Diane
Diane Von Furstenberg
- Marque : Diane Von Furstenberg
- Année : 2011
- Créé par : Aurélien Guichard
- Genre : Féminin
- Famille : Chypre
- Style : Classique - Opulent
Diane Von Furstenberg
par Jeanne Doré, le 19 février 2012
Quand on annonce fièrement « J’ai voulu mettre le pouvoir de la femme dans une bouteille », on peut difficilement faire ensuite un parfum pour adolescentes pré-pubères, timides et complexées.
Diane est donc un parfum délibérément ultra-féminin, du genre qui n’a pas peur de porter des robes décolletées moulantes avec des talons à paillettes, à la sophistication classique, voire old school.
Le choix d’un chypre floral plantureux signé par Aurélien Guichard, parfumeur habitué des revivals retro (Azzaro Couture, les re-lancements Robert Piguet) était donc judicieux.
Si Diane évoque dès le départ les chypres classiques (Coriandre, Aromatics Elixir, Diva, Eau du Soir) par son attaque directe, entre fleurs blanches aguicheuses (jasmin, frangipanier), rose vintage et violette poudrée, il évolue cependant vers un puissant “patchoumusc” assez propre, à base de muscs blancs et savonneux, comme on en a senti dans quelques nouveaux chypres (Narciso et certains de ses avatars...) Cet accord finalement assez polarisant peut paraître à certains propre et blanc comme un baril de lessive, à d’autres aussi désuet et poussiéreux que le souvenir d’une vieille tante oubliée.
Tant mieux, c’est ce qu’on appelle la mémorabilité d’un parfum, et s’il reprend un peu les ficelles faciles du “parfum de dadame”, Diane a au moins le mérite de s’affirmer comme un vrai féminin au tempérament charnel et sexy, et au sillage expansif et décomplexé.
par Brit, le 9 mars 2012 à 11:59
Parfum sans intérêt pour ma part. On dirait un best of (enfin, pas forcément le ’best’) de tout ce qui ce fait en parfumerie mainstream en ce moment... C’est trop fouilli, on ne sais plus trop ce qu’on y sent au final. Aussitôt senti, aussitôt oublié.
par nathalie d’armagnac, le 29 février 2012 à 17:48
Ce parfum m’a laisse froide, il es un peu distant, tres base sur la violette, fort, bref pour moi pas franchement l’image que je me fais de Diane de Furstenberg.IL est tres classique, pas original, et trop unilateral pour moi.Il manque de chaleur, de vibrance, ca reste un parfum austere , que j’ai vite donne a un amie !
par hermyonee, le 23 février 2012 à 10:54
Je l’ai testé l’autre jour, mais honnêtement je l’ai trouvé assez insignifiant... propret, mais "pas assez" de rien ... pas marquant ; d’ailleurs je n’aime pas trop les chyprés mais il peut y en avoir des très jolis, élégants. Au final je l’ai trouvé assez fade, quelconque...
par sherapop, le 22 février 2012 à 05:17
Je ne l’aimais pas du tout. J’avais l’impression qu’ils ont essayé de faire deux parfums en même temps pour plaire à plusieurs marchés simultanément. C’est un échec, à mon avis.
par mitsouko, le 21 février 2012 à 17:58
J’ai un avis très partagé sur ce parfum. Premier test avec l’échantillon offert au Sépho du coin : beurk. Déception pour moi qui suis pourtant adepte des chyprés.
Et puis à force de passer devant, je me dis que l’edt bof mais quid de l’edp ?
Eh bien ma foi, l’edp m’a parue plutôt jolie et puis ça change des parfums de lolitas gloussantes qui sentent trop trop bon le sucré dégoulinant, beurp !
Bon, je n’investirai pas dans un flacon, vu que sur ma peau, il était moins joli que sur mouillette. Mais bien porté, sur une peau qui convient, ça peut le faire !
Mais dans la version edp uniquement, selon moi.
par schlimmelmann, le 20 février 2012 à 17:17
Lorsque je l’ai essayé sur peau j’ai eu une forte impression de déjà senti. Dix minutes plus tard j’y ai découvert un "Dans tes bras" version cuir/caramel, très cheap, qui s’est dissipé en moins d’une demie-heure. J’ignore s’il contient du cuir ou des matières qui puissent le rappeler, mais sur moi ce n’était qu’une violette savonneuse et roucelissante (vaporisée dans un gant en daim)... qui file à l’anglaise !
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par Opium, le 17 juin 2012 à 20:22
Bonsoir.
Je viens de constater que je n’avais pas noté et commenté ce parfum que, pourtant, j’avais testé à plusieurs reprises lors de sa sortie, aux alentours de l’automne, si ma mémoire est bonne...
C’est assez étonnant : depuis la publication de la critique de Jeanne, beaucoup ne semblent pas apprécier Diane. Je vous avoue que je me serais plutôt attendu à l’inverse.
Je dois avouer que, pour ma part, je l’aime plutôt bien. Il est vrai que je suis assez fan de l’accord rose - patchouli. Ce n’est pas la sortie de l’année, d’autres ma paraissent bien meilleures, mais, il a une certaine originalité en ces temps de trop-plein jusqu’à l’overdose (Loverdose ?) de fruitchoulis non-identifiables sirupeux diabétogènes.
Par ailleurs, il me fait penser à pas mal de parfums rétros : l’accord rose - patchouli m’a remémoré, au début, Aromatics Elixir. Le bouquet de fleurs blanches fait penser à des compositions de cette époque, et rappelle en même temps, mais d’assez loin et en plus intense, Idylle de Guerlain également.
Si à la vaporisation, ce sont plutôt à des parfums qui ont plusieurs années que Diane m’a fait penser, l’évolution, avec ses muscs blancs cotonneux et un effet un peu cocoon et chaud, nous rappelle, elle, que les années 2000 sont bien passées par là : Narciso Rodriguez For Her surtout comme l’a précisé Jeanne. Heureusement, bien que ces muscs m’aient semblé assez "communs" aujourd’hui et un peu trop sentis probablement, ils ne m’ont pas paru, à moi, trop lessiviels. Mais, les anosmies récurrentes aux muscs peuvent avoir joué en ma faveur.
En conclusion, pour moi, si ce parfum, lors de son évolution, manque un poil d’originalité et de cachet avec ses muscs blancs si fréquents aujourd’hui, l’accord floral plus marqué et identifiable que dans nombre de compositions actuelles (... On y reconnaît la rose et le patchouli ! Miracle !) et le ressenti un peu rétro, le dénotent de la plupart des jus "lavassiels"* actuels où on ne reconnaît aucune fleur dans la composition... Le tout, bien entendu, souvent noyé sous le sirop de glucose. Ici, on reconnaît l’accord, et, il n’y a pas de fruits synthétiques surdosés en sucre ! Pour moi, déjà un bon point aujourd’hui... De plus, il a eu une jolie évolution sur ma peau. Je préfère l’une des deux versions, mais ne sais plus si c’est l’EdT ou l’EdP. L’une permet au bouquet floral de mieux s’exprimer dans le bain de muscs que l’autre.
Allez, je lui attribue un 3 "étoiles" afin de ne pas laisser ce parfum sombrer dans une médiocrité que, de mon très humble point de vue, il ne mérite pas. Je lui attribuerai bien un 2,5. Mais, y a point... ;-)
Bonne soirée parfumée à vous toutes et à vous tous.
A bientôt.
Opium
[* : Opium-Tom™ => "lavasse informe lessivielle" = "lavassielle"]
Ps : En revanche, le flanker, qui a suivi à peine quelques mois après les deux concentrations traditionnelles, aurait été probablement dispensable. Mais, il semble que ce soit aujourd’hui la règle du marketing pour occuper des linéaires que de sortir des "nouveautés" tous les quatre mois... Peu importe la qualité de la chose !
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