Carat
Cartier
Flower the rainbow
par Alexis Toublanc, le 22 février 2019
Après le lys de Baiser volé et le gardénia de La Panthère, Mathilde Laurent diffracte une nouvelle fleur de lumière blanche pour Cartier.
Carat mixe les couleurs végétales pour un départ ravissant : les pétales sont humides, les pollens, amandés, et le fruité des fleurs se poudre entre transparence et éclat.
Renouer avec le bouquet floral abstrait permet à chacun de lire comme il le sent.
De la fleur pure à la fleur moléculaire, puis des embruns aériens aux muscs très blancs, l’écriture est appliquée, précise mais calibrée.
Au porté, Carat enchante lors de sa première heure iridescente, avant de devenir plus anonyme et un peu studieux dans son registre propre et ozonique.
Néanmoins, si cette nouveauté constitue un Cartier plutôt mineur, sa délicatesse a suscité un des sourires de la rentrée 2018.
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Carat, eau de parfum, de 62 euros/30ml à 130 euros/100ml
Cette critique est parue initialement dans le 6e numéro de Nez, la revue olfactive
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par Petrichor, le 14 juin 2019 à 00:19
J’ai un flacon, donc j’ai joué avec.
L’intensité est très faible. A part ça, la fragrance fait un sans faute.
C’est d’abord une odeur de tige coupée, verte, dont perle une goutte, sucrée.
L’odeur est légèrement nacrée, opalescente. C’est un souvenir de bulle de savon, sans rien de l’agressivité des odeurs de savon ou de lessive.
L’odeur de peau est légèrement florale. Florale, abstraite, fraîche.
Le fond sent un peu la poudre de cacao. Ce cacao-là, c’est un peu l’idée que je me fais de l’odeur des coquelicots sauvages.
Je ris que ce parfum colle davantage à l’image de marque de Kenzo, avec ses coquelicot cueillis, qu’à l’univers de la bijouterie. Ca me rappelle "L’envol" qui est un très joli nom, un flacon inventif, mais dont le parfum -pourtant très bien et innovant- m’a déçu par son côté trop subtil et condensé.
(un truc innovant autour des ingrédient qui font vanille, violette, une inflexion cuir et résine, une odeur de levure de pain)
De "L’envol", je retrouve dans "Carat" une innovation dans la composition des parfums -donc succès d’estime pour Mathilde Laurent <3 - , par contre je n’ai pas super envie de le porter.
Ce qui me turlupine avec Carat c’est le prix : un peu trop cher vu l’intensité. Mais même au prix d’une cologne, je ne suis pas sûr que je tende le bras pour le porter, parmi mes flacons.
Si je devais définir l’usage de "Carat" c’est celui d’une cologne de confort *. On peut s’en mettre plein, on sent toujours bon, on sent la fleur des champs et le souvenir des bulles de savon.
* (en fait ce qu’essaie de faire Serge Lutens avec ses eaux de politesse sans encore y arriver)
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par neovand, le 14 juin 2019 à 18:49
"C’est un souvenir de bulle de savon, sans rien de l’agressivité des odeurs de savon ou de lessive."
Je n’avais pas mis le doigt dessus mais il y a de ça effectivement.
En revanche, je n’ai pas la même impression en ce qui concerne l’intensité, c’est peut-être un manque d’habitude de ma part pour les floraux frais...
par Cerbere364, le 31 mai 2019 à 18:30
J’ai senti ce jour " en passant "de Frédéric malle j’ai trouvé qu’il ressemble beaucoup à carat, la tenue en moins.
par neovand, le 11 mai 2019 à 14:25
Au premier test (que j’avais oublié quand je l’ai testé une deuxième fois – heureusement que je prends des notes parfois), je l’avais trouvé « intéressant, un peu vert, avec un petit côté armoire à pharmacie » ; le verdict du 2° test est très différent.
Un parfum lumineux comme son auteure sait si bien les faire. La tenue sur peau est irréprochable, j’y reviendrai. L’article qui annonçait son lancement met l’accent sur la lumière et sur les fleurs qui constitueraient un arc-en-ciel. Et effectivement chaque fleur ajoute sa lumière afin que le résultat soit d’un blanc éclatant. Pas transparent, ce que je craignais. Comme écrit dans l’article, aucune fleur ne prend le dessus sur les autres, je n’ai ressenti qu’une impression florale, fraiche, verte et même légèrement aqueuse.
Je le trouve plus puissant que ce à quoi je m’attendais avec un floral frais (je crois que c’est une idée reçue de ma part), cela m’a un peu fait peur car j’y ai trouvé un aspect effervescent (j’ai cru y sentir du poivre rose), un peu à la manière de Miracle, mais finalement Carat ne me pique pas le nez contrairement au Lancôme.
J’étais très intriguée tout au long de son évolution, mais ce n’est qu’au bout de 8 heures sur mon poignet que je me suis rendue compte que ce parfum était ce qui sentait si bon autour de moi, peut-être vais-je me l’offrir.
par Nez inexpert, le 23 février 2019 à 16:28
"Fleur l’arc-en-ciel" ?
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par Jeanne Doré, le 23 février 2019 à 18:36
Ah... il faut trouver le jeu de mot d’Alexis !
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par Adina76, le 27 février 2019 à 09:33
Mathilde Laurent, magicienne d’Oz ! Normal pour qui remplit des flacons ;-)
par estelleagnesse, le 23 février 2019 à 15:39
j’ai senti Carat sur touche et l’ai trouvé vraiment frais,doux et avec un petit "je ne sais quoi" de vif et élégant. Belle évolution la première heure.... puis plus rien. Malgré 3 généreuses pulvérisations sur mon poignet. La découverte enthousiaste s’est soldée par un grosse déception et du coup pas d’achat. Dommage car c’est vraiment un très joli parfum.
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Moi aussi il me fait penser à En Passant en plus scintillant, transparent et moderne. J’y sens un peu le chèvrefeuille d’Annick Goutal, réactualisé bien sûr.
Un floral lumineux, très féminin avec beaucoup d’éclat. Cela dit il ne me fait pas vraiment penser à des carats de la haute joaillerie. C’est un parfum printanier de jour, pas un parfum que je porterais de sortie en soirée.
Tenue exceptionnelle en ce qui me concerne, jusqu’à 10-12 heures pour quatre grandes pulvérisations. C’est un parfum qui fait appel à des aldéhydes et des muscs, j’ai déjà entendu dire que certaines personnes y sont anosmiques. Est-ce vrai ?
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