Shalimar Parfum Initial
Guerlain
Iris débutant
par Jeanne Doré, le 16 mai 2011
Quand on s’attaque à un mythe, il faut forcément s’attendre à se faire attaquer en retour.
Lorsque Guerlain et sa fine équipe créative décident de nommer Initial le nouveau flanker du plus mythique et presque mystique parfum de leur marque, ouvertement dédié à une cible jeune et inexpérimentée en la matière (Initial pour initier ?), il y a forcément de quoi faire bondir un perfumista. Comment ne pas sourire à la contradiction évidente entre ce mot, (peut-être inspiré de Chanel et de son Eau Première, à moins que ce ne soit des Initials BB de la célèbre musique de la pub, déjà présente en 2008 ?) et ce qu’il représente ? A savoir une nouveauté profitant de la notoriété de son ancêtre, pour amadouer en grand nombre les jeunes filles de bonne famille farouches et chastes -voire leur maman- qui n’auraient pas osé franchir le pas du véritable Shalimar, pourtant le seul, l’unique, le véritable "Initial".
Mais Shalimar Parfum Initial, même avec tous ces handicaps, n’est cependant pas à blâmer autant que ses congénères les plus profiteurs et usurpateurs, Belle d’Opium et Miss Dior Chérie en tête. Il constitue juste un "Guerlain grand public honorable", contrairement à un Idylle sans pedigree, sorti d’on-ne-sait-où, ou des Elixirs Charnels, certes jolis mais hors de prix.
Ce Parfum Initial partage avec Shalimar une généreuse étoffe crémeuse de vanille, de fève tonka et de notes baumées, suaves et caressantes. Mais le caractère animal, un peu bestial qui faisait tout le relief de l’oeuvre de Jacques Guerlain a ici été soigneusement éliminé et remplacé par une surdose d’iris poudré et beurré, qui occupe le terrain de tête en fond, non sans évoquer celui chocolaté d’Iris Ganache. Si ce dernier m’avait paru un peu surfait et mal placé au sein de la précieuse collection l’Art et la Matière, je trouve l’accord iris gourmand de Parfum Initial plutôt à sa place ici. Un lancement qui, sans être très mémorable, ne prétend pas être autre chose qu’un Guerlain mainstream, destiné à un public large et facile à conquérir, offrant toutefois le minimum syndical de jolies matières dans une écriture accessible et plutôt harmonieuse.
Son principal défaut restant son nom, entretenant maladroitement une confusion chronologique et généalogique, qui venant de la marque, n’est peut-être d’ailleurs pas si innocente... mais ceci est un autre débat !
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par maena, le 30 septembre 2013 à 14:05
Aucune étoile car je pense que ce parfum plutot est simplement sans objet. Par contre, on voit parfaitement l’objectif de LVMH que chaque femme de 15 à 91 ans porte un Shalimar. Il y a pourtant me semble t’il dans le patrimoine Guerlain bien des trésors à faire redécouvrir et qui siérait mieux à Natalia Vodianova (Après l’Ondée ou même Vol de Nuit).
Cette manoeuvre purement mercantile détruit purement et simplement l’IDENTITE de ce parfum qui je le rappelle était (on peut parler au passé) mythique.
Shalimar symbolisait le mystère, la sensualité orientale c’est-à-dire raffinée à l’extrême de la féminité suggérée dans toute sa plénitude. Un parfum qui devait être intimidant et représenter un défi pour chaque femme en quête de sa sensualité orientale. Porter Shalimar devrait relever d’une sorte d’épreuve initiatique pour une femme lorsqu’elle se sent prête à l’assumer.
Il va sans dire qu’une gamine de 15 ans ou même une jeune femme dans la vingtaine sont incompatibles avec l’identité que je viens de décrire tout comme l’est l’égérie blonde au physique pré-pubère choisie par la marque.
Ce racollage exploitant le patrimoine de la haute parfumerie française brouille plus d’une frontière symbolique et même historique.
L’inspiration du créateur prend ses racines non pas dans l’empire ottoman de Soliman le Magnifique (16ème siècle) qui avait pour favorite une ukrainienne rousse nommée Roxelane mais bien dans l’Inde du 17ème siècle du Shah Jahan qui fit construire le Taj Mahal comme demeure céleste pour son épouse Muntaz Mahal qui était certainement bien brune.
Je ne souhaite pas sentir Shalimar à tous les coins de rues.
Un tel piratage sans compté le fait que la reformulation de l’EDP, de l’extrait et j’en passe.
C’est décidé, je boycotte Guerlain et je vais chez les vrais faux Pirates de Pirate-parfum qui redonnent leur lettre de noblesse aux plus belles créations sabotées par le grand capital.
Voilà c’est dit !!
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par Arpège, le 30 septembre 2013 à 15:39
Bonjour Maena !
Je pense egalement que Natalia V representerait parfaitement Apres l’Ondee ou pourquoi pas, l’Heure bleue. Avec des vetements sur le dos !
Comment fait-elle à 31 ans et demi pour n’en paraitre que 18 si ce n’est 15 ?
C’est le choix de l’egerie choisie et l’image qui en est donnée qui me gêne, pas le parfum en lui meme qui est magnifique, avec un côté ancien, vintage, et un vrai lien avec la lignee Guerlain.
Je peux comprendre que l’on soit attachée à Shalimar et choquée par la demarche du flanker. Ce qui gene c’est que la parfumerie moderne perd de sa magie , et la pub sert à vehiculer en partie cette magie. Heureusement il y a encore de belles surprises. SPI en fait partie. On aurait du lui donner un autre nom. Et qui n’entraine pas de confusion chronologique.
Aujourd’hui on vit dans un monde où vieillir fait peur. On ne montre rien qui evoque ce qui est vieux. On casse les codes, on choisit une egerie qui fait 15 ans de moins que son age, et dont le visage m’est toujours apparu comme etrangement androgyne.
Natalia represente Shalimar et Shalimar Parfum initial et du coup, comme les jeunes femmes se dirigent vers SPI pour l’achat, la maison Guerlain a relancé Shalimar La LEGENDE avec une image plus "femme" pour redynamiser les ventes, ventes en legere baisse, sauf que l’egerie ne colle pas au parfum à la gloire de l’Inde, elle est blonde, et surtout ne degage pas de mon point de vue, une image de sensualité. Et c’est bien là que le bat blesse. Shalimar c’est la sensualité. LA personne désirée et desirable. Ils peuvent bien la mettre toute nue sur un canapé ou un lit, elle renvoit une image d’androgynie asexuée. Désolée Natalia, n’y voit aucune forme de jalousie surtout ! Je connais de belles egeries blondes telle Scarlet Johansson (helas mal exploitée) qui renvoient une belle image de sensualité.
C’est une tres jeune femme bien seulette au lit ou dans sa baignoire, qu’elle incarne à chaque fois, qui n’a pas d’homme dedans pour l’enlacer, et se passe le temps comme elle peut.... vous me comprenez ! Et c’est ca l’image d’une femme qui fait rever ? ! La fille SEULE avec son sex toy (ciel mon flacon !)
SHALIMAR c’est un philtre magique censé parer ceux qui le portent, d’attraits incomparables, une seduction telle que Jeanne l’a decrite sur sa page. Un Etre hors du commun....
Le maitre mot est SENSUALITE or cette egerie ne laisse pas transparaitre de sensualite. On peut la devetir autant qu’on veut, la mettre dans une baignoire/bassin oriental, canape, lit, que sais-je .... elle ne degage pas la sensualite, la sexualite de Shalimar !
Je pense à ces anciennes pubs Guerlain : etes vous son type ? Are you her type ? (Tiens, je viens de voir le jeu de mot !)
Et bien non, chere Muntaz Mahal / Natalia,, vous n’etes pas SON TYPE. Pas du tout.
La seule once de sensualite venait de Serge Gainsbourg avec sa divine chanson INITIALES BB.
Alors la pub, c’est, on est d’accord, du "commercial" mais quand on depense un budget pharaonique pour une pub de Legende, il faut s’ assurer qu’on a atteint ses objectifs et l’egerie ne colle pas au parfum.
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par maena, le 30 septembre 2013 à 17:50
J’ai trouvé ce SPI sans intérêt comparé à l’EDP Shalimar AVANT reformulation. Je ne retrouve pas l’émoi que j’ai eu en sentant Shalimar la 1ère fois, c’était si ma mémoire est juste en 1995. C’était le parfum de la mère de mon petit copain de l’époque.
Forcément j’étais intimidée et je me disais que pour oser porter ce parfum j’attendrai de me sentir vraiment femme.
Une brève discussion avec une cliente m’a informé qu’il n’avait pas de tenue, déjà que l’EDP n’en a plus aucune après la reformulation. Je vais essayer le jus de Pirate-parfum où les commentaires sont élogieux concernant la fidélité de la fragrance au Shalimar AVANT reformulation ainsi que LA TENUE qui n’est plus au RDV non plus dans l’EDP post reformulation !!! Si eux peuvent le faire pour le tiers du prix, qu’on ne vienne pas me bourrer le crâne avec des arguments paravent "c’est la faute des normes européennes". Oui elles ont le dos larges les normes européennes pour ce qui concerne la parfumerie.
Concernant ce que vous décrivez, il y a pour moi UN MONDE entre sensualité et sexualité ou plutot 2 mondes qui ne rencontrent pas forcément. Je vais pas faire un précis de philo mais pour faire court, la sexualité est explicite alors que la sensualité est implicite. Le spot où Natalia incarne Shalimar le parfum expose une sexualité dénuée de sensualité, tout comme le film Légende.
par Arpège, le 30 septembre 2013 à 16:25
Je pense egalement que Natalia V representerait parfaitement Apres l’Ondee ou pourquoi pas, l’Heure bleue. Avec des vetements sur le dos !
Comment fait-elle à 31 ans et demi pour n’en paraitre que 18 si ce n’est 15 ?
C’est le choix de l’egerie choisie et l’image qui en est donnée qui me gêne, pas le parfum en lui meme qui est magnifique, avec un côté ancien, vintage, et un vrai lien avec la lignee Guerlain.
Je peux comprendre que l’on soit attachée à Shalimar et choquée par la demarche du flanker. Ce qui gene c’est que la parfumerie moderne perd de sa magie , et la pub sert à vehiculer en partie cette magie. Heureusement il y a encore de belles surprises. SPI en fait partie. On aurait du lui donner un autre nom. Et qui n’entraine pas de confusion chronologique.
Aujourd’hui on vit dans un monde où vieillir fait peur. On ne montre rien qui evoque ce qui est vieux. On casse les codes, on choisit une egerie qui fait 15 ans de moins que son age, et dont le visage m’est toujours apparu comme etrangement androgyne.
Natalia represente Shalimar et Shalimar Parfum initial et du coup, comme les jeunes femmes se dirigent vers SPI pour l’achat, la maison Guerlain a relancé Shalimar La LEGENDE avec une image plus "femme" pour redynamiser les ventes, ventes en legere baisse, sauf que l’egerie ne colle pas au parfum à la gloire de l’Inde, elle est blonde, et surtout ne degage pas de mon point de vue, une image de sensualité. Et c’est bien là que le bat blesse. Shalimar c’est la sensualité. LA personne désirée et desirable. Ils peuvent bien la mettre toute nue sur un canapé ou un lit, elle renvoit une image d’androgynie asexuée. Désolée Natalia, n’y voit aucune forme de jalousie surtout ! Je connais de belles egeries blondes telle Scarlet Johansson (helas mal exploitée) qui renvoient une belle image de sensualité.
C’est une tres jeune femme bien seulette au lit ou dans sa baignoire, qu’elle incarne à chaque fois, qui n’a personne dedans pour l’enlacer, et se passe le temps comme elle peut.... vous me comprenez ! Et c’est ca l’image d’une femme qui fait rever ? Et à qui on est censé s’ identifier ?
La fille SEULE avec son sex toy ....................(ciel mon flacon !!!!!! )
SHALIMAR c’est un philtre magique censé parer ceux qui le portent, d’attraits incomparables, une seduction telle que Jeanne l’a decrite sur sa page. Un Etre hors du commun....
Le maitre mot est SENSUALITE or cette egerie ne laisse pas transparaitre de sensualite. On peut la devetir autant qu’on veut, la mettre dans une baignoire/bassin oriental, canape, lit, que sais-je .... elle ne degage pas la sensualite, la sexualite de Shalimar !
Je pense à ces anciennes pubs Guerlain : etes vous son type ? Are you her type ? (Tiens, je viens de voir le jeu de mot !)
Et bien non, chere Muntaz Mahal / Natalia,, vous n’etes pas SON TYPE. Pas du tout.
La seule once de sensualite venait de Serge Gainsbourg avec sa divine chanson INITIALES BB.
Alors la pub, c’est, on est d’accord, du "commercial" mais quand on depense un budget pharaonique pour une pub de Legende, il faut s’ assurer qu’on a atteint ses objectifs et l’egerie..... ne colle pas au parfum.
Shalimar est un mythe. Une emotion. SPI degage egalement une emotion, une friandise etrangement retro et poudrée qui trouvera son public, tout comme Shalimar trouve le sien depuis 1925 par la magie de son sillage qui a subi des reformulations mais le Nez de Guerlain veille à l’embellir, à le reconstruire. Nous vivons à l’ere du lifting apres tout !
Shalimar je l’ai connu dans les annees 80 et je le vois doucement evoluer comme celles et ceux qui le portent. Il n’est pas mort. Il est renversant de beauté...quand il est bien porté.
Et j’ai ete seduite par cet exercice de style de le moderniser en SHALIMAR PARFUM INITIAL.
Le nonagénaire vanillé poudré s’ est fait cloner, et cet autre Lui -même rajeuni, lifté et téléporté parmi nous, aujourd’hui au milieu de la galaxie "patchoufruit", est étonnamment reussi, je me surprends à l’aimer follement,, ce petit jeune (SPI) . Plusieurs dizaines d’annees à vivre avec un venerable vieillard tellement beau et emouvant et brusquement, la seduction du petit jeune, celui qui n’a peur de rien. Qui ose ! Qui seduit avec sa tonka et son beurre d’iris cacaoté.
Ca file un choc : bon sang, je suis en train de virer "Couguar" ! ! ! Et j’ecris un billet aussi long que ceux d’Opium !
Apres tout, on peut bien avoir 2 amours, l’un de 90 ans si doré et l’autre si jeune, si rosé !!! Pourtant ne dit-on pas que le parfum n’a pas d’âge ?
Seule l’emotion compte. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !
par Arpège, le 30 septembre 2013 à 16:48
Un bug d’ordi et mon second message est celui qui est complet !
par Jicky, le 30 septembre 2013 à 20:36
Mais par pitié Maena et Arpège !!!
Nooooon sivouplééééé pas sur auparfum !!
Vous critiquez le ciblage de Guerlain mais vos arguments contre sont absolument ridicules puisqu’ils sont eux-mêmes tachés d’un ciblage loin de tout ce que Shalimar représente !!
La sensualité, la sexualité, la féminité... Mais sérieux, quand on s’intéresse au parfum, on remarque vite que ça on s’en branle un peu non ??
Alors ok, Shalimar c’est plus un parfum de chaudasse que le N°19, m’enfin par pitié, sortons du discours "rite de passage à la féminité absolue tellement je découvre mon corps, tellement je suis devenue une femme tellement Shalimar c’est un parfum de brune langoureuse".
J’ai porté Shalimar j’avais 15 ans, j’avais même pas de moustache, j’étais blond comme les blés et surtout j’avais un zizi (j’ai toujours normalement... enfin je crois)
Et vous savez quoi ? Les gens adoraient. Je poussais même le vice à essayer de faire deviner aux gens ce que c’était, ils pensaient pour beaucoup que c’était pour homme.
Vous me direz "ouiiii mais touuuaaaa t’es Jicky" et tout. Patrice (désolé gros) bah c’est pareil : il est blond comme les prés, il n’est pas encore devenue FEMME ABSOLUE (attention blague sexiste de connard de merde en vue ===> "même s’il repasse à merveille ses sous-vêtements", bien maintenant je peux m’insulter de gros connard macho, je déteste ce genre de blague pourrie jusqu’à la moelle, fin de la parenthèse) et il porte Shalimar ("et il a raison" comme aurait dû dire un certain Ellena #PrivateJoke).
Alors ok, le parfum c’est cool quand tu fais de la séduction, mais par pitié, sur auparfum on a démontré un nombre incalculable de fois (presque le nombre des reformulations chez Dior !) que le parfum c’était bien autre chose, de la réponse la plus cul cul à la plus complexe.
Bref, Maena, allez y, boycottez la plus belle marque historique de la parfumerie française qui a encore un minimum de respect pour ses classiques parce que maintenant Shalimar sera un peu plus porté dans la rue. Al-lez-y. J’ai envie de dire tant-pis-pour-vous.
Vous ne souhaitez pas sentir Shalimar à tous les coins de rue ? Grand bien vous en fasse. Moi, oui. Shalimar, avant d’être un PUR PARFUM DE SENSUALITE, c’est avant tout un beau parfum.
Ma prof de chimie de ce matin avait mis Shalimar, c’était très beau sur elle (étonnamment très patchouli), et c’était la seule chose agréable durant le cours (hormis mes propres effluves de Carnal Flower #PétasseNarcissique).
Franchement, je suis assez attéré de voir qu’au bout de pas mal de temps sur ce site on puisse voir ce genre d’énormités (pardonnez moi maena et Arpège, j’adore vous lire hein, mais là c’est vraiment le contenu du message plus que la personne en elle-même que je critique). J’ai souvent l’impression que le perfumista, bah c’est forcément la personne hyper sensuelle et langoureuse qui ne pense qu’à séduire et à bien manger. Alors oui, ok, il y a ces facettes dans certains parfums, mais bon Dieu, moi perso ça représente à peu près... euh... 0% de ma passion pour le parfum, et c’est pareil pour beaucoup d’autres. C’est malaisant de lire ça, comme on dit chez ma famille au Québec.
Quant à Shalimar Parfum Initial, c’est juste canon en fait (spéciale dédicace Opium). C’est un exercice bien mené, qualitatif, avec de la texture, des effets et un propos digne de ce que Guerlain devrait faire en parfumerie actuelle.
Quant aux reformulations actuelles, juste, Shalimar se porte bien. Alors forcément, c’est moins puissant et oufissime que 1995, mais j’ai envie de dire que c’est normal, les muscs qu donnaient cette puissance à Shalimar ont été interdit à cette époque. Et, selon mes goûts, je trouve que le Shalimar 2013 est un des plus équilibrés depuis cette date (il est passé par des stades certes plus fun mais un peu moins Shalimaresque, genre cuir-coco, goudron poudré etc). Il n’est pas parfait, clairement, et il y a encore des problèmes qui pourraient être réglés, m’enfin dire que c’est une catastrophe non.
Et Shalimar qui n’a plus de tenue, oui c’est clair bien sûr. C’est vrai. Plus de tenue, plus de sillage plus rien. C’est pour ça que la station Havre Caumartin sent Shalimar parce qu’on vaporise le parfum au Printemps ni que ma prof sentait encore ce matin. Non c’est clair. Rien, nada.
La Vie est Belle a de la tenue si vous voulez hein.
Par contre ouais Shalimar c’est devenu L’Eau par Kenzo. (big second degré pour ceux qui n’auraient pas compris)
Bref, pardonnez moi si le ton n’est pas des plus cordial, mais j’avoue avoir un peu tiqué aujourd’hui quand je suis rentré chez moi pour lire auparfum. Entre les vieux discours de Shalimar pour les brunes sensuelles et absolument féminines et les gens qui râlent parce que la plèbe pourra avoir accès à Iris Silver Mist, mon dieu, j’ai envie de dire HELP !
Bon, je propose qu’on élève à nouveau un peu le niveau maintenant ? Qu’on discute en quoi ISM ou Shalimar c’est magnifique plutôt qu’on tape un scandale parce que l’égérie est blonde ? Qu’on partage nos sensations, nos vécus et nos émotions ? Afin que ceux qui ne sont pas brunes et sexuellement dévastateurs comprennent que eux aussi ils peuvent porter Shalimar...
Et Vol de Nuit.
Et Après L’Ondée.
Vive l’odorat !
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par Arpège, le 1er octobre 2013 à 02:08
Alors ca ! (Arpege retrousse ses manches, toujours sous l’effet de la Mandarine Napoleon....) ^^
Tout le monde y est allé de son commentaire critique sur le film SHALIMAR LA LEGENDE, sans s’ attirer les foudres de personne, je poste un commentaire - sans boycotter Guerlain ni aucun de ses parfums d’ailleurs - avec quelques jours de retard certes et voila Jicky qui me dispute alors que je fais une analyse de la pub et que je n’ai absolument visé aucune blonde ( meme celles qui ont un zizi ! .....OU QUI EN ONT ENCORE UN........ AVANT QUE J’ARRIVE PAR LE TGV ! )
Relisez moi bien , mon Cher et grimpez pas dans les rideaux !
C’est pas possible, Y nous fait une poussee ! Nom d’un caribou !!!!
Pas de chicane entre nous, mon Jicky. Ok, j’ai entendu ton discours. Garde tes shorts !
Un bisou (avec tout mon amour du Quebec) mouah
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par Jicky, le 1er octobre 2013 à 18:44
Arpège, j’ai bien relu les messages et si je suis d’accord avec toi sur beaucoup de choses (le rapport parfum/jeunisme de la société des plus pertinents, le caractère de Shalimar olfactivement, etc), je tiquais essentiellement sur le commentaire au ton outré de maena, et les poncifs communs entre ton texte et le sien. "le maître mot est sensualité", "Shalimar c’est la SENSUALITE et pas l’androgynie asexuée", plein de trucs comme ça.
Mais mon commentaire était surtout une réponse à celui de maena. A texte outré, réponse tapageuse. Je l’ai dit à Opium et Newyorker, pas forcément très fier de ma réponse, mais ça fait du bien. Je veux dire : tant qu’on parle de la pub de Shalimar, qu’on s’éclate à dire que la Natalia elle se caresse, qu’elle est blonde, qu’elle frigide, qu’elle a 12 ans etc, oui. Ce qui m’embête un peu plus, c’est quand on déclare avec des punchline qui claquent que typique des communiqués de presse racoleur que le parfum Shalimar est obligatoirement cela, oui ça me fait tiquer. Parce qu’on sur auparfum et qu’on sait très bien que le parfum c’est plus que ça. On ne juge pas un parfum sur sa cible, mais sur le parfum en lui même. On en avait discuté sur Invictus de ça, avec certains commentaires un peu polémiques qui disaient que c’était un "truc de beauf kéké". On avait pas besoin de dire ça parce qu’on pouvait démontrer que le parfum n’était pas bon selon des critères olfactifs. Sur auparfum, on ne juge pas un débat sur l’orthographe de l’autre, mais plus sur ce qu’il a à dire.
Bien évidemment, je t’engueule pas, je me permettrais pas, sinon j’aurai de la mandarine de Napoléon plein la face, et ça fait mal aux yeux. Et ça fait couler le khôl de Prince Pédalo.
Et sache que je ne met JAMAIS de shorts. JAMAIS (je suis toujours en pantalon, je crois que je suis l’homme le plus pudique du monde).
Hey lo lo, mouo j’dis on o pas fini d’s’astiner d’maïme. C’est ço la passion.
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par Arpège, le 1er octobre 2013 à 19:51
Bonsoir Jicky !
Ca va p’tit Caribou ? (Petit ..... 1.85 m quand meme !)
Comme dirait le General de Gaulle : JE VOUS AI COMPRIS !
Point de souci à part que tu dis etre pudique, porter que des pantalons..... et ton combat de boue contre Newyorker en tenue d’Adam ?!!!!!
Bon, bon.... je me resigne !
Je trouve que la tete de Shalimar est de plus en plus belle, radieuse, citronnee lumineuse. Je vois la difference avec le mien de 2011.
Un gros bec ! J’suis en amour avec le Quebec. J’ai meme choisi Litterature canadienne en Fac.
par dau, le 1er octobre 2013 à 08:38
Mais je crois que ce qui est dénoncé, c’est plutôt l’incohérence interne du message, car Guerlain nous vends l’Inde et la sensualité brune avec Shalimar depuis toujours...
Depuis toujours pas vraiment car une canadienne pas si brune a déjà "fait" Shalimar à la fin des années ’80 : Gabrielle Lazure.
(ce que c’est d’être vieux et les souvenirs qu’on a...)
Maintenant le lien parfum et sensualité, ça me gonfle un peu parce que c’est le recours publicitaire quasi systématique, mais dans le cas de Shalimar, oui, c’est assez justifié. Ou du moins, ça l’était, je ne connais pas vraiment la version actuelle donc je suis un peu sans avis. Et, oui, il avait un fond très animal, assez chaudasse quand je l’ai rencontré dans les années ’80. Jicky, tu peux demander à Patrice, puisque tu le cites, qui possède une partie de mon vintage : oui, les muscs du fond évoquent assez clairement l’image "je me roule par terre de plaisir" suggérée de façon élégante, nous sommes d’accord. Quant à savoir si c’est dans la solitude ou pas, j’avoue ne pas avoir trouvé la réponse au fond du flacon, mais puisqu’on nous vend de l’histoire d’amour éternel sur fond de Taj Mahal, j’aime autant penser que non, la fille ne se touche pas toute seule au fond de sa baignoire...
Mais, perso, la pub, je m’en fiche un peu en vrai. Shalimar est beau, pour moi, c’est ça qui compte.
par lolo, le 1er octobre 2013 à 10:11
Je vous lis avec intérêt...et permettez moi de mettre mon grain de sel.
En tant que doyenne du site (!) j’ai connu et acheté Shalimar en 1979, dans,à l’époque, un vapo métallique blanc aux arabesques bleues très joli...bref.
Je n’ai pas terminé le vapo que j’ai donné à une collègue de travail qui adorait le sillage. Je m’explique, ce parfum dans mon souvenir était loin d’être facile. Il n’empestait pas la vanille gâteau, mais révèlait un aspect très fumé, voire fumé encens..
Les notes agrumes de tête étaient quasi inexistantes. Le parfum en était presque rapeux,
dense. Pas moelleux pour un rond ! Sec !Je le trouve donc très différent aujourd’hui, plus doux et plus vanille. Très facilement portable, mais le côté chaudasse, bof !!
A l’époque, je devais être trop jeune pour l’apprécier vraiment. Maintenant je le regrette. La très jolie pub correspond bien à l’ancien Shalimar, pas au nouveau qui n’a plus de note encens.
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par Jicky, le 1er octobre 2013 à 18:52
C’est l’eau de toilette qui a gardé cette dimension sèche et rapeuse beaucoup moins envolée en tête. Je ne sais quelle concentration était votre vapo, mais peut être que c’était déjà l’edt...
C’est intéressant votre remarque sur le côté chaudasse. Parce qu’en fait, moi je m’éclate à dire que Shalimar c’est une chaudasse parce que c’est amusant et que c’est clairement le plus chaud lapin des Guerlain mais c’est vrai qu’en soi, bon, le parfum ne m’a jamais évoqué la sexualité, ni même la sensualité. Bon, toute proportion gardée hein. Néanmoins, je sais qu’Opium prépare de son côté un dossier là dessus et que pour ma part, j’ai écrit un jour un long très long texte dans les archives de DrJ&MrP sur ce rapport au parfum sensuel/sexuel.
Autant vous le dire tout de suite, pour moi il n’y a qu’un seul parfum qui sente la culotte, et il s’appelle Shocking (et quand je dis la culotte, je dis pas forcément que ce soit sexuel). Puis après les quelques parfums "dans ce genre", genre My Sin etc...
Mais c’est un débat intéressant. Je pense que vous entendrez un jour parler plus en détail sur auparfum.
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par lolo, le 2 octobre 2013 à 13:44
Je dirais que ce parfum exaltait le "mystère sensuel " voilé, à la façon de Shéhérazade... mais pas du tout la chaudasse, comme c’est le cas pour certains nouveaux produits parfums, auxquels je ne donnerais pas le nom de créations artistiques. Vous me suivez ?
par Farnesiano, le 1er octobre 2013 à 11:08
Merci, Jicky, de remettre le parfum à sa place : la création d’une odeur au rayonnement magique où la notion de temps semble subitement abolie. Choc de la découverte d’une nouvelle forme du Beau ou choc du temps retrouvé, peu importe, cette création est livrée à tous ! Claude Lévi-Strauss a eu cette belle formule, citée par Elisabeth de Feydeau en exergue de son épaisse somme intitulée Les Parfums, parue chez Bouquins. Le célèbre anthropologue et ethnologue disait : " Les odeurs appartiennent à la fois au monde naturel et au monde social." Perfumistas de tous bords, entendez cette formule comme vous le voulez. Pour ma part, dans le sujet qui nous occupe, j’y vois aussi la liberté pour chacun-e de se parfumer comme il lui plaît. Je croise régulièrement une grosse femme noire qui porte des chyprés verts : ça lui va comme un gant ! Un jeune homme roux ne pourrait-il pas à son tour sentir la fève tonka, le santal et les fruits exotiques ? Je connais un septuagénaire qui depuis sa folle jeunesse n’a jamais cessé de porter Shalimar (il va même jusqu’à en mettre quelques gouttes dans son fer à vapeur pour parfumer ses fringues - je ne sais pas comment il fait ;-) mais son aura ne cesse de rayonner malgré l’âge.
Blonde ou brune, yeux bleus ou yeux marron, les deux parfois se confondent. Hitchcock dans Vertigo et Lynch dans Mulholland Drive nous l’ont suffisamment démontré. Je n’ai pu voir hélas l’expo sur ce thème montre à la cinémathèque, il y a quelque temps. Jouons-nous de toutes ces catégories ! Et merci encore, Jicky, de nous consacrer tant de beau temps sur Auparfum. Farnesiano
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par Jicky, le 1er octobre 2013 à 19:09
C’est moi qui te remercie Farnesiano pour tes mots très gentils !
La citation est très intéressante. C’est un point qui a déjà été soulevé sur ce site : le parfum est abordable sur beaucoup de plan. Naturel et social, effectivement.
Mais on peut aussi avoir un discours culturel (c’est d’ailleurs, selon moi, une des parties les plus importantes du parfum, cf le rapport sensualité/parfum juste au dessus), historique (comme évoqué dans certains billets, Le Tabac Blond ou Bandit ces derniers temps), symbolique (moins sur auparfum, mais parfois sur Grain de Musc par exemple), scientifique, etc.
Et après il y en a qui viennent nous dire que le parfum c’est seulement du business ^^ bah non coco, tu peux aborder le parfum d’un point de vue économique, mais pas que !
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par Farnesiano, le 2 octobre 2013 à 10:11
Bonjour à tous, et bonjour Jicky. Je ne regarde jamais les pubs télé et je lis peu les magazines. En fait, je ne découvre les parfums qu’en ne les sentant en magasin, veilles parfumeries ou chaines genre Séphora (Chez nous, en Belgique, c’est Planet Parfum et Ici-Paris-XL, si si si, Paris-XL même en plein du pays flamand...) Après ces interminables échanges sur Shalimar Initial, très instructifs au demeurant puisque tant de notions différentes y entrent en jeu (analyse de la création, aspects commercial, sociologique, culturel, historique, etc.), je me dis que si Shalimar Initial - que j’aime assez - s’était simplement appelé INITIAL de Guerlain, comme il y a eu L’Instant, Insolence, Idylle (Ah, tous ces i... La ligne dorée, Jicky ?), il n’y aurait peut-être pas eu tous ces débordements. L’appropriation d’un mythe presque séculaire, par la marque elle-même détentrice de ce mythe, semble ressentie par certains fanatiques du mythe et de la marque en question, comme un véritable viol, comme un détournement scandaleux de leur personnalité... Notre personnalité à chacun-e, notre moi intérieur et extérieur doit aller au-delà de ces considérations. Une blonde Shalimar, une brune Bas de Soie, un ado portant Five O’clock, un vieux moustachu Profumo, oui, oui et oui. La structure d’un parfum, son architecture, sa complexité, vont de pair avec l’élaboration, naturelle ou volontaire, de notre moi à chacun-e, en constante évolution, humeur du jour, look, matières des textiles que nous portons, circonstances, etc. Si les stéréotypes existent, faisons au moins fi des préjugés. Bonne journée. farnesiano
par maena, le 1er octobre 2013 à 15:15
Cher Jicky,
A vous lire vous ne comprenez pas le fond de ma pensée.
Ce n’est pas grave d’autres comme Dau l’ont apparemment saisi.
Je n’ai jamais écrit ni même pensé comme vous semblez le dire que Shalimar devait être réservé aux brunes ... Vous êtes un homme et vous devez certainement savoir que la sensualité n’a pas grand chose à voir avec la plastique de la personne. Comme l’a dit Arpège, il existe des blondes sensuelles.
Mon écrit est un partage de ce qu’a pu représenter Shalimar pour une génération de femmes. Il s’agit donc bien d’un partage qui élève le débat. La force d’un parfum est bien dans l’histoire qui lie chacun de nous à une odeur dans un monde onirique personnel et c’est ce que nous partageons sur ce site. C’est bien ce que j’ai fait, maintenant vous avez le droit de ne pas être d’accord mais il me semble que vous pourriez être plus tolérant.
Ce n’est pas parce que vous êtes un homme qui porte Shalimar depuis l’adolescence que cela vous autorise à dénigrer l’univers symbolique féminin qui s’est déployé autour de ce même parfum. A lire vos diatribes contre la féminité, je ne sais pas lequel de nous deux élève ou abaisse le débat ...
La parfumerie est un art et il invite donc à ce titre la subjectivité de la personne qui contemple.
Vous semblez apprécier ce que j’appellerais l’arithmétique technique d’un parfum alors que d’autres invitent en premier lieu un registre plutôt symbolique tant il est vrai que le parfum contribue à l’identité de la personne qui le porte.
Il n’y a pas de "tant pis pour moi" à partir du moment où je ne me reconnais plus dans un parfum que j’ai tant aimé à force de reformulations. Pour ce qui est du manque de tenue qui serait dû aux normes européennes, permettez-moi d’en douter, étant donné que de nombreux contre exemples existent et qui doivent également respecter les normes européennes. Je pense que ces normes sont une bonne excuse pour nous vendre de la moindre qualité à un prix toujours plus haut pour payer les cachets des égéries.
Dans ce cas, ma conscience de consommatrice est à l’oeuvre et ce n’est pas Guerlain que je boycotte ni son héritage bien au contraire, c’est LVMH qui détruit cet héritage. Et ma foie si d’autres préservent mieux cet héritage tout pirates soit-il, c’est à eux que va ma préférence.
Sans rancune ...
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par Jicky, le 1er octobre 2013 à 20:04
Maena,
Ma réponse n’était pas cordiale, mais elle répondait à votre ton outré genre c’est la fin du monde, c’est absolument scandaleux.
Il n’y a pas de rancune. Je trouve ce que vous dîtes peu pertinent voire faux, et je tente de vous le démontrer avec une palette d’arguments et d’exemples suffisamment variée pour pouvoir vous convaincre que SI Shalimar est effectivement un parfum culturellement sensuel voire socialement appréhendé comme un parfum de brune féminine mature, ce n’est pas pour autant que lorsqu’on aborde plus Shalimar selon ces critères (dignes d’un communiqué de presse recopié par un étudiant n’ayant que 3h de sommeil au compteur : la sensualité orientale c’est-à-dire raffinée à l’extrême de la féminité suggérée dans toute sa plénitude. Un parfum qui devait être intimidant et représenter un défi pour chaque femme en quête de sa sensualité orientale), Shalimar n’est plus Shalimar.
Vous voyez la nuance ? Où est-ce que je nie la "féminité" de Shalimar ? Nulle part, je dis juste que Shalimar c’est un beau parfum, et c’est donc beaucoup plus que cela, et c’est même dommage de le réduire à deux trois punchlines sur la sensualité orientale, surtout sur ce site qui tente de parler du parfum en touchant un maximum de monde, dans sa diversité (vive l’odorat pour ma part) : la féminine, le viril, l’androgyne asexué et toutes les autres cases possibles et imaginables.
Quant à dire que je suis un pauvre type contre la féminité (vous n’avez pas dit pauvre type hein, c’est juste une association que je fais personnellement sur ce genre de mecs), j’ai envie de dire que vous me connaissez mal ^^ (c’est même mignon à lire), j’ai même plutôt des "tendances féministes". Mais si vous pour vous, dire que Shalimar dépasse "l’épreuve initiatique pour une femme" c’est faire une diatribe contre la féminité, j’ai bien peur que nous ne pourrons nous entendre là dessus =). Pareil, je crois que vous êtes mal tombée si vous me réduisez à un nez simplement technique et jamais symbolique. En toute modestie, je crois même que vous êtes vraiment mal tombée (j’ai rien à prouver, mais je vous invite à relire mes textes sur auparfum, mais surtout sur mon blog... )
Pénultième point : l’état actuel de Guerlain. En fait, je me permet d’affirmer ceci ==> Guerlain s’occupe de ses classiques, et ils sont loins du "je baisse le coût de ma formule en faisant passer pour de la réglementation". Bien au contraire, j’en ai parlé sur la brève de La Légende (en expliquant le pourquoi du comment via le succès de La Petite Robe Noire), et je pense qu’il était impossible cette année de manquer sur auparfum toutes les discussions sur les reformulations 2013 des grands classiques (car il y en a eu des discussions, limite un peu trop ^^). Mais vraiment, tant pis pour vous. C’est tout à fait légitime et même obligé de s’offusquer des reformulations. En revanche, je fais appel à votre bon sens quand j’entends que Shalimar ne tient plus (oui, effectivement, au bout de 10h, il diffuse moins, mais bon, j’imagine que vous ne vous parfumez pas toutes les 48h non ?). Il tient moins bien, clairement, mais je pense qu’il n’y a pas de quoi crier au scandale non plus... (et je dis ça en comparant l’edp 2013 avec une edp 2006, une edt 2003, l’edt de Patrice, l’extrait actuel, l’edp 2010 et j’en passe). Que les amateurs d’Opium se plaignent : maintenant c’est de la Volvic. Que les amateurs de Femme de Rochas se plaignent : maintenant c’est de la Badoit. Mais que les amateurs de Shalimar, de Poison et de Mitsouko se réjouissent dans une certaine mesure =)
Et dernier point : la subjectivité.
Ca, c’est ZE argument sur un délicat petit forum du nom de beauté test : quand on commence à critiquer un parfum selon des points de vue olfactifs (qu’ils soient techniques ou symboliques), on a le droit au mantra monolithique "nan mais de toute façon c’est les goûts et les couleurs".
Bitch please.
Si effectivement la subjectivité intervient toujours d’une manière ou d’une autre, ce qui est cool c’est de toujours essayer (je ne dis pas réussir) de la dépasser ou de la nuancer. Car dans notre période actuelle, c’est souvent - pour reprendre la formule de Pastoureau - ou tout noir ou tout blanc, jamais gris et encore moins gris perle ou gris tourterelle. La dernière fois, on a senti un aldéhydé qu’a créé la Patrice avec Newyorker et ce dernier crie "c’est le 5" et moi je crie "c’est Joy !". Et après on a fait un combat dans la boue. Or, il s’avère qu’on avait tous les deux raisons, que cela dépandait de la manière d’approcher le parfum ==> Newyorker restait sur la structure florale aldéhydée tandis que moi je demeurais dans l’appréhension du bouquet : je voyais un bouquet classique froid. J’associe ça typiquement à Joy, alors que le 5 pour moi c’est un bouquet classique chaud, d’où selon moi le côté plus Joy que N°5. Mais on avait tous les deux une bonne partie de la réponse : il avait la structure du 5 avec le rendu de Joy. Ceci pour répondre à l’importance de l’approche.
Avec l’approche vient l’utilisation des arguments qui dépassent le binaire "j’aime/j’aime pas", qui est loin d’être votre cas, ni le mien j’ose espérer, donc que je ne vais pas traiter ici.
Et j’en fini avec ce point en arrivant de l’argument à celle de l’écriture autour du parfum en tant qu’"art" (pour vous citer). Et si la subjectivité a une part, il faut néanmoins admettre que l’objectivité et l’établissement de critères - qu’ils soient olfactifs, esthétiques et j’en passe (synesthésie, techniques, etc) - permettent de créer un langage que nous comprenons entre passionnés, mais aussi avec des parfumeurs. Et oui, car si nos mots ne se rejoignent pas forcément avec ceux qu’utilisent les professionnels, on se rend compte (je dis ça pour avoir eu la chance d’avoir discuté avec plusieurs parfumeurs) qu’on se comprends, notammment en s’expliquant. Imaginez les parfumeurs ils se braquent en nous écoutant genre "vous dîtes de la merde, vous n’utilisez pas le bon vocabulaire, vous restez dans la subjectivité binaire" ?? Non, on échange, on partage et c’est génial. C’est aussi ça la visée de ce site : le partage d’une passion avec des mots, des sensations, dans leur pluralité de significations et donc dans la pluralité des personnalités qui participent à ce forum.
Et c’est aussi cette pluralité qui fait la richesse de ce site. Cette pluralité qui implique que des jeunes pré-pubères même pas sevrés et baveux viennent s’offusquer quand ils lisent que Shalimar c’est for chaudasse only ;)
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par maena, le 2 octobre 2013 à 15:20
Jicky,
Peut-être qu’il ne s’agit pas de convaincre qui que ce soit par une démonstration mais d’échanger différents points de vue qui sont je crois tous valables. Du reste, on ne convaint jamais quelqu’un en l’attaquant ou en se justifiant.
Je n’ai lu aucun élément de démonstration pertinent de mon côté. Nous ne sommes pas d’accord quant à l’attention et l’intention de la maison Guerlain. Fort bien. Ca ne me dérange pas et je ne vous ai pas attaqué personnellement.
Je ne vois pas ce qu’il y a de réducteur à parler de Shalimar comme d’un oriental opulent honorant la sensualité féminine qui invite au voyage, aux mystères ou alors c’est Guerlain lui-même qui est réducteur car sur leur site Shalimar est bien présenté comme un "récit incroyable enflamma l’imagination de Jacques Guerlain, qui en 1925, créa Shalimar, le premier parfum oriental de l’Histoire.", l’extrait est bien je cite "une philtre de féminité" et l’EDP un "parfum de désir" qui "incarne une sensualité à fleur de peau".
Précisément tout ceci devient mensonger pour celles qui ont connus les premières versions de Shalimar.
On pourra dire ce que l’on veut concernant les possibilités de décorréler plusieurs registres attachés à un parfum, on ne peut pas juger un Guerlain et encore moins Shalimar comme on jugerait le lancement d’une marque qui n’a pas encore d’histoire ou d’héritage.
Il est donc normal que des personnes n’ayant pas connu les 1ères versions de Shalimar puissent l’apprécier, tout comme j’apprécie Joy aujourd’hui alors qu’il déçoit certainement d’anciens aficionados. De même il est normal que les personnes ayant connus les versions précédentes soient déçus par Guerlain en général car il s’agit pour ces personnes de madeleines de Proust que l’on sabote. Sans doute que cette métaphore vous parlera.
Ce que j’exprime est bien un problème de cohérence et pourtant j’ai été autant enchantée par l’Eau de Shalimar (Fleurs de Shalimar au départ il me semble) que je suis perplexe devant SPI. L’Eau de Shalimar (je ne parle pas de l’EDT) a par ailleurs une excellente tenue sur peau et vêtements bien meilleure que l’EDP ... Allez comprendre.
Le pire c’est que je me fous pas mal des reformulations si le parfum en vaut la peine et garde une cohérence. Par exemple, je n’ai pas connu le(s) premiers Joy de Patou mais je trouve la version actuelle magnifique surtout au printemps :-).
Enfin pour ce qui est de la tenue, vous n’ignorez pas que c’est également une affaire de peau. Les 10h que vous mentionnez ne vont donc pas être là pour tout le monde. Je constate simplement que même sur vêtement, pour ce qui me concerne l’EDP, Shalimar n’est plus Shalimar. Vous ne pouvez donc pas me convaincre de renoncer à ma madeleine de Proust si d’aventure je peux la trouver ailleurs ... C’est aussi simple que cela.
par maena, le 30 septembre 2013 à 14:05
Aucune étoile car je pense que ce parfum plutot est simplement sans objet. Par contre, on voit parfaitement l’objectif de LVMH que chaque femme de 15 à 91 ans porte un Shalimar. Il y a pourtant me semble t’il dans le patrimoine Guerlain bien des trésors à faire redécouvrir et qui siérait mieux à Natalia Vodianova (Après l’Onée ou même Vol de Nuit).
Cette manoeuvre purement mercantile détruit purement et simplement l’IDENTITE de ce parfum qui je le rappelle était (on peut parler au passé) mythique.
Shalimar symbolisait le mystère, la sensualité orientale c’est-à-dire raffinée à l’extrême de la féminité suggérée dans toute sa plénitude. Un parfum qui devait être intimidant et représenter un défi pour chaque femme en quête de sa sensualité orientale. Porter Shalimar devrait relever d’une sorte d’épreuve initiatique pour une femme lorsqu’elle se sent prête à l’assumer.
Il va sans dire qu’une gamine de 15 ans ou même une jeune femme dans la vingtaine sont incompatibles avec l’identité que je viens de décrire tout comme l’est l’égérie blonde au physique pré-pubère choisie par la marque.
Ce racollage exploitant le patrimoine de la haute parfumerie française brouille plus d’une frontière symbolique et même historique.
L’inspiration du créateur prend ses racines non pas dans l’empire ottoman de Soliman le Magnifique (16ème siècle) qui avait pour favorite une ukrainienne rousse nommée Roxelane mais bien dans l’Inde du 17ème siècle du Shah Jahan qui fit construire le Taj Mahal comme demeure céleste pour son épouse Muntaz Mahal qui était certainement bien brune.
Je ne souhaite pas sentir Shalimar à tous les coins de rues.
Un tel piratage sans compté le fait que la reformulation de l’EDP, de l’extrait et j’en passe.
C’est décidé, je boycotte Guerlain et je vais chez les vrais faux Pirates de Pirate-parfum qui redonnent leur lettre de noblesse aux plus belles créations sabotées par le grand capital.
Voilà c’est dit !!
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par lolo, le 1er octobre 2013 à 18:20
Vraiment Maena je suis d’accord avec vous...je ne sais pas si vous avez lu mon post plus haut parlant du souvenir que je gardais de ce parfum..et vous avez trouvé le mot :"intimidant", et c’est tout à fait cela....Plus fumé, encens, mystère...mais bon ....
par Arpège, le 26 septembre 2013 à 10:18
J’ai reussi à convertir mon estheticienne de 24 ans qui portait La Vie est belle et flowerbomb, d’acheter Shalimar parfum Initial ! Ses flacons etaient vides.
Et une nouvelle cliente pour Guerlain, Une !
par Mathilde, le 24 septembre 2013 à 01:12
Aujourd’hui, premier essai de Shalimar PI, j’ai été charmée par cet opus Guerlain, merci Jicky !
dès la premiere seconde, une impression forte de bonbon beige orangé m’a enveloppée. Une note puissante fruitée orange et agrumes qui s’ installe a demeure et d’abord, je ne reconnais pas Shalimar . Je sens l’iris, tout un assemblage qui me fait penser que, comme Insolence, la cible visée (les jeunes ) n’est pas forcement evidente car il a une folle allure vintage. C’est la signature Guerlain qui fait ca. Tonkanade ?
Le bonbon est d’une tenue phenomenale sur moi, il a tendance a predominer tout le fond. Ou c’est mon nez qui amplifie cette odeur gourmande, masquant le reste.
je decide alors de vaporiser Shalimar 1925 dans l’air devant moi (personne à mes cotes à cet instant) et là, brusquement, je ressens le lien dont vous avez parlé. Et, etonnement de ma part, sentir Shalimar Parfum Initial apres son Ancetre, le "bonifie" encore plus. Je sens la tonka, un leger caramel qui enrobe MON bonbon orangé. Les fleurs apparaissent, mon nez "apprend" à decortiquer le code interne. Il prend corps, volume et... sensualité.
c’est une tres belle decouverte, seyante, vanillée et fruitée irisée sur moi.
Je vais comparer avec Essence baiser volé et 24 Faubourg demain. Je dois dire que je suis épatée. C’est un coup de coeur. Je ne l’ai jamais senti en fac ou autour de moi.
sa tenue est tres bonne et fidele.
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par Louve, le 25 septembre 2013 à 11:13
Bonjour Mathilde,
Je suis contente que vous ayez fait cette belle découverte. Je trouve SPI différent de Shalimar tout en distinguant la parenté évidente. Sur moi, c’est vraiment le poudré de l’iris et la vanille qui ressortent, tout en légèreté...et quel sillage ! C’est étonnant comme ce parfum, très facetté est ressenti de façon si différente selon les personnes qui le portent.
C’est un vrai beau Guerlain, avec tous les ingrédients qu’on aime retrouver dans cette marque !
Ce que j’apprécie dans les variations de Shalimar (Ode à la vanille, L’eau de Shalimar, SPI), c’est justement qu’elles soient si bien construites, ce ne sont pas des flankers anodins, il s’agit à chaque fois de très jolis parfums. Merci Guerlain !
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par Mathilde, le 29 septembre 2013 à 19:38
Bonsoir Louve ( pour le parfum de Serge Lutens ? )
Merci pour la reponse. C’est sympa !
Je l’adore ce parfum. J’ai acheté Baiser volé essence de parfum et ma jumelle l’a trouvé extra. Je lui ai donné et j’ai choisi shalimar PI, pour moi !
Ma soeur a eu un tel coup de foudre (c’est souvent le cas, on a les meme gouts) mais celui la pas question de lui refiler ! Je veux mon propre sillage. Pas partager !
Avex SPI je suis une friandise a devorer... (avis aux etudiants de la Fac ) et je retrouve un peu de l’esprit d’insolence.
par Vol de Nuit, le 25 juin 2013 à 15:33
Après "Jicky" en EDP teste hier soir, j’essaye ce matin "Shalimar Parfum Initial" sur ma peau : cata de cata !
La faute a ma peau qui a transforme ce Guerlain en bonbon a la mandarine vaguement ambre.
Je vous jure, c’est affligeant quand on aime Guerlain, d’avoir un epiderme qui absorbe et denature les notes "vanille" ! J’ai beau utiliser des cremes sans parfum pour nourrir la peau (ma peau n’est pourtant pas seche) les orientaux ambres vanilles que j’aime sont miserables sur moi.
Seuls les parfums Guerlains Chypres Mitsouko, Chamade, les floraux (Nahema, Jardins de Bagatelle) et Vol de nuit tres boise, conviennent a ma peau.
L’Heure exquise chez Annick Goutal a vire a tel point que la conseillere m’a regardee, abasourdie. Ah la la !
Du coup je fonce sur une famille en plus des chypres, qui semblent convenir a ma peau : les cuirs.
Em particulier Cuir Mauresque.
Je mets 3 etoiles a ce flanker (senti sur une etoffe en soie)
par maena, le 9 mars 2013 à 10:28
Etant adepte du Shalimar initial LE VRAI, je n’ai trouvé aucun intérêt à celui-ci.
Autant l’Eau de Shalimar est intéressante quand on veut son shalimar pour la saison chaude, autant, tout comme Coco Noir, cette création m’apparait autant inique qu’anachornique.
Vous aurez sans doute remarquer que le tenue n’est pas non plus au rendez-vous et Sahlimar LE VRAI est maintenant relégué sur la dernière étagère du haut, il faut tendre les bras et se hisser sur les talons pour l’attraper.
Il finira sur la dernière étagère du bas sans doute avec Mitsouko, Jicky, Samsara, Nahéma, Champs Elysée, Après l’ondée et j’en passe ... Heureusement il reste le net sauf qu’à force il n’y aura bientôt même plus de boutique pour tester les parfums et on sera obligé d’acheter à l’aveugle.
J’ai un marionnaud à côté de chez moi où les vendeuses sont charmantes et connaissent bien leurs produits, j’aimerais bien leur acheter quelque chose de temps en temps mais il n’y a aucun des parfums que je cherche, je dis bien AUCUN, y compris en cosmétiques Bio car celle-ci ne distribue même pas la gamme bio Marionnaud !!!
par sara, le 16 juin 2012 à 17:49
j’ai pas pu attendre lundi pour aller sentir tous ces parfums, alors, tous ces parfums à la rose sont pas pour moi ! écœurant pour moi ! ça sent la rose point.
je recherche une senteur plus mystérieuse moins connus, que quand on le sent on soit troublé et qu’on dise "c’est quoiiii ?"
les Goutal ne m’ont pas plus non plus, elle ma fait sentir d’autres floral ou épicés mais non pas accroché...
par contre, chez senteurs d’ailleurs, elle m’a fait sentir Bal d’Afrique de Byredo et je suis agréablement surprise, j’aime bien, mais après quelque recherche ce serait un parfum mixte mais plus pour homme ?? ça c’est étonnant je lui trouve rien de masculin...
Quelqu’un connait i
par sara, le 13 juin 2012 à 20:02
Bonjour à tous, je suis toute nouvelle sur le site
alors voilà je ne savais pas trop ou poster mon 1er message, je suis à la recherche d"un parfum, mais étant très difficile et un odorat trop développé, pas mal de parfum m’écœure ou m’agresse !
suis de Bxl et je vais souvent chez senteurs d’ailleurs, j’ai aimé les Jo Malone mais pas de là a avoir u defoudre, aussi aimé Lipstick rose mais pas encore le coup de foudre, j’ai porté Flowerbomb je déteste au début mais après sa donne vraiment q qq de pas mal sur ma peau pas du tout sucré ! j’ai porté aussi coco mad. mais trop frais, for her de nar.rodriguez mais il m’écoeure maintenant,aussi sicily de D&G, ... je recherche un parfum original qu’on ne sent pas sur tout le monde, sensuelle, chaud mais pas entêtant, capiteux. J’ai reçue un echantillon de "Opium ,vapeur de parfum " j’aime bien son coté mystérieux, smoky, je ne sais comment le décrire. C’est un dérivé d’opium ?? je connaissais que l’opium classique...
Merci pour vos réponse et désolé pour la tartine et l’orthographe car suis néerlandophone !
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par Jicky, le 15 juin 2012 à 17:52
Laissez tomber Flowerbomb, Opium Vapeurs de chez pas quoi et toutes les soupes commerciales !
Senteurs d’ailleurs est une superbe boutique (enfin, je dis ça juste de réputation de nos amis les perfumista belges...). Vous semblez aimer les parfums légérement girly (Lipstick Rose notamment), donc vous pouvez aimer les floraux poudrés en générale.
Je ne connais pas trop la distribution de Senteurs d’Ailleurs, mais on trouve à Bruxelle : Drôle de Rose, de L’Artisan Parfumeur, Rose splendide chez Goutal, Voleur de Rose de L’Artisan Parfumeur aussi. Vous pouvez aussi aimer Datura Noir de Serge Lutens...
Bienvenue en tout cas =)
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par sara, le 15 juin 2012 à 20:23
Merci pour les conseils, oui effectivement chez senteurs d’ailleurs beaucoup de marque de luxe sont représenté, Creed, Dyptique, Tom Ford, Lutens, et j’en passe car c’est une vrai bibliothèque à parfum !
girly ?? mmmhh je sais pas en faite, la rose oui mais la porter tous les jours ? je ne sais pas... j’utilise d’ailleurs de l’eau de rose pure comme eau floral et de l’huile de rose de damas et de chili pour visage et cheveux et c’est assez ecoeurant !
Sinon j’ai fait un mélange chez Jo Malone pas mal, c’est "vanilla & anis" avec "blue agava & cacao" et franchement pas mal comme mélange.
J’adore le concept de mélanger 2 senteurs pour arriver à quelque chose de personnalisé !
vous pensez quoi des parfums Jo Malone ?
par SarahNina, le 12 juin 2012 à 21:00
J’adore ! Absolument feminin, très sensuel ! J’aime les parfums orientaux et celui-ci est très réussit.
par Jean, le 13 octobre 2011 à 14:15
Moi je l’aime bien ce Parfum Initial. J’adhère 100% aux commentaires de Jicky. Le nom est poétique, le jus est savoureux, et au final la com’ pas mal.
Je ne suis pas un grand connaisseur de Shalimar, mais j’ai senti les deux côte-à-côte et le lien de parenté m’a semblé immédiat.
Je l’imagine aussi bien porté par une donzelle de 16 ans que par une femme fatal distinguée de 45 ans, par ma grand-mère tellement belle de 91 ans ou encore une jeune femme active d’une trentaine d’année. Bref, par toute femme qui voudrait être belle... c’est pas un privilège partagé par beaucoup de parfum au final.
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