- Marque : In Astra
- Année : 2020
- Créé par : Sofia Bardelli
- Genre : Féminin - Masculin
Les trois étoiles d’In Astra
par Anne-Sophie Hojlo, le 27 avril 2021
« Et dès lors, nous sortîmes revoir les étoiles. » La phrase qui clôt L’Enfer dans La Divine Comédie de Dante fait figure de mot d’ordre pour la jeune maison de niche italienne In Astra.
C’est au printemps 2020, en plein confinement dû à l’épidémie de Covid-19, que naît la marque à Milan, à l’initiative de deux sœurs. Fabiola et Sofia Bardelli avaient depuis longtemps le projet de rendre hommage à la beauté poétique de la voûte céleste. Pendant cette période difficile, la phrase de Dante résonne plus que jamais comme une invitation à s’évader du quotidien pour admirer les astres qui scintillent à des millions d’années-lumière : elle sera imprimée sur les étuis des trois premières créations de la maison.
Antares, Betelgeuse et Mismar sont présentées comme « la combinaison parfaite de l’éphémère et de l’apparemment éternel : de même que les notes olfactives se succèdent dans une suite d’accords évanescents, les étoiles poursuivent leur chemin d’évolution pour exploser et renaître de la poussière dans un cycle éternel. »
Composées par Sofia Bardelli, les trois compositions sont inspirées d’une étoile et de ses caractéristiques :
Antares
Supergéante rouge dont le nom arabe signifie « cœur du scorpion », Antarès prend les traits d’un parfum flamboyant et opulent. Un bouquet de fleurs blanches associant tubéreuse et frangipanier déploie ses charmes narcotiques, exacerbés par la baie rose, avant qu’un puissant accord boisé ambré ne prenne le relais, enveloppé de santal.
Betelgeuse
Située dans la constellation d’Orion, l’étoile figure parmi les plus brillantes de notre galaxie. Mais Bételgeuse est en fin de vie : elle est vouée à exploser en supernova d’ici quelques milliers d’années. Son éclat presque aveuglant est traduit par un mariage lumineux et poudré d’iris et d’osmanthus, piqué de coriandre, qui s’assombrit peu à peu pour se fondre dans une nuit de patchouli, de café et de mousse de chêne.
Mismar
Inspirée de l’Étoile polaire, dont Mismar est l’un des nombreux noms, la composition s’ouvre sur des notes épicées et presque glacées de genévrier et de gingembre, avant de laisser s’épanouir les facettes boisées aromatiques du cyprès. L’aspect résineux du conifère est prolongé par un fond ambré, baumé et réconfortant aux intonations d’encens.
Eaux de parfum 180 euros/ 50ml.
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par Lady Siegfried, le 9 juillet 2021 à 11:49
Puisque dans une promotion il faut toujours qu’il y ait un.e retardataire, me voici !
Merci à Auparfum et In Astra d’avoir pu me permettre de découvrir ces petites merveilles parfumées !
Au hasard, j’ai commencé par porter Mismar. Il est celui qui me fait le plus penser au scintillement des étoiles, donc au thème de la collection, par son côté piquant à l’envolée. Après, je l’aime moins, parce que sur moi il ressort ses facettes traditionnellement plus connotées masculines, et que les notes boisées me donnent facilement des maux de tête. Par contre la tenue est irréprochable, même après une lessive !
Ensuite j’ai porté Betelgeuse, qui m’a surprise, moi qui ai d’habitude du mal avec les notes d’iris ici j’ai beaucoup aimé, il me fait penser à A*Men aussi, certainement la note café, en beaucoup moins gourmand tout de même ! Je le trouve confortable et je me love souvent dedans en ce moment.
Et enfin, mon préféré, Antarès. Je savais dès le nom que cela me plairait, et ce bouquet de fleurs blanches chaud et opulent a confirmé ma première impression. Il est altier, un peu convenu toutefois, mais il confère une aura certaine et ne laissera pas indifférent !
Pour les 3 parfums la tenue est impeccable, ce sont des parfums qui diffusent pas mal (sauf peut-être Bételgeuse, que j’ai trouvé plus discret), de très belles découvertes à mon sens !
par chnouk, le 19 mai 2021 à 19:17
Un grand merci à Auparfum et à la marque In Astra de m’avoir permis de découvrir ces 3 parfums.
C’est avec un peu de retard que je vous livre mon ressenti.
Si je dois dire que j’ai été plutôt séduit par l’univers de la marque et les histoires stellaires qu’elle nous conte, je l’ai moins été par ses parfums.
Certes, je leur reconnais de réelles qualités, une belle finesse d’exécution et une certaine harmonie, mais ils ne m’ont pas transporté.
Pour faire simple, je suis resté à quai, confronté à de jolies parfums, mais pour moi assez monolithiques et en déficit d’émotion.
Dans le détail :
Betelgeuse et son accord iris/café est assez intéressant, mais rebuté par la note café de façon générale, je ne suis pas le meilleur cobaye pour l’apprécier.
Antares et son bouquet de fleurs blanche m’a plutôt rebuté : trop entêtant pour moi.
Mismar est celui qui m’a été le plus confortable et agréable : un effet chaud/froid que j’ai bien aimé, même si j’en connais de meilleurs dans le genre.
Si je suis peut-être un peu dur, j’ai apprécié de découvrir ces 3 parfums.
La parfumerie reste un art délicat et éminemment subjectif...
par Thaleee, le 14 mai 2021 à 09:39
L’évocation des étoiles me plonge immédiatement dans une rêverie infinie, et le thème choisi par In Astra pour sa nouvelle gamme de parfum a évidemment attiré mon attention. Être sélectionnée pour les découvrir est un honneur pour lequel j’espère être à la hauteur.
Une senteur inspirée des étoiles ? J’imaginais plutôt un côté sulfureux très littéral, car l’espace est le lieu d’un chaos éthéré assez violent au niveau olfactif (géantes gazeuses mortelles, pluie de méthane sur Titan)... je découvre donc les senteurs avec une légère appréhension, je l’avoue (et au beau milieu de l’épisode « rhume des foins » annuel). J’ai testé les 3 senteurs proposées plusieurs fois, j’ai pris tout mon temps pour apprécier pleinement leur développement. Je les ai également testé en condition « masque sur le nez » et la puissance des sillages fut suffisante pour contourner cet obstacle, m’attirant les commentaires élogieux des collègues également masqués. Je fus accompagnée dans mes essais par ma fille, au budget plus limité en matière de parfums et qui profite donc de mes achats. Nous sommes en osmose pour le ressenti.
La puissance de l’univers se retrouve totalement dans les 3 parfums, On s’imagine aisément en train de se promener sous la Voie lactée en les portant.
Antares m’a plu à la deuxième vaporisation. Les notes de cœur tubéreuse et frangipanier, m’ont semblé éphémères, mais en fait elles persistent suffisamment dans un contexte ambré qui est tout à fait enchanteur.
Betelgeuse et son iris/café est splendide, resplendissant comme une étoile au milieu de la galaxie. Une note très originale et un sillage impressionnant.
Mismar est celui qui m’a le moins « emporté »… je lui trouve un côté plus masculin que mixte et je le préférerais porté par mon mari.
Ce sont trois très beaux parfums, qui m’inspirent plus une promenade sous la voûte céleste que parmi les astres.
Ce qui tempère mon enthousiasme : un prix un tantinet astronomique également !
Peut être un coffret des 3 senteurs en format plus petit me ferait sérieusement de l’œil.. ou du nez !
par alizarine, le 8 mai 2021 à 13:27
Tout d’abord un grand Merci à vous, AuParfum, et merci aussi à In Astra pour cette triple découverte parfumée.
De ces trois fragrances tombées des étoiles, c’est par Mismar que par hasard j’ai commencé. C’est celui que j’ai trouvé le plus innovant. Pas le plus séduisant mais le plus exigeant, "gonflé", inclassable enfin. Un parfum extra-terrestre, oui absolument.
Je le sens affranchi des codes, des dictats de la Parfumerie.
Il s’affirme altier loin d’eux et presque arrogant, il occupe l’espace dès la première vaporisation.
Un effet immédiat de netteté, de vivacité agreste un peu sèche. Tranchant mais pour autant il n’est pas agressif.
Je l’ai apprécié peu à peu puis je l’ai aimé enfin, naturellement, lorsqu’à la toute-fin il a perdu un peu de sa morgue, de son panache et a courbé l’échine, s’est fait plus caressant, doucement éclairé d’un ambre fauve fascinant.
Un réel coup de coeur pour Mismar.
Vous l’aurez compris : la barre va être haute pour les deux qui suivront...
BETELGEUSE est des trois celui qui m’a plu d’emblée. C’est un parfum facile d’accès, on le saisit vite. Suivant les personnes, il peut soit séduire ou repousser mais on sait tout de suite le comprendre, le cerner, le catégoriser.
Dès que je l’ai respiré, sur ma peau je n’arrêtais pas de revenir, le nez scotché. Il est vrai qu’il est addictif, réconfortant, à la fois doux et épicé comme un excellent thé.
Thé ? Enfin non, excusez-moi je me trompe de tasse, Betelgeuse est un parfum TRES café. enfin hm un café méconnaissable, juste une essence, un esprit de café où gravite tout un bel imaginaire de notes mêlées sucrées, poudrées, amandées, vanillées même. Cela donne un effet intéressant. On attend un développement entre le doux Angel et le fort de café A*Men... ou mieux ! Eh oui ici nous sommes dans un autre registre : le parfum de niche, luxueux et créatif ! Las ! Betelgeuse s’ essouffle rapidement et retombe tel un piteux soufflé Sa capiteuse composition si prometteuse effondrée, il ne ressemble plus à grand chose. Il persiste un reste douceâtre sur la peau quelque temps puis il s’évanouit. Pas de tenue, pff fini le coup de foudre. Reste le regret de ce "dating" raté.
Last but not least, ANTARES.
Tout comme Mismar, ANTARES ne ressemble à aucun autre. Fusant, un peu acide, presque piquant, il a une attaque rêche, brusque ; puis ilmonte en puissance, se déploie, avec une grâce seigneuriale.
ANTARES est étonnant. Mêler l’insolence des baies de poivre rose aux lourdes tubéreuses rondes et crémeuses ne lui fait pas peur. Il ose tout et vainc.
Contre toute attente, il arrive à s’épanouir dans un acmé boisé, mystique et mythique. Il nous fait son grand jeu, nous éblouissant dans une myriade de facettes comme un impossible feu d’artifices.
Au final, loin de s’éteindre, il s’ouvre telle une corolle et, dans un nouveau registre encore , presque fleuri, il nous porte le coup de grâce.
Euh ai-je vraiment dit en haut de ces lignes que mon préféré était Mismar ? ;)
par Dilettante, le 5 mai 2021 à 15:21
Merci à Au Parfum et à In Astra de m’avoir permis de découvrir ces trois fragrances.
Antares
Un jardin saturé de fleurs blanches onctueuses et sucrées, chauffées par un soleil incandescent. On s’y prélasse dans une atmosphère hypnotique, presque narcotique.
Un fleuri puissant, affirmé et sans complexes, peut-être un peu linéaire dans son développement.
Betelgeuse
Un iris saupoudré de coriandre qui semble froid au premier abord nous emmène dans des chemins de traverse, développant petit à petit une note de café inattendue. En fond la mousse de chêne assoit une composition qui reste surprenante de bout en bout.
Un chic poudré inclassable.
Mismar
L’impression d’une journée dans un sous bois fantasmé. Genièvre, cyprès et gingembre ouvrent leur chemin d’amertume, de légère acidité et de verdeur. Puis l’ambre gris et un encens délicat ferment la marche mais en se tournant souvent vers les notes de tête et de cœur.
Un encens aromatique boisé élégant.
par potra, le 5 mai 2021 à 12:54
Je tiens tout d’abord à remercier Auparfum et In Astra pour la chance de pouvoir découvrir de nouveaux parfum, c’est précieux, d’autant plus ces temps-ci.
Antares
Sur touche j’ai des fleurs blanches, ambre miellé et caramélisé, je pense à Code for Her d’Armani pour l’allure, et à Alien pour le volume : ça diffuse ! Sur ma peau les fleurs blanches se font plus crémeuses avec une facette synthétique en tête.
Bételgeuse
L’observation de l’étoile a été perturbée par la présence d’un lampadaire « effet bois qui piquent » dans mon champs de vision… (rien d’insupportable, je n’ai pas hésité à le tester sur peau, mais je dois être un peu trop sensible à une des molécules -dans l’accord café ?- qui perturbe ma perception du reste du parfum)
Je perçois une allure de fougère avec des effets de bois et de racines arrondis de patchouli, une ambiance est plutôt sombre et douce.
Mismar
La tête aromatique est éclatante, froide et blanche. Elle m’évoque la neige qui crisse et une liqueur de plantes et de baies, c’est réjouissant, j’aimerais en profiter un peu plus longtemps.
Très vite l’ambiance se tiédit, des ombres violettes passent, et on découvre un fond boisé-résineux-baies.
C’est celui que j’ai préféré.
Les trois parfums tiennent longtemps et diffusent, Antarès est particulièrement performant. Sur ma peau, passées les premières minutes, les évolutions sont assez linéaires dans des ambiances modernes, confortables et faciles à porter.
par kismi, le 4 mai 2021 à 14:38
Je vous livre mes impressions un peu tard, je me suis demandé si mon anosmie de mars n’était pas revenue… ouf non ! la faute à ces deux premières comètes Mismar et Bételgeuse, testées avant la supernova Antares.
Mismar d’abord. Il a été très difficile pour moi de distinguer les premières notes. Un effet frais et épicé diffus au poignet, un peu dense comme un amas de matières que vient relever un p’tit café, avec un léger effet fumé mine de crayon. C’est doux, feutré enfin avec l’iris. Et après (je m’avance peut être) j’ai l’impression qu’on termine sur une camomille (romaine). Passer du café à la camomille, pas pour moi mais sur peau c’est joli. En revanche, aucune idée du sillage, je n’ai eu aucune remarque. Je crois qu’il n’en n’a pas, on ne se parfume pas de la même façon en France et en Italie. C’est plutôt chic comme idée, peut être snob de porter un jus si dilué. Car il donne l’impression que les essences sont en sourdine, comme sous un filtre, ou sous un masque, :-)
Betelgeuse, à peine sur peau il développe ses agrumes et un bel ananas juteux, sucré. Généreux en sucre, Betelgeuse se développe de la même façon que Mismar, de façon douce et diffuse. Une impression désagréable (pour moi) Bubble gum en quelque sorte, qui évolue en fond abricot très fruit confit.
Antares enfin, la tubéreuse "in your face" me rappelle Poison de Dior (le tout premier). Je crois qu’on a voulu pousser le curseur un peu haut car elle a un aspect assez gras, écœurant, presque camphré. On termine sur un ambre confortable tout de même. Pourquoi pas ? Après tout le déséquilibre peut être un parti pris intéressant, et j’ai l’impression que c’est ce qui caractérise ces trois créations. Je trouve la démarche digne d’intérêt, même si je trouve les jus très dilués. Personnellement ce n’est pas pour moi tout ça.
Merci pour la découverte, mon nez avait faim ! Des bisouX !
par Farnesiano, le 29 avril 2021 à 19:53
Avant tout, je remercie l’équipe d’Auparfum pour la possibilité de découvrir une fois de plus les créations d’une nouvelle marque - que j’englobe dans mes remerciements.
Premier soir, avec beaucoup d’application, tests des trois parfums sur mouillettes. Impressions mitigées mais avec un intérêt marqué pour Bételgeuse ( je suis fan d’iris ) et pour Mismar dont j’admirai la fraîcheur et une certaine délicatesse dans la diffusion pourtant peu discrète. Antares, par contre, m’a presque agressé. Mais pourquoi pas, on peut aimer un parfum rock ’n’ roll, à la Beaufort par exemple. De retour le lendemain dans la pièce où j’avais laissé les tiges, je suis accueilli par une toujours tonitruante tubéreuse. Oufti ! comme on dit à Liège.
Mais venons-en aux essais sur peau pratiqués sur une durée de deux jours.
Bételgeuse. Iris épicé qui vous happe un peu brutalement au départ dans un halo de café amer. Heureusement, la note de robusta, type de café souvent ajouté à l’arabica dans l’authentique espresso italien, s’estompe au fur et à mesure de l’évolution pour laisser la place au velours, certes un peu brut, presque rèche, d’un iris compact et tracé à la spatule, sans souplesse, sans la magie espérée. Un moment j’ai failli m’abandonner à ce que j’ai cru être le charme particulier qu’on aime ressentir en caressant une couverture usée dont on aime s’envelopper par temps frais, les soirs de mélancolie, au fond d’un vieux canapé en cuir. Las, on passe ainsi, presque insensiblement du froid brutal, malgré le café, à une fausse chaleur, on quitte le bleu gris strié de noir et d’argent pour un gris mauve assombri de sourdes nuances brunes. Le déséquilibre de la première heure s’efface pour me plonger dans une étrange rêverie, un peu tendue mais je garde toujours l’espoir d’un envoûtement comme celui que peut procurer le souvenir d’une petite tasse de café fort dont on savoure longtemps en bouche la délicieuse amertume. Désir vain. Les accords iris-cuir, iris-violette ou iris-cacao ne manquent pas en parfumerie. Celui d’iris-café serait-il plus rare ? Bételgeuse ne rappelle en rien l’élégant et charmeur Iris torréfié de Guerlain mais plutôt un iris assez classique, sans poésie, plat et entêtant. Voici une création qui se veut moderne mais qui n’est, voilà mon ressenti, que fatigante. Peut-être en ai-je trop attendu.
Antares. Tubéreuse insolente, bouillonnante même, au cœur d’un bouquet d’opulentes fleurs blanches qu’anime un cortège d’épices en grande forme, le dynamique et crépitant poivre rose entête. Chouette ! À la détonation initiale, assez trash (j’ai même pensé à l’album trash du groupe punk féminin The Slits intitulé Cut), détonation jubilatoire pour les amoureux de sensations fortes, succède l’ennui d’une évolution linéaire, ambrée-frangipanée, où macèrent les notes fleuries, épicées et sucrées jusqu’à l’écœurement. Pourquoi donc cet écrasement des matières ? Dommage.
Seul Mismar m’a offert une réelle évasion. Enfin je quittais la terre pour un voyage plus subtil, et surtout dans une trajectoire stable, confortable même malgré le constant aller et retour entre notes fraîches et notes chaudes, cette caractéristique étant le charme principal de Mismar, parfum aussi apaisant que vivifiant, procuré par l’effet piquant et tonique des notes de tête qui ne quittent jamais totalement la jolie composition aromatique, plutôt masculine, la seule des trois qui amena un sourire à mes lèvres. Je ne m’appesantirai pas sur l’analyse des notes, d’autres l’ont déjà mieux fait que moi.
Au final, pas d’envol vers les astres, comètes et météores mais un atterrissage brutal en vous avouant ma surprise devant le prix affiché de chacun de ces petits flacons. A un tel niveau, n’a-t-on pas le droit d’exiger des compositions plus abouties, harmonieuses, qu’elles soient innovantes ou non ? Quand je songe au si grand bonheur, aux authentiques voyages que me procure la poésie des Dusita, Hiram Green, Anatole Lebreton et autres Thierry Blondeau... Et quand on songe aux merveilles à prix doux, incroyablement bas, que nous offrent les Fragonard, Occitane, Roger & Gallet, Berdoues et autres 100 Bon, je reste pantois. Certes, quand on aime, on ne compte pas. Là, je n’aime pas et je me permets de compter ;-) Et de repenser mélancoliquement aux étranges, envoûtantes, quoique très onéreuses, créations de Nasomatto et Orto Parisi...
Ici, soit on se moque du consommateur, soit, ce qui est tout à fait possible, je suis totalement imperméable à l’art contemporain.
par @strée, le 29 avril 2021 à 15:02
Avant de vous livrer mes impressions, je tiens à remercier l’équipe d’Auparfum et In Astra de m’avoir permis de découvrir la marque à travers ces trois créations inspirantes.
Mismar
L’entrée en matière me fait penser à un shot glacé d’herbes aromatiques et notes vertes, qui débouche sur un jardin luxuriant, évoluant vers une atmosphère embaumée d’un cocktail de fruits chauffés au soleil relevés à l’encens, avec des notes de miel.
Le sillage est ample mais paradoxalement reste assez discret sur ma peau, et j’aime beaucoup l’évolution de ce parfum vers la douceur et la lumière.
Betelgeuse
Je perçois Betelgeuse comme un baume floral, qui s’ouvre intensément en évoquant le feu, et se mue doucement en un crépuscule orangé appelé par les accords dorés de l’osmanthe ; à la tombée de la nuit, le parfum prend une ampleur plus terreuse et boisée, au fini poudré.
J’ai apprécié le caractère de ce parfum mais je ne le porterais pas régulièrement car il a un côté trop baumé, presque camphré à mon goût, et surtout parce que je n’aime pas trop son évolution sur ma peau après quelques heures : il ne reste plus que le fantôme du parfum, son ombre.
Antares
Le dernier que j’ai testé et aussi mon préféré des 3, c’est celui que je trouve le plus intéressant et aussi parce qu’il satisfait pleinement mon goût prononcé pour la tubéreuse.
S’ouvre sur des effluves fraiches, aériennes et ensoleillées qui me font penser à un thé au jasmin – je sais qu’il s’agit de tubéreuse et non de jasmin, mais ces 2 senteurs ont toujours été proches pour moi. Le parfum évolue ensuite vers quelque chose de plus rond, rassurant, sucré et même légèrement caramélisé, mais pas écœurant. Au contraire il y a quelque chose de chaud et puissant – la puissance féminine dans toute sa splendeur.
J’ai beaucoup apprécié porter ce parfum qui tient très bien sur ma peau, avec un sillage relativement discret mais tenace (ce qui est pour moi un vrai plus), et qui ne “vire” pas du tout.
100drine33
a porté Antares, Bételgeuse et Mismar le 29 avril 2021
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par anna29s, le 10 juillet 2021 à 16:30
Bonjour Auparfum,
C’est avec retard que je viens commenter les parfums In Astra, et encore une retadataire !
Et merci à vous, chaleureusement, de m’avoir fait gagner ces 3 échantillons.
Antarès : Beau bouquet de fleurs blanches, au fond ambré et santal, très agréable. Je le trouve réussi, vraiment ! Il me plaît beaucoup. C’est mon préféré !
Betelgeuse : N’étant pas une fan des parfums à l’iris, j’avoue qu’il ne me convient pas. Par contre, l’iris est doux et très beau, avec la suite des ingrédients.
Mismar : j’aime son effet frais-givré, arômatique, très agréable. Il a vraiment une bonne tenue. A l’ouverture, ça pique un peu ! Plutôt masculin comme parfum, il me semble. Vraiment original !
Donc, au final, mon coup de coeur est Antarès, magnifique ! et quel beau nom d’étoile !
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