Auparfum

Déclaration d’un Soir

Cartier

Flacon de Déclaration d'un Soir - Cartier
Coup de cœur
Note des visiteurs : (49 votes)
Connectez-vous pour noter ce parfum
Connectez-vous pour indiquer si vous portez ce parfum

Tout est dit...

par Thomas Dominguès (Opium), le 20 octobre 2012

Le coup de foudre a été immédiat.

Déclaration d’un Soir est le seul parfum masculin qui m’a semblé être une évidence en cette rentrée parfumée 2012.

En un coup de nez, j’ai su qu’il y aurait quelque chose entre ce Cartier et moi...

Il est la raison qui nous fait entrer dans les supermarchés de la parfumerie. Il est la surprise à laquelle on ne croit plus. C’est pour faire ce genre de rencontre(s) que l’on enchaîne les touches à sentir, tels des speed datings frénétiques et compulsifs d’after works, un peu désespérés, certains jeudis soir. [1]

A ceux qui ne pouvaient concevoir l’idée de porter Aromatics Elixir (mais, dans ce cas, il y a peu de chances que ces messieurs soient en train de lire ces lignes) et qui trouvaient que Gentleman de Givenchy, avec sa touche aromatique, son patchouli gris cendré poussiéreux et son géranium de savon de barbier, rappelle un poil trop à notre souvenir un "parfum de papa", beau, mais, un peu daté, Cartier vient d’offrir une fort jolie surprise.

Les épices explosent, comme tout droit sorties du marché au souk embaumant littéralement, presque puant, de L’Autre de Diptyque. De nombreux tours de moulin à poivre, une touche de cardamome et de la muscade enrobent en adoucissant du cumin et l’assagissent sans tout à fait parvenir à les soumettre, lui et son odeur de sueur typique. On croirait entendre une détonation poivrée, comme un "Bang !" assez "viril". (Pour peu que cela ait de la signification... Caron destinait bien son "Poivre" aussi bien aux femmes qu’aux hommes !).

Les pétales épais d’une rose s’ouvrent alors, pourpres comme le sang d’un morceau de viande crue, drapent et habillent les épices. Le parfum, charnel et carnassier, évoque les roses faites de muscles et de sang, "chairnassières" en somme, de Opôné et de Voleur de Roses. Un petit air de Une Rose des Éditions de parfums Frédéric Malle ; mais, la verdeur et le réalisme naturaliste initiaux des épines font place, entre les doigts de couturière de Mathilde Laurent, à une cotte de maille rétro-futuriste high-tech de métal par les épices froides argentées. Les pétales, eux, bien que d’une belle profondeur, rappelant un plissé de jupe fantasmé, se font rapidement lumineux, moins sanguins, plus chaleureux, doux, presque "féminins" en somme . La chair, ici apparente, bien que dénudée, reste pudique sous les draps défaits du lit qui vient de voir s’y dérouler d’intimes ébats. On entraperçoit, à peine, une boucle de ceinturon, à terre, et une lumière éclatante dans le métal de quelques bijoux épars.

Santal et bois denses, en même temps que translucides, forment la douce et harmonieuse charpente de ce lit aux roses épicées, dans cette union aux genres indéfinis. Et rappellent Portrait of a Lady et autres roses boisées profondes (surtout habituées du circuit de la parfumerie confidentielle) par la beauté et le velouté des pétales épais. Mais, dans cette dualité d’un corps à corps langoureux, des bois blonds et aériens nous rapprochent d’une Terre et de quelques autres créations de Jean-Claude Ellena, alors qu’il n’est pas responsable de cette création-ci (mais, bois transparents et épices, servies entre chaud et froid, sont une de ses "spécialités"). Enfin, par une sorte de note de thé fantomatique très épicé, un peu poussiéreux, c’est vers Gentleman et Déclaration que le regard se tourne, comme il le ferait vers le passé, un peu nostalgique, ce matin à peine, ou, il y a, déjà, vingt ou cinquante ans. Ainsi, la boucle est bouclée...

Epices, pétales et bois transparents nous habillent quelques heures, du matin au soir ; ou du soir au matin... Le sillage, d’intensité moyenne, ne risque pas de voir qui que ce soit se détourner de vous à votre passage face à cette déclaration impromptue.

Les femmes se feront un plaisir de "piquer" ce parfum, comme elles le font déjà avec Terre et Déclaration. Tant mieux.

Il est courageux, pour une marque, de proposer un parfum si typé au plus grand nombre. Et d’oser, dans un triple mouvement : jouer ainsi avec les codes de la parfumerie occidentale en proposant aux hommes la fleur symbole et ornement des femmes entre toutes ; revenir en arrière, entre les années 70 et 90, à une époque où les parfums étaient tout autres ; et, en permettant aux traits qui signent une certaine parfumerie dite "confidentielle" d’être un peu moins "secrets".

Déclaration était l’image d’un homme fantasmé en costume cravate, entraperçu et idéalisé, le jour ; au travail, dans la rue, sur son palier le matin ou, furtivement, dans le métro.

Déclaration d’un Soir est le même homme, en pull, assis face à soi, à la lumière d’une bougie, devant un dîner accompagné de viande saignante, un verre de vin rouge à la main et la rose offerte à l’instant (pourpre, comme il se doit) posée sur un coin de table. Cela, quelques heures avant de futurs ébats, avec cet homme qui n’est plus si immatériel, plus seulement un fantasme, mais, un corps, de chair et de sang.

[1Il est fait usage de cette image pour "coller à une certaine idée". Opium, lui, ne "speed date" pas, ni le jeudi ni d’autres soirs. La brièveté, il ne sait pas faire... ^^

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

par gero06, le 23 octobre 2012 à 10:19

Bonjour à tous,

Je suis assez d’accord avec Carnal Flower.
Adepte du Declaration Original de Monsieur Ellena, j’attendais beaucoup de cette nouvelle edition pour le soir. J’attendais à vrai dire, et surtout, autre chose, j’ai le sentiment en le sentant qu’il y avait de l’idée certes mais que le resultat est mal ficelé pas harmonieux...Le parfum semble perdre de la sensualité du cèdre et du cumin pour gagner une fraicheur rapeuse et pas franchement chic de cardamome couplée à un effet aromatique presque terebenthiné...Deçu tout simplement

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 23 octobre 2012 à 21:19

Bonsoir Gero06.
Je ne sais pas si on l’avait fait précédemment, moi pas, donc, je vous souhaite la bienvenue sur auparfum après quelques-uns de vos messages.

 

Dommage pour la déception.
Mais, vous, également, pourrez conserver au moins le plaisir de vous dire que la création de Jean-Claude Ellena existe toujours et vous satisfait.
Il faut avouer que j’ai facilement passé le cap de la transition de Déclaration à Déclaration d’un Soir car si j’admire et ai beaucoup conseillé le premier à des amis, je ne le porte ni ne l’ai jamais porté moi-même. Je suis, de ce fait, moins sujet à la comparaison entre les deux.
Quand un flanker remet en lumière une version plus ancienne, cela peut se révéler être un "dégât collatéral" plutôt positif, en somme. Que l’on se souvienne de Déclaration est une très bonne chose. Tant c’est un chef d’oeuvre. [bis]
Encore une fois, il est toujours étonnant de" remarquer que là où certains observent de l’harmonie, d’autres trouvent le même objet mal ficelé".
C’est, en tous les cas, bien la démonstration que la parfumerie peut être un sujet à débats, est un objet où la subjectivité joue une belle part, et, probablement, est un Art aussi.

 

A bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 23 octobre 2012 à 22:27

Autant je peux comprendre qu’on ne comprenne pas un parfum, qu’on ne l’aime pas etc, autant je ne pense pas qu’on puisse douter de la technique par moment.

Déclaration d’un soir est justement tellement harmonieux et parfaitement exécuté que je suis étonné qu’on puisse le trouver mal équilibré. Je pense que c’est plus une question de goût que de technique pure et simple ;)

 

(attention, parfois certains parfums pas très équilibrés sont splendides hein ! Parfois Tubéreuse Criminelle je me dis "ah ouais nan quand même" et c’est pourtant un de mes chouchou !)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 25 octobre 2012 à 18:53

Bonsoir Gero06 et Jicky.

 

Il est bien possible que ce qui passe pour un "défaut technique" soit plus de l’ordre du personnel ici. Peut-être est-ce la transition entre la tête assez "joyeuse" et épicée, mais ressentie "thérébentinée", et la baisse du son radicale quand la rose épicée se fait lumineuse puis vaporeuse... Mais, ce n’est que mon interprétation personnelle.
Pour moi, mais, là, je digresse un peu, un parfum, sorti récemment, qui a un problème technique de ce type, est Coco Noir : Je ne lui pardonne pas sa tête fruitée à 105 dBs qui passe brutalement en 20 minutes à un 60 dBs orientalisant baumé râpeux quasi inaudible alors qu’il est censé être si "baroque et vénitien" et qu’il est bien plus séduisant et harmonieux... OoooOOOoooOO
Bref.

 

A propos des parfums "déséquilibrés techniquement", je crois que, pourtant, ce sont ceux que je préfère... Aaaahhh, Tubéreuse Criminelle qui crie si fort durant une heure qu’elle en perd la voix (trop) rapidement. Sa faille est ce qui la rend encore plus belle. Et, pour qu’elle hurle si fort, il faut, probablement, que cela soit bref !

 

Bonne soirée.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Carnalflower, le 23 octobre 2012 à 09:51

Ce parfum est une profonde déception et fait tache à côté du si beau déclaration ! Esthétiquement déséquilibré, et ce caractère camphré eucalyptus fait plus penser à un produit pour le sol qu’à une EDT. Ne parlons pas de la facette rosée vineuse. Incompréhensible, pas de plaisir, signature certes mais quelle signature ?!

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Mado33, le 23 octobre 2012 à 12:38

C’est étrange comme tout est subjectif en matière de parfums.. Certes Déclaration est évidemment très beau, mais celui-ci ne lui fait pas offense du tout. J’aime la tristesse, la joie seule n’ayant finalement aucun sens, et ce parfum a quelque chose de douloureux, enfin en tout cas sur ma peau. Oui c’est un avis nécessairement subjectif mais comment faire autrement ?

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 23 octobre 2012 à 21:08

Bonsoir Carnalflower (joli pseudo pour un parfum ma-gni-fi-que !).
Bienvenue sur auparfum et merci beaucoup pour votre premier post ici.

 

Enfin un commentaire négatif. Trop de louanges n’est pas bon ! ;-)

Pour vous répondre : Là où certain(e)s trouvent leur bonheur, d’autres ne ressentent que rejet et incompréhension. Parfois, l’avis initial change (cela m’est arrivé souvent), mais, parfois, pas du tout. Là où certain(e)s ne voient que beauté, d’autres n’observeront qu’inesthétisme. Comme l’a dit Mado33, tout cela est très subjectif.
Je me demande si l’aspect camphré - eucalyptus n’est pas dû à du géranium. Moi, ici, ça va plutôt bien. Mais, il m’est arrivé de le (res)sentir comme un effet chewing-gum (déjà mâché)... Donc, ce n’est pas terrible du tout. [Je tairai le nom du parfum concerné, qui est très joli par ailleurs... sur d’autres ! Mais, cela m’arrive souvent quand il y a un poil trop de géranium, j’en fais de la chloropylle mâchée...]

 

Sur ma peau, c’est Lavandula de Penhaligon’s, qui, après avoir démarré en très belle lavande fraîche, évolue, après cinq minutes, en détergent au dihydromyrcenol (lavande métallique de synthèse utilisée à foison dans les mousses à raser, les boisés frais ennuyeux etc.). Chacun(e), quand il s’intéresse à la parfumerie, connaît des déconvenues. Et, plus les naturels, plus complexes, sont nombreux, pire c’est. L’avantage du dernier boisé insipide transparent de Boss ou Lacoste, c’est que ça fige sur la peau, sans broncher...
Si vous n’aimez pas la "facette rosée vineuse", inutile de vous déconseiller Voleur de Roses, ce n’est presque que ça. Et, moi, j’avoue l’adorer (pour cela justement) ! ^^
 

Déclaration restera, a priori, le seul et unique pour vous.
C’est vrai qu’il est un chef d’oeuvre. Point. [Dédicace à Jeanne... ^^] #privatejoke

 

Encore merci pour vos quelques mots sur votre ressenti.
Bonne soirée.
A bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

doudou

par doudou, le 22 octobre 2012 à 18:17

Oups, à force d’avoir la tête dedans j’en oublie les étoiles ! 4 pour un grand coup de coeur ! Et vive la femme de Jicky !!!

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par alexia, le 11 janvier 2013 à 14:18

Merci pour vos retours.
J’ai passé quelques temps avec ce parfum, et je suis véritablement sous le charme.
Le seul bémol pour moi reste sa tenue, assez limité sur ma peau bien que correct. Il est rare que des parfums dont on entend beaucoup de bien ne me déçoivent pas (NOIR dernièrement, que je trouve beau mais pas exceptionnel, ou Dior homme, avec lequel je n’avais vraiment pas accroché site de rencontre).
Jicky, vous semblez connaitre la dite vendeuse. Une petite part de moi aurait souhaité que je portasse le jus tiré d’un lingot en plastique doré pour vous demander son 06, mais en Voleur de rose confirmé, j’ai déjà chapardé une belle fleur :-)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

doudou

par doudou, le 22 octobre 2012 à 18:13

Hello tout le monde !
Quelques mots après une belle journée au soleil, enveloppée d’une aura transparente, douce et nacrée....opération pschittage dans le premier sepho sur le chemin ce matin, puis j’ai laissé Déclaration d’un soir me parler....à la première seconde j’ai eu le flash de la rose d’Idylle : ça peut paraître bizarre mais c’était vraiment cela, blanche et charnue ! Cette impression ne fut que très fugace cependant. Ensuite, j’ai bien quelques poivres et épices, un peu dans l’esprit Vitriol d’oeillet, et pas du tout comme dans le Déclaration classique qui suréxprime le cumin sur ma peau, c’en est terrible !!! Ici pas d’explosion, plutôt un halo, un voile feutré qui fait scintiller la rose. C’est très subtil, romantique, poétique....Enfin, tout cela se pose dans une matière chatoyante, la rose est toujours là, elle luit, dans un petit cocon boisé.

Ce soir, je suis joyeuse et touchée. Joyeuse, car je n’ai pas été à ce point emmenée, emportée par un masculin mainstream depuis MIP, et parce que le travail de Mathilde Laurent est fabuleux ! Tout cela sonne juste, la composition vit et avance sans jamais perdre de sa cohérence, tout est dit, sans superflu, sans artifices. Touchée, car ce Déclaration d’un soir ma donné toute cette journée un petit sourire rêveur et amoureux...de la douceur, de l’élégance, de la subtilité....il dit les choses avec un brin de retenue, il ose mais n’est pas complètement sûr de lui ce parfum, et ça c’est touchant !

Douces salutations parfumées de Doudou, romantique et conquise !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 23:05

Bonsoir Doudou.

 

Je suis très content que cette rencontre-ci, "romantique" et "touchante", ait été réussie.
Il est ravissant de lire qu’elle a pu laisser une personne "joyeuse et touchée", touchante par ses mots. Merci pour eux : "aura transparente, douce", "un halo, un voile feutré qui fait scintiller la rose" entre autres. Merci de nous faire voyager à notre tour. Pour moi, le parfum, quand il est réussi, est toujours un transport, dans le passé, ou dans un ailleurs imaginaire, un voyage qui n’a pour limites que l’imagination.

 

Je vais passer la nuit avec Idylle. Je crois que je vois bien le lien avec Déclaration d’un Soir. Une rose qui mêle les contraires : entre épaisseur et transparence ; entre densité et finesse ; à la fois douce, subtile, mais, aussi enveloppante et chaude ; moderne et classique. Quand les termes pour décrire doivent se faire subtils, fins, précis, détaillés, contradictoires et paradoxaux presque, c’est que la couturière qui a œuvré a eu un doigté très délicat.

 

Merci pour ces jolis mots.
Bonne soirée/nuit "romantique et conquise" Doudou.
A très bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par doudou, le 23 octobre 2012 à 14:22

Merci de tout coeur Opium !!! :)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 23 octobre 2012 à 20:49

Avec grand plaisir ! !
 ;-)
A très bientôt

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Troudujol, le 22 octobre 2012 à 23:07

Il est beau, ce Cartier... Mais pourquoi le trouvé-je si triste au point de ne pouvoir le porter ?

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Mado33, le 22 octobre 2012 à 23:29

Parce que justement il est triste et romantique. Si vous n’êtes pas dans cet état d’esprit si particulier, ne serait-ce qu’un tout petit peu, je ne vois pas comment vous pourriez avoir envie de le porter. C’est comme si moi j’étais prise d’une lubie, celle de vouloir porter un parfum de séduction... C’est une interprétation toute personnelle, mais elle concerne tout de même notre affectivité profonde et notre humeur. Notre sensibilité aussi. La mélancolie n’est pas une alliée, croyez moi sur parole et finalement mieux vaut porter un beau parfum qui n’inspire pas la tristesse !
Bonne nuit,

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 23:46

Bonsoir Troudujol.

 

Je ne sais pas, exactement, ce qui fait que nous sommes plusieurs à trouver ce parfum triste au point de ne pas le porter pour certain(e)s, comme c’est ton cas. Mais, j’ai une vague idée...

 

Gentleman, Aromatics Elixir, certains chyprés verts me donnent cette impression.
La violette, l’iris, l’encens, selon les personnes, sont des éléments de composition qui sont souvent décrits comme "mélancoliques".
Il y a, également, pour créer cette "ambiance", certains boisés, un peu humides et terreux. Certains vétivers, pas trop lumineux, et autres boisés obscurs et sombres qui mêlent encens, bois humides, bois putréfiés ou, au contraire, bois incendiés carbonisés, noirs comme le charbon :Carbone de Balmain, Autoportrait et Encre Noire (tous trois de Nathalie Lorson [ce que j’appelle son "trio des boisés déprimés mélancoliques méditatifs"]), de même Sycomore par certaines facettes, Noir de Réminiscence [pas le Tom Ford qui, lui, fidèle à son auteur est joyeux et séducteur presque jusqu’au racolage, mais, ça lui va très bien !]...
Les chypres et leur ambiance automnale invitent à la mélancolie. La mousse de chêne, qui les compos(ai)ent surtout. Mais, aussi le patchouli, quand il n’est pas trop soutenu par l’ambre ou la vanille qui le rendent joyeux. Un patchouli qui sent la terre ou la poussière, va inviter à une certaine forme de tristesse. C’est ce qui fait que Gentleman, Aromatics Elixir et certains chyprés verts me renvoient à une image un peu mélancolique.

 

Je (res)sens cette note poussiéreuse de "patchouli gris", cendreux, dans Gentleman et dans Déclaration d’un Soir. Il y a, dans ces deux parfums, quelque chose qui renvoie au passé, au temps qui passe, et à la perte, à ce qui se dégrade. Le géranium, avec son accent rêche, âpre, de rose fanée et de tige, qui s’usent, associé à cela, peut renforcer cet effet.
Enfin, le fait même que la structure du parfum renvoie à des parfums d’une autre époque, et, donc, indirectement, à des parfums que d’autres ont porté, et au temps qui passe, peut encore renforcer cela.

 

Voilà pour ma tentative de réponse à ton interrogation.
En souhaitant ne pas trop rater ma cible.
Bonne soirée/nuit.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Troudujol, le 22 octobre 2012 à 23:51

C’est étrange, Aromatics Elixir ne me semble pas mélancolique du tout... Dans Déclaration d’un Soir, je pense que je subis l’effet santal. Je le trouve plus proche de Santal Massoia que de Poivre Samarcande... Ce côté blanc, laiteux, crayeux, que je retrouve aussi dans La Pureté de Zadig & Voltaire ou dans Lumière Blanche... Je trouve cela très mélancolique, pour le coup.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 23 octobre 2012 à 20:48

Bonsoir Troudujol.

 

Merci pour tes précisions.
Dans Aromatics Elixir, ce qui me renvoie à la notion de mélancolie, à une certaine forme de tristesse, c’est la fin de l’histoire, la fin de l’évolution. Quand on plonge dans les sous-bois. L’aspect rose vineuse et humidité de la terre me rendent méditatif et un peu mélancolique. Mais, la tête, elle, n’est que joie et bonheur ! L’histoire débute joliment, mais, s’achève de manière un peu moins heureuse. ;-)

 

Je crois bien voir de quoi tu parles quand tu cites les termes "blanc, laiteux, crayeux" pour définir cet univers qui évoque la tristesse pour toi. Mais, le santal, pour moi, souvent, évoque plutôt tout l’inverse, un cocon réconfortant. Mais, je l’aime assez lacté plutôt que "brume et brouillard" le santal, ou très "mie de pain blanc" comme souvent chez Lutens, et, dans ces cas-là, il n’y a pas vraiment cet univers que l’on trouve dans Tome 1 - La Pureté de Zadig et Voltaire. Dans le cas de santal lacté ou "peau et mie du pain", le corps épais du bois, sa chaleur apportent plutôt du réconfort.
Mais, pour l’image, je vois très bien de quoi tu parles : Un peu comme ces films où on évolue un peu dans l’inconnu, dans un brouillard épais et dense, entre gris et blanc, sans savoir où on se dirige et ce qui va se passer.

 

Certains muscs cotonneux, un peu tièdes, peuvent évoquer cela pour moi. Une couverture dont on se couvre car on a est effrayé, a froid, et tremble. Noa de Cacharel, par son évanescence translucide évoque un peu cela pour moi. Un réconfort, mais, mélancolique, une bulle contre ce qui ne va pas. Donc, en filigrane, la conscience que des choses ne vont pas...
Mais, par exemple, Lumière Blanche, pour moi, ce n’est pas la tristesse du tout. C’est un verre de lait chaud à la cannelle bien blotti au chaud, en lisant un roman policier quand il pleut ou neige dehors. Donc, un moment tout sauf triste, mais, au contraire, assez cocoon et réconfortant.
Mais, encore une fois, tout cela est très personnel. ;-)

 

A bientôt.
Bonne soirée.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par incense, le 22 octobre 2012 à 15:18

Bon, je suis je l’avoue extremement gêné...
Senti il y a 15 jours, alors que je VOULAIS aimer ce parfum, j’ai été extrêmement décu.
Puis j’ai avec une immense attention lu la formidable critique d’Opium. J’ai eu l’impression d’être passé à côté l’autre fois, impossible, je ne devais pas être dans mon état normal...
Donc à midi direction le Séphora du coin, pour à nouveau le tester sur peau... Et bien non, toujours pas, et c’est même pire qu’au premier essai il y a 15 jours !!

J’ai eu exactement le même problème avec Terre d’Hermes. Il y ce fameux ingrédient mystérieux à mon nez que je ne supporte pas. Il me semble que ca ressemble à ce que vous détectez comme étant l’effet "bois blonds", ou une sorte de cèdre douceatre... Je sents cet ingrédient donc ici, dans Terre, et il me semble dans Portrait of a Lady...
Au final, un rendu à mon nez totalement importable, qui me rend même nauséeux, ce qui est rarissime !!!
C’est donc un immense regret, d’autant que je suis un fan absolu des deux précédentes version de Déclaration, et que sur le papier (comme Terre), je DEVAIS tomber amoureux de cette Déclaration d’un Soir !!!
Garghhh malheur de malheur !!!!!

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 22:43

Bonsoir Incense.

 

Tout d’abord, je suis ravi que mes mots aient incité à "retenter le coup". Mais, je suis désolé que cela ait été pour être confronté, à nouveau, à un échec.
Et, je suis sûr que, comme c’est toujours le cas avec les parfums qu’on teste et qu’on n’apprécie pas, il a été tenace le bougre et est resté scotché au poignet, si par malheur il a été testé sur peau... ^^

 

Ensuite, il y a souvent des choses que tout le monde "encense" (je sais Incense, elle n’est vraiment pas terrible pour le coup cette blague ! ^^) et à côté desquelles on passe. Bon, je dois avouer que moi j’en ai de moins en moins, mais, il y en a...
On a tout à fait le droit, et encore heureux, de ne pas aimer des objets que la plupart adorent. Parfois, c’est même recommandé !
Mais, pour en revenir plus sérieusement au problème relaté, je crois que "Thomas Marple Poirot" a peut-être bien trouvé le coupable.
Je reprends les indices : "l’effet "bois blonds", ou une sorte de cèdre douceâtre... Je sens cet ingrédient donc ici, dans Terre, et il me semble dans Portrait of a Lady"...
Je crois que le "nose killer" porte le nom barbare de "Iso E Super".
Voici un article en anglais qui en parle, ici, sur perfumeshrine.
Cette molécule a commencé à être utilisée en overdose à partir des années 90 avec Trésor de Lancôme.
C’est une molécule qui, pour avoir de l’effet et se sentir, doit être utilisée en très grandes quantités, sinon, il ne se passe rien.
On pourrait la décrire comme "une senteur assez transparente mais suave, hésitant entre un peu de cèdre, d’ambre gris, de violette et d’iris". Elle est très utilisée aujourd’hui. Jean-Claude Ellena sculpte souvent cette molécule, et, plutôt bien. Il y en aurait dans : Voyage, Terre, ainsi que Poivre Samarcande et Déclaration (simple, le premier du nom). Cela permet d’obtenir un effet de bois transparents, chauds, diffusifs, enveloppants, mais, légers, un peu secs, comme du cèdre, mais, un cèdre fantomatique et pas "cassant" comme il l’est naturellement, et qui diffuse bien plus que le bois naturel qui, lui, "colle à la peau". De plus, cela augmente la tenue des parfums. De ces éléments, on comprend bien le succès de cette molécule en parfumerie depuis vingt ans. Le souci, Incense, c’est que tu (je me permets le tutoiement, je ne sais plus si on se l’était autorisé, mais, c’est plus simple ainsi, si cela pose un problème, il suffit de me le faire savoir), tu, donc, apprécies Déclaration ; or, il est censé en contenir. Donc, ma théorie, dans ce cas, prend l’eau...
L’Iso E Super est également présent dans : Féminité du Bois (pour renforcer l’effet - cèdre mine de crayon), Perles de Lalique, Fahrenheit.
En revanche, d’après Frédéric Malle (lui-même), il n’y en n’aurait pas dans Portrait of a Lady. Mais, il y a bien un bois de synthèse utilisé, pour reproduire le côté enveloppant du bois de oud. Peut-être est-ce cela...
Ou, peut-être est-ce l’effet global, non pas de une, mais de certaines catégories de molécules de synthèses, entre bois et muscs, reproduisant cet effet nommé "bois blonds" pour leur transparence et leur douceur, pour leur velouté, qui indispose. Ces molécules, aux noms assez barbares, sont nombreuses (Ambroxan, Ambrox, Cédramber...). Le ou les coupable(s) est/sont peut-être dans cette liste.
Voilà Incense. Il ne reste plus qu’à tester les sus-nommés... Mais, sans en arriver jusqu’à la nausée, hein ? !

 

Merci pour la deuxième tentative et pour le "retour d’expérience" ! Mais, il ne faut plus prendre autant de risques dans l’avenir... C’est souvent comme cela avec les déclarations d’amour, il y a parfois une désynchronisation, on voudrait aimer, mais, on ne peut pas. L’avantage avec les parfums, c’est qu’il y en a tant à apprécier... ;-)
Bonne soirée.
A bientôt
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

dau

par dau, le 22 octobre 2012 à 10:56

J’aime beaucoup ce Déclaration d’un soir, fin et romantique, qui occupe un terrain dévasté : le mainstream romantique de qualité, terrain que Cartier avait déjà commencé à investir avec Baiser Volé qui paraît, je suis d’accord avec Mado, un peu faible en comparaison...

 

Je ne le trouve pas splendide, parce que ce n’est pas exactement "mon genre" mais je suis certain, si on lui donne sa chance, si on tombe sur lui au milieu des autres sorties et des tonitruantes campagnes dior-rabanne-etc, qu’il peut faire le bonheur de beaucoup.

 

J’ai tendance à penser que les nostalgiques de Nina Ricci, grande époque, vont l’adorer.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 21:50

Bonsoir Dau.

 

Ton analyse est, comme toujours, parfaite, et les termes, eux, sont bien choisis.
Je te reprends : "mainstream romantique de qualité". Voilà en quelques mots comment résumer une belle part du style de Cartier depuis que Mathilde Laurent y officie.
Une forme de romantisme référencé au passé, bien que moderne dans une partie de sa structure.

 

A propos de la moindre qualité de Baiser Volé, un peu "faible en comparaison", je crois bien percevoir ce qui vous dérange. C’était mon cas également après l’achat d’un flacon l’an passé. J’ l’ai porté quelques fois, puis, me suis vite lassé de jouer "l’eau fraîche glacée du vase". Concept intéressant à observer, moins agréable au quotidien à porter. En fait, il a une partie de l’aura de certains parfums "anciens", mais, il a la minceur et la froideur de certaines compositions modernes. Cela le rend intéressant, agréable à contempler. Mais, un certain aspect anguleux, difficile à faire partager, que je définirai comme de l’eau fraîche versée dans un verre transparent entourant des tiges épaisses vertes et un peu grinçantes, tout cela fait une image belle à observer, un parfum conceptuel qui est fascinant. Mais, cela ne faisait pas un parfum agréable "à vivre", pour moi, il y a un an.
Puis, étrangement, en le redécouvrant il y a peu de temps, je l’ai apprécié beaucoup à nouveau. Et, lui ai trouvé moins de minceur et moins de cet aspect "glaçant" qu’il avait dans mon souvenir. Je l’ai trouvé un peu plus confortable, plus chaleureux. Plus proche de l’épaisseur de certains parfums floraux anciens (mais, pas totalement, entendons-nous bien). En fait, après un an, l’eau glacée, le vase transparent et les tiges grinçantes, ont fait un peu de place au poudré des pistils et à la douceur et à l’envoûtement des pétales.
Je vois Baiser Volé comme une sorte de L’Air du Temps contemporain du lys.

 

Cette minceur un peu moderne, je la perçois, aujourd’hui également, dans la manière dont l’histoire se termine dans Déclaration d’un Soir. Comme si l’homme qui le portait s’apprêtait à prononcer cette déclaration tant attendue, ouvrait la bouche avant le dessert, prenait une expression sérieuse, prenait une gorgée d’air avant de poursuivre, hésitait, puis, finalement, se taisait définitivement. LA grande déclaration ne sera pas pour ce soir-là. Mais, cela reste une soirée et une nuit à venir qui ont été fort agréables.
Je trouve que le style de Mathilde Laurent s’affirme de plus en plus dans ce qu’elle propose en mainstream. Ses parfums "gagnent en épaisseur". Mais, il ya une sorte d’évanescence qui reste sa marque de fabrique. Mais, chez elle, la transparence arrive dans un second temps de l’évolution, elle arrive "ensuite", après les quelques minutes d’un envol qui sont souvent assez "percutantes". C’est le cas dans Roadster, dans certaines Heures (la "Convoitée", la "Défendue", la XIIIème bien entendu). Puis, après un envole parfois tonitruant, on gagne un "plateau de vol", comme lors d’un vol en avion, tranquille et apaisé, au-dessus des nuages. Cela, entre autres, la différencie, pour moi, de Jean-Claude Ellena, dont la transparence est le maître mot dans toute l’évolution de ses compositions.
Bon, j’ai encore bien "digressé"...

 

Merci pour tes mots, justes et pertinents, qui m’ont permis de "voyager" un peu. ;-)
A bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Jicky

par Jicky, le 21 octobre 2012 à 19:17

Le problème est effectivement de taille.

N’y allons pas par quatre chemins : ce parfum est splendide. Je détaillerai après. Donc, comme en plus d’être génial, il a des choses à nous dire, nous avons une facheuse tendance à en dire beaucoup. Beaucoup. Beaucoup. On s’emporte, on crie partout qu’on l’aime, on va loin. Très loin ("wouhhhhouuuu reviiient parmi nous !!!").

 

Le problème, c’est que Déclaration d’un soir n’est pas comme nous le décrivons. Olfactivement, Déclaration d’un soir n’est pas un mastodonte qui impose ce qu’il a à dire : il ne viendra pas crier qu’il est proche de L’Autre, Une Rose etc.

Donc ce parfum entrainera surement une déception, ce qui serait la pire chose au monde (d’autant plus que l’esprit de contradiction sera forcément là pour vous dire "franchement nan, ils criaient au génié, mais c’est tout de même discret et pas vraiment expansif...")

 

 

En fait, je trouve Déclaration d’un soir presque triste. Ou mélancolique pour être plus positif. Il est d’une douceur et d’une délicatesse devenue introuvable en grand public désormais, à l’heure des One Million et autres Black XS l’excès.

La tête est bien épicée mais... c’est un poivre naturel. C’est à dire que c’est un "poivre matière" et non un poivre de cuisine comme à la Bang. Ce poivre là qu’on retrouve dans Vitriol d’Oeillet par exemple. Il n’apporte donc pas les épices mordantes que vous vous attendez à avoir.

 

La rose est une rose sertie de géranium. Elle est discrète, élégante et ne déploit pas toutes ses facettes de manière concrètes : on est dans l’abstraction de la terre, l’abstraction du rouge, l’abstraction de l’amour. Déclaration d’un soir parle aux souvenirs brumeux et non aux souvenirs intinctifs comme les infamies gourmandes actuelles.

 

Ensuite, Déclaration d’un soir est une d’une perfection technique que l’on ne sent pas comme on sent "la rose, les épices, les bois". Cette technique se sent dans ’évolution. Les transitions entre les notes, les accords qui coulent, où les surdoses ne sont pas inélégantes, où le dialogue ne se perd pas en propos incohérents et inutiles pleins de moi-je. En fait, le dialogue interne de Déclaration d’un soir est un silence. Ou un souvenir de dialogue.

Techniquement, Déclaration d’un soir a aussi la grande qualité de ne jamais "tomber". Vous remarquerez qu’actuellement, tous les masculins tombent dans ce qu’on peut considérer comme les poncifs d’un genre. Alors souvent c’est le fond générique bois qui piquent et after shave : il vaut pour les fougère à la Bleu infâmes mais même pour les belles sorties comme Spicebomb qui a ce fond bois qui piquent. Or, là Déclaration d’un soir se maintient sans se vautrer dans les effets de matières si connus du dhmol, des bois de synthèse ou des effets plus ambrés coumarinés. Or, cet effet se retrouve essentiellement dans la niche.

 

Déclaration d’un soir est-il nichu ? Objectivement, oui : il est supérieur à tout ce qui sort en grand public par son ambiguité masculin/féminin, sa technique irréprochable et son élégance. Il est même supérieur à pas mal de niche, c’est dire.

Or, j’ai envie de dire que non. Déclaration d’un soir n’est pas nichu. Je pense que Déclaration d’un soir représente ce que devrait être la parfumerie acuelle grand public : des parfums élégants, bien fait, accessibles mais pas clichés, qui osent s’affranchir de marketing exacerbé et qui ont une marque qui aime ce qu’elle fait. Cartier a recruté Mathilde Laurent et je pense que c’est la meilleure chose qui soit arrivée à la parfumerie grand public depuis longtemps. Très longtemps.

 

Voilà : allez le sentir comme vous voulez, mais ce n’est pas le petit morceau de mouillette qui vous éclairera. C’est un seul et unique test de la journée sur peau.

 

Vive l’odorat !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Mado33, le 21 octobre 2012 à 19:58

Hello,

Oui sur peau il se révèle pleinement alors que sur touche, à moitié et encore.
Je perçois aussi cette notion de mélancolie, c’est ce qui fait toute la grâce de Déclaration d’un Soir. Infiniment plus gracieux que Baiser Volé selon moi. Après les " daubes " de l’automne, c’est réconfortant de sentir un aussi joli parfum !
Bonne soirée à vous et à tous !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 21 octobre 2012 à 21:53

Bonsoir.

 

Jicky, merci pour tes mots à toi.
Je me dis que, parfois, il est bien agréable de pouvoir commenter plutôt que de rédiger. Car, alors, à bas le descriptif des notes et vive la seule émotion.
Qui a dit que ça se voyait à la longueur de mes commentaires ? ;-)

 

Je te rejoins sur l’analyse du possible rejet naturel que l’on peut avoir si l’on fait de la comparaison.
Les attentes, les préjugés, les a priori, sont l’ennemi du plaisir parfois. Ne rien attendre, ne rien calquer sur le passé, sont la meilleure manière de ne pas être déçu(e).
Ce parfum est peu puissant, plutôt discret. Il n’a pas un coffre énorme (mais, toujours plus que l’Eau de Cartier à laquelle je semble être carrément anosmique). Son charme n’est pas du tout tapageur.
C’est une version séductrice "en pull", c’est moelleux, assez réconfortant, un peu mélancolique aussi. C’est assez étonnant, si je vois ce parfum comme un moment en soirée, au restaurant, avant des ébats, je distingue aussi, inéluctables, les désillusions qui suivront cette nuit. Peut-être la seule. Peut-être pas. Mais, il y a une forme de tristesse dans la manière dont le parfum "décline" avec le temps ("s’évapore" autrement dit). Il s’efface peu à peu.
Sur moi, après quelques heures, il n’évolue plus, il se fige et dégresse lentement, très lentement, la rose argentée sur son lit de bois blonds s’éloignant peu à peu.

 

Pour être franc, ce parfum ne me touche pas personnellement. Il me touche intellectuellement, émotionnellement par ce que je projette dessus, mais, pas au travers de mon histoire personnelle. Pour moi, il est beau comme le serait le film "Love Story", une belle histoire d’amour tragique. Mais, pas la mienne. Une histoire que j’observe en tant que témoin, de manière assez éloignée. Qui me touche par sa beauté et sa tristesse intrinsèque, mais pas car je suis concerné.
"En fait, le dialogue interne de Déclaration d’un Soir est un silence. Ou un souvenir de dialogue." Ce que c’est justement dit.

 

Déclaration d’un Soir est techniquement bien construit, mais, ce n’est pas cela que l’on sent. On (res)sent juste la beauté.
Il n’est pas étonnant, je crois, que tu parles d’absence du ressenti technique. En fait, de cela, il s’est agi lors de ma découverte des Heures de Parfum de Cartier. Durant deux heures, j’ai été déçu. C’est tellement délicat, fondu, peu chahuté, sans heurts, tout est si cohérent (pour la plupart de la gamme), que je n’avais rien à quoi m’accrocher. J’étais déçu. Puis, j’ai compris. Le propre de la beauté, c’est qu’elle ne heurte pas. Elle bouscule un peu, elle fait se décrocher la mâchoire. Mais, elle ne fait pas mal ni ne heurte. L’harmonie ne se voit pas, elle se perçoit. Les disharmonies, les tâches dans l’immaculé, les heurts, les ruptures de rythme, se remarquent mieux que ce qui est fluide et "glisse". Seule l’idée de la perte fait prendre conscience de la valeur de ce qui est acquis, mais, peut être perdu. Aujourd’hui, en terrasse, il y avait foule de monde, davantage qu’en plein été. Car les beaux jours sont comptés. Les ruptures de rythme rappellent que certaines mélodies sont belles à écouter.
C’est au même type de beauté que renvoie Déclaration d’un Soir. Une beauté évidente. Mais, si évidente, si peu tapageuse, qu’on peut facilement passer à côté.
Tellement évidente que, malgré tout, sans test sur peau, sur la seule mouillette, lors d’une récupération de près de 30 touches à sentir en peu de temps (soit, à peu près tout ce qui a été lancé cette année en circuit sélectif durant cette rentrée), deux, seulement deux, ont attiré mon regard/pif : Alien Essence Absolue et Déclaration d’un Soir. Ce dernier de manière évidente. Je me suis juste dit d’abord, "C’est beau !", puis, "C’est différent...".
En fait, pour être tout à fait honnête, ma peau ne rend pas totalement hommage à ce parfum je crois, ou, plus précisément, à la manière idéale avec laquelle JE voudrais le voir évoluer. Mais, on ne contrôle pas les histoires avec un autrui. Il faut être deux pour vivre un bel évènement, que ce soit avec un(e) autre ou avec un parfum.
Ce que je préfère, personnellement, c’est le moment où les épices argentent la rose. Quand tout l’orchestre joue au même moment. Ensuite, quand la rose joue son solo, puis entame son duo avec les cors des bois blonds, je dois avouer que je trouve cela un peu monotone, car, c’est comme lorsque l’on regarde un film à suspense et que le suspense est levé car on a compris un peu trop vite la manière dont tout allait se terminer.
Probablement, aussi, est-ce car après un accord qui joue sur la comédie musicale, on entame la deuxième partie de l’histoire, le moment où la comédie bascule dans le mélo, comme dans "Moulin Rouge". A ce moment-là, l’histoire reste belle, mais, à la vigueur des débuts comiques succède la mélancolie de la fin annoncée. Bref.

 

Enfin, Jicky, je te cite : "Déclaration d’un soir n’est pas nichu. Je pense que Déclaration d’un soir représente ce que devrait être la parfumerie actuelle grand public : des parfums élégants, bien faits, accessibles mais pas clichés, qui osent s’affranchir de marketing exacerbé et qui ont une marque qui aime ce qu’elle fait."
Je "plussoie" puissance 100 000... Voilà, en quelques mots, ce que pourrait être plus fréquemment la parfumerie de masse. Et, voilà pourquoi je continue à "squatter" les Nociphorarionnauds.

 

Jicky : Merci beaucoup pour ton intervention.
A tou(te)s : Comme il l’a dit, allez découvrir Déclaration d’un Soir comme vous le souhaitez, mais, allez-y !
Bonne soirée.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 21 octobre 2012 à 22:04

C’est drôle que tu fasses un rapprochement avec Love Story puisque je faisais une sorte de rapprochement entre Déclaration d’un soir et Barry Lyndon.

 

Ryan O’Neal, égérie cachée de Déclaration d’un soir ?

 

Je ne vais pas en dire plus ;)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 21 octobre 2012 à 22:49

Re...
Je n’y avais pas pensé... [Inconscient ?]
Bah, oui, il semble bien que ce soit Ryan, il y a euh... Ça change de Braddy Pittounet récemment et de Alain Delon pour Eau Sauvage.
Ce n’est pas ça l’image de la pub ? Regarde ici.
C’est bien le "nouveau" visuel publicitaire, non ? #détail qui tue# ^^
Bonne soirée.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Koimynose

par Koimynose, le 21 octobre 2012 à 18:55

Oh la la ! On s’en sortira jamais ! Encore un qu’il faut que j’aille sentir ! En plus je n’irai pas en trainant les pieds !
Merci - encore - Opium pour cette critique. Le truc avec Opium, c’est qu’il use d’une concision prolixe (cherchez pas, c’est nouveau) pour nous mettre l’eau à la ... (tiens ? il faudrait une expression appropriée - les narines en ébullition ?), tout y est, il n’oublie rien... Et une fois qu’il nous a bien mis sur des braises, nous lache, l’air de rien un truc du genre "mais surtout, oubliez tout ce que j’ai dit/écrit, ouvrez une page blanche...". :D Trop fort, n’est ce pas ?

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 21 octobre 2012 à 21:07

Bonsoir Koimynose.

 

A nouveau, merci pour les compliments.
Puis-je ré-utiliser les termes "concision prolixe" concernant le style ou mode de rédaction qui me caractérise(raient) ? Je pense que cela me sera bien utile pour défendre certaines pages entières de texte(S) à venir... Il est difficile (comprendre "impossible") de dire un maximum de choses utiles en très peu de mots pour moi. Alors, vive la "concision (TRES) prolixe ! ^^
Je suis ravi quand je parviens à mettre "les narines en ébullition", à les rendre frétillantes d’envie et ragaillardies. Après l’expression animalière "avoir le poil luisant", après l’expression corporelle "avoir l’œil vif", voici l’expression perfumista "avoir la narine pimpante" (à ne pas prendre dans un sens non-autorisé par la loi, ici, on parle bien de parfums, les mouillettes [malgré le talent et l’imagination des rédacteurs/trices] sont les seules choses qu’on hume avec joie et envie).

 

Bon, j’avoue qu’en tant que fan de Madonna, j’ai été initié tôt à ce que l’on appelle la stratégie de pénurie (autrement appelée par elle "coitus interruptus" [=> que je ne traduirais pas...]) : Chez elle, c’est tout lâcher en concert au niveau ambiance, bah, quand il reste seulement un dernier morceau. On a les bras au ciel, les gens sont hystériques et... Bye, bye ! Game over. => Vas t’acheter le DVD maintenant si tu veux bouger ton corps encooore !
Autrement dit, on crée du désir et quand les gens débordent d’impatience, quand...*Interruption des Programmes* [Suite au prochain épisode...]

 

Est-ce que, vraiment, je passerai pour un vil tentateur si en plus de ce qui a été publié j’ajoutais qu’il peut se révéler plus intéressant qu’on ne pouvait l’imaginer d’aller tester Luna Rossa de Prada, moins simpliste qu’un autre boisé aromatique frais sorti il y a deux ans, même si ce n’est pas le truc le plus novateur au monde ; que la variation A*Men Pure Cuir, après un démarrage brutal, assombrit café et patchouli en les posant sur une selle bestiale à la cavalcade indomptée ; que Noir de Tom Ford est un parfum masculin comme on a arrêté d’en faire depuis près de dix ans, que l’on pourrait qualifier de "viril" par certains aspects, "sensuel", "chaud", mais, très très réussi avec ses notes boisées, épicées, ambrées, "sensibles" pourrait-on dire ; que...
Bon, j’arrête là, sinon, on va me dire que même en cette rentrée moyenne j’arrive à jouer les vils tentateurs.
*repart la narine dilatée et la pupille injectée de sang manifestant tous les symptômes de "l’hysteria parfumistie convulsive" (HPC)* ;-)

 

Bonne future découverte...
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Koimynose, le 21 octobre 2012 à 23:40

LOL !!!
T’inquiète pour "concision prolixe", c’est sous licence common creative ;)
Et surtout ne change rien !
Ah oui, j’ai testé Luna Rossa : un boisé vif, avec un piquant au début qui m’a rappelé Lalique White. Dans son genre il n’est pas mal du tout. Le seul hic, c’est, encore, toujours, ce côté savonneux cher à Prada. Ils n’ont pas envie de changer un peu ?
Bonne fin de soirée everybody !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 21:24

Bonsoir Koimynose.

 

Merci pour le partage communautaire de ton association de termes, qui me correspond bien.
Lalique White : Voilà que tu inverses la tendance et que c’est toi qui prends le relai du rôle de "vil tentateur". Bon, peut-être pas exactement, mais, au moins, tu me rappelles qu’il y a toujours un truc à testeeeeeeeeeeer ! ^^

 

A propos de la "Prada’s touch" : Je trouve cela plutôt sympa qu’il y ait un fil conducteur entre les créations d’une même marque. Quand Daniela Andrier a commencé à travailler pour cette marque, il y a eu un ambre. Bon, c’est très bien, il est très bien conçu. Mais, il n’y avait pas de "signature olfactive" de la marque. Je trouve ça bien que cela existe parfois, plutôt que des marques qui font une rose, puis un vétiver, puis un boisé sombre, puis une fleur blanche, puis... Certains le font de manière hallucinante de précision, comme les Editions de Parfums Frédéric Malle. Mais, il y a un problème, c’est que ceux qui ont réussi à réaliser une collection cohérente en ont inspiré d’autres, plus arrivistes qui l’ont fait ensuite avec moins de talent. (Non, je ne citerai pas de noms...)
Le prix à payer de cela, de la présence d’un style marqué, étant un certain enfermement dans ce même style, comme on le reproche beaucoup à Serge Lutens et Hermès dernièrement. Mais, la lassitude face à la répétition d’une certaine forme redondante me semble préférable, jusqu’à un certain point, à l’absence totale de forme, trop souvent perceptible dans presque toutes les marques qui font leurs sorties comme on coche une grille de bataille navale : "Oh, bah, tiens, la fleur d’oranger ça vend bien, faisons-en une et très sucrée, les filles adorent ça, ça marche à tous les coups". [Exemple factice, quoique souvent observable...]
Enfin, je crois qu’on pourrait débattre des heure durant. ^^

 

Très Bonne soirée.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 22 octobre 2012 à 22:27

Luna Rossa est en effet bien pour un mainstream. Je ne le trouve pas si marqué par le style de Daniela Andrier, mais finalement je trouve ça pas si mal, si ce n’est qu’on y reconnait ses qualités plus techniques (en fait, il y a un peu des "transitions" Andrier).

 

En fait, les masculins s’en sortent très bien cette année. Spicebomb, Noir, Déclaration d’un soir, Luna Rossa...

En plus, je trouve Luna Rossa assez proche de Guerlain Homme et c’est pas pour me déplaire.... *sifflote*

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Mado33, le 22 octobre 2012 à 22:38

Hello,

Je trouve que Luna Rossa est mauvais par rapport à Spicebomb ou Déclaration d’un Soir qui est particulièrement joli. Je pense les avoir senti à peu près au même moment ( y compris Spicebomb car j’ai un échantillon ici ) donc il m’a vraiment semblé que le niveau n’était pas le même. Quant à Noir, décidément j’aime beaucoup.
Pour les " féminins " euh oui ils sont où ? Baiser Volé eau de toilette, FloraBotanica et Volutes bien sûr même c’est un parfum hommes/femmes donc oui où ? Pas grand chose en effet il me semble.
Bonne nuit.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 23:29

(Re-Bonsoir...)
*mon oreillette me glisse qu’un article est en cours de rédaction à propos de Noir*
#crush #luv #Guerlainisalive(butwithTomF.)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Koimynose, le 24 octobre 2012 à 00:23

Bonsoir tout le monde ! (ou plutôt bonne nuit) !
Alors je réserve mon avis sur Déclaration d’un Soir que j’ai testé sur peau, direct. Car je sens que le dialogue a besoin d’être patiemment prolongé, entretenu :D
Sinon sniffé Noir de Tom Ford : j’étais frappé, assez vite, par la ressemblance avec Habit Rouge mais version EDP, vraiment. A tel point que j’ai écumé le cyberespace pour voir si mon impression était partagée. Et je tombe sur le texte de Boisdejasmin... qui relève que Tom Ford dois vouer une réelle admiration à Habit Rouge... Alors je me suis dit mon pote t’es pas fou :D
Par contre le prix, monsieur Tom Ford, faut pas pousser, j’ai pas la cerveau rempli de benjoin non plus !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 29 octobre 2012 à 19:00

Bonsoir Koimynose.

 

Aaaaaahhahhahahahhahhaa : Noir !
Bon, autant lever le suspense tout de suite : Un article est en cours de rédaction sur ce qui pourrait passer pour un très bel hommage aux parfums de Guerlain. La parenté avec Habit Rouge est évidente, tu as tout à fait raison Koimynose.
Mais, également, de mon point de vue, avec Héritage, L’Instant pour Homme et bien d’autres, même des féminins... Mais, j’arrête-là, sinon, je vais en avoir pour des lignes et des lignes.
Une vraie réussite en tous les cas, ultra référencé. Vraiment beau !
En revanche, je n’ai pas regardé le prix. Là, je crains le pire...
Faut-il fumer du benjoin, pour être un peu plus relax’ avant de constater les dégâts ? OooOOOoOOOohhh

 

Au plaisir de te relire rapidement, que ce soit à propos de Noir, de Dd’unS après plus ample réflexion, ou de toute autre chose. ;-)
A bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 23:27

Bonsoir.

 

Bien joué la comparaison avec Guerlain Homme !
#LArevancheestunplatquisemangefroid+chaud=tiède

 

Les sorties masculines sont plus "vibrantes" que les féminines en mainstream, je crois, finalement. Plus surprenantes pour le moins. Au moins, il se passe un truc là. Et, dans le bon sens.
Qu’il y ait 1200 lancements par an, si cela permet de dégoter une dizaine de vraies jolies sorties, allez, disons 12 (01%), ça me va...
Je ferai le compte à la fin de l’année. ^^

 

Il y a quelque chose de profondément "old school" dans les parfums Prada masculins, et, j’aime bien cela.
A propos de Luna Rossa, disons que c’est mieux fichu que ça n’en a l’air de prime abord. Mais, bon, pour moi c’est moins bien que Amber (savon ancien "de papa" <3) ou Infusion d’Homme. Mais, ceux-ci devaient être trop originaux pour pas mal de messieurs, possibles clients de la marque. Disons que pour un aromatique frais boisé surfant sur la tendance sport (comprendre "triste comme un jour de pluie"), il s’en sort avec finesse et subtilité. Le twist, mêlant la fraîcheur d’un peu de menthe avec la sécheresse de ce que je ressens comme des feuilles de tabac ou de maté, nous sauve de l’endormissement face à la copie. ;-)

 

Promis : Je re-re-testerai Guerlain Homme. Mais, moi, les parfums avec un accord cocktail frais, c’est pas mon truc ! (la fraîcheur alcoolisée entre chaud et froid deGin Fizz et Batucada, ce n’est pas trop mon style au final, je crois). L’alcool, moi, je le bois quand je veux me faire un verre ! ;-p

 

Bonne soirée.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Mado33

par Mado33, le 21 octobre 2012 à 17:40

Hello,

Jolie vision de ce parfum, avec vous il y a toujours la forme et le fond !
Je suis d’accord, un beau parfum pour cette rentrée.
Tout est dit !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 21 octobre 2012 à 20:31

Bonsoir Mado.
Merci pour vos mots, je tente de faire au mieux (loooooguement, donc, souvent) pour concilier la forme et le fond.
Ce parfum est beau, oui, vraiment beau.
Tout est dit... En tous les cas, beaucoup de choses nous sont racontées en odeurs et en émotions... Mais, en mots, on peut en dire beaucouuuuuuuuuup plus ; ce que Jicky a commencé à faire par ailleurs. Ici, mais aussi dans l’un des textes, que je trouve, bien entendu très bien écrit (mais, ça, on n’en doute pas ici), et surtout, des plus émouvants, sur le blog DrJ.&MrPh. Texte tellement touchant que j’en mets le lien au cas où certain(e)s l’auraient raté, ici.
Bonne soirée à vous.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Mado33, le 21 octobre 2012 à 23:08

Mais je n’ai rien manqué, je rassure tous les brillants intervenants ici !
Love Story ? Mais alors dans la confrontation père/fils...
En tout cas, ce parfum n’a rien de séducteur, pour moi clairement il renferme une certaine tristesse, une pudeur très palpable. Il se situe loin devant ce que j’ai récemment senti ( à l’exception de Noir de Tom Ford et de Spicebomb bien avant ).
Bonne soirée.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 22 octobre 2012 à 21:09

Bonsoir Mado33.

 

J’avais bien lu vos interventions sur le blog DrJ.&MrPh. ;-)
J’ai placé le lien car auparfum étant un forum ouvert, tou(te)s les lecteurs et lectrices potentiel(le)s auront pu ainsi lire nos échanges et, en cas d’oubli ou de méconnaissance, aller jeter un coup d’oeil sur le beau texte de Jicky qui concerne, lui aussi, le parfum dont j’ai rédigé la critique présentement.

 

Déclaration d’un Soir me renvoie à Love Story, pour toute l’ambiance du film pour ma part. Pour tout le potentiel amoureux et dramatique. Mais, comme toujours dans le cadre d’une appréhension artistique, cela est tout personnel, lié à l’histoire de chacun, encore une fois.
C’est pour cela que, pour ma part, je ne dirais pas de Déclaration d’un Soir qu’il n’a rien de séducteur. Je dirais plutôt qu’il n’a rien d’opulent, de racoleur, de trop facile. Mais, séduisant et séducteur, il l’est. L’odeur même est très séduisante. Il a même quelque chose d’accrocheur. Je suis convaincu que de nombreuses femmes se glisseront dans le coup de certains hommes en étant fort séduites par l’odeur qui se libérera de leur cou quand ils porteront ce parfum. Il a cette forme de séduction sereine, paradoxalement innovante et qui a l’air de toujours avoir existé, qu’ont Déclaration et Terre. Des parfums immédiatement identifiables, reconnaissables tout de suite, rassurants, mais qui ne vous forcent pas à les aimer. Ils ont de l’assurance dans leur beauté qui est évidente.
Il est vrai qu’à cela s’ajoute, également, une forme de mélancolie indéniable, perceptible par certains d’entre-nous. Qui rend le parfum touchant, en plus de séduisant, pour ma part.

 

Bonne soirée.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

doudou

par doudou, le 21 octobre 2012 à 14:46

Quelle belle revue Opium, merci !!!
Cela me met encore plus l’eau à la bouche, il FAUT que j’aille le sentir.....aïe aïe suis complètement en retard là ! Rendez-vous demain après un petit test....je fonds d’impatience !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 21 octobre 2012 à 15:22

Bonjour Doudou.

 

Encore merci pour ces gentils mots ! ;-)

 

Juste un petit conseil, comme à chaque fois : Pour éviter la déception inéluctable liée à l’attente d’une "déclaration" qui ne serait pas similaire à "Déclaration (d’un Soir)", je ne peux que conseiller de ne pas oublier ma règle de base ; TOUT oublier. Oublier les mots échangés, l’emballement lu. Tenter, en somme, de mettre la page de lecture personnelle à blanc (tant qu’il est possible de le faire ; je sais, cela est plus facile à écrire qu’à mettre en pratique... ^^).
Et, après ces quelques conseils, simplement profiter de cette future (belle ?) découverte.

 

J’ai hâte de lire les impressions à venir sur cette "déclaration"... ;-)
Bonne découverte.
A bientôt (RV demain pour la suite des épisodes ? ...)
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par doudou, le 21 octobre 2012 à 18:53

Je suivrai ce conseil à la lettre Opium ! C’est vrai que ce n’est pas facile de découvrir un parfum après en avoir entendu, lu tant de bien....l’attente est parfois si grande qu’on ne se laisse plus surprendre...mais je vais essayer de rester dans l’émotionnel, chose d’autant plus facile pour moi que mes connaissances techniques sont trèèèès balbutiantes !!! Je vais le sentir demain sans faute ce Déclaration d’un soir, et je reviens vous dire dès que les mots me viennent !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 21 octobre 2012 à 20:20

Re-Bonsoir Doudou.
Exactement, c’est cela. On se moque du, ou de la, technique.
Je vous souhaite une jolie et rencontre et un beau moment d’émotion.
L’émotion, et même LES émotions (pourquoi pas plusieurs après tout ?), devrai(en)t être la seule motivation importante qui compte quand on parle de parfums... ;-)
A demain.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Farnesiano

Farnesiano

a porté Déclaration d’un Soir le 14 février 2021

Le parfum, à l’instar du rêve, n’est rien d’autre que l’imagination de la mémoire, ici mise en flacon.
Sa note :

basalte

a porté Déclaration d’un Soir le 5 novembre 2018

Melancholya

Melancholya

a porté Déclaration d’un Soir le 30 septembre 2018

Belle du seigneur

a porté Déclaration d’un Soir le 2 juillet 2018

Belle du seigneur

a porté Déclaration d’un Soir le 20 juin 2018

Belle du seigneur

a porté Déclaration d’un Soir le 23 mars 2018

Belle du seigneur

a porté Déclaration d’un Soir le 16 mars 2018

Thelittlebox

Thelittlebox

a porté Déclaration d’un Soir le 30 octobre 2017

Passionné en construction.
Sa note :
Thelittlebox

Thelittlebox

a porté Déclaration d’un Soir le 17 mai 2017

Passionné en construction.
Sa note :
tamanoir malicieux

tamanoir malicieux

a porté Déclaration d’un Soir le 7 février 2017

Sa note :

MayAdl3r

a porté Déclaration d’un Soir le 20 janvier 2017

Sa note :
Philippe C.

Philippe C.

a porté Déclaration d’un Soir le 16 décembre 2016

Sa note :
Philippe C.

Philippe C.

a porté Déclaration d’un Soir le 9 septembre 2016

Sa note :

Rafaelo

a porté Déclaration d’un Soir le 14 février 2016

Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 27 novembre 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :

Belle du seigneur

a porté Déclaration d’un Soir le 22 novembre 2015

Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 29 septembre 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 8 septembre 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
jericoserilico

jericoserilico

a porté Déclaration d’un Soir le 6 septembre 2015

Enfance : de temps en temps l’Eau de Cologne familiale ( 1147 ) ,pour les grandes occasions. Ce flacon a duré des années. Adolescence : Parfois, je recevais un pack avec un mini-flacon de parfum (...)
Sa note :

Memories

a porté Déclaration d’un Soir le 31 août 2015

Sa note :
billieH

billieH

a porté Déclaration d’un Soir le 25 août 2015

Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 21 août 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
senseo

senseo

a porté Déclaration d’un Soir le 18 août 2015

Sa note :
Thelittlebox

Thelittlebox

a porté Déclaration d’un Soir le 18 août 2015

Passionné en construction.
Sa note :

papillondessenteurs

a porté Déclaration d’un Soir le 14 août 2015

Passionnée de parfums depuis toujours, j’ai créé il y a environ 5 ans mon blog autour de cette addiction que je souhaite partager avec les internautes de tous horizons, amateurs comme (...)
Sa note :
senseo

senseo

a porté Déclaration d’un Soir le 17 juillet 2015

Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 10 juillet 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :

Memories

a porté Déclaration d’un Soir le 7 juillet 2015

Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 19 juin 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 11 juin 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 1er juin 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 24 mai 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 19 mai 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 23 avril 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
Passacaille

Passacaille

a porté Déclaration d’un Soir le 22 avril 2015

Maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il est responsable du master Formulation et évaluation sensorielle en parfumerie, en partenariat avec l’École supérieure du (...)
Sa note :
billieH

billieH

a porté Déclaration d’un Soir le 15 avril 2015

Sa note :

Voyou

a porté Déclaration d’un Soir le 30 mars 2015

Mes préférés : l’Eau de Narcisse Bleu, Bel Ami (classique et vétiver), l’Eau de Gentiane Blanche, Déclaration d’un Soir et Derby.
Sa note :

Memories

a porté Déclaration d’un Soir le 28 mars 2015

Sa note :

Voyou

a porté Déclaration d’un Soir le 28 mars 2015

Mes préférés : l’Eau de Narcisse Bleu, Bel Ami (classique et vétiver), l’Eau de Gentiane Blanche, Déclaration d’un Soir et Derby.
Sa note :
Farnesiano

Farnesiano

a porté Déclaration d’un Soir le 15 mars 2015

Le parfum, à l’instar du rêve, n’est rien d’autre que l’imagination de la mémoire, ici mise en flacon.
Sa note :
Thelittlebox

Thelittlebox

a porté Déclaration d’un Soir le 10 mars 2015

Passionné en construction.
Sa note :
PoisonFlower

PoisonFlower

a porté Déclaration d’un Soir le 4 mars 2015

Pas comme tout le monde... pour le meilleur ou pour le pire, ça dépend des jours !
Doblis

Doblis

a porté Déclaration d’un Soir le 26 février 2015

Passionné de parfumerie, collectionneur de flacons et tout ce qui touche à la parfumerie (miniatures, géants...), j’aime bien découvrir les nouveautés en espérant qu’elles sauront me surprendre voire me (...)
Sa note :
Doblis

Doblis

a porté Déclaration d’un Soir le 8 février 2015

Passionné de parfumerie, collectionneur de flacons et tout ce qui touche à la parfumerie (miniatures, géants...), j’aime bien découvrir les nouveautés en espérant qu’elles sauront me surprendre voire me (...)
Sa note :
Doblis

Doblis

a porté Déclaration d’un Soir le 20 janvier 2015

Passionné de parfumerie, collectionneur de flacons et tout ce qui touche à la parfumerie (miniatures, géants...), j’aime bien découvrir les nouveautés en espérant qu’elles sauront me surprendre voire me (...)
Sa note :
PoisonFlower

PoisonFlower

a porté Déclaration d’un Soir le 15 janvier 2015

Pas comme tout le monde... pour le meilleur ou pour le pire, ça dépend des jours !
billieH

billieH

a porté Déclaration d’un Soir le 24 décembre 2014

Sa note :
Doblis

Doblis

a porté Déclaration d’un Soir le 10 décembre 2014

Passionné de parfumerie, collectionneur de flacons et tout ce qui touche à la parfumerie (miniatures, géants...), j’aime bien découvrir les nouveautés en espérant qu’elles sauront me surprendre voire me (...)
Sa note :
Hermeline

Hermeline

a porté Déclaration d’un Soir le 6 novembre 2014

Néophyte mais curieuse, un peu boulimique olfactivement parlant mais cela passera (mon compte en banque l’espère !), j’aime le monde de la parfumerie. Vivant cependant à Montréal, beaucoup de trésors (...)
KeithRichards

KeithRichards

a porté Déclaration d’un Soir le 20 octobre 2014

Sa note :

papillondessenteurs

a porté Déclaration d’un Soir le 11 octobre 2014

Passionnée de parfums depuis toujours, j’ai créé il y a environ 5 ans mon blog autour de cette addiction que je souhaite partager avec les internautes de tous horizons, amateurs comme (...)
Sa note :
Farnesiano

Farnesiano

a porté Déclaration d’un Soir le 11 octobre 2014

Le parfum, à l’instar du rêve, n’est rien d’autre que l’imagination de la mémoire, ici mise en flacon.
Sa note :

Fabrizio

a porté Déclaration d’un Soir le 22 septembre 2014

Jicky

Jicky

a porté Déclaration d’un Soir le 19 septembre 2014

Il a fait ses premiers pas dans le monde du parfum en 2010 en écrivant sur le site Auparfum, puis sur son blog Dr Jicky & Mister Phoebus. Il a poursuivi des études pour apprendre la création de (...)
Sa note :
Farnesiano

Farnesiano

a porté Déclaration d’un Soir le 19 septembre 2014

Le parfum, à l’instar du rêve, n’est rien d’autre que l’imagination de la mémoire, ici mise en flacon.
Sa note :

Memories

a porté Déclaration d’un Soir le 11 septembre 2014

Sa note :
KeithRichards

KeithRichards

a porté Déclaration d’un Soir le 10 septembre 2014

Sa note :

barmassa

a porté Déclaration d’un Soir le 25 août 2014

ancien membre

a porté Déclaration d’un Soir le 23 août 2014

ancien membre

a porté Déclaration d’un Soir le 22 août 2014

Amédée

Amédée

a porté Déclaration d’un Soir le 12 août 2014

Sa note :

ancien membre

a porté Déclaration d’un Soir le 11 août 2014

Amédée

Amédée

a porté Déclaration d’un Soir le 10 août 2014

Sa note :
Jicky

Jicky

a porté Déclaration d’un Soir le 30 juillet 2014

Il a fait ses premiers pas dans le monde du parfum en 2010 en écrivant sur le site Auparfum, puis sur son blog Dr Jicky & Mister Phoebus. Il a poursuivi des études pour apprendre la création de (...)
Sa note :

john dasie

a porté Déclaration d’un Soir le 18 juillet 2014

Sa note :

Woody

a porté Déclaration d’un Soir le 4 juillet 2014

Sa note :
Jicky

Jicky

a porté Déclaration d’un Soir le 4 juillet 2014

Il a fait ses premiers pas dans le monde du parfum en 2010 en écrivant sur le site Auparfum, puis sur son blog Dr Jicky & Mister Phoebus. Il a poursuivi des études pour apprendre la création de (...)
Sa note :
Arpège

Arpège

a porté Déclaration d’un Soir le 3 juillet 2014

Dans un grain de sable voir un monde Et dans chaque fleur des champs le Paradis, Faire tenir l’infini dans la plume de la main Et l’Éternité dans une heure. (Auguries of Innocence) William (...)
Sa note :

ancien membre

a porté Déclaration d’un Soir le 1er juillet 2014

à la une

Tutti Twilly

Tutti Twilly - Hermès

Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !

en ce moment

il y a 18 heures

Est-ce que le muguet a été reformulé ? Je l’ai testé ce week-end, absolument aucune tenue, au niveau(…)

hier

Bonjour Mes regrets Ivoire de Balmain a disparu durant une dizaine d ’années, puis je l’ai(…)

Poema a commenté Dance of the Dawn

il y a 2 jours

Il est magnifique ce parfum. Un patchouli boisé, terreux qui ne devient pas sucré ou gourmand.(…)

Dernières critiques

Iris Médicis intense - Nicolaï

Sous le soleil de Toscane

Encre indigo - Lalique

Roche en fusion

Belle de Niassa - Caron

Fleur au zénith

Avec le soutien de nos grands partenaires