Shalimar Parfum Initial
Guerlain
Iris débutant
par Jeanne Doré, le 16 mai 2011
Quand on s’attaque à un mythe, il faut forcément s’attendre à se faire attaquer en retour.
Lorsque Guerlain et sa fine équipe créative décident de nommer Initial le nouveau flanker du plus mythique et presque mystique parfum de leur marque, ouvertement dédié à une cible jeune et inexpérimentée en la matière (Initial pour initier ?), il y a forcément de quoi faire bondir un perfumista. Comment ne pas sourire à la contradiction évidente entre ce mot, (peut-être inspiré de Chanel et de son Eau Première, à moins que ce ne soit des Initials BB de la célèbre musique de la pub, déjà présente en 2008 ?) et ce qu’il représente ? A savoir une nouveauté profitant de la notoriété de son ancêtre, pour amadouer en grand nombre les jeunes filles de bonne famille farouches et chastes -voire leur maman- qui n’auraient pas osé franchir le pas du véritable Shalimar, pourtant le seul, l’unique, le véritable "Initial".
Mais Shalimar Parfum Initial, même avec tous ces handicaps, n’est cependant pas à blâmer autant que ses congénères les plus profiteurs et usurpateurs, Belle d’Opium et Miss Dior Chérie en tête. Il constitue juste un "Guerlain grand public honorable", contrairement à un Idylle sans pedigree, sorti d’on-ne-sait-où, ou des Elixirs Charnels, certes jolis mais hors de prix.
Ce Parfum Initial partage avec Shalimar une généreuse étoffe crémeuse de vanille, de fève tonka et de notes baumées, suaves et caressantes. Mais le caractère animal, un peu bestial qui faisait tout le relief de l’oeuvre de Jacques Guerlain a ici été soigneusement éliminé et remplacé par une surdose d’iris poudré et beurré, qui occupe le terrain de tête en fond, non sans évoquer celui chocolaté d’Iris Ganache. Si ce dernier m’avait paru un peu surfait et mal placé au sein de la précieuse collection l’Art et la Matière, je trouve l’accord iris gourmand de Parfum Initial plutôt à sa place ici. Un lancement qui, sans être très mémorable, ne prétend pas être autre chose qu’un Guerlain mainstream, destiné à un public large et facile à conquérir, offrant toutefois le minimum syndical de jolies matières dans une écriture accessible et plutôt harmonieuse.
Son principal défaut restant son nom, entretenant maladroitement une confusion chronologique et généalogique, qui venant de la marque, n’est peut-être d’ailleurs pas si innocente... mais ceci est un autre débat !
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par trotte, le 8 septembre 2011 à 09:41
Oh non moi qui voulais aller essayer Dune justement............... en cherchant des visuels deux choses m’ont frappé : la première, c’est la composition olfactive (miam-miam l’air marin ambré sensuel !), la deuxième, c’est l’évolution des publicités, ultra révélatrice....
On commence avec le magnifique profile de trois-quart d’une femme qu’on devine, avec sa paupière fermée, sereine, rêveuse, un cliché assez abstrait en lien avec le spot complètement Lynchéen (oui je suis très Youtube en ce moment).
On évolue un peu parce que quand même, vendre du poétique et faire appel à l’abstraction de Bobonne, c’est pas complètement gagné donc hop, on fait se lever la nana et on lui colle un foulard blanc dans les mains. Ca reste joli et frais, fluide, sympa, mais bon c’est déjà plus attendu.
Ca ne fonctionne toujorus pas, Dune n’est pas dans le Top 3 des ventes, mais que faire ??
ET bien on va vous coller la nana pile en face de vous, paf, elle vous fixe avec son regard photoshopé so ugly 90’s et vous dit "regarde comme je suis cool et moderne et sereine et fashion un peu quand meêm, vas y achète moi".
Diantre, mais ça ne marche toujours paaaaaaaaaas, Dune reste un petit château de sable tapi dans son coin, que faire que faire ? Ça se lamente, ça crie avenue Montaigne, nous sommes les Parfums Christian Dior, nous sommes le rouleau compresseur du Parfum, et nous ne tolérons pas la médiocrité !
Tadada, coup de baguette magique du Dieu Galliano : vosu voulez vendre ? Et bah on va vendre !!
Flanquez-moi une nymphette bimbo, une brune bien biatch en mini-short avec corps huilé, allongée sur le sable, la croupe levée, bien cambrée, la bouche ouverte, les cheveux collés au visage, du sable collé un peu partout (ouh la la que c’est sexy, que c’est torride, grrr !) et le flacon posé devant là pouf, histoire de rappeler qu’on vend une fragrance et pas des sex toys.
Et bien bravo, équipes maketing et esprit créatif de M. Galliano, quel beau, quel innovant travail !
Voilà, coup de gueule du matin :)
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par dominique, le 8 septembre 2011 à 09:50
Tout n’est pas perdu pour toi.
J’approuve le coup de gueule, mais si tu n’as pas connu l’originale, tu seras peut-être sous le charme de la mixture actuelle. Malheureusement pour moi (et pour Mitsouko aussi, le pseudo, pas le parfum LOL), ce qui fut de nombreuses années mon pijama olfactif me file la nausée. Et pourtant, point d’embryon dans mon bidon !
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par trotte, le 8 septembre 2011 à 09:58
Ma cousine le portait, mais je n’en ai pas un souvenir précis...
Après c’est certain que l’avantage de ne pas avoir de lien avec lui me permettra d’envisager le parfum plus sereinement, m’enfin quand même, déjà je ne suis pas une grande fan des parfums Dior -surtout des actuels-, et en plus je suis une snob, donc je serais encore plus subjective en sachant que l’original n’est rien comparé à l’actuel ! :D
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par dominique, le 8 septembre 2011 à 10:14
C’est ce qui peut souvent me faire taxer d’être un passéiste : avoir connu la fin d’une époque où la parfumerie était encore un luxe, quasi un art, pas encore destiné au plus grand nombre et à la diffusion massive que nous connaissons, avec toutes les économies d’échelle pratiquées à l’encontre du respect du consommateur et sous le couvert de normes dictées par des organismes fantoches ou sous l’effet du lobbying. Et que dire des conditionnements, toujours plus cheap ... Cartier dans des vapos plastiques ... Quel must !? Et deux lancements à intervale d’une saison ... ça sent le bricolage : à force de bacler, un Cartier de lune ressemble plus à un quartier de diagramme (merci les "têtes pensantes" asnomiques) dilué dans l’alcool nécessaire à faire oublier son existence et ses faiblesses.
Hélas la consommation est conditionnée par la publicité et je dois admettre qu’avec toutes mes réticences, le spot publicitaire de Dior pour la nouvelle EDT J’adore diffusé dimanche soir est ... WAOW ! Critiquable, mais d’une grande efficacité probable sur la ménagère de moins de 50 ans quand il sera rediffusé en guise de conditionnement pavlovien avant les fêtes de fin d’année. Messieurs, ce sera J’adore sous le sapin ou no-calin sous la couette à Noël !!!
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par mitsouko, le 8 septembre 2011 à 10:21
Aïe, j’espère que mon cher et tendre ne se laissera pas conditionner par le spot, si beau soit-il ! Parce qu’en ce qui me concerne, et je ne dois pas être la seule sur le site, c’est le contraire : si je trouve J’adore sous le sapin alors no-calin sous la couette. Non mais !
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par trotte, le 8 septembre 2011 à 10:27
IDEM, J’Adore sous le sapin = année sans câlins !!
Et moi le spot je l’ai trouvé ultra déjà-vu..........."Je suis une business girl trop forte, je suis canon mais je gère trop mavie comme je veux parce que l’amazone des temps moderne that’s me baby" et peut-on parler de ces actrices/héroïnes mortes soudainement toutes fans du J’Adore ?? C’est kitsch, monstrueusement mégalo et vulgaire, mais c’est mon point de vue...
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par dau, le 8 septembre 2011 à 10:31
Je partage ce point de vue, ce spot est monstrueusement vulgaire et Bling Bling. Quand à imaginer Marilyn en J’adore, même pas en rêve ! Quel est l’intérêt de piquer l’icône du N°5 ?
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par dominique, le 8 septembre 2011 à 10:43
Ratisser toujours plus large avec du Glam-pouff’-Bling-Bling pour faire briller les yeux de toutes celles que ça fait rêver et qui n’entreront jamais dans une robe couture de Dior ... Une masse anonyme qui se parfumera avec ces fleurs artificielles dignes des bouquets de cimetière et agrémentera une éventuelle tenue "sophistiquées" d’une pochette Dior, cadeau des SéphoNociDouMario, puant le plastoc et le petit chinois qui bosse dans la cave tel un hamster en cage ... Luxe à la française !
par mitsouko, le 8 septembre 2011 à 10:53
Moi non plus, je ne peux imaginer J’adore sur Marilyn et encore moins sur Marlène Dietrich. Mais le spot est suffisament clinquant pour attirer les troupeaux de pouffes qui choisissent leur parfum comme le reste, en mode clone tendance bling-bling.
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par dominique, le 8 septembre 2011 à 11:04
Alors que si Chanel utilisait l’image de Marlène (Dietrich, pas la blondasse des émissions de Patrick Sébastien) pour Coromandel ou Cuir de Russie, ce qui n’est pas leur politique, ça passerait surement comme une couque (Comme on dit chez nous, ça vient du flamand et c’est un biscuit ou une viennoiserie) !
par DOMfromBE, le 3 septembre 2011 à 21:39
Il vient de débarquer en Belgique et je fais mon mea culpa, je l’ai testé sur peau par une belle chaleur et ... C’est comme si Shalimar (le vrai) avait été troussé par un polisson nommé Angel et nous avait livré le fruit de ces amours illégitimes ! Je suis trop attaché aux originaux, mais c’est un des rares lancements de cette année que je sens avec plaisir et que j’offrirai à l’occasion.
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par mitsouko, le 4 septembre 2011 à 10:17
Oui, la chaleur lui convient bien. Et il plait beaucoup !
Personne ne sera étonné d’apprendre que je me le suis offert. Et cet été, pendant la cure thermale de ma petite dernière, il a été mon compagnon parfumé exclusif pendant quinze jours. D’ailleurs la dermato de ma louloute chérie semblait prendre plaisir chaque jour à me sniffer discrètement avant de finallement craquer en me demandant le nom de mon parfum parce que : "qu’est-ce que vous sentez bon !"
Elle a été très surprise d’apprendre que c’était Parfum Initial qu’elle n’aurait sans doute, d’après elle, jamais testé d’elle-même ; trop convaincue de ne pas aimer ce flanker qu’elle imaginait trop ressemblant à Shalimar qu’elle ne supporte pas. Elle était pourtant décidée à s’offrir Parfum Initial, envoutée par son sillage iris-tonka.
Combien de personnes seront passée à côté de ce parfum sans lui donner sa chance à cause de son nom ? Heureusement il fait ses preuves sur peau, et de fait aura certainement un succès durable contrairement à d’autres flankers.
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par dominique, le 4 septembre 2011 à 10:24
Bien d’accord avec toi. Il a une place légitime dans le registre des parfums-doudou, avec Tocade, Dune (tel qu’à l’origine) ... Un réconfort à tester aussi sous un gros lainage un jour sale de novembre, quand il pleut et qu’on n’a envie de rien.
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par mitsouko, le 4 septembre 2011 à 10:31
Hélas Dune est devenu l’ombre de lui même, je trouve. Reformulator est passé par là et n’a pas fait dans la dentelle avec lui. Ma déception devant la défiguration de Dune est similaire à celle que j’avais eu pour Vent Vert. Dune était un si joli parfum. Quel tristesse !
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par dominique, le 4 septembre 2011 à 11:09
Nous sommes bien sur la même longueur d’ondes. LVMH, la grande lifteuse folle du paysage parfumé ! Toutes nos émotions en flacon seront bientôt comme ces actrices aux pommettes marquées et à la bouche de Daffy Duck : standardisées, figées et interchangeables. La dictature de la médiocrité issue du nivellement vers le bas pour le bonheur du tiroir caisse rempli par la masse éprise d’odeurs de shampooings et de petits sapins à accrocher au rétroviseur ... Serais-je un brin caustique ce matin, et pourtant je suis de bonne humeur ...
par Bidjoul, le 24 juillet 2011 à 14:41
Shalimar Parfum Initial, moi je l’adore ce parfum ... je n’y connais rien en parfum au niveau du vocabulaire "technique" donc je ne saurais pas mettre de mot sur ce qui me plaît, mais je le trouve vraiment tellement délicieux .. !
par trotte, le 19 juillet 2011 à 12:28
petite séquence sur la rose à Grasse où l’on voit Thierry Wasser et le remplissage de flacons du Sh PI !
(émission Des Racines & des Ailes du 08/06/11)
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par parfums50, le 20 juillet 2011 à 00:25
Merci Trotte pour avoir mis cette vidéo qui m’avait échappée.
Suis contente, Je peux enfin mettre un visage sur le "nez" de Guerlain.
par trotte, le 13 juillet 2011 à 09:22
Il n’est pas 9h du matin, il pleut, j’arrive au bureau et je me demande quel parfum j’essaye ce matin : l’échantillon Guerlain que la vendeuse m’a donné hier quand j’ai acheté "Héritage" pour mon ami me crie "Essayes moi, essayes moi !"
Je l’avais rapidement senti sur mouillette entre trois hystériques qui voulait leur "Angel", et puis pfiou j’avais fui - de toute façon la pub m’énervait, la voix mièvre avec la chanson de Serge Gainsbourg, le cliché de la jeune fille nue sur le canap, je n’arrivais pas à ne pas faire le parallèle avec Miss Dior Chérie, au secours ! Bon mais quand même, j’avais un peu honte de ne pas aller dignement à la rencontre de ce nouveau Guerlain et de le dédaigner comme si c’était un obscur flanker, surtout en regardant les ingrédients qui avaient tout pour me plaire et les avis dythirambiques reçus ici et là...
Donc hop, ni une ni deux je me saisi du petit spray bleu tendre, prête à tuer une bonne fois pour toute le blocage que j’ai avec le "Shalimar" initial - parfum de ma grand-mère paternelle, une carne doublée d’une snob parisienne, complètement à l’opposée de l’univers sensuel et exotique suggeré par le parfum... La petite soeur, bien que très différente, me réconciliera-t-elle avec son auguste aînée ?
Il faut croire que OUI parceque dès les premières notes, le miracle se produit : je suis enveloppée dans un nuage de vanille et de tonka, une brume onctueuse, chaude mais qui n’étouffe pas, fraîche à sa manière, chic et sensuelle, tranquillement opulente : c’est un ravissement !
Une merveille de parfum, que je verrais encore mieux rayonner sur une toute jeune fille de 17-18 ans, qui peut encore être dans l’experimentation esthétique mais qui a suffisemment d’intuition pour discerner la noblesse d’un grand parfum. Seul risque : qu’il soit victime de sa "douce sophistication" et que ça devienne le nouveau parfum "pas complètement mainstream parceque Guerlain mais pas trop dur à porter non plus".
Bref, prochaine étape, oser découvrir la maman en me débarassant de toutes mauvaises associations familiales !
En attendant, je me love dans cette vanille juvénile mais pas si innocente...
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par Jicky, le 13 juillet 2011 à 10:51
Bienvenue trotte ! J’aime beaucoup votre message sur Parfum Initial =)
C’est vraiment un coup de coeur celui là... j’adore moi aussi (sauf qu’à la base, j’avais pas forcément besoin d’être réconcilié avec Shalimar :p)
par Géraldine, le 13 juillet 2011 à 11:29
La pub pour Shalimar PI m’a fait le même effet : juste insupportable.
En revanche le jus m’a paru, sur touche comme sur peau, délicieux aussi. Une gourmandise très digeste, un bel équilibre iris tonka et je ne lui vois aucune limite d’âge.
La grande soeur, il m’ fallu du temps aussi pour m’y mettre. C’est le problème avec les parfums mythiques : comment se les approprier alors qu’on les a tant sentis ? Comment détrôner nos ainés et oser rendre leur place en affirmant notre identité ? C’est totalement oedipien, en fait :-)
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par Jicky, le 13 juillet 2011 à 11:37
Et depuis, Dame Géraldine le porte en extrait. Ca va, y’a pire...
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par trotte, le 13 juillet 2011 à 18:49
Haha effectivement, une bonne thérapie pour apprécier les Classiques ? Pas idiot... :)
Merci pour votre accueil ! Depuis le temps que je vous lis, je saute le pas, je participe !
En revanche là ça va faire 6h que je le porte et le sillage est étrangement léger, ça fond en parfum de peau vous ne trouvez pas ? Un peu comme le Kiss Me tender de Nicolai, un parfum à bisou quoi.[en même temps j’ai le nez saturé de Womanity qui squatte l’atmosphère de manière increvable depuis sa mouillette, pas moyen de le faire taire, ça joue peut-être un peu]
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par dominique, le 13 juillet 2011 à 19:08
Rien qu’un peu ... ;-) Womanity c’est un increvable, je pense qu’il bat même Angel en tenue, ce qui n’est pas peu dire !
par Jeanne Doré, le 13 juillet 2011 à 23:08
Bonsoir Trotte, merci pour votre plume drôle et légère et bienvenue sur auparfum ! (vous avez de la chance, je suis dans ma grande lancée, là... alors que j’entends à ce moment précis tous les feux d’artifice pétarader tout autour, mais non, j’écris sur le forum !)
Oui, en effet, extrait, ou à la limite minimum EDP pour Shalimar, et vous verrez les clichés et autres réticences s’évaporer...
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par trotte, le 14 juillet 2011 à 19:04
Bonjour jeanne, merci pour votre accueil et votre compliment sur ma plume :)
Sachez que je rentre à l’instant de la Maison Guerlain (ô doux jour férié, merci de me permettre de vivre autrement qu’entre le samedi et le dimanche !) où j’ai passé 3/4 d’heure avec la vendeuse Audrey, à discuter justement de Shalimar.
Le résultat (après avoir pris soin de soigneusement me vaporiser les avant-bras de l’EDP originale, de l’extrait et du Parfum Initial pour bien voir les évolutions) je vous le donne en mille : 1 EDP d’Initial -on s’y attendait- et... 1 EXTRAIT du vrai, du pur car j’ai trouvé une charpente de patchouli et d’ambre qui comme vous le dites, apporte une noblesse et une personnalité plus prononcée que l’Initial (qui gagne lui sur l’aspect poudré/crémeux). Mais quel régal que ce patchouli traité comme il se doit, c’est à dire magnifié entre la tonka et la bergamote, et non noyé dans les mauvais fruits rouges ou le sucre... Je suis ressortie parfumée d’extrait (la chance, parce que j’ai pris pour commencer le 7,5ml donc les généreuses vaporisations ça ne vas être pour tout de suite), comme quoi cet Initial réussit joliment sa mission !
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par dominique, le 15 juillet 2011 à 10:45
Avec le Shalimar, si vous savez attendre et laisser "murir", vous allez devenir accro à se parfum, il révèle bien des facettes ... on le retrouve avec bonheur et il offre toujours une surprise alors qu’on croit le connaître par coeur.
par Jicky, le 26 juin 2011 à 16:12
J’ai un Shalimar en EDP de 2005 (donc surement vintage, d’autant plus que je le trouve différent de l’actuel, quoique c’est peut être la "maturation") sur le poignet droit, et là, j’ai cru porter Shalimar Initial !!
Ce parfum est juste une bombe !
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par dominique, le 26 juin 2011 à 17:55
Tu as raison, il gagne en maturité. Je ne porte jamais un flacon que je viens d’acheter. En attendant 6 mois pour l’EDP et plus pour le parfum, il est bien meilleur. Mais depuis 2005, il y a au moins eu une reformulation. Double avantage pour toi. Et Shalimar par cette Shaleur ... ça rime avec bonheur ! Cependant, pour moi c’est N°5 EDT aujourd’hui, ai craqué pour un 200 ml hier.
par pierrette, le 11 juin 2011 à 15:54
Le parfum de la tentation et du désir,un parfum qui donne envie d’aimer..Les hommes succombent, sa beauté et son parfum font enivrer les âmes... Une addiction pour ma part. succombe aux plan cam de fan2cam live show avec des filles hyper sexy en webcam amateur gratuite.
par grand’ourse, le 24 mai 2011 à 12:56
Moi aussi j’ai eu la sensation que la poudre me montait un peu au nez !
Pourtant, moi qui ait tant de mal à aprivoiser Shalimar-Shalimar, je me faisais une joie d’accueillir sa petite soeur plus accessible.
Terreux vanillé, Parfum Initial avait a priori tout pour me plaire, mais il est en fait bien trop dans la retenue. Or, l’aînée, bien qu’un peu furieuse à ses heures, est très généreuse. C’est un peu une Ni-Ni, ni sulfureuse gourmande à la Shalimar (sensation sphère de chaleur) donc, mais ni fière et altière à la N°19 (sensation élévation) non plus.
Je l’envisage par contre tout à fait en juxtaposition avec Un Jardin en Méditerranée, tant cette combinaison testée hier de façon fortuite, chacun sagement sur son poignet, m’a paru délicieuse. Mais je freine un peu, tant de parfums complets en eux-mêmes sont disponibles...
Non, comme vrai substitut à Shalimar, je compte plutôt sur Musc Ravageur, qui a un peu la même accroche : reste à voir sur peau cette fois et sur la longueur.
par cellist, le 21 mai 2011 à 16:29
Y’a quelque chose qui me saute au nez avec ce Shalimar Parfum Initial, c’est une impression de boule, à la fois compacte et poudreuse comme...une meringue ! Voire une pâte d’amande roulée dans du sucre glace. Joli mais peut-être un peu trop lourd ?
par éclipsedebrume, le 20 mai 2011 à 10:18
ah la la... quel supplice de ne pas pouvoir le tester, avec tous ces commentaires élogieux... en Suisse on doit attendre septembre :-(
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