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Mon Guerlain

Guerlain

Flacon de Mon Guerlain - Guerlain
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par Jeanne Doré, le 27 février 2017

Après le succès de La Petite robe noire, la marque aux abeilles opère sans doute avec Mon Guerlain, le lancement à l’ambition internationale la plus affirmée de toute son histoire. Le choix d’Angelina Jolie n’est bien sûr pas anodin...

Les photos de la star circulent déjà depuis quelques semaines sur tous les réseaux, et le nom du parfum n’apparaissant pas sur le flacon, c’est un peu comme si Angelina occupait tout l’espace médiatique, au détriment du parfum lui-même. Le nom Mon Guerlain, voulu pour renforcer la notoriété de la marque, est finalement presque générique, et cela ne m’étonnerait pas que des clientes demandent bientôt aux vendeuses, « Auriez-vous le nouveau parfum d’Angelina Jolie, s’il vous plait ? ».

Mon Guerlain semble vouloir reproduire la recette de La Petite robe noire, le plus grand hit de la marque à ce jour (pourtant lancé sans égérie). Créé par Delphine Jelk en 2009 et d’abord lancé de manière très confidentielle dans les boutiques, il a connu contre toute attente un succès fulgurant dû à un bouche-à-oreille sans précédent. Reformulé et lancé à plus grande échelle en 2012, il devint alors le blockbuster que l’on connait.
Mon Guerlain reprend quant à lui la même formule - à peine retouchée pour mieux coller aux attentes du public - que Mon Exclusif, une édition parue en 2015 en distribution limitée, et qui a désormais disparu des linéaires pour laisser la place à son successeur.
Lorsque j’avais senti Mon Exclusif à sa sortie, ma première réaction avait été de me dire, qu’étant donné son profil olfactif, plutôt gourmand, il aurait sans doute été mieux à sa place en circuit grand public. Voilà qui est chose faite, après réajustements de formule.

Indéniablement signé Guerlain, avec sa lavande discrète en tête, qui virevolte avec la fève tonka, omniprésente, Mon Guerlain a une accroche presque masculine - pas si éloignée de L’Homme Idéal. Une bonne dose de caramel vanillé très tenace, cependant, évoque presque le crémeux cacaoté d’un Carambar, et assure la dose de sucre attendu d’un gros lancement féminin de nos jours, sans pour autant écœurer. Disons-le sans détours : les accros à Jicky - qui a été évoqué comme "hommage” - seront très déçus. Mais aux côtés des calamités sirupeuses actuelles, Mon Guerlain constitue finalement un gourmand “acceptable”, qui tout en étant très vanillé et caramélisé, ose la petite pirouette aromatique en départ, et offre une bonne alternative qui réconcilie friandise élégante et héritage revisité.

— 
Mon Guerlain 126 euros/100ml, 89 euros/50ml, 62,50 euros/30ml.

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par MayAdl3r, le 4 mars 2017 à 09:43

J’ai senti "Mon Guerlain" rapidement hier en allant découvrir Bergamote Calabria, la nouvelle Aqua Allegoria. La tête est bien sûre accrocheuse, je n’ai pas tellement reconnu Jicky pour ma part, qui m’avait tapé dans le nez la première fois que je l’ai senti, mais je le connais peu. Le cœur est assez rond, je ne sens pas beaucoup de fleur là-dedans, et le twist tête/fond m’a semblé finir sur un caramel trop cuit, sombre, sucré, à la limite de l’amertume. Je ne me vois pas du tout porter ce truc (pardon, là je ne peux pas dire parfum) et Guerlain me déçoit beaucoup sur cette sortie. L’égérie choisie a peu d’importance pour moi mais on pouvait s’attendre à un peu de caractère, de mystère et de sexy/sensuel avec Angie, dans le genre de son rôle dans Alexandre.
J’apprécie pratiquement tous les Guerlain que j’ai pu découvrir, soit parce que je me vois bien les porter, soit parce qu’ils sont suffisamment construits, originaux ou porteurs d’un propos particulier pour les découvrir avec curiosité, pour l’apprentissage. Je ne connais pas la PRN, on me l’a fait sentir il y a deux ans, je ne m’en souviens pas et n’y ai pas remis le nez depuis. Ce sera pareil pour "Mon Guerlain", je ne veux pas qu’on me le recolle sous le nez, c’est comme découvrir un acteur qu’on trouve très séduisant en jogging dans un canapé, bière à la main, clope au bec, débardeur crade, c’est vulgaire, ça gâche le fantasme, et on préfèrerait ne jamais avoir vu ça.

Pour ce qui est de Bergamote Calabria, je l’ai sentie pétillante, lumineuse, acidulée, tout ce que j’attendais du descriptif. Elle fait remonter Guerlain dans mon estime, non qu’elle soit extrêmement originale, elle est simple, douce, facilement abordable, très jolie. Le seul bémol est la faible tenue, je la porte depuis 7h ce matin, je la sens très peau maintenant. Mais c’est ce qui fera sûrement son atout en été, pour être parfumée par temps chaud sans que ce soit incommodant.

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par germanomio, le 4 mars 2017 à 08:52

et je rajouterai une autre référence à un disparu récent : cologne du 68 pour la tête et le coeur

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par germanomio, le 4 mars 2017 à 08:47

Si Shalimar a été créé par de l’ethyl-vanilline tombé dans jicky, Mon Guerlain serait-il quelques gouttes de Jicky tombé dans un bain de LVEB ?

les notes de tête bergamote-lavande (et je sens un soupçon de civette), rappelent clairement Jicky , c’est frais et très classique
le coeur floral est un peu noyé sous les muscs et le sucre (clairement le modèle LVEB), mais une fois passé, le fond quoiqu’un peu anodin revèle une vanille douce et lactéee (santal ?) sans être écoeurante, rappelant l’homme idéal dans sa version EdP

Je n’ai qu’un souvenir vague de Mon exclusif mais je l’avais trouvé plus lourd et ecoeurant...
Rien de très nouveau mais rien de deshonorant non plus, les codes maison sont présents (certainement plus que dans la PRN) avec une volonté de s’inscrire dans le goût du jour

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Farnesiano

par Farnesiano, le 3 mars 2017 à 10:26

Mais quel délire autour d’une simple critique... Ecoutez, raisonnons-nous un peu, toutes et tous ! Ce débat qui pourrait être intéressant autour d’un parfum et de son analyse devient enjeu entre personnes. Ridicule... comme le devient hélas la politique. On n’évoque guère les programmes et d’aucuns se plaisent à voir fuser de tous côtés les attaques personnelles à la manière d’un règlement de comptes.
Sentez, découvrez, partagez vos coups de cœur, ou vos déceptions, mais surtout partagez autour du Parfum  :)
Bon week-end. A bientôt !

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del

par del, le 2 mars 2017 à 13:42

La mouillette de Mon Guerlain décante coincée dans le cadre d’une photo : verdict. Je préfère les vrais carambars au moins il y a les blagues ! Le tableau : nous sommes à la fin du trimestre l’heure des bulletins sonne et Madame Le Proviseur a déjà résumé le cas de l’élève Mon Guerlain "gourmand acceptable" et moi en tant que Professeur Principal je complèterai par "peut mieux faire". Bon il ne m’a pas fait grimper aux rideaux mais j’essaye de dépasser le "j’aime pas" je sens en effet un ensemble jasminé-vanillé mais c’est tout (j’ai pas la truffe d’un chien truffier). Pour en finir avec lui, on le garde dans l’établissement des mainstreams et on se cotise tous pour un stage créatif. Et enfin je suis chagrinée de voir naître autant de passions qui aboutissent à un claquage de porte. C’est dommage ! En relisant attentivement la critique de Mme Doré je ne décode pas : " attention chef d’oeuvre !" Bien à tous.

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par mooggie, le 2 mars 2017 à 13:37

Le flacon est aussi beau que le jus est banal. La lavande l’emporte beaucoup trop et ensuite on est submergé par une odeur de parfum pour homme au santal. Ce ne sera pas mon Guerlain !

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par Messapia, le 2 mars 2017 à 13:06

C’est curieux toutes ces réactions pour une critique qui n’engage que la personne qui l’a écrite.
Je ne me faisais aucune illusion sur "mon Guerlain" vu la stratégie commerciale mise en place. La renommée de Guerlain est surtout française. Ailleurs, c’est une marque comme une autre, rien de plus et rien de moins, qui a dans son catalogue des vieux parfums qui sentent "la mamie" dixit plusieurs de mes amis non francophones. Donc s’attaquer à un public plus jeune, en mettant sur le marché un parfum dans la tendance d’aujourd’hui est tout à fait légitime, qui plus est avec pour égérie une actrice connue de tous, à l’instar de Julia Roberts pour Lancôme.

A chacun de se faire un avis, en fonction de ses propres connaissances en la matière et de ses propres goûts.

Jeanne, si je peux me permettre, le seul reproche que je pourrais éventuellement vous faire, est celui d’avoir répondu aux critiques.
Il fallait laisser couler...

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euskalpyth

par euskalpyth, le 2 mars 2017 à 12:53

Mon Guerlain déchaîne les passions !
Effectivement, ça secoue, mais je trouve plutôt sain que le site sursaute de temps à autre, avec ses légendes urbaines (des internautes fictifs ? Ah, ben voilà : tout le monde se demande où est passée Pénélope, mais nous, on sait ;-))))))), ses avis divergents et ses points de vue complémentaires !

J’espère toutefois que personne ne va quitter AP à cause de ce débat : on a besoin de tous les avis, pour ou contre, et tout peut être dit, tant que c’est fait dans le respect et la mesure...

Je ne parlerai pas de Mon Guerlain en tant que tel (il me laisse indifférent, alors je laisse à ceux qui l’apprécient le soin de partager leur enthousiasme) mais je voulais dire que :

- le film est banal à en rire ! Je ne l’avais pas encore vu, alors merci, Jeanne, de l’avoir mis en ligne, pour les pauvres garçons comme moi qui n’ont pas la télé, et j’ai vraiment l’impression de retrouver tous les codes du clip qui avait été fait pour la sortie du Baccarat 540, le rouge en moins...
Les ralentis (c’est la classe), le blanc (youhou, Sylvaine ! ;-p), les voilages, la nature, le vent, les tatouages de la comédienne en gros plan (y’a un rapport avec le parfum ???), tout y passe... Bon, ça me fait sourire plus qu’autre chose, cependant ça ne m’inspire rien sur le plan olfactif et j’avoue que j’ai du mal à concevoir comment la vue de ce clip peut induire un achat de parfum, mais je suppose que ça restera un mystère pour moi...

- pour ceux qui ont l’occasion d’aller à Paris, vous pouvez sentir les matières premières de Mon Guerlain (jasmin, vanille, lavande, santal) à la boutique de la rue St Honoré, à la fois en bécher dans leur version liquide, et en version sèche à sentir dans des corolles (et c’est sympa de comparer les deux).
Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais on a peu souvent l’occasion de sentir des matières premières, alors ne vous privez pas si vous passez dans le coin !

Et n’oubliez pas de découvrir la nouvelle AA (Bergamote Calabria) qui est plutôt jolie, surtout si on la compare aux dernières en dates (Pera granita et autres...)

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par Passionez, le 2 mars 2017 à 13:13

Tout à fait euskalpyth, toute opinion a le droit d’être exprimée à condition d’être dans le respect et la mesure.

Pour le film publicitaire, je n’ai pas non plus été impressionnée. D’ailleurs, je trouve la campagne, l’égérie et le parfum en décalage. Je n’associerais pas du tout ce parfum à Angelina Jolie. Je le trouve trop innocent pour cela.

Quant à la nouvelle Aqua Allegoria, je l’apprécie également. Je ne la trouve pas extraordinaire et loin d’être aussi séduisante que Mandarine-Basilic qui a plus de caractère, mais son caractère joyeux et lumineux me plaît. Toutefois, j’estime que la bergamote n’est pas assez mise en valeur (c’est quand même le thème du parfum !). Je sens avant tout le petit grain, une pointe de gingembre et les muscs blanc sur ma peau. N’empêche qu’elle me donne une impression de gaîté et d’insouciance cette Aqua et de nos jours, c’est toujours bon à prendre ! ;-)

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Nezenmoins

par Nezenmoins, le 2 mars 2017 à 10:35

Pour reprendre les premiers commentaires sur Mon Guerlain, peut être qu’ Au parfum n’a pas changé mais que certains sacrifient plus aisément le mainstream sur l’autel du parfum de niche.
Parfum de niche lui même sacrifié sur l’autel d’un certain snobisme ou plutôt une volonté, une fois de plus de se singulariser.
Je l’ai senti ce Mon Guerlain et en tant qu’homme, j’aimerai le sentir sur une femme, que ce soit sur Angelina pas mal ou sur Maite.
Du carembar en bouteille, il serait bon d’éviter d’exagérer. Il est gourmand certes mais pas à un point où cela le rend insupportable. D’autres, comme Pour un homme de Caron ont une surdose de vanille
et on ne leur réserve pas le même sort. Et pourtant, il date de 1934, une autre époque.
Justement, pas ici, pas sur site, je n’aimerai voir apparaître des critiques faciles, élitistes et snobent, exagérées et sans fondements sous prétexte que le mainstream et ses grandes maisons doivent être systématiquement lapidés en fantasmant sur un passé, une époque où tout était forcément mieux : Shalimar a de la vanille, Habit rouge aussi.
L’homme idéal EDP a aussi de la vanille, je l’ai porté tout l’hiver et il a aussi été descendu en flèche par les mécontents de tout ce que l’on trouve à notre époque.
Pour la vanille qui est à l’origine notamment de la fronde carembar, Jean Claude Guerlain en parlait justement bien dans un reportage en évoquant ses qualités.
Pour terminer, tout le monde ne peut pas se parfumer au Frederic Malle voir au Serge Lutens. Dépasser 100 € pour un flacon est une limite pour beaucoup.
Le parfum est comme le vin une question d’éducation, de perception et surtout d’approche de ce qui nous correspond.

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Raphaëlle

par Raphaëlle , le 1er mars 2017 à 10:22

Bonjour à tous,

je n’ai pas encore pu sentir Mon Guerlain et ne parlerai donc pas de lui ici. Mais je viens de lire, médusée, tout le fil de commentaires et je suis presque attristée.
Sans vouloir étaler ma vie, AuParfum est devenu précieux pour moi. Les contributeurs, de par leurs connaissances, la manière dont ils écrivent sur les parfums, sont d’une générosité sans borne. Auparfum permet à tous, peu importe notre histoire, notre capacité à décortiquer ou à simplement ressentir le parfum, (Laviedevantmoi l’a très bien et joliment expliqué), d’apprendre. Auparfum rend curieux, Auparfum éduque l’olfaction de qui veut bien essayer de s’en donner la peine. Cela fait trois ans que j’ai découvert ce site et mon univers olfactif s’est métamorphosé.
J’aime qu’on puisse y débattre, qu’on y trouve des avis très pointus voire techniques qui cohabitent en toute tranquillité (la plupart du temps...) avec des avis plus dilettantes, plus flous, mais tout aussi respectables. J’aime le respect global qui y flotte, l’amour des odeurs qui transparait chez tous et qui permet aux gens de se réunir autour de ce magnifique trait d’union que peut être le parfum.
J’aime cette véritable indépendance qui transpire justement à chaque article publié, l’absence de langue de bois et de brossage dans le sens du poil.
Auparfum je vous aime, continuez de partager avec tous ce que vous pensez, continuez d’accompagner ceux qui le souhaite en nous tenant par le bout du nez, continuez de nous faire découvrir le monde des odeurs, même si l’on n’est pas d’accord avec vous. C’est là toute la richesse de ce site. Merci pour tout ce que vous faites (gratuitement, s’il est nécessaire de le rappeler...). Keur sur vous <3 :)

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par Fille d’Avril, le 1er mars 2017 à 13:02

Je n’aurai pas dit mieux. Je pense tout pareil (la copiteuse).

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par Jeanne Doré, le 1er mars 2017 à 17:41

Oh merci Raphaelle (et Fille d’Avril, si vous pensez tout pareil :) On vous aime aussi !
(Hier matin je déprimais toute seule devant mon ordi, et là j’ai l’impression d’être aux Césars :)

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par OPomone, le 1er mars 2017 à 21:15

Les Césars ! Vous avez raison, Jeanne, c’est exactement ça !

Je crois que je viens de comprendre ce qu’est, en vérité, AuParfum : une perpétuelle cérémonie des Césars.
Autrement dit, un aréopage de beautiful people qui se connaissent tous, passent leur temps à s’auto-congratuler, à échanger des satisfecit et d’interminables remerciements, à se donner des signes de connivence et des preuves d’amour, des "oui, ma chérie, je t’adoooore, tu es tellement chou !", même si, au fond, ils/elles se détestent tous plus ou moins.

Et puis il y en a un, débarqué d’on ne sait où, qui n’a pas la chance d’appartenir au sérail. Cet intrus a la mauvaise idée de secouer un peu le cocotier. Il se trouve qu’il n’a pas aimé le douteux concept de "gourmand acceptable", derrière lequel il a vu une forme de résignation à la médiocrité. Alors le secoueur de cocotier sorti de nulle part, ce malotru, se permet une réserve : "Y’aurait pas un peu de complaisance, là, dans ce que vous écrivez sur Mon Guerlain ?"

Mal lui en a pris ! Jeanne la première, puis toute la meute à sa suite, lui sautent dessus. Et Jeanne de crier : "Sus à l’offenseur, sus à celui qui m’a insultée !".
Le secoueur de cocotier essaie de se défendre comme il peut, mais il finit vite par comprendre que c’est peine perdue. Alors, il renonce et préfère laisser entre eux tous ces beautiful people, qui continueront sans lui à se décerner frénétiquement des Césars et à se trouver mutuellement toutes les qualités.

Vous l’avez compris, c’est mon dernier commentaire sur AuParfum. Je vous laisse et me retire sur mon île déserte avec mon flacon de Sous le Vent et mes deux numéros de la revue NEZ.

Bises.

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par Tibo, le 2 mars 2017 à 06:46

J’ai un peu cette impression aussi. Comme si seuls les connaisseurs de longue date avaient leur mot à dire. Les autres ne méritent ni interet, ni réponses... et si en plus ils se permettent de critiquer une critique !!!

Tout ça pour un commentaire qui n’allait pas dans le sens de la critique c’est un peu gros ! Vous n’avez insulté personne. Et pourtant" la Haute" de Auparfum, les vrai(e)s "Parfumistas" vous ont appris qu’il fallait être tolérant mais qu’eux mêmes ne tolèrent pas qu’on ose (Diantre ! Fichtre !) s’opposer à une critique.

J’ai même l’intime conviction que certain(e)s ici vont commenter positivment des parfums de niche qui ne leur on pas plu juste pour dire comme l’auteur de l’article ! Au pire ils diront qu’ils ne "comprennent pas le parfum..." (ahahaha...) la ou ils vont descendre un parfum mainstream passe partout même s’ils le trouvent agréable.
Si demain vous changez la critique de Bleu en disant de lui que c’est une tuerie olfactive les gens commenteront : "Jeanne ! votre changement d’avis m’a donné envie de le resentir et Diantre, c’est évident, je ne l’avais pas compris, qu’il est beau !!!"

Bon allez, dernier commentaire aussi. Bonne continuations à vous !

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par MayAdl3r, le 2 mars 2017 à 09:19

OPomone, Tibo, dommage pour vous de vous priver de ce joli site. Je comprends Jeanne qui s’est sentie insultée car mettre en doute la crédibilité de quelqu’un en arguant de l’argent en jeu, je trouve cela mesquin quand on sait le temps que ça prend d’écrire, de faire vivre un blog, ici un site aussi important en nombre d’articles/actus/critiques.
C’est juste vraiment épuisant à force de lire les commentaires de suspicieux, élever le débat en parlant parfum oui, se contenter de lancer des piques et attaquer directement les personnes qui écrivent, c’est inutile, ça n’apporte rien.

Croyez bien pourtant qu’à une cérémonie des Césars, je serai probablement une des personnes qui nettoient la salle après la fiesta, je ne connais le monde du parfum que depuis 6 mois, et grâce à ce site, et à ceux qui participent activement, dans le respect des autres, j’en connais maintenant plus sur le sujet que la plupart des conseillers en parfumerie.

Chacun ses goûts, chacun sa façon de penser, de ressentir, et de s’exprimer, mais tout ça peut se faire en respectant les avis des autres, et sans attaquer perpétuellement. Mettez-vous une seconde à la place de Jeanne qui a lu votre premier commentaire OPomone, si j’étais elle, j’aurai arrêté d’écrire sur ce site depuis longtemps en lisant ce genre de choses après tout le travail fourni. Un peu d’indulgence quand une critique est un peu moins construite ou profonde serait la bienvenue.

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par Jeanne Doré, le 2 mars 2017 à 09:39

Ah, mais vous ne saviez pas ? Avec l’argent des marques, on paye aussi des internautes fictifs pour écrire des faux commentaires qui encensent mes écrits.
Je pensais que tout le monde était au courant, désolée.

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par Passionez, le 2 mars 2017 à 13:04

Pas du tout Tibo, connaisseur de longue date ou amateur récent, tout le monde a son mot à dire !

Et je ne pense pas que l’équipe d’auparfum n’accepte pas la contre-critique, Jeanne s’opposait tout simplement au sous-entendu injuste. Eh oui, je la défends sans la connaître, juste à partir de ses écrits.

Ce que vous décrivez me semble assez symptomatique de certains critiques d’art contemporain. Bien sûr qu’on peut changer d’avis si on nous offre une perspective différente suffisamment convaincante mais je ne pense pas qu’une personne sincère qui déteste un parfum change d’opinion juste pour faire plaisir. Un passionné de parfum n’est ni un suiveur ni un lèche-bottes, à priori.

D’ailleurs, malgré tous les éléments apportés au fil des années sur le parfum n°5, je ne le supporte toujours pas ! Et personne ne pourra me convaincre du contraire, ma sensibilité personnelle y est opposée.

Quant à votre commentaire sur la "Haute Parfumerie" si vous lisez régulièrement les articles et commentaires postés ici, vous avez du vous rendre compte que le prix et la renommée d’une Maison ne sont pas les critères déterminants pour apprécier un parfum à sa juste valeur.

D’où l’intérêt aussi de blind tests pour éviter toute influence d’image, de marque, de positionnement de prix etc.

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par Jeanne Doré, le 2 mars 2017 à 09:36

Et bien au revoir !
Pour ceux qui n’auraient pas saisi l’autodérision à évoquer les Césars (merci... merci ... merci) en effet, il faut mieux aller lire d’autres sites à l’humour plus fin, sans doute.
On m’accuse d’être complaisante et payée par les marques, et qu’Auparfum devient une coquille vide. Des lecteurs (que je ne connais pas personnellement) prennent ma défense, et je ne devrais pas les remercier ?
Honnêtement, j’ai peu de temps à perdre à entretenir ce débat-là.
Oui, tout le monde (habitué comme nouveau venu) a le évidemment le droit de s’exprimer et ne pas être d’accord avec moi, je l’ai suffisamment rappelé.
Et non, je ne laisserai pas dire que j’écris des critiques sous l’influence d’une quelconque rétribution et qu’Auparfum est un blog beauté acheté par les marques.
Et oui, j’ai le droit d’exprimer ce que je ressens à la lecture de tels propos.
Point final.

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par Passionez, le 2 mars 2017 à 12:51

Je trouve dommage OPomone que vous nous quittiez. Ce n’est pas parce qu’il y a désaccord qu’il doit y avoir rupture, non ? Bien sûr que vous avez le droit d’avoir une opinion, comme tout le monde.

Bien que passionnée de parfum depuis de longues années, je ne fais pas non plus partie du sérail. Et rassurez-vous, je ne passe pas ma vie à congratuler les gens du parfum, cela n’a aucun intérêt. Je fais honnêtement part de mon point de vue.

Je regrette aussi parfois l’absence de critiques étoffées mais comprends également que l’équipe d’auparfum ne puisse être présente à tout instant, surtout depuis que le magazine Nez est sorti.

Sachez aussi que pendant longtemps je ne faisais que lire les commentaires sans participer et les vôtres en faisaient partie. Je les appréciais autant que les autres.

Et cela n’a rien de complaisant, c’est juste de la curiosité.

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par Aberystwyth, le 2 mars 2017 à 22:26

Une chose est sûre pour moi : je déteste ce parfum. Pas pour ce qu’il représente, ni pour sa fragrance, ni pour son égérie. Mais simplement parce qu’à cause de lui -ou cela devait-il se produire un jour ?- des liens ont été brisés, du mal a été fait. Et je me tiens devant cette page qui se tourne, et je regrette profondément, et je me trouve à imaginer que cela ne se soit jamais produit...

Tant d’autres choses passent à travers mon esprit, mais je me refuse à les déposer ici, seul le regret devra être exprimé. Trop de blessures seront déjà à panser.

Bonne nuit parfumée. Même à ceux qui ont blessé.
Avec Amour,

Aberystwyth

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