Eau Mega
Viktor & Rolf
- Marque : Viktor & Rolf
- Année : 2009
- Créé par : Carlos Benaïm - Olivier Polge
- Genre : Féminin
- Famille : Florale
- Style : Frais - Sage
Melon d’Or
par Jeanne Doré, le 14 novembre 2009
Après le patchouli praliné de Flower Bomb, le duo allemand Viktor & Rolf confirme son goût pour la parfumerie “grand public” avec un deuxième féminin piochant dans l’autre catégorie de je-plais-à-tout-le monde : le floral fruité.
Si je vous dis qu’ Eau Mega est un merveilleux parfum pour shampooing, vous allez trouver que je me répète beaucoup ces derniers temps, (ou alors il faudrait que j’arrête de chroniquer la moitié des nouveaux lancements), mais c’est pourtant bien du côté de la gamme Fructis qu’il semble avoir puisé son inspiration.
Un melon vert, juteux et aqueux à souhait, agrémenté de poire, d’une touche de citron, de pêche et de concombre, explose pendant les premières minutes dans un feu d’artifice multicolore, avec un réalisme plutôt réussi, mais s’essouffle assez vite sur un bouquet de violettes musquées qui devient un peu fade après quelques minutes.
Conseillés aux aficionados de melon, pastèque et autre fruit d’eau estival et rafraîchissant, qui n’avaient jusqu’à présent jamais trouvé leur bonheur dans une parfumerie. Les autres risquent de rester indifférents à ce jus de fruit doré.
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par nathaliez, le 27 février 2010 à 23:44
Il est tres sympa, leger, un peu aquatique, mais il n’est ni trop fruite, ni trop sucre..il est agreable, sans dire qu’il soit inoubliable..il y a surement mieux, mais question de gout apres tout.Malle a des parfums horribles, donc les niches sont parfois excuse a faire payer tres cher des jus discordants au possible..restons simples !!
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par panareamania, le 28 février 2010 à 12:11
Nathaliez, vous pouvez penser ce que vous voulez des parfums de niche mais les meilleurs d’entre eux (Serge Lutens, Malle, Les Exclusifs de Chanel) son quand même plus intéressants que la moyenne des nouveautés qui inondent les boutiques comme Séphora. Autant j’ai aimé Flowerbomb de Victor et Rolf car, même si certaines personnes m’ont dit qu’il ressemblait trop à Angel quand je le portais, j’aimais sa chaleur, son ambiance douce et sucrée mais Eau Mega m’a laissé sur ma faim... Je le trouve fade, chimique, sans grande personnalité, manquant de prestige (même commentaire concernant le flacon avec sa grosse poire en plastique qui veut se donner des airs de grande parfumerie à l’ancienne alors que le flacon de Flowerbomb était précieux, taillé façon diamant). Pour en revenir aux parfums de niche, vous les qualifiez de "discordants" et bien moi je les trouve plutôt intéressants, intrigants. Les meilleurs sont des parfums signés par des artistes. Ils sont donc plus difficiles à cerner et à apprécier de prime abord que les parfums sans âme qui ont été conçus à de multiples mains pour plaire au plus grand nombre !
par clochette79, le 20 décembre 2009 à 10:08
Nul Nul Nul insipide, chimique, jus de fruit dilué. Zéro pointé. Je vous rassure, chère Nathalie d’Armagnac, nul besoin d’aller sur Mars pour trouver dix-mille fois mieux que ça. Allez donc sentir "le Parfum de Thérèse" chez Frédéric Malle, vous deviendrez une des blasées au contact de ce jus qui ne mérite pas le nom de parfum !
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par schlimmelmann, le 10 janvier 2010 à 16:07
Vous avez tout a fait raison. Quand on sent quelque chose si belle comme Le parfum de Thérèse on comprend le sens complet du mot "parfum". On voit qu’il s’agit d’un chef-d’oeuvre. De toute façon, parfois je suis secrètement content de savoir que ces belles créations ne peuvent pas être comprises par tout le monde.
Pour moi parfum veut dire abri, mais veut dire évasion aussi... si j’approche mon poignet à mon nez et je ne sens rien (je corrobore que je suis chez Séphora encore une fois), ça ne m’intéresse plus. J’ai besoin de quelque chose au délà de "sentir propre" après la douche.
Mais bon... je comprends au même temps que ce besoin n’est pas si courant. Laissons donc martiens et terriens dans leurs planètes d’origine.
par Jeanne Doré, le 8 décembre 2009 à 21:22
Bonjour Nathalie, rassurez-vous les "blasés" trouvent de très bons parfums sur Terre aussi ! Admettons qu’Eau Mega est un floral fruité certainement très facile et agréable à porter, mais qui laisse plus indifférent les amateurs de parfums plus "complexes", dirons-nous... En tout cas, tant mieux s’il vous a plu, c’est ce qui compte !
par nathalie d’armagnac, le 8 décembre 2009 à 05:22
Le melon ? je ne sens pas cette note..j’aime beaucoup Eau Mega, il me fait penser a J’adore de Dior, en plus leger...Eau Mega est une eau de toilette vive, legere et interessante...les commentaires negatifs sont sans doute de personnes blasees qui veulent des parfums qui viennent de mars ????
pouquoi ne pas reconnaitre un gentil jus fleuri, qui est bien construit et agreable a porter ??
j’ai beaucoup de compliments quand je porte Eau Mega.,..un parfum tres interessant..non je vais dire un vrai parfum feminin et ravissant !!
par Aline1102, le 5 décembre 2009 à 10:24
Quelle horreur ! Je voulais aller l’essayer, mais s’il sent le melon, cela ne vaut même pas la peine ! Pourquoi de plus en plus de marques se lancent-elles dans le floral-fruité ???
par Jeanne Doré, le 22 novembre 2009 à 20:29
Je crois que le problème, chez les marques de L’Oréal (Cacharel ou Lancôme en sont des bons exemples), c’est la structure même du développement, avec l’existence d’une “cellule olfactive”, qui fait office de filtre entre les parfumeurs et le marketing, qui lui même filtre pour le créateur, qui lui-même du coup se retrouve très éloigné du parfumeur ! Plus il y a d’intermédiaires, plus il y a déperdition d’info et dilution de créativité...
par Donald Bovy, le 22 novembre 2009 à 12:03
Cela me mets toujours en colère, quand je découvre que des créateurs que j’estime pour leur travail de couturier se lancent dans un domaine où ils sont franchement nul et surtout en contradiction avec leurs valeurs. Victor & Rolf, John Galliano... Est ce que quelqu’un peut leur raconter l’histoire de Gabrielle Chanel ou de Christian Dior avec les créateurs de parfums Ernest Beaux, Henri Robert, Jacques Poldge ou Edmond Roudnitska ? Est ce que quelqu’un peut leur dire qu’ils sont minables avec leurs jus de services marketing sans création ni audace ? C’est du « foutage de gueule » ! S’ils trouvent l’attitude intelligente, qu’ils aillent passer leurs collections de vêtement aux tests de consommateur avant de les faire défiler. Shame and Next ! Et, veuillez pardonnez mon coup de gueule mais je pense que ces créateurs devrait simplement générer la création.
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par Troudujol, le 22 novembre 2009 à 12:52
Assez d’accord. J’ai l’impression que c’est un peu plus le cas avec des gens comme Jean-Paul Gaultier (et son binôme avec Francis Kurkdjian) ou Issey Miyaké et Narciso Rodriguez chez BPI. Voire avec Thierry Mugler chez Clarins. Comme si les créateurs étaient davantage intégrés dans le développement, dont ils sont souvent eux-mêmes à l’origine, parfois avec un lien avec une ligne de vêtements... Mais peut-être cela est-il pur discours marketing de la part de ces groupes qui veulent se montrer "crédibles" dans leur partenariat avec ces créateurs ?
par etiennesuper, le 8 décembre 2009 à 13:42
"We are not interested in niche. Fashion is already for a small audience. We like to communicate with as many people as possible" ("Nous ne sommes pas intéressés par tout ce qui est niche. La mode est déjà pour un public restreint. Nous aimons communiquer avec un maximum de personnes") déclaraient Viktor & Rolf dans le UK Times en 2005 lors du lancement de Flower Bomb. Je trouve que cette déclaration éclaire bien le choix de ces créateurs pour des parfums "commerciaux" et bien que j’aurais aimé plus d’audace de leur part (quand on connaît le caractère extravagant et iconoclaste de certaines de leurs collections) je respecte leur vision, leur franchise et leur intelligence (choix de L’Oréal comme partenaire compte tenu de cette volonté de toucher un très large public).
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par clochette, le 8 décembre 2009 à 15:38
Toucher le maximum de public...hum. Sauf que c’est un cercle vicieux, à force de servir des jus de fruits cheap le goût de la "masse" s’y adapte. Je trouve ça pas si anodin de faire le choix de la médiocrité (qui est un mot déjà trop flatteur pour ce genre de lancement). Et si on y réfléchit, ces marques se tirent une balle dans le pied, car ce genre de fragrance éloignent du geste de se parfumer, de plus en plus se contentent de leur gel douche, crème et ne se parfument plus.
Il n’y a qu’à demander autour de nous comment nos proches choisissent un parfum pour se rendre compte que la fragrance compte peu (à moins qu’elle ne soit franchement déplaisante), les gens achètent en général pour un nom et pour un pub (je prédis une belle place à Parisienne d’YSL sur le podium, avec son jus passe-partout, son nom qui fait rêver et sa pub fantasmer), pourquoi ne pas profiter d’une belle image pour vendre des jus avec un minimum de qualité ? Un fruité comme "Le parfum de Thérèse" se vendrait à merveille avec une pub et un nom "appâts".
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par etiennesuper, le 8 décembre 2009 à 21:40
Je suis tout à fait d’accord avec vous Clochette ; c’est juste que je me souvenais de cette déclaration de V&R qui m’avait d’ailleurs surprise à l’époque... Je pense malgré tout qu’il faut respecter le choix du créateur. C’est à lui de définir quelle parfumerie il veut faire et de choisir le meilleur partenaire (L’Oréal ou un autre) en fonction. A mon humble avis, il serait naïf de penser que V&R estiment qu’ils font de la "haute parfumerie". Ils ont parfaitement conscience que les parfums sur lesquels ils apposent leur nom ne sont ni les plus qualitatifs ni les plus originaux sur le marché mais qu’en revanche ils ont une chance d’en vendre énormément compte tenu de la "machine de guerre" mise en oeuvre par un groupe de l’envergure de L’Oréal. Ne soyons pas naïfs en pensant qu’ils sont les victimes d’un système ! Concernant "Le Parfum de Thérèse", c’est intéressant que vous en parliez car j’essaie actuellement les parfums de Frédéric Malle. C’est effectivement une très belle création et je suis frappé, au delà de l’originalité de sa composition, par la somptuosité des matières premières utilisées par cette maison.
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par clochette, le 8 décembre 2009 à 23:02
Oui, je comprends, mais en fait je ne pense pas du tout qu’ils sont victimes du système, même plutôt au contrairement qu’ils en sont à présent en partie responsables ! Concernant Malle, je suis d’accord, c’est vraiment une très belle ligne.
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Bon, sur ce coup là j’ai pas du tout était écolo !! ’je m’en tape la tête d’ailleurs !!!). En effet, quand j’ai vu ce flacon (la raison de Une étoile peut être) et bien je me suis littéralement éclaté à pschitter le parfum ! Il a fallu en fait tout d’avord que je comprenne comment ça marche (je suis pas doué... je sais) puis alors là j’ai tellement rigolé avec ce pschitt que... j’ai pas arrêté ! La pression est tellement rigolote que j’en avais presque oublié le "jus". Terme qui ici prend toute sa siginification : on est face à un bon jus fruité, fade morne. Bref je soulignie ce que vous énoncez ma douce et grandiloquente Jeanne : du Fructis.
Alors comme "Eau de la démésure" c’est vraiment du bourrage de crâne commercial car si trois pastèques et deux melons font un parfum digne de ce nom (et synthétique en plus, je vois pas où on met les 90 € pour 75 ml... Une marque qui n’a pas encore d’estime pour moi !
Mais je persévère, flacon très drole^^
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