Et je dis en étant un grand fan de menthe ! Bref, un des Goutal récents les moins inspirés selon moi (depuis les trucs mandragore bizarre là).
Cela dit, il a vraiment ses fans ! Youggo l’a redécouvert récemment dans le cadre d’un voyage futur et en est vraiment super content (à porter c’est top). Et Dau l’aime beaucoup aussi (en même temps dau, tu lui mets La Vie est Belle avec marqué Goutal dessus il dit oui !! Mouah ah ah ah je clash ^^. Ouais, enfin un peu comme moi et Mathilde Laurent quoi. Haaaaaaan je me clash moi même !! Haaaaan j’aurais pas aimé !! Haaaaan je vais me frapper)
*se frappe la tête contre le mur*
La prochaine fois que je me clash moi même comme ça, promis j’essaye Nuit Etoilée.
(bon en plus de ça, j’ai revisé mon bac en le testant sur poignet, ce qu’il fait que Nuit Etoilée sent le programme de SVT en immunologie. Et niveau glamour, y’a mieux ^^)
par ERIC, le 7 juin 2013 à 00:05
Bonsoir Troudujol,
J’avais emporté des échantillons de cette Nuit étoilée lors de mon passage à la boutique parisienne. J’avais noté à l’époque, il y a un an lors de sa sortie : un départ très vif, tonique, de la menthe poivrée très fraiche avec une pointe de sucre, un givre frais. Puis domine rapidement une odeur de thé marocain à la menthe un peu plus chaud. Du coup, la fraicheur initiale est perdue et la dose sucrée s’amplifie, comme un fruit confit. Je crois que c’est de l’angélique. Elle se double d’un petit piquant vif, du pin facilement identifiable. Au final, j’ai regretté la fraicheur de dṕart vite perdue et remplaçée par ce thé à la menthe un peu trop fort, un peu trop chaud et un peu trop sucré. J’avais noté également une sensation un peu ecoeurante sur mes vêtements le lendemain. Donc, pas de trop bons souvenirs. Maintenant, c’était il y a un an et c’est opinion et (petit) nez personnels.
Très cordialement
ERic
par Troudujol, le 7 juin 2013 à 07:43
Merci vous deux ! Et concernant l’eau de parfum plus particulièrement ?
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par Youggo, le 7 juin 2013 à 09:23
Jicky a déjà évoqué mon opinion au sujet de Nuit Étoilée, mais je vais me permettre de préciser un peu.
Lors de mes premiers essais, sur touche et sur poignet, j’avais vraiment détesté. Brouillon, bancale, avec des notes très contrastées qui entrent en vibration sans jamais réussir à se mêler. Écoeurant même, avec une immortelle trop présente en fond et mal intégrée. Bref, c’était un "non" radical pour moi, aussi bien pour l’EdT que pour l’EdP.
Et puis, il y a quelques semaines, je réfléchissais au parfum qui pourrait m’accompagner durant mes vacances en août (bah quoi ? il est toujours bon d’anticiper !). Destination : les fjords de Norvège pour 3 semaine de randos, bivouac etc. Il me fallait donc quelque chose de frais, qui puisse évoquer le grand air, la nature, les herbes hautes, les glaciers, les pinèdes... Et là j’ai tout de suite pensé à Nuit Étoilée. Pin, angélique, immortelle, menthe... ça ne pouvait que correspondre.
Du coup je l’ai testé en conditions réelles. L’EdP je n’aime toujours pas (trop orienté sur l’immortelle, trop ambrée), mais alors l’EdT ça a été une révélation. En l’imaginant dans le contexte des grands espaces, en lui collant une histoire, un tableau, un paysage, il s’est révélé à moi. La menthe est légère et fondue dans des notes d’aiguilles de pin vertes et fraiche, le rendu est frais et moelleux, vert tendre. C’est vraiment très agréable à porter, une sorte de cocon de plaine nature. Un beau sillage doux et assez masculin grâce à l’immortelle. Son seul petit défaut c’est que l’immortelle finit par tout envahir, mais le phénomène a lieu vraiment dans les toutes dernières notes de fond, lorsqu’on sent une chemise portée la veille quoi. Donc c’est peu gênant. En fait je le trouve tout à fait dans la lignée de Ninfeo Mio : des notes hespéridées, laiteuses, et boisées mêlées, mises en confrontation. Une sorte de parfum inclassable qui respire la nature et dresse un paysage.
Bref, il faut l’imaginer dans d’autres contextes que celui d’une parfumerie entre deux autres tests, et lui laisser sa chance en le portant durant toute une journée pour pouvoir constater à quel point il est confortable et réjouissant.
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par hangten, le 7 juin 2013 à 12:27
Bonjour !
Pour ma part, les premières fois où j’ai porté Nuit étoilée ne m’ont pas franchement convaincu. Mais c’est aujourd’hui une eau que j’aime beaucoup, fraiche et fusante dans son ouverture, et d’excellente compagnie dans son développement, avec ce fond d’immortelle que pour ma part j’aime beaucoup. Ce serait peut-être aller trop loin, mais j’y vois bien une synthèse réussie entre Mandragore et sables, si ce n’est dans la totalité des composants, au moins dans l’idée et le ressenti. Par ailleurs, la menthe, le pin, tout cela me va bien !
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par Milena, le 7 juin 2013 à 17:32
Je suis d´accord. Selon moi, Nuit Étoilée fait la fratrie aussi avec Ninfeo Mio - il y a cet accord doux, presque sucré, qui se cache sous le pin. Je parle de la concentration EdP, alors c´est probablement l´ambre.
J´ai une question concernante les flacons. Est-ce qu´on vendait du début Nuit Étoilée en EdT 50 ml dans les flacons transparentes (et EdT 100 ml dans les flacons bleus) ?
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par hangten, le 8 juin 2013 à 17:26
J’avoue ne pouvoir te répondre ! Celui que je possède est un flacon homme de 100 ml, d’un merveilleux bleu, presque celui de klein, en translucide !
par ninoushka, le 23 avril 2013 à 22:52
Bonsoir à tous et à toutes,
Je tenais à vous faire partager ma grande déception quant aux changements réalisés au sein de Goutal. Je porte la myrrhe depuis mes 16 ans et c’est aujourd’hui non sans une pointe de tristesse que je vide le dernier flacon.
Je trouve très dommage que ces changements ont eu pour résultat de renier ainsi la volonté d’Annick Goutal dont la vision et les valeurs se retrouvaient dans cet univers si particulier, un univers chaleureux ou l’on se sentait instantanément voyager dans un boudoir rococo.
Aujourd’hui, budgets et rentabilité obligent, l’heure n’est plus à la création de niche mais à l’étude du consommateur.
J’ose encore espérer que d’ici quelques années, la myrrhe reviendra et que le fameux noeud doré si cher à la maison détronnera ce gris d’un triste comme les pierres.
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par Jicky, le 30 avril 2013 à 00:50
Bonsoir Ninoushka !
Personnellement, je suis plutôt satisfait de voir cette évolution chez Goutal. C’est pas que j’aimais pas les petits noeuds et les papillons dorées aux milles étoiles mais bon... Je préfère maintenant ^^
Bon par contre les suppressions ça ça craint du boudin !! Et je dis ça je suis pas un fan de Myrrhe Ardente, mais même, par respect du consommateur, les suppressions à tout va surtout en niche : NON ! (l’eau du ciel, je t’aime <3)
Bonne soirée !
par Frédéric, le 30 avril 2013 à 11:37
Bon alorsdans mon olfathèque pour remplacer Myrrhe Ardente qu’es que je peux vous conseiller ? Il y a Fahrenheit Absolu, oui vous allez trouver ça bizare mais je vous conseille d’essayer, il y a aussi Myrrhiad de 8eme art et surtout La Myrrhe de Lutens qui est la meilleure de toutes.
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par Frédéric, le 30 avril 2013 à 14:33
et j’oubliais Bois d’Argent de Christian Dior
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par Jicky, le 30 avril 2013 à 22:13
La Myrrhe de Lutens est grandiose ! Très particulière (une sorte de Chanel 5 plongé dans du vin et enrobé de myrrhe), mais grandiose !
par Farnesiano, le 11 mars 2013 à 18:47
Bonjour à toutes et tous. Tout nouveau venu dans la blogosphère des amateurs de parfums, je signe ici mon premier billet, vaguement inquiet de découvrir le nouveau look de la gamme d’Annick Goutal, dont je suis fan absolu depuis quelques années. Je regrette en outre la suppression de l’Eau du ciel, une pure merveille de fraîcheur et de classe naturelle, qu’on pourrait appeler l’Eau du Jour tant elle dégage une clarté fraîche et sourainte (l’intéressant mais finalement décevant Jour d’Hermès aurait bien fait de s’en inspirer), de Myrrhe ardente, eau de parfum absolument envoûtante, de l’étrange velours surranné, coloré à la prune, de Mon Parfum chéri qui, bien porté, pouvait faire des merveilles, et de l’Eau de Camille qui donnerait des leçons à bien des parfums pour enfants gluant de sucre et de fruits. J’ose espérer qu’on ne touchera jamais à certains jus tels que Sables et l’Eau du Fier, d’un modernisme étonnant, à Mandragore pourpre et à la récente Nuit étoilée en EdP. Restent mes grands favoris : Passion, parfum ultra féminin qu’un homme peut se permettre de porter (tout comme l’extraordinaire Profumo d’Acqua di Parma, avant comme après sa délicate reformulation) Passion, cette première grande création d’Annick Goutal, L’Heure exquise," proustienne s’il en est, Grand Amour, indémodable, et ces soliflores merveilleux dont Dr Jicky et Mr Phoebus ont fait sur leur site un si bel éloge : Mimosa pour moi, Vanille exquise, une vanille doucement boisée réalisée avant tout le monde, et Rose splendide, verte poire croquante à souhait, etc. Bon vent à cette maison toujours hautement recommandable !
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par lucasdries, le 11 mars 2013 à 20:39
Pour l’eau du fier, je crois qu’il n’est hélas trop tard depuis bien des mois ...
En tout cas je vous rejoins sur tous les points !
par Opium, le 11 mars 2013 à 21:34
Bonsoir Farnesiano et Bienvenue sur auparfum.bynez.com. Merci d’avoir choisi cet espace pour votre tout premier message à propos de ce domaine passionnant que sont les parfums !
Votre description de chacun des parfums cités est très juste.
Je crains que Lucasdries (que je salue également) n’ait raison : l’Eau du Fier est déjà discontinuée, mais, il semble que les derniers stocks soient écoulés depuis quelques mois/années...
Quant à ce que les hommes peuvent porter : à peu près tout ce qui donne envie et va bien. Je crois que c’est là le point de vue de nombre de personnes sur ce site. Il y a bien assez de contraintes et d’assez mauvais parfums, inutile d’en rajouter une en faisant le choix de tel ou tel selon qu’il est destiné à tel ou tel autre sexe. ;-)
Je vous rejoins, Profumo, bien que clairement pas du tout viril, va bien aux hommes comme aux femmes. En fait, il devrait aller à tout le monde et bien plus de personnes devraient porter ce genre de parfum : ou Mitsouko, pour une version, certes moins fine et subtile aujourd’hui, mais, également, bien moins onéreuse et jolie malgré tout. Après tout, les "chypres", même fruités, par leur masculinité boisée et un peu austère, étaient recommandés aux hommes et portés par certains d’entre eux par le passé.
Encore bienvenue et merci pour votre belle évocation des beaux parfums que sont les "Goutaux".
A très bientôt à nouveau ici.
Opium
PS : Décidément, Jour de Hermès évoque l’univers Goutal à pas mal de personnes, dont des ami(e)s et moi. ^^
par dau, le 12 mars 2013 à 17:57
Ce qui me désole pour la Myrrhe, c’est que la décision a été prise selon une logique un peu désolante...
4 orientaliste, c’est beaucoup, surtout que ce n’est pas si Goutal. Confidence d’une vendeuse (de MA vendeuse) "on sait pas ou les ranger parce qu’il vont ni avec les masculins, ni avec les féminins, donc on les met à part..." On sent qu’ils ont été fait parce qu’il fallait quelque chose du genre pour pas que les clients fidèles filent chez Lutens and c°, mais le résultat, très Goutal était beau. C’est vrai que la ligne Goutal comporte beaucoup de référence dont certaines pas indispensables. Mais la Myrrhe, pour moi c’est le plus réussi. Simplement, c’est moins vendeur que Musc, Ambre et Encens, moins connu comme référence pour les gens, moins utilisé par les marques donc moins indispensable dans la logique commerciale... OK, mais l’ambre et l’encens, très proche font plus double emploi, je trouve.
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par Jicky, le 12 mars 2013 à 19:30
C’est très vrai dau. D’autant plus que dans son genre la Myrrhe Ardente était vraiment très bien (et c’est finalement un gars pas très fan de myrrhe qui vous dit ça !)
J’ai pu sentir les Cologne au fait : alors le Vétiver et le Néroli sont vraiment biens. Le Vétiver est plus simple et finalement plus joli et harmonieux que l’ancien, mais on retrouve quand même ce qui en faisait sa particularité !
Le Néroli est toujours aussi somptueux. Il a une tête plus volubile, plus rayonnante encore que l’eau de toilette, mais tient moins bien (en même temps, c’est une cologne hein !).
En revanche, la Cologne Hadrien euh... WTF ??? Perso, je n’aime pas du tout. Alors ok les facettes vraiment Hadrien sont bien mais pour ça il y a... L’Eau d’Hadrien ! Il me semble plus froid style cardamome, plus grinçant mais pas de manière très jolie. Non franchement je suis pas hyper fan là.
En revanche, je crois que je vais être plutôt emballé par ce certain changement de style visuel. Ca peut faire beaucoup beaucoup beaucoup de bien à la marque !
par Opium, le 7 mars 2013 à 21:29
Bonsoir à toutes et à tous.
Voici quelques précisions à propos de certaines informations :
- Les mises en place des nouveaux produits dans leurs nouveaux contenants et emballages seraient prévues pour le tout début avril, le 2 probablement. Jusque-là, les flacons restent ceux actuels avant qu’ils ne deviennent vintage... Les parisiens peuvent, déjà, constater le résultat des travaux dans de nouvelles boutiques Place Saint Sulpice dans le VIème et à l’intersection entre la rue Saint Honoré et la rue de Castiglione dans le Ier.
- Si Néroli est bien discontinué dans son format habituel pour être remplacé par une version Cologne, il semblerait que des sons de cloches discordants soient joués à propos du Vétiver. Il se pourrait que sa concentration en EdT soit poursuivie, comme pour Hadrien (qui, lui, n’est pas du tout le même en Cologne). Les fans de "harengs fumés" peuvent être rassurés (a priori). #humour
Bonne soirée aux lectrices et lecteurs d’AP.
Opium
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par lucasdries, le 8 mars 2013 à 20:20
Opium, il faut simplement que je te dise merci, merci pour les nouvelles, merci pour les réponses, merci pour les dernières nouvelles rassurantes, pour l’application que tu mets à nous tenir au courant. Merci. L’amateur de hareng te salue bien sincèrement
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par Opium, le 10 mars 2013 à 21:03
Bonsoir Lucasdries.
Avec plaisir pour tout, même si cela prend un peu de temps (pas mal en fait) et que je tente, au mieux, de suivre ce qui se passe. Mais, c’est toujours avec plaisir. ;-)
Juste pour la blague et un bout de "racontage de vie" : les harengs - pommes à l’huile tièdes sont l’un de mes plats préférés. #miam ^^
Dans le "Vétiver", en revanche, j’avoue que si j’apprécie la terre consumée à odeur de brûlé et de fumé, je préfère la sensation racinaire sans iode... En fait, mon vétiver préféré est le plus terrien, celui de Java, un peu considéré comme le "parent pauvre" de la famille (car léger et très fumé en même temps que terreux, manquant un peu d’équilibre en somme). Dans cette noble famille des vétivers, c’est le sale gosse mal fagoté qui me plaît le plus. #tousles(dé)goûtssontdanslanaturecommeondit...
Je salue "l’amateur de hareng" bien sincèrement à mon tour également. ;)
A très vite.
Opium
par germanomio, le 6 mars 2013 à 20:25
cela n’annonce rien de bon :-(
il va falloir faire ses stocks avant le buldozer de la standardisation
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par Mado33, le 6 mars 2013 à 21:26
Oui en effet. Je suis allée dans une parfumerie de niche, les conseillères n’étaient pas au courant pour le " relooking " mais elles m’ont donné la liste des parfums supprimés, franchement l’Eau du Ciel ou de Camille je ne comprends pas. C’est l’histoire même de la créatrice qui est touchée, ça me navre mais bon le business a ses raisons etc... Je suis repartie avec 3 échantillons de Ninfeo Mio c’est déjà ça mais hélas je n’aime pas du tout ces coupes franches car on peut vraiment parler de coupes franches vu le nombre de références reléguées aux oubliettes. J’ai failli passer chez l’Artisan, finalement non une prochaine fois en espérant ne pas apprendre de nouvelles suppressions. J’ai été choquée de savoir que Bertrand Duchaufour avait traité avec une fille de dictateur, info ou intox je me le demande mais si c’est vrai franchement c’est limite et même bien plus que ça......
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par Frédéric, le 7 mars 2013 à 09:50
c’est dangereux de s’aventurer sur le terrain des créteurs et des politiques, si vous y êtes sensible vous pouvez jeter tous vos parfums Chanel à la poubelle.
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par lucasdries, le 7 mars 2013 à 12:34
Sans oublier Guerlain
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par Mado33, le 7 mars 2013 à 18:33
Justement, l’Artisan Parfumeur et ses parfumeurs ont une histoire bien plus récente, me semble t-il... Mais en effet en ce bas monde, tout est possible et dans tous les domaines, de la viande chevaline à la fourrure en passant donc par les parfums et effectivement de longue date. L’humain est ainsi fait il faut croire.
par Opium, le 7 mars 2013 à 21:28
Re-Bonsoir Mado33.
Les "coupes franches" sont toujours désagréables.
Lors des premières réactions à la présente publication, il m’est venu une image peu réjouissante. Parfois, dans le cas d’une personne malade, il faut savoir faire l’ablation d’une partie du corps pour préserver le reste. C’est douloureux, mutilant, mais nécessaire.
Je ne connais pas l’état du chiffre d’affaires et des bénéfices de la marque Annick Goutal, donc, je ne me prononcerai pas plus avant.
En revanche, je peux me prononcer à propos de certains points soulevés.
A propos de la stratégie à avoir pour maintenir une entreprise dans une santé financière saine, vaut-il mieux intervenir tôt et fortement / sévèrement, au risque de braquer, de faire du mal, ou vaut-il mieux intervenir plus doucement, au risque de ne faire que reporter les mesures nécessaires car les premières ne suffiraient pas et de courir le risque qu’il soit trop tard ensuite ? Il n’y a pas, je suppose, une réponse unique. Cela doit dépendre du cas qui se présente à soi.
Un problème soulevé et dont j’ai déjà parlé dans ce sujet auparavant est que Annick Goutal connaît les aléas de sa mutation de "niche régionale/nationale" au statut de "niche mondiale/industrielle". Quand il faut plaire à une petite partie du plus grand nombre, le choix de certains dénominateurs communs semble l’usage (Diptyque en est, depuis quelques années, un bon exemple). Au final, certaines marques de niche, sans répondre à des briefs, reproduisent des produits "médians", "mi-figue mi-raisin", à l’image des marques dites "mainstream". Ce symptôme ne me semble, pour le moment, pas encore être le cas chez Annick Goutal dont les produits restent très typés Goutal (masculins signés et féminins floraux insouciants romantiques).
"C’est l’histoire même de la créatrice qui est touchée..." : c’est, à peu près, ce que je me suis dit. Cela me navre aussi. Folavril et d’autres sont d’anciens parfums. Je ne suis pas convaincu que Camille Goutal ait été particulièrement heureuse de voir arrêtés Mon Parfum Chéri (hommage à sa maman), l’Eau du Ciel et... l’Eau de Camille !
Mado, si vous ne voulez pas entendre parler de nouvelles suppressions, n’allez peut-être pas faire un tour chez L’Artisan Parfumeur, c’est un festival de discontinuations depuis près de deux ans, cela fait déjà plus longtemps que ne dure le Carnaval de Rio en février. Le jour où Dzongkha et/ou Voleur de Roses sont discontinués, je pense qu’il ne faudra pas m’approcher ni m’adresser la parole durant au moins un mois. *prie Iris Silver Mist et touche de l’œillet pour que cela n’arrive jamais* ^^
A très bientôt.
Opium
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par Mado33, le 7 mars 2013 à 23:20
Oui Opium, comme toujours vous trouvez les mots justes. Le parfum répond lui aussi à des exigences commerciales et - hélas - nous ne sommes pas au pays de Candy ^^ mais tout de même l’Eau du Ciel ou l’Eau de Camille sont tellement ancrés dans la belle histoire de cette marque... Visiblement il " faut " un relooking... Autant je comprends ce genre de choses avec le maquillage car c’est éphémère et hautement consommable ( et parfois très très beau aussi ), autant je ne l’accepte pas avec les parfums tout simplement parce que ce n’est objectivement pas acceptable.
Bonne soirée.
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par Opium, le 10 mars 2013 à 21:00
Re-Bonsoir Mado.
Merci pour vos compliments quant à mes mots qui seraient si justes.
Mais, les vôtres aussi présentement. ;)
Le parfum, tel que vous le voudriez encore, comme un objet à haute valeur ajoutée, à la fois désirable et pérenne, est une vision que je partage. Au vu de la médiocrité de plus de la moitié des nouveautés qui sortent et que je tente de suivre, quand on m’annonce un nouveau lancement, j’ai rarement le poil qui se dresse de plaisir, mais, plutôt, qui se hérisse, crispé par anticipation...
Que le parfum ne soit pas juste un "mouchoir à usage unique" tel un parfum Bic jetable après usage et "démodable" est une utopie en laquelle je crois également. Il faudra probablement aller chercher et fouiller de manière plus déterminée que par le passé pour trouver ces objets respectueux de ce que devrait être le parfum : une invitation au voyage dans d’autres contrées que celles des sachets Haribo.
Il est probable que l’on voit une parfumerie à deux vitesses se développer : cela est, probablement, le prix à payer d’une assez rapide démocratisation à tous de l’objet parfum. N’oublions pas qu’il y a deux générations à peine, le parfum était un objet accessible seulement à certain(e)s privilégié(e)s. Avoir développé si rapidement sa croissance et son accessibilité ne pouvaient se faire sans quelques dégâts. J’espère simplement que le parfum, dans sa globalité, ne pâtira pas de la médiocrité moyenne actuelle en désacralisant trop un objet qui doit posséder une certaine valeur ajoutée pour rester pérenne.
En même temps, quand je vois que le sac le plus affiché dans la rue avec une certaine fierté est celui de Sephora, plutôt que de m’effrayer, je suis plutôt content.
Mado : Vive le parfum. Vive les gens. Et vive celles et ceux qui apprécient certains parfums plus que d’autres. ;-)
Bonne soirée.
Opium
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par Mado33, le 10 mars 2013 à 21:55
Oui bien sûr, les mots justes une fois encore. Je m’interrogeais sur la facilité d’accès des tactiles, aujourd’hui même les très jeunes en ont un. Iphone et autres Defy ont vu le marché du vernis à ongles exploser car les jeunes filles pianotent et donc montrent beaucoup plus leurs ongles qu’avant. De la texture mate aux paillettes, en passant par le caviar ou l’effet miroir tout y passe et c’est joli, coloré, vivant ( pas cher de 3 € à 22 € environ ), pour les parfums on assiste à une profusion de senteurs, dans un esprit de démocratisation par rapport à des époques plus anciennes où la TV ou la voiture étaient un luxe !
Seulement le parfum aspire à être un Art, preuve en est les prix qu’on lui décerne alors qu’on récompensera plutôt une npa pour son oeuvre de nail art que le vernis lui, même s’il a activement participé à la suprême récompense !
Bonne soirée !
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par Opium, le 11 mars 2013 à 21:23
Bonsoir Mado.
Un bref message, pour une fois, juste pour vous dire que j’aime bien quand vous parlez des deux autres axes , la cosmétique et surtout le maquillage. Ca fait rêver. ;-)
J’en aurais presque envie de me faire les ongles. Et, j’adore l’odeur bien-sûr.
La manière dont vous décrivez les impressions, la lumière et les textures me sont toujours une pause. Dans certains domaines, donc, la démocratisation presque totale a du bon.
Mais, effectivement, le parfum, par comparaison, serait plus proche des livres ou de la musique que du vernis dont l’art serait son utilisation et non le produit technique même.
Bonne soirée.
Opium
par Jicky, le 11 mars 2013 à 22:10
Pareil, je trouve ça super intéressant !
C’est vrai, je le remarque bien en tant qu’étudiant qui fréquente d’autres jeunes (doux jésus...), il y a une vraie mode des produits à ongles. J’aurais pas pensé au parallèle avec les tactiles mais c’est bigrement pertinent.
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par Mado33, le 11 mars 2013 à 23:06
Hello,
Et oui le vernis étant un accessoire très trendy, vous devez souvent le constater en tant qu’étudiant qui fréquente ( nécessairement ^^ ) d’autres jeunes. J’ai quand même oublié l’essentiel, rhoooooooo impardonnable : le vernis parfumé qui une fois sec sent bon ( enfin en principe, il y en a notamment chez Sephora, collection toute récente ) et voici un lien qui résume tout ou à peu près :
http://2.bp.blogspot.com/-i4wpu3JlqDk/UTOYoxRdjPI/AAAAAAAAD_M/FIpSZSKmsIo/s1600/DSC_0033bis.jpg
La coque Iphone ! Malice est un vernis sorti pour Noël 2012 mais il y a d’autres coques inspirés des vernis Chanel. Le vernis est luxueux ( 21 € environ ), le téléphone aussi, la coque fait le lien avec ce que j’ai posté plus haut. Il est une nouvelle fois question de coques^^ celles-ci en plastique et vraiment très réaliste ( il se trouve que j’ai Malice et la couleur est très bien reproduite ).
Si les parfums portent des noms particuliers, les vernis aussi avec beaucoup de jeux de mots souvent très rigolos ou des noms de chansons comme pour les vernis Deborah Lippmann, magnifiques d’ailleurs. Certaines collections sont vraiment très inspirées, la palme revenant sans doute à OPI :
http://www.youtube.com/watch?v=AGLCZSwYfDo
Clip superbe qui est bien supérieur au dernier S. Coppola pour Miss Dior...
C’était une petite intervention décalée, mais comme vous appréciez ^^ alors tant mieux !
Bonne soirée à vous deux !
par honyx, le 25 mars 2013 à 15:06
Bonjour,
Je vous informe que la boutique de la place St-Sulpice à Paris (et peut-être d’autres) fait cette semaine une opération promotionnelle avant ’’changement de packaging’’ : -30% pour deux produits achetés.
J’ai pu ainsi acquérir 2 flacons de ’’myrrhe ardente’’ (la vendeuse m’a indiqué avec tous les conditionnels d’usage que la ’’myrrhe’’ disparaît mais qu’elle pourrait réapparaître occasionnellement et pour des séries limitées). J’ai pris la dernière ’’myrrhe’’ du Bon Marché...
J’ai aussi acheté un ’’nuit étoilée’’ car si le jus demeure, le flacon bleu disparaît.
Donc, si vous souhaitez faire des stocks, c’est en effet le moment.
Je crois qu’il leur restait quelques ’’eau du ciel’’.
Honyx
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par Opium, le 27 mars 2013 à 20:33
Bonsoir Honyx.
Bienvenue sur auparfum.bynez.com.
Merci de réaliser cette veille des promotions et d’avoir bien voulu partager ce bon plan avec les lectrices et lecteurs d’auparfum.
Profitez bien de votre stock de Nuit Etoilée et Myrrhe Ardente surtout. ;)
A bientôt.
Opium
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par lucasdries, le 27 mars 2013 à 22:13
ça y est.. ils ont retiré Vetiver du site internet ... aaaaahhhhhhhhhh quelle tristesse
par Mado33, le 2 mars 2013 à 21:57
Hello,
Je déplore la disparition de certains parfums, pour le reste je n’ai rien vu sur le site ( ? ), relooker un flacon ou une marque me semble souvent loupé, rien à faire je ne m’habitue pas aux nouveaux flacons Diptyque par exemple. Pour les noeuds etc... pour moi ça ne fait pas province du tout, Annick Goutal étant extrêmement bien implantée sur Paris à des endroits mythiques en plus. Chaque univers est intéressant, à vouloir trop " dépoussiérer ", on dénature une marque, la symbolique et l’histoire qui vont avec. Ok le flacon Diptyque reprend l’historique de la marque mais il ne me plaît pas pour autant.
J’attends de voir les modifications, de visu je pourrai ainsi donner mon avis, là c’est encore abstrait pour moi.
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par ankalogon, le 3 mars 2013 à 18:36
Au sujet de l’apparence, je n’ai pas souvenir d’une seule rénovation flaconesque réussit. Quelque exemples :
Le 3ème Homme de Caron
Bel Ami d’Hermès
Eau d’Hermès (pour le coup elle est devenue abordable)
Fuel Donna Kran (interrompu, réédité puis interrompu)
Sagamore de Lancôme
Dyptique
Etc.
Même un peu tarabiscoté, y’avait une histoire...
par dau, le 1er mars 2013 à 23:10
J’adore Goutal (tu le sais Opium) et je l’aimais en l’état, mais c’est vrai qu’il était temps de renouveler l’imagerie vraiment trop "château pour petites filles modèles au fond de la province française."
La vraie déception, c’est la disparition de Mon Parfum Chéri qui apportait vraiment quelque chose à la marque : un parfum plus sombre avec une indiscutable touche "mauvaise" dans le monde très gentil d’Annick.
Quant au manque de tenue : je proteste haut et fort ! Je trouve que ça fait vraiment partie des légendes "goutal." l’Eau du Sud et le Néroli tiennent plusieurs jours sur tissus sans aucun souci. C’est délicat, léger, mais la tenue est bien là ! D’ailleurs, je trouve que le Néroli était l’une des plus belles illustrations des muscs blancs qu’il m’ai été donné de sentir tant elle est à la fois discrète et habile. ça donne de l’espoir pour le reste même si je ne vois pas bien l’intérêt de ces colognes (en remplacement) à part de rendre certains parfums plus mixtes...(Quand au Parfum Chéri, il fait partie de ceux qu’il faut éviter de déposer sur un manteau tant on ne parvient pas à s’en défaire !)
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par Opium, le 3 mars 2013 à 21:16
Salut Dau.
J’avais assez hâte de connaître ton point de vue à propos de cette marque dont je connais bien ton attachement pour elle. D’ailleurs, c’est avec Chanel, probablement une marque que j’ai apprise à beaucoup apprécier surtout grâce à toi.
A propos de la tenue des parfums, je te rejoins.
Surtout s’agissant de Mon Parfum Chéri. Disons qu’il est bien envahissant. Mais, moi, c’est justement le lendemain, sur mon écharpe ou un pull, que j’apprécie de le retrouver.
A propos de MPC, comme toi, je suis navré de le voir discontinué au bout de quoi... 16 mois ? ! En fait, c’était une édition limitée, sauf qu’on ne le savait pas et les gens de la marque non plus.
C’est vrai que dans le lot de féminins mignons, bien élevés, floraux romantiques lénifiants à la limite du gnangnan (mais, que j’adoooooore tels quels !), ce parfum pas tout à fait de "pimbêche" car elle serait encore trop jeune, non, ce parfum de vraie femme limite pas mal "c*nnasse", avec son patchouli terreux et très rêche qui dit "J’t’emm*rde !" à a peu près tout le monde par sa hauteur altière, était un "vrai" parfum, adulte, mature, complexe.
J’avoue lui trouver un certain manque de "confort" : un poil plus de rondeur et de chaleur n’aurait pas été un mal selon moi. Il est parfois irritant. OMG, j’ai osé dire à Isabelle Doyen que j’avais parfois l’impression d’être une "patate crue" ou une "betterave" en le portant. Une touche cosmétique crémeuse n’aurait pas fait grand mal dans toute cette poudre terreuse et talquée. Et, un poil de peau de pêche aurait peut-être adoucie la prune qui est toujours, pour moi, un peu moins sympathique.
En fait, parfois, certains parfums, chez Goutal comme chez d’autres (Lutens également, mais aussi une tripotée d’autres), semblent inachevés. Nuit Etoilée dans son format EdT est ainsi : la transition entre la fraîcheur de la menthe et la brûlure sur le fir balsam manque un peu de fondu, ça grince un peu entre l’un et l’autre ; détail réparé par l’iris dans l’EdP par ailleurs.
Pour le Néroli, comme je l’ai écrit juste avant, si tu aimais les muscs qu’il y avait déjà dedans, alors, tu devrais continuer à l’aimer. ;)
Bref.
Merci pour ton commentaire ici pour une marque que tu affectionnes particulièrement.
A très vite.
Opium
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Je suis vraiment triste suite à la lecture de cet article. Annick Goutal c’est un peu moi quelque part, des parfums que je porte depuis plus de vingt cinq ans. Déjà après le décès d’Annick, la marque avait été rachetée par Taitainger si je ne me trompe pas, je me souviens d’une baisse de qualité, pour les bougies par exemple, et puis depuis quelques années, des sorties de parfums qui n’avaient rien de l’esprit Goutal à mon sens, et là, un nouveau rachat par des Coréens, qui suppriment Folavril et Camille, que je ne trouve pas du tout daté ni trop vert pour ma part et le fameux noeud autour des flacons ? Goutal véhicule une image de bourgeoise parisienne, c’est un charme rétro que j’aime dans un monde laid, très laid. Alors voilà, je suis vraiment triste et en colère pour le coup.
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par Opium, le 5 février 2015 à 17:59
Bonjour Le Tourbillon de la Vie.
Bienvenue sur AuParfum.
Je vous avoue plutôt apprécier la légère modernisation de la marque Annick Goutal qui, au final, me paraît se faire plutôt à la marge.
Mais, il est probable que je ne sois pas aussi attaché à elle que vous et suis, de ce fait, désolé de lire votre tristesse face à ses changements.
Bonne fin de journée.
Opium
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par le tourbillon de la vie, le 5 février 2015 à 18:23
Bonsoir Opium,
Merci pour votre accueil. En y réfléchissant bien, vous avez raison, il fallait redonner un petit coup de jeune chez Annick Goutal. En fait, ce qui me dérange le plus c’est le rachat de cette maison par un nouveau groupe, étranger en plus de ça. J’ai vraiment du mal à croire que ce sera bénéfique, mais j’espère me tromper.
Et puis il est temps pour moi de découvrir de nouveaux horizons parfumesques. Je viens d’acheter Féminité du Bois que je porte aujourd’hui.
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