Annick Goutal fait peau neuve
par Thomas Dominguès (Opium), le 27 février 2013
Suite au rachat l’an passé par de nouveaux propriétaires coréens, une brise d’air nouveau semble souffler sur la marque Annick Goutal.
Après la discontinuation de Folavril (probablement trop daté), de l’Eau du Ciel (un crève-cœur !), de l’Eau de Camille (trop verte même pour cette marque naturaliste), de Tubéreuse (dont l’absolu au coût très élevé le rendait sûrement peu voire pas rentable), de Mon Parfum Chéri aussi malheureusement (qui n’aura pas eu le temps de s’installer) et de Myrrhe Ardente, une nouvelle collection est lancée nommée "Les Colognes".
Il s’agit, donc, d’eaux de cette famille. Ainsi, l’Eau d’Hadrien, best seller de la maison, voit sa gamme d’eaux de toilette et de parfum (en sus des Nuits d’Hadrien) complétée par une nouvelle eau de Cologne plus vive, fraîche et fusante encore en tête et plus douce et musquée en fond. Néroli et Vétiver sont également dédiés uniquement à ce format mixte dorénavant. Le premier suit le chemin de l’Eau d’Hadrien par un fond musqué cotonneux enfantin très réconfortant et doux alors que le second perd sa note saline iodée, arty mais invendable, au profit des aspects liquide et fumé, plus traditionnels, pour un vétiver qui se fait davantage civilisé.
Certaines boutiques font peau neuve, en simplifiant les linéaires et les décorations, un peu moins chargées et théâtrales. Plus modernes, elles respectent toutefois l’aura de cette maison connue pour son charme rétro.
Dans la même idée, les packagings sont revisités et requalifiés avec un format spécifique à chaque type de collection de produits ("Maison", "Les Colognes"à partager, "Les Soliflores", "Féminine" et "Masculine") : le blason doré de la maison se fait gaufré et se met en relief, les boîtes en carton assez banales sont remplacées par des emballages en papier gaufré qui offrent un rendu visuel et un toucher plus qualitatifs.
Les flacons d’eaux de Cologne proches de ceux des masculins, sont plus hauts et étroits, donc, un poil plus féminins, afin d’être partagés.
Les flacons féminins, eux, restent identiques mais deviennent tous transparents, seule la couleur des jus les distingue vaguement. Ils conservent leur ficelle majoritairement blanche (rarement noire ou dorée mais jamais colorée) avec l’étiquette au nom du parfum, seul élément pour l’identifier (le repos de nos yeux devrait user les conseillères qui risquent de s’y perdre !). Enfin, l’info tant attendue : les nœuds-nœuds autour du pas de vis, eux, disparaissent ! Certain(e)s les regretteront certainement, d’autres pas. Je fais partie de cette dernière catégorie. J’étais insensible au charme de cet accessoire qui faisait vraiment trop nunuche, fifille et vieillissait cette marque au point de ne pas lui donner une image seulement surannée mais lui collait des rides préhistoriques.
En allant découvrir le nouveau visage d’Annick Goutal, j’étais en colère à cause de la série de suppressions qui ont eu lieu récemment.
Mais, en découvrant les choix qui ont été faits et me semblent judicieux et nécessaires, je suis ressorti un peu rassuré : des Colognes qui jouent la mixité afin d’éviter les refus des réfractaires tradis qui croient au sexe des parfums ; des flacons plus sobres qui rationalisent les coûts et offrent un rendu visuel plus harmonieux ; certains accessoires dispensables qui sont supprimés et permettront, peut-être même, de vendre des parfums féminins à des hommes dans des flacons moins "cruches". Bref : Annick Goutal, à la sortie du bloc opératoire, semble avoir obtenu un lifting, plutôt un peeling d’ailleurs, réussi, lui permettant de conserver ses traits distinctifs et son charme rétro, en lui octroyant un sourire lumineux et radieux qui devrait l’aider à s’adapter au nouveau millénaire plus de trente ans après son lancement dans un marché devenu très concurrentiel.
Bonne découverte à vous tou(te)s !
N’hésitez pas à venir nous raconter ce que vous aurez pensé de ce petit "coup de jeune".
Les Colognes : 135 euros le flacon de 200 mls
Les Colognes - coffret découverte de lancement : 135 euros le coffret des trois Colognes de 50 ml chacune
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par lucasdries, le 1er mars 2013 à 16:34
Personnellement tout cela me fait assez peur, si ce n’est très peur..
J’aimais beaucoup le Neroli et le Vetiver tels qu’ils étaient, les rendre musqués et/ou enlever les notes fumées ou iodées qui faisaient partie de l’identité de tous les premiers masculins de la maison (Sables, Eau du fier, Vetiver) c’est juste briser l’identité d’une marque, et rendre banals, communs, non-identifiables des parfums qui avaient une vraie personnalité.
Si le Neroli, si vert croquant est balayé d’une floppée de muscs propres à la mode, quel sera l’intérêt désormais d’aller chez Goutal si on peut se payer un Elie Saab à la place, ou un fragonard à moins de 100 euros le litre ?
Et si on dépouille le Vetiver de son originalité, pourquoi diable l’acheter chez eux ?
Pour le coup de plus de mixité, je dis bravo. En effet Goutal était un peu prisonnier d’une image garçon/fille neuneu la praline qui la désservait un peu sur un marché de plus en plus mixte. Et si les noeuds s’en vont alors tant mieux.
Mais toucher à l’identité des jus, outre an avoir discontinué une floppée, ça s’annonce assez mal, je trouve..
Bientôt ils nous pondent un Sables sans immortelle et une Eau du Sud sans sa touche boisée/patchouli ?
Quand à la version cologne de l’Eau d’Hadrien, je ris : c’était pas déjà une belle cologne ? Y’a des gens qui le trouvaient trop fort ? ahana.
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par Troudujol, le 1er mars 2013 à 16:39
Assez d’accord sur la cologne Eau d’Hadrien ! Où va s’arrêter la dilution ?
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par lucasdries, le 1er mars 2013 à 16:43
rajouter du musc ambiance lessive est la seule solution, sans doute, pour faire tenir le petit bout de chou best seller de la maison. Tu verras que l’eau de cologne tiendra mieux que l’EDP, mais sera ultra-générique.
par Opium, le 3 mars 2013 à 21:11
Bonsoir Lucasdries. Re-bonsoir Troudujol.
Davantage de mixité est, en effet, une excellente chose pour cette marque probablement trop orientée "fifille" voire "dadame".
Je vais revenir sur trois points qui me sont venus à l’esprit en lisant certains échanges : un terme dont je me suis servi et un que je n’ai pas écrit d’abord ; quelques précisions sur les trois Colognes ensuite ; enfin, une réflexion générale sur cette marque et sur le secteur du "niche" en général.
Aaaahhh, les "muscs"... Effectivement, deux des parfums sont complétés par des muscs ou par davantage de muscs.
Une précision toutefois : ils ne sont pas "lessiviels". On est chez Goutal, pas chez Procter, et ça se sent ! Ou, plus précisément, ça ne sent pas du tout pareil, fort heureusement. Donc, non, la Cologne d’Hadrien n’est pas Hugo ("Just Different" ou pas) ! Musquée, oui, mais ni "Dash 3 en 1", ni "Ariel" et pas "Omo" non plus ou "Cajoline". En fait, ce sont les mêmes types de muscs que ceux qui existaient dans l’ancienne version de Néroli, donc, celles et ceux qui aimaient les notes de fond de ce parfum pourraient apprécier leur rajout dans deux des Colognes, sinon, probablement pas.
Je ne vais pas effectuer une analyse précise des parfums, je serai peut-être amené à le faire prochainement.
Mais, en gros, voici à peu près les changements, en sachant que je ne connais pas parfaitement les "anciennes" versions, donc, mes propos sont sujets à caution :
- Cologne d’Hadrien : La tête est plus fusante, plus vive et fraîche (selon Isabelle Doyen elle-même). Puis, la Cologne se poursuit dans des muscs cotonneux doux et chauds, mais pas lessiviels ; en fait, à mon nez, le même type de muscs qu’il y avait déjà dans Néroli. Il s’agit, finalement, de ce que Denyse Beaulieu nomme un "Faux-de-Cologne" : une Cologne moderne à la tenue améliorée par des matières de synthèse qui servent de "scotch". Donc, pour répondre à certains échanges, non, la Cologne d’Hadrien ne m’a pas paru si diluée : elle m’a semblé surtout très différente après une heure, avec un "nouveau" fond, qui fait durer plus longtemps, je crois bien, le tout, mais vers une nouvelle direction proche du suivant...
- Néroli sous son format Cologne : Il perd en "verdeur croquante", je le crains effectivement, il est immédiatement plus doux. La facette néroli dure moins de temps au profit de la facette musquée qui existait déjà et dont le poids dans la balance pèse plus lourd aujourd’hui. Le rendu, selon moi, est que Néroli reste toujours plus joli que Elie Saab Le Parfum et n’a rien du très lessiviel-Galaxolide Fleur d’Oranger de Fragonard. Il est plus "facile" et "accessible", mais, le rendu reste plus qualitatif selon moi ; beaucoup plus qualitatif que nombre d’autres propositions. Si vous aimiez les notes de fond de Néroli avant, vous adorerez cette version, sinon, probablement pas.
- Vétiver sous son format Cologne : Je savais que celui-ci ferait parler... ^^ Effectivement, les parfums masculins de la gamme ont une identité folle. Mais, Vétiver était invendable. En fait, pour être précis, il ne se vendait pas. Pas du tout ou presque. Or, un parfumeur est aussi un commerçant. Même une galerie d’Art cherche à vendre ses tableaux. On en discutait avec Valérie, la vendeuse du stand Profvmvm Roma au Printemps : sa gamme comporte un parfum, Oxiana qui est une tuerie expérimentale selon moi. Il sent le velouté aux champignons et les champignons que l’on coupe avant de devenir une tarte au citron crémeuse un peu plus appétissante, ronde et chaleureuse. Mais, vraiment, au départ, ce sont des champignons, des vrais ! Certain(e)s, comme moi, viennent sentir Oxiana pour la découverte expérimentale, mais, personne ne l’achète. Trop bizarre, conceptuel, expérimental, radical ; pas assez seyant. Elle n’en a pas fait une seule vente depuis qu’il est à disposition. On vient découvrir le truc barré mais on ne souhaite pas investir de l’argent dans un objet dont on ne fera pas usage. Idem pour le Vétiver : ils en vendaient un flacon par mois aux Galeries où, pourtant, l’afflux est très important ! Or, je l’ai déjà expliqué à propos de L’Artisan Parfumeur, il y a deux matières "bankable" : vanille pour les femmes, vétiver pour les hommes. Avoir un vétiver qui ne se vend pas, c’est bon pour la posture arty, pas pour le commerce. Qui plus est, avouons-le, il était marrant ce vétiver avec sa note de "hareng fumé", mais, il n’était pas particulièrement réussi. Il est plus accessible sous son format Cologne, il est plus harmonieux. Et, il devrait se vendre lui. ;-)
Une marque commerciale doit-elle chercher à être rentable et à s’étendre à tout prix ? Des marques comme Annick Goutal, Diptyque, L’Artisan Parfumeur, By Kilian et d’autres, sont distribuées dans des circuits dits "de niche", plus alternatifs, mais, dans des réseaux de plus en plus grands et nécessitant une production presque industrielle. Ces marques et des "bidouilleurs" de génie comme Vero Kern, Andy Tauer et d’autres, ne font pas le même travail.
Dans le cas d’une mondialisation et d’une industrialisation, les règles ne sont pas les mêmes.
Je préfère une marque qui s’adapte et me satisfera encore dans l’avenir à une marque disparue. Les suppressions pour remplacements à tout va comme le fait L’Artisan m’exaspèrent. Mais, ne vous plaignez pas trop de Goutal pour le moment, les suppressions, ailleurs, vont suivre, et au tracteur : on ne peut accroître les gammes dans tous les sens sous la pression des client(e)s qui veulent encore et toujours davantage de nouveautés, et maintenir toute sa collection.
Comme me le disait Isabelle Doyen, le jour où Camille Goutal et elle ne seront plus dans cette maison, là vous pourrez hurler au désespoir.
Je préfère une marque avec une identité forte, un style affirmé, respectueuse de ses client(e)s, qui conserve et maintient son patrimoine. Mais, connaitrais-je certaines marques, certes plus "diluées" par les nécessités de plaire partout dans le monde s’il n’y avait que deux boutiques perdues en France (comme Diptyque qui est passé d’un style baba cool de "parfums pots pourris" à un style bobo arty avec des "parfums de niche moyenne" [une vanille, un vétiver, des colognes, tout-comme-tout-l’monde-en-niche]...) ?
Bref, ce débat pourrait durer des pages entières de commentaires.
A bientôt.
Opium
par Troudujol, le 1er mars 2013 à 08:58
J’ai un rapport bizarre à cette marque... Alors que j’aimerais l’aimer, pour son univers, sa créativité, je n’accroche vraiment à aucune création ; il me manque toujours quelque chose, ou il y a toujours une note, un assemblage qui me gêne. Pour ma part je suis content de ce coup de jeune et de ce dé-nunuchage des flacons !
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par Frédéric, le 1er mars 2013 à 10:21
oui j’en discutais encore aussi il y a peu, tout est intéressant et malheureusement rien ne l’est suffisemment ne fusse qu’à cause du manque total de tenue, de force, des parfums. Sables est le seul que j’ai renouvellé mais j’ai l’impression qu’il ne dure pas/plus très longtemps.
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par Opium, le 3 mars 2013 à 21:02
Bonsoir Frédéric.
L’esprit romantique ne va probablement pas de pair avec un sillage de tank. Je ne crois pas que l’on puisse jouer les parfums "romantiques à bluettes" avec un sillage à la Poubelle la Vie ou à la One Million : les deux seuls parfums que je parvienne à détecter lors de mes promenades dans les rues parisiennes par des températures proches de zéro. #tristevie
La technique doit rejoindre le propos : un sillage discret et pas envahissant pour des parfums subtils avec du style. Et, des sillages de tanks pour parfumé(e)s avec "une autre" "élégance".
La tenue, quant à elle, selon son choix, me semble correcte. L’Eau d’Hadrien ne tient pas, soit. Mais, d’autres références résistent bien (comme l’a précisé Dau qui s’y connaît bien en "GoutAUX" : Ninfeo Mio, feu Mon Parfum Chéri, Un Matin d’Orage... et, Sables...
Avec ce froid parisien qui n’en finit pas, j’ai voulu porter, à la maison, Sables avant-hier, pour me donner un "coup de chaud" ! Opération assez réussie. Mais, le point où je veux en venir est que, comme toujours avec ce parfum, en reportant le même pull hier avant d’aller sous la douche, j’avais bien les notes presque finales de ce soliflore immortelle : l’une des manches de mon pull embaumait le gâteau épicé en cours de cuisson, la réglisse et le sirop d’érable (il n’y manquait que l’odeur de sueur propre à l’immortelle, mais, ça, c’est le "vrai" final !). Cela sentait presque trop, ce qui est mon souci avec Sables : il me manque, donc je le porte une journée ou deux ; puis, il faut que je l’oublie à nouveau. Mais, qu’on ne change rien à la formule ! D’ailleurs, mon flacon, qui se vide tranquillement, date d’un achat d’il y a deux ans. Peut-être des différences de production ou les délais de macération en flacon jouent-ils pour votre perception...
A moins que... Je me demande si l’impression du manque de tenue (Je ne reviens pas sur le sillage tant s’imposer n’étant pas le but premier de cette marque : Isabelle Doyen ne compose pas comme Dominique Ropion...), si l’impression de manque de tenue donc n’est pas due à une tolérance vis à vis d’autres parfums qui, par comparaison, diminuent la perception des choses plus ténues. Je crois avoir lu que vous portez Absolue pour le Soir et quelques autres parfums à sensations fortes, : tout doit paraître chétif à côté, les fragiles "GoutAUX" encore plus que les autres. ^^
Un parfum qui vient juste de sortir crée ce type de phénomène de tolérance, mais, à lui-même, et ce de manière immédiate (on ne se sent pas ou peu, de manière insidieuse, alors que les autres, eux, vous détectent bien) : mais, je ne peux pas en dire davantage, Jeanne va bientôt publier à son propos je crois. ;)
Bonne soirée,
Opium
par Opium, le 3 mars 2013 à 20:58
Bonsoir Troudujol.
Peut-être que cette impression de quelque chose qui "manque toujours", ou "d’une note, un assemblage qui gêne" est due tout simplement au style de la marque.
Durant plus d’un an, j’ai été réfractaire à peu près à tout, en dehors de Ninfeo Mio, Un Matin d’Orage et Sables (le premier et le dernier étant devenus des compagnons saisonniers). Puis, un jour, passé ce rejet pour le style maison, j’ai été séduit par à peu près tout, petit à petit. Les "masculins radicaux" et les "floraux désuets romantiques". Heure Exquise, l’iris vert,-collier-de-perles-et-tailleur-N&B, plus "direct" et "franc" que le Numéro 19 (que je lui préfère malgré tout pour son nuage poudré moelleux immédiat, "sans queue ni tête") ; Grand Amour, le floral vraiment dadame, à la Chamade, bagues-gigantesques-aux-doigts,-brushing-choucrouté-et-Elnett-nucléaire ; Petite Chérie pour l’éternelle-jeune-fille-en-robe-à-couleurs-pastels-allongée-dans-l’herbe, et sa poire parfaite de naturalité (dont les seuls concurrents sont La Belle Hélène et le tout récent 1932 (encore un Chanel, tiens, ces deux marques partagent une partie de leur ADN...)) ; Duel et son maté poudré "plastifié" avec sa note de caoutchouc - bon, bah de "latex" pour être plus clair -, si étonnante (merci Jicky ! ^^) ; Eau du Sud, ses aromates, ses agrumes vivifiants, et son support moussu qui fait durer le tout ; et, l’Eau du Ciel et sa magie, j’en ai déjà sufisamment parlé ailleurs...
Bref : ce style ne me parlait pas du tout, aujourd’hui, c’est l’une des maisons qui me séduit le plus. Mais, je comprends qu’on y adhère pas tant il est singulier.
Nous sommes bien d’accord à propos du "dépucelage" des flacons, ce n’est pas parce qu’on tente de rester une éternelle jeune fille innocente qu’il faut conserver tout l’attirail nunuche : A bas les nœuds-nœuds ! ;-)
Bonne soirée à toi.
Opium
par Jicky, le 28 février 2013 à 19:17
Je suis vraiment curieux de voir tout ça...
Merci Opium pour ces breaking news !!
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par Opium, le 3 mars 2013 à 20:55
Salut Jicky.
Merci beaucoup à toi. Ce moment était super sympa : la chance d’avoir Isabelle Doyen comme guide, de discuter un peu création, de notre passion commune pour le vétiver, c’était vraiment cool ! ;-)
A très vite.
Opium Reporter Sans Frontières (Bah, oui, aller Rive Gauche quand même pour récupérer cette "breaking news"... ^^)
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