Black Orchid

Finalement, je l’ai acheté, car je suis mordue par ses notes de tête, je le porte souvent, beaucoup de gens l’aiment, je ne sais plus si c’est bon signe, par contre il ne laisse pas de trace, après quelques heures. Joli fantôme qui me désarme.

Une de mes dernières grandes déceptions...
Maudit Black Orchid, comme un trop bel homme qui ne tient pas ses promesses.
Tu avais tout pour que l’on s’entende, une attaque brutale et élégante, un charme vénéneux. Et patatras, que me fais-tu là ? Plus rien, et c’est bien là le problème...
Comment un aussi joli départ de parfum ne peut avoir aucune tenue, c’est à vous désespérer d’avoir un nez.

En quête d’oud et d’obsur cette semaine, je n’ai croisé que black orchid. Une orchidée de couleur noire a tout a priori de la femme fatale. L’orchidée pourrait donc être noire et parfumée ? L’association des deux adjectifs m’intrigue. Je ne connais jusqu’à présent que les cattleyas, chers à un certain Marcel, (plus connu par ailleurs pour sa madeleine), ou l’orchis mascula , variété sauvage, à la puanteur inégalée, toutes deux odorantes mais roses.
Je m’approche donc précautionneusement de la belle et découvre avec bonheur, une nouveauté olfactive. Rien de connu, ni d’identifiable à vu de nez, simplement fort et agréable. La conseillère m’explique alors que ce parfum est peu porté et qu’il s’agit d’ un parfum de peu. Ravie de découvrir de nouvelles notes non identifiées, j’accepte un échantillon prometteur.
La filature peut commencer. Orchidée noire je t’ai a l’oeil. Les ruelles sont sombres et mal éclairées par cette froide soirée d’hiver. Tes pas résonnent sur le bitume et je suis ton silllage, étrange, mystérieux et envoûtant. Je te suis pas à pas, sans me laisser distancer. Puis soudain, tu accélères, sans crier gare tu bifurques. Je perds ta trace, ton merveilleux sillage se dissipe, s’évanouit pour ne laisser qu’une note de fruit mûr, trop mûr, blet et entêtant. La note hurle, nous vrille les narines. Le fruit s’apaise enfin. Il disparait pour laisser place à une vanille sucrée. Je reconnais alors ces ruelles, ce sont celles des fruits saupoudrées de vanille. Jolies, charmantes, certes mais tellement parcourues en tous sens qu’elles en perdent tout attrait.

Depuis 20ans Aromatique de Clinique était mon parfum j’ai du en changer car ma vie à changé Back Orchid m’a plu à la lecture de sa composition de plus c’est le parfum de mon idole aujourd’hui disparu pourquoi pas quel bel hommage quelle belle façon de perpétuer son souvenir c’est la 1ére fois que j’achète un parfum sans l’avoir jamais respiré pour autant je ne me suis pas trompée c’est une fragance unique un voyage olfactif envoutant mystique plus qu’un parfum une signature ses notes puissantes lui confére une bonne tenue je ne puis plus m’en passer.

black orchid

je suis une grande amatrice de parfum capiteux je l ai découvert par hasard sur suggestion de la vendeuse a qui je demandait un parfum fort en caractère
et je n ai pas été déçue une fragrance comme je les aime qui vous enivre
je le classe dans les parfums originaux et d exceptions

mon seule bémol : je trouve le flacon très laid dommage il aurait mérité quelque chose de plus fun mais bon qu’importe le flacon pourvu que l on ai l ivresse

White patchouli, je l’ai senti hier chez Sephora pour info. Et il est délicieux et original, j’aime beaucoup !

Vous avez pu voir que j’adorais le patchouli, donc je n’ai pas de crainte, et qui plus est, je suis souvent attiré par les parfums "pas facile"... Connaissez-vous RIEN de Etats Libres d’Orange ? Pas évident, de même que Sécrétions Magnifiques, que j’avoue ne pas avoir encore porté, mais que j’ai testé l’espace d’une journée. A ce jour, il n’y a que le nouveau Lutens, SERGE NOIRE, que je ne peux porter, même s’il ne me déplait pas, mais il me prend à la gorge.
Donc j’ai hâte de découvrir ce White Patchouli....

Black Orchid est très justement qualifié par Jeanne de “grand classiques signé et polarisant”. Je reprends cette expression pour vous inviter à découvrir le lancement Tom Ford de l’année 2008 : White Patchouli. Une tête fusante et froide, qui me fait penser à une note de gingembre frais, des agrumes et de la coriandre, un coeur épuré et minimaliste de fleurs blanches. Tout ceci illustre bien l’esthétique "froide et blanche" revendiquée. C’est nouveau et ça fait du bien dans le paysage olfactif actuel. Le fond chypré, boisé est digne des plus grandes signatures du genre (Aromatic Elixir, Givenchy Gentleman). Si vous aimez le patchouli White renouvelle le genre de manière assez magistrale. Vraiment, si vous êtes à la recherche d’un "choc", je vous invite à découvrir ce parfum.

Deux étoiles pour les notes de tête originales (la truffe ?) que l’on voudrait voir perdurer et s’épanouir, mais qui hélas, s’évanouissent trop rapidement pour laisser place à un fond crémeux confu et sans relief. Bref, un parfum extrêmement prometteur qui retombe comme un soufflé. Quel gâchis !

Jamais un parfum ne m’aura autant promis sur une mouillette avec un départ vénéneux de gardenia ou perce une note étrange et non identifiée (la truffe ?) qui m’a totalement surexcitée, mais comme pour vous Jeanne, sur ma peau la beauté s’est transformée en deux temps trois mouvements en quelque chose de sucré avec un côté vaguement ambre solaire, très conventionnel en fait. Je passe de temps à autre à la parfumerie du coin pour en sprayer sur une mouillette et ce départ m’épate toujours, on a l’impression de quelque chose d’immense qui se réveille, mais bon la montagne à accouché d’une souris… Dommage vraiment dommage… Sinon je trouve le flacon magnifique.