Tubéreuse Criminelle
Serge Lutens
- Marque : Serge Lutens
- Année : 1998
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Florale
- Style : Chic - Opulent
Tata flingueuse
par Thomas Dominguès (Opium), le 11 décembre 2011
La tubéreuse fait partie de ces fleurs mythiques qui ne peuvent indifférer. Fascinante pour certains, elle indispose les autres par des maux de tête et des nausées. Elle polarise, comme on dit souvent dans le jargon des parfumeurs. On se fait rapidement un avis sur cette fleur à l’air innocent. On l’aime ou la déteste. Au même titre que la fleur d’oranger - meilleure amie qui la soutient presque toujours dans les compositions féminines où elle sert de pivot -, elle paraît (d’aspect) si innocent(e) dans sa blancheur et ses doux pétales immaculés. Rien ne laisse imaginer son charme ravageur et séducteur... quand il ne se révèle pas carrément destructeur. Cette fleur refuse toute concurrence.
Telle la Reine de la Nuit dans l’opéra de Mozart, sa voix de soprano se fait entendre haut et fort. Telle également la méchante reine dans Blanche-Neige, elle ne souffre nulle concurrence dans la suprématie de sa beauté. Son odeur est si puissante et complexe qu’elle est souvent mise en valeur dans un quasi monologue où le reste de la composition ne doit permettre qu’à sa grandiloquence de s’exprimer. En effet, nombre des parfums dans lesquels elle est travaillée sont des soliflores, ou peu s’en faut. La tubéreuse joue souvent sur un même répertoire dans les parfums qui la supportent : celui d’une dichotomie presque schizophrénique entre charme de l’innocence, de l’image visuelle qu’elle renvoie, et luxure, de la vulgarité de sa séduction par l’odeur qu’elle a (là encore, les deux images citées précédemment (Queen of The Niiiiiiight et Belle-Mère envieuse et détestable de la si parfaite White Snow) en sont de parfaites retranscriptions visuelles et olfactives).
La séduction que la tubéreuse provoque chez beaucoup en est presque dangereuse. Ainsi, le champ lexical même des noms des parfums dans lesquels elle tient le rôle principal évoque : soit, la séduction ; soit, le risque - et le danger - qu’implique de se laisser séduire par cette mante religieuse florale. La première composition presque soliflore dans laquelle elle a été réclamée porte pour nom, rien (de) moins, que Fracas de Robert Piguet. D’autres noms, célèbres pour les passionné(e)s de parfums, sont : Beyond Love / Prohibited (comme s’il y avait un tabou avec cette tubéreuse) de By Kilian, Vamp à New-York d’Honoré des Prés, Tubéreuse Couture de Parfumerie Générale, et d’autres, dont, sa plus grande concurrente en termes de qualité et reconnaissance sur le marché, la célèbre Carnal Flower aux Editions de Parfums Frédéric Malle. A ce registre de la séduction pure, s’ajoute celui du danger risqué dans le jeu de cette séduction : Vierges et Toreros d’Etat Libre d’Orange (pour la seule représentation masculine à ce jour de la chose), Poison de Christian Dior, Datura Noir (une autre forme de drogue empoisonnée hallucinogène, qui peut se révéler réellement mortelle celle-ci) et, bien entendu, la Tubéreuse Criminelle, dont il s’agit ici. Ces deux dernières créations, bien que très différentes, sont éditées chez Serge Lutens,.
Là où Datura Noir serait en quelque sorte un Poison "allégé", "de jour", enjolivé dans ses aspects les plus douceâtres, rien de tel avec la Criminelle qui tient le rôle, non plus principal, mais unique ! dans la symphonie que Serge Lutens a choisi de nous jouer.
Tubéreuse Criminelle évolue en réalité, dans l’humour toujours d’actualité d’un Serge Lutens qui aime à se moquer de tout, même de la mort (ses récentes sorties Vitriol d’œillet et De Profundis en sont les derniers exemples), Tubéreuse Criminelle évolue donc, dans les faits, de la Criminelle à la Tubéreuse : Ce parfum aurait ainsi aussi bien pu porter pour titre les deux termes inversés "Criminelle Tubéreuse".
Deux termes, pour deux actes dans l’évolution de cette pièce presque dramatique qui sera jouée par cette reine de la nuit bruyante, à la limite de l’hystérie, qui peut devenir dangereuse, dans ses moments de colère glaciale et méprisante, si elle n’obtient pas ce qu’elle désire.
Acte I - Le drame
Le parfum débute de manière extrêmement violente. Une anecdote, je ne sais pas si elle est vraie ou non, raconte que Christopher Sheldrake, ne parvenant pas à "contrôler" l’aspect camphré contenu naturellement dans la fleur, se serait vu suggérer par Serge Lutens, non pas de le rendre muet, mais au contraire de l’exploiter et de l’augmenter jusqu’à le rendre envahissant à l’extrême. Ce départ a été appliqué également à la Tubéreuse Couture de Parfumerie Générale, mais de manière bien moins radicale, dans ce cas, afin de conserver un aspect plus séduisant. Dès les premiers instants, malgré tout, la fleur y est reconnaissable. Tel n’est pas le cas avec la Crim’ - tubéreuse qui tue - qui vous charcute, vous empoisonne, vous tranche à blanc, quoi qu’il en soit, vous laisse pour mort.
Par du camphre mentholé, amer, un peu fumé, toxique ai-je envie de dire, et à doses presque létales, débute, donc, les premières minutes. Nous sommes, déjà, dans le paradoxe. En effet, alors que le début camphré fait penser à certains à un pshittage de "Baygon vert insecticide" [Cette bombe de couleur verte aux écrits noir et jaune et à l’odeur âcre et... suffocante, dont une publicité hilarante faisait la promotion dans les années 80, que les moins de 30 ans ne doivent pas connaître.] ; pour d’autres, c’est au célèbre Vicks médicinal que cela renvoie (en somme, la mort vs les soins). Que ces termes ne dérangent personne, mais ce sont des images qui m’ont été rapportées et me semblent frappantes. Le camphre est ainsi utilisé comme insecticide anti-mites et entre dans la composition de certains aérosols destinés à détruire ces parasites (de la mort - des bêtes, soit -, mais de la mort, il est bien question, finalement). Ce moment est vécu, par la plupart des gens, comme fort désagréable.
Aucun racolage, dans la création de Serge Lutens, pour cette fleur souvent considérée pourtant comme la plus vulgaire et b*tchy qui soit. Cette séductrice-ci ne joue pas de ses atouts de manière outrancière, mais fait de ses défauts, ses plus belles qualités...
Telle une femme mûre, plus sûre d’elle, soucieuse de son histoire, de ses origines, consciente de ses lacunes, mais aussi de ses points forts, et qui sait les ajuster afin d’obtenir, hautaine, ce qu’elle souhaite, bien mieux que quand elle avait vingt ans !
Acte II - La séduction mélancolique
Après la colère et la rage des débuts camphrés, la tubéreuse, lentement, s’adoucit radicalement. On ne reconnaît presque plus la diva capricieuse des débuts. Lorsque l’on fait sentir le parfum au cœur de ses deux stades d’évolution, les gens ont du mal à croire qu’il s’agit bien du même parfum à des moments différents. La fleur éclot enfin. L’odeur se fait ainsi plus florale, adoucie par du jasmin et de la fleur d’oranger, ses serviteurs habituels. Mais, aussi, par la jacinthe, verte, pour s’arrondir avec une douce vanille non gourmande et une note à peine cuirée, comme la peau de celle qui nous a séduit. Les facettes aqueuses, vertes et solaires de cette fleur qui renvoie à l’eau et au soleil, enfin, s’expriment. Tout n’est plus que douceur et raffinement.
Comme la récompense à celles et ceux qui auront su avoir la patience d’attendre tant de beauté et ne pas s’arrêter au monologue brutal et péremptoire d’une fleur qui veut ne donner aucune clé de son accès et, en aucun cas, faciliter son approche, sûre de son bon droit et de sa suprématie.
J’entends et vois parfois davantage certaines fleurs, composants, ou compositions, plus que je ne les "sens". C’est le cas de la tubéreuse, que j’entends, plus que je ne la sens par mon nez. Et, je ne suis pas le seul. Un jour, lors du test sur peau de Tubéreuse d’Annick Goutal, autre "très forte en caractère", la conseillère m’a déclaré qu’elle hurlait sur ma peau, dans les premières minutes, de manière insupportable. Tubéreuse Criminelle hurle sur toutes les peaux ; sans distinction (à tous le même "accueil") dans les premiers instants. Elle nous teste et nous choisit en jouant une pièce qui va du presto à l’adagio, du dramatique tonitruant au final réconfortant. Les meilleur(e)s, selon elle - celles et ceux qui auront su/pu dépasser leurs premières impressions, les plus patients et audacieux -, ceux-là, seuls, seront autorisés à pleinement en profiter.
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par ., le 1er novembre 2014 à 18:40
Commandé à l’aveugle à l’instant, ce n’est peut être pas très futé pour un parfum aussi spécial mais il a tout pour me plaire et puis... je dois l’aimer.
De son côté le plus dérangeant à son côté le plus doux, tout ce que j’ai pu en lire m’attire comme un aimant.
Je veux entendre son cri et me prendre cette gifle camphrée.
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par Opium, le 1er novembre 2014 à 20:38
Re-Bonsoir Calygo.
Bon, bah, voilà qui est fait... ^^
Tenez-nous au courant (si vous avez survécu à la gifle initiale) de la suite des événements... ;-)
Je ne sais si je dois vous féliciter pour votre témérité (inconscience ? ^^), mais, ce dont je suis certain, c’est que je peux vous souhaiter une belle rencontre : alors, bon futur test avec cette "mante religieuse" ! ;-)
Passez une agréable soirée.
Opium
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par Calygo, le 1er novembre 2014 à 21:26
J’espère au contraire ne pas survivre à cette gifle, mais bien y succomber. ;)
Il me tarde de le recevoir, n’ayant pas la possibilité de le sentir j’étais de toute manière contraint de le commander à l’aveugle, ce que je n’aurais pas osé faire pour Une Voix Noire et Un Lys car j’ai beaucoup de mal à me faire une idée de ces deux là, bien que ce soit ceux qui me fassent le plus envie dans les exclusifs Lutens.
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par Solance, le 2 novembre 2014 à 00:10
Une Voix Noire est pourtant sublime.
Mon coup de coeur absolu chez Lutens et c’est pourtant une amoureuse de la tubéreuse qui vous parle !
Dans Une Voix Noire il y a une évocation du gardénia qui est une cousine tres proche de la tubéreuse, mais aussi plein de notes qui lui donnent un côté sombre, fascinant et unique. Je pense que vous ne prendriez pas un risque inconsidéré à commander ce parfum en aveugle !
Et non, je n’ai pas d’actions chez Lutens ;) ^^
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par Calygo, le 2 novembre 2014 à 04:59
Bonjour Solance et merci pour votre description passionnée. ;)
Pour tout vous dire lors de ma première vraie ballade olfactive de niche j’ai senti quelques gardénias et ce n’est pas cette fleur qui me fait peur dans ce parfum. Ce serait plutôt la grosse note de fruits confits qu’a si bien décrit Opium, alliée à l’impression enfumée d’une pièce ou les gens fument, boivent et chantent.
C’est cette partie là que j’ai beaucoup de mal à m’imaginer et surtout à imaginer son évolution sur ma peau. Mais je dois avouer que votre description me fait envie, d’autant plus que nous avons plusieurs parfums en commun et plusieurs futurs achats en commun.
Il serait donc fort possible que je tombe sous son charme.
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par Solance, le 2 novembre 2014 à 10:46
La note de fruits confits existe bien entendu mais je ne la trouve pas écoeurante, pas trop sucrée, subtile, comme les Lutens dans leur ensemble d’ailleurs.
Quant à la note tabac, elle n’a rien de désagréable, au contraire, c’est elle qui donne de la profondeur au parfum, une orientation presque mystique et en tous cas un côté mes nuits sont plus belles que vos jours... enfin bref, peut-etre aurez-vous envie de succomber comme vous venez de le faire avec TC ? je vous le souhaite comme je me le souhaite :)
par Opium, le 2 novembre 2014 à 21:51
Bonsoir Calygo et Solance.
Normalement, il vaut mieux ne JA-MAIS faire un achat à l’aveugle... ^^
Et, disons que dans le cas présent, selon moi, sur une "échelle du risque d’insatisfaction après achat", et Tubéreuse Criminelle et Une Voix Noire explosent les indicateurs ; Un Lys, dans ce cas, est un peu moins risqué. Mais, il est plus difficile de vivre une grande et belle passion avec lui, peut-être, qu’avec les deux autres... ;-)
Cela n’étant qu’un avis personnel bien entendu. ^^
Bon futur test encore !
Bonne soirée.
Opium
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par Calygo, le 3 novembre 2014 à 06:05
Bonjour Opium. :)
On va dire que j’aime vivre dangereusement... ;)
Mon problème pour les exclusifs Palais Royal c’est que je n’ai aucun moyen de les sentir (les concrètes ne m’intéressant pas comme je l’ai dis sur l’article de Une Voix Noire), donc je ne sais pas trop comment faire...
A part commander à l’aveugle les choses qui ont tout pour me plaire je n’ai pas d’autres moyens.
Et pour Un Lys j’aimerais bien avoir votre avis par rapport à Lys Méditerranée pour que je puisse m’en faire une idée.
Sinon bonne rentrée à ceux qui comme moi reprennent leur boulot ou les études aujourd’hui. :)
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par Thelittlebox, le 3 novembre 2014 à 08:29
Bonjour Calygo,
Quelle folie cet achat à l’aveugle, s’il vous aimez cela rendra encore plus agréable la découverte !
je n’aime pas non plus les concrètes de Lutens qui ne sont pas très fidèles aux parfums. Faute d’échantillon, quand je n’ai pas accès à certain parfums, je me fait envoyer des mouillettes bien imbibées, cela donne une meilleure idée.
N’oubliez pas de nous faire un retour.
Bonne journée
Thelittlebox
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par euskalpyth, le 3 novembre 2014 à 10:05
Solution de rechange pour découvrir les parfums : allez sur Beauté-Test, inscrivez-vous sur le forum des parfums et achetez des décants (ce sont des mini-vapo faits maison de 3, 5, 8 ou 10 ml - pour commencer...) aux membres du forum.
Cela vous permettra de tester tranquillement, sur plusieurs jours, tous les parfums dont vous rêvez, tout en minimisant le coût financier lié à une éventuelle déception consécutive à un achat à l’aveugle, si le parfum ne plaît pas.
Attention : je me sens dans l’obligation de vous mettre solemnellement en garde contre le risque d’addiction (et la fuite de capitaux afférente) lié à la facilité que représente l’accès à toutes ces merveilles ;-p
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par Calygo, le 3 novembre 2014 à 17:53
Bonjour Euskalpyth. :)
J’ai déjà eu vent de cette solution, mais les vendeurs sont-ils vraiment fiables ?
De plus j’ai un peu de mal à m’imaginer payer autant simplement pour un échantillon, tout comme je me verrais mal en demander un gratuitement et me le faire envoyer...
Pourquoi Serge Lutens ne fais pas comme ELO ? Les échantillons de 1,5ml... Ce serait tellement plus pratique.
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par Hermeline, le 3 novembre 2014 à 18:09
Bonjour Calypso,
Vous pouvez regarder si les personnes sont inscrites depuis un certain temps, si elles font régulièrement des décantages ou des transactions. Pour éviter les déconvenues, il y a une liste mise régulièrement à jour des arnaqueurs/arnaqueuses (peu de gens du forum parfum s’y trouve et personne actuellement en "activité" à ma connaissance). Des décants de 5ml ne sont plus des échantillons et le prix est habituellement raisonnable, mais c’est à vous de voir si la formule vous intéresse ou pas.
par S9, le 3 décembre 2014 à 09:53
Bonjour Euskalpyth :-)
Je viens d’aller faire un tour sur ce forum, c’est amusant d’y retrouver d’autres fanas de parfums, dont certains auparfumistes ;-)
A la lecture de la discussion sur les nouveaux achats, ça m’a fait fait rire de voir que, comme des drogués, nous envisageons régulièrement ce que vous appelez des périodes "no-buy" !
Abstinence abstinence ... c’est vrai que c’est tellement difficile parfois de ne pas craquer. Tout comme d’autres, l’alternative du flacon entamé ou du decant permet d’alléger les souffrances (bancaires) pour un plaisir instantané (shoot du drogué).
par Calygo, le 3 novembre 2014 à 17:48
Bonjour Thelittlebox, je sais que c’est une folie mais bon... le camphre ne me fais pas peur ! :)
Etant tout nouveau ici je n’ai pas vraiment d’affinités avec quiconque, donc pas de possibilités de me faire envoyer une touche ou un échantillon du-dit parfum.
Pas de problèmes pour le retour, je me ferais un plaisir d’écrire ce que j’ai pensé de cette "Tata Flingueuse" (le titre est priceless).
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par Opium, le 3 novembre 2014 à 20:02
Re.
"Tata flingueuse" m’est venu à la plage à Barcelone, sous le soleil par 30 degrés. Comme quoi, au soleil, l’inspiration vient aussi parfois... ;-)
Merci pour votre commentaire, suis assez content de ce sous-titre là (pour une fois !). ^^
Opium
par Opium, le 3 novembre 2014 à 20:01
Bonsoir Calygo.
Bon, je crois que des solutions vous ont été apportées, donc, je vais me consacrer uniquement à la réponse à la question qui m’a été adressée personnellement, à savoir les différences entre Un Lys et Lys Méditerranée.
Dans mon souvenir, le premier est un accord qui joue sur les notes les plus douces et onctueuses du lys, avec une facette muguet qui s’exprime assez sensiblement. Si vous n’appréciez pas cette fleur, qui est souvent citée dans des pyramides sans qu’on la sente (elle sert juste, alors, de bouffée d’oxygène à la composition dans des accords plus lourds et capiteux), il vaut mieux éviter celui-ci peut-être... ^^
Le second, lui, évoque un lys en bord de mer, avec des effets d’embruns que certains n’apprécient pas et que, personnellement, j’adore.
Mais, là encore, la meilleure solution est de pouvoir tester.
A propos des concrètes, si elles ne sont pas du tout idéales avec les parfums à sillage et ceux qui ont des têtes très fusantes (donc, elles seraient inutiles dans le cas des parfums hespéridés et leurs agrumes vifs qui seraient assourdis), elles peuvent donner une idée, en dehors du sillage, de la forme olfactive malgré tout. Vous saurez déjà si vous appréciez le rendu olfactif pur ou non. En revanche, vous n’aurez, il est vrai, ni évolution ni envol des notes. Donc, pour Tubéreuse Criminelle, les concrètes sont comme une guillotine qui fait perdre la plupart de ce qui est intéressant au début. En revanche, le fond ronronnant, vibrant et doux, lui, sera bien là et assez proche logiquement.
A bientôt.
Opium
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par Calygo, le 3 novembre 2014 à 20:19
Bonsoir Jicky (encore merci :)) et Opium,
ce n’est pas le muguet en lui même qui me fait peur, mais plutôt les muguets synthétiques qui font plus penser à du Febreze ou du désodorisant pour WC "fraîcheur du 1er Mai" qu’à la vraie clochette blanche.
S’il est naturel et proche de la réalité je ne pourrais qu’être charmé.
Par contre pour Lys Méditerranée je suis déjà conquis, je vous demandais la comparaison car je connais celui-ci. :)
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par Jicky, le 3 novembre 2014 à 20:36
J’aimais beaucoup Un Lys aussi, dans mon souvenir c’était un triptyque autour du lys, du muguet et du lilas et, comme le dit Opium, mais c’était un avis il y’a longtemps. Du coup je le reteste là et il m’apparaît très jasminé et surtout trèèès musqué (mais pas muscs blancs de bébé), assez gras, avec une petite touche aldéhydée qui permet de propulser les notes florales. C’est moins que le Lys Méditerranée mais pour les amateurs, ça reste toujours très bien.
(j’ai même un côté épicé girofle - cumin qui apparaît là, ce qui est somme toute assez logique pour un lys ^^)
par Alex, le 19 octobre 2014 à 13:50
Après des semaines où les différentes descriptions de ce parfum me faisaient rêver, j’ai enfin pu le découvrir.
Et là, comme bon nombre de personnes : le choc, le coup de foudre olfactif !
Cette note de camphre criarde et ostentatoire comme j’aime.
Puis, après quelques heures tout ça s’adoucit et l’on découvre alors cette tubéreuse douce et réconfortante.
Dans tous les cas, qu’elle soit une criminelle de haut vol ou bien une empoisonneuse baroque, la tubéreuse et moi fileront le parfait amour des années encore...
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par Opium, le 19 octobre 2014 à 21:07
Bonsoir Alex.
Je suis content de lire que vous avez trouvé votre accompagnatrice parfumée des prochains moments.
Avec elle, ça marche tout de suite, au coup de foudre, ou alors, c’est le rejet de la claque ! ;-)
Profitez bien de cette très touchante forte en caractère.
Opium
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par Alex, le 20 octobre 2014 à 14:06
Bonjour Opium.
Ne vous inquiétez pas, je profiterai bien de mon nouveau coup de cœur !
Je profite de ma petite intervention pour vous féliciter de votre magnifique plume qui arrive toujours à très bien interpréter notre ressenti de manière très poétique ! Bravo ! :)
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par Opium, le 20 octobre 2014 à 21:30
Bonsoir Alex.
Un très bref commentaire juste pour vous dire que je suis très touché par votre message. Je vous en remercie beaucoup. Je tente de faire au mieux. Alors, si cela "fonctionne" (qu’il est moche ce mot ^^), eh ben, il est ravi le Opium...
Longue vie à votre relation avec la "Criminelle" ! ;-)
A bientôt.
Opium
par hangten, le 26 décembre 2013 à 21:06
Sentie aujourd’hui à Nantes, chez Decré. Et là... Là, le choc. Le cri, le hurlement. Le camphre, énorme. Puis , ou avec, le menthol. Frais. Très frais. Enfin, tout cela s’adoucit, se floralise (oui, je sais, j’ose). Et maintenant, c’est beau, doux et simple...
En trois mots, un peu galvaudés : je suis fan. Fan de l’ouverture, incroyable, mais tellement plus réussie que dans Serge noire. Fan de ce qui suit, poétique et bienveillant, tellement plus réussi aussi l’évolution de Serge noire.
Pour moi, Tubéreuse criminelle, c’est comme si Serge noire avait trouvé le soleil...
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par hangten, le 26 décembre 2013 à 21:09
Je complète, car j’oublie des mots dans cette extase : tellement plus réussi "que" l’évolution de Serge Noire.
Pffff...
par Opium, le 19 octobre 2014 à 21:05
Bonsoir Hangten.
Je réagis très tardivement, mais, à la relecture de ton message, je voulais juste te dire que j’adore la manière que tu as d’évoquer cette Tubéreuse Criminelle, presque maléfique d’abord dans son cri hystérique avant de se faire bien plus "bienveillante" et douce lorsqu’elle se "floralise"... ;-)
On parle toujours de sa colère, on oublie trop souvent de parler de sa lumière à cette diva somptueuse et extravagante.
Merci pour ton commentaire.
Opium
par ghost7sam, le 10 juillet 2013 à 23:06
oooohhh pu**** !!!!
ça fait flipper cette odeur !
la vendeuse n’a pas lésiné sur les pschits sur touche -3-, et elle l’a vite regretté en s’éloignant avec un sincère "Lutens, ça arrache !"
En fleurs, j’y connais rien de rien de rien, et j’arrive pas encore à les apprécier.
Et là, même en sachant qu’il s’agit d’une tubéreuse, pour moi il s’agissait de quelque chose de puissamment chimique ! un produit dangereux violet vif et orange vif !
en fin de compte en relisant les posts précédents, y’a quelque chose de Baygon comme dit Opium dans le sens chimique. Mais à moi cette odeur me rappelle autre chose et je n’arrive pas encore à mettre le doigt -et le nez- dessus.
J’aimerais tellement le sentir sur une personne sans m’y attendre. Je suis sûr que j’en serais subjugué ! deux pas en arrière cash, le temps de reprendre mon souffle et de m’y replonger :-)
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par Patrice, le 10 juillet 2013 à 23:11
Le Synthol peut être ? Ou alors une aute crème du genre, pour les coups et blessures...
j’ai envie de tubéreuses en ce moment, mais une sûr je n’ai pas mes flacons sous la main. Ni Carnal, ni Criminou !
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par ghost7sam, le 12 juillet 2013 à 14:36
Je ne sais pas si j’ai réussi à mettre le doigt dessus, mais il me semble que Tubéreuse Criminelle me fait en fait penser au caoutchouc des baskets neuves...un truc chimique plastiqué
par Agastache, le 2 septembre 2013 à 21:46
Pourquoi criminelle ? cette eau de Lutens est impossible à trouver chez les revendeurs habituels MarPhoBé de par chez moi alors que les autres y sont. Pourquoi celle-ci est-elle évitée ? J’ai trouvé : elle a été incarcérée (si si !!).
Sans l’avoir testée, difficile de l’évoquer. Alors je me fixe sur celle qui pousse sur la terrasse. Criminelle oui car ses effluves neutralisent absolument tout ce qui a autour y compris les lys trompette regale ou white american qui ont pourtant du répondant en fin de journée. Une puissance inégalée renforcée par sa taille telle l’épiphyte cherchant à atteindre la canopée.
Mais le gagnant est pour moi le lis trompette régale qui planté à différents endroits stratégiques de la terrasse a investi l’avantage du nombre.
Mais surtout j’y ai vu un bourdon en ressortir ivre, un syrphe se noyer dans le "nectar" qui suintait et d’autres insectes en pagaille. La tubéreuse, elle, ne reçoit aucune visite - si ce n’est la mienne.
J’ai hâte de refaire le comparatif en parfumerie.Quelqu’un pourrait-il me donner une piste sur quelques parfums proches du lys ? ’(surtout pas le soleia de Guerlain qui en est assez éloigné selon moi...)
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par Jicky, le 3 septembre 2013 à 00:55
Bonjour Agastache !
Bienvenue sur auparfum !
Eh beh mon vieux vous commencez fort ^^ (en plus là il est une heure du matin donc bon, j’ai pas tout compris). En tout cas, vous semblez être passionnée par la botanique. Je pense que vous vous entendrez bien avec le Patrice ici présent !
Pour vous répondre brièvement, le lys est une fleur pas très utilisée en parfumerie grand public. Hormis le Baiser Volé chez Cartier , c’est une fleur plutôt absente des rayons d’un Sephora. Baiser Volé existe en plusieurs versions toutes plutôt différentes : l’eau de parfum, version de base, plus poudré et cosmétique ; l’eau de toilette, verte, métallique et incisive (la moins réaliste mais c’est ma préférée) ; l’essence de parfum qui vient de sortir et qui n’est donc peut être pas disponible partout encore, plus vanillé et plus floral encore.
Sinon il y a Belle d’Opium.... Naaaaaan j’blague :p (ah ah le parfum trop mauvais qu’a fait un gros flop ! Se dire qu’il a remporté un Fifi en 2011, quelle honte...)
Pour finir avec le lys, c’est plus une fleur qui est travaillée dans la parfumerie de niche : il y a un lys chez Frédéric Malle (Lys Méditerranée) très solaire frais presque salin ; chez Tom Ford il y a Lys Fumé, qui est plutôt fun, expansif, un peu comme si c’était une tubéreuse d’ailleurs en traitement. Il y avait un beau lys chez Penhaligon’s mais qui n’existe plus (nuuuul !). Il y a Un Lys de Serge Lutens qui est superbe aussi : très floral au départ (muguet et lilas) il s’intensifie avec le temps en devenant plus rond (par contre il vient de sortir La Vierge de Fer censée être un lys... Comment dire... C’est - je pense - le plus mauvais parfum que Lutens a fait depuis ses débuts. À côté De Profundis est créatif et risqué et Nuit de Cellophane est transgressif, c’est vous dire...)
Bonne chance dans vos recherches !
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par Aaricia, le 3 septembre 2013 à 15:37
J’ajoute à Jicky, qu’il faut aussi chercher les lys du côté des vanilles...
En particulier Vanille Galante, d’Hermès (collection exclusive vendue uniquement chez Hermès et dans les grands magasins parisiens), sent le lys, de mon point de vue.
Je pense que généralement vous serez déçu par les fleurs dans les parfums : c’est rare qu’on les retrouve "au réel" comme au jardin...
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par Jicky, le 4 septembre 2013 à 00:07
Oui c’est très juste !
En fait, c’est souvent le cas car pour faire un lys en parfumerie, grossièrement, il faut prendre de l’ylang et de la vanille (c’est très grossier comme explication hein, entendons nous bien). Mais à partir de ces deux pôles, on est à même de construire un beau lys, et au parfumeur de choisir comment l’interprêter ensuite. Et on retrouve "l’humour" d’Ellena avec cette Vanille qui en fait est... un lys ! D’où la logique ;) (entre autre)
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par Agastache, le 29 septembre 2013 à 22:59
Merci Jicky pour tes précieuses indications. j’avais lu ton message le jour même de son écriture et qu’elle a été ma surprise de voir ton nom s’afficher et d’avoir en simultané la fragrance de Jicky que j’avais testée le matin et qui a très bien tenu. Très bon signe donc je repiquerai un peu de Jicky dans la salle de bain un de ces 4 matins !!
Question qui n’a rien à voir mais qui n’est visiblement pas trop traitée sur ce site : l’après-rasage.Il paraît à présent essentiel d’éviter d’appliquer sur une peau maltraitée la famille de l’aluminium, alun et autre peste-icide du genre. Y aurait-il en ce monde des parfumeurs qui auraient été sensibilisés à la chose et proposeraient des fragrances assez intéressantes et peu nocives à l’application sur une peau rasée de près voire de trop près ??? mon eau d’Issey étant presque achevée (ainsi que l’été) mon idée est de passer sur autre chose et d’associer sécurité et découverte...
merci d’avance...
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par Agastache, le 21 octobre 2013 à 12:16
Et bien voilà !! Enfin ! j’ai pu sentir Tubéreuse criminelle sur un carton échantillon envoyé par Lutens. Bravo à lui ce parfum est exactement celui de la fleur avec le caractère entêtant en moins. Belle recherche donc pour arriver à ce résultat. Quelqu’un pourrait-il me faire savoir ce qu’il pense de l’infusion tubéreuse de Prada ?je n’ai pas eu l’occasion de le trouver mais j’espère le tester un de ces 4...
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par dau, le 21 octobre 2013 à 12:37
J’ai peur que sur un carton, on perde une grande part de l’intérêt-originalité du parfum qui est surtout dans les notes de tête... (le reste étant bien plus classique)
par Patrice, le 21 octobre 2013 à 19:54
Bonjour Agastache (l’évocation seule de cette plante me fait venir au nez quelques notes anisées !)
Pour Infusion de Tibereuse, je crois qu’on le trouve assez difficilement maintenant.
Attention, il est TRÈS différent des tubéreuses habituelles, et dans l’interprétation de la fleur, il se rapprocherait plutôt d’un Nuit de Tubéreuse, par exemple.
M’en fait, c’est un floral doux, avec l’iris et la violette chers à Daniela Andrier. Le tout est travaillé en infusion avec des notes vertes, musquées, poudrées sur le fond et légèrement aromatique en tête de type graine de céleri peut être.
C’est très agréable, j’aie beaucoup, mais si on s’attend à une belle tubéreuse au naturel, on peut être déçu !
Pour moi, la plus naturaliste de toute reste Carnal Flower !
par Lady of Shalott, le 3 novembre 2015 à 19:46
Ah !!! J’ai retrouvé ce commentaire de Jicky évoquant sa déception en sentant la Vierge de Fer ! Je l’ai sur mouillette, tout frais de cet après-midi. Mais où diantre est le rapport avec la Vierge de Fer ???? Qu’est-ce que c’est que ce que c’est que cette appellation mensongère !!! Avec un nom de ce genre, je m’attendais à une composition audacieuse et contrastée, limite gothique ou burtonnienne ! Que nenni ! Une jeune vierge mièvre, un bouquet fleuri à la main, minaudant sans avoir l’air d’y toucher dans un jardin... qui n’existe pas... le jardin du pays de Candy !
J’aime beaucoup Lutens, j’ai chez moi Louve, Datura noir et La Fille de Berlin, j’aime à sentir régulièrement ses autres compositions à défaut de les porter, mais, là, je ne puis que plussoyer votre avis qui pouvait paraître assez extrême de prime abord. C’est le pire Lutens qu’il m’ait été donné de sentir. Ce n’est pas un affreux jus pour autant... c’est seulement traies éloigné de ce que j’attendais.
Je trouve une sorte de parenté avec Idylle de Guerlain... mais j’ai le nez bouché et pas d’échantillon d’idylle sous la main. Ô, passant qui lis cette logorrhée nombriliste, daigne t’arrêter sur ces lignes et y laisser l’aumône de ta science si l’objet de mes interrogations te parle !
par Lanou, le 25 juin 2013 à 21:38
C’est mon flacon qui a un problème, ou bien ce Lutens a vraiment une tenue de deux heures ? (en comptant le nez collé au poignet, hsitoire de se convaincre, que oui c’est bien fini...)
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par Lanou, le 25 juin 2013 à 21:40
Allez, pour compenser un peu de Datura noir...
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par Patrice, le 25 juin 2013 à 21:46
Non, elle n’a pas une tenue de 2H. Simplement, elle gueule tellement à pleins poumons la première heure, qu’après, elle est trop essoufflée pour continuer, la gueularde !
En fait, après s’être calmée, elle joue les "tubéreuse de peau". Elle prend les facette les plus lactée, et enivrante de la tubéreuse, et n’a plus l’ampleur du début, mais je crois que c’est le moment que je préfère dans son évolution : quand elle nous a bien saoulé à faire l’hystérique, elle se calme.
En fait, c’est comme un mioche qui pleure !
par poison, le 15 juin 2013 à 23:41
Je ne sais pas encore si je vais lancer la bouteille du 20 eme étages ou acheter un stock de 25 flacons.
Cette "chose" est un sacrilège de perfection !
Il m’énerve ce monsieur Lutens ! trop doué, trop parfait, c’est agaçant a la fin tout ce talent, pfffff
Je suis complètement addictive a la tubéreuse, celle la laisse sur le carreau, pire qu’une drogue !
Me voila enrôlée de force dans la cohorte des admirateurs de Serge.........
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par Jicky, le 16 juin 2013 à 00:12
C’est que vous n’avez pas encore senti Nuit de Cellophane, De Profundis, Un Bois Sépia ou encore la prochaine Vierge de Fer...
Et oui, Lulu a fait des chefs d’oeuvre comme Tubéreuse Criminelle ou Féminité du Bois, il a créé une divinité suprême (Iris Silver Mist), mais Lulu a aussi fait des daubes ;) (ou disons des parfums inintéressants... pour ne pas dire mauvais)
Sinon, si j’étais vous, je prendrais la deuxième option : achetez 25 flacons :D !!!
Tubéreuse Criminelle est un chef d’oeuvre, c’est ma tubéreuse préférée et Opium la décrit à merveille (il est même beaucoup plus touchant que moi quand il décrit sa passion avec elle, mais je la porte autant voire plus que lui ^^)
par Koimynose, le 21 février 2013 à 13:53
Bonjour à tous !
Opium, c’est là un super article, avec les mots justes (presque un pléonasme en ce qui te concerne) ! Merci encore une fois ! Moi qui croyait avoir tout lu sur auparfum...
Tubéreuse Bipolaire... Tubéreuse cyclothymique ! C’est le vocabulaire psycho-médical qui me vient automatiquement à l’esprit, tant ce jus renvoie à l’univers de la... maladie. J’ai senti de parfum pour la première fois aujurdh’hui même. La vendeuse de la petite parfumerie l’a qualifié d’"horreur" xD ! Elle a le mérite d’être sincère !
Bon c’est sûr "Criminelle" c’est plus vendeur que "Baume du Tigre". Mais en y repensant bien, cette tubéreuse nous tue pour mieux nous ressusciter, elle provoque nos sens, les excite, pour mieux les apaiser !
Bon, ok, je digresse - Opium sort de ce corps :D
"Le parfum seul décide" ? Alors écoute moi bien, la Tubéreuse allumée, tes caprices de diva et autres crises de nerfs, tu les réserves à d’autres ! J’ai décidé que notre relation qui n’a jamais débuté, s’arrête là ! Non mais t’as vraiment besoin de te faire soigner, ma belle. Inutile de t’effeuiller, je ne suis pas un homme facile, moi non plus ! :D
Vous l’aurez compris, c’est un parfum que je ne pourrai pas porter, c’est sûr, le départ est too much pour moi, tant en intensité qu’en durée. Je suis dans le camp des impatients, du coup.
Trouverai-je un jour mon Lutens ? Le seul qui m’ait un tantinet séduit jusqu’à présent, c’est chergui...
Encore merci Opium !
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par Hermeline, le 21 février 2013 à 17:38
Elle est magnifique cette Tubéreuse, mais qu’elle est assassine. Sa beauté est évidente, aux premières notes, on sent la Diva belle et capricieuse. Hélas, la tubéreuse, ici la fleur dès qu’elle est dominante dans une fragrance, me donne de ces migraines...épouvantables. Et c’est rapide, en moins de 5 minutes, une légère pression s’installe au niveau des sinus et la douleur monte à la tête. Bizarrement, outre l’excès de vaporisation que l’on retrouve en parfumerie, les sucrailles et le trop tout qui peut combiner migraine et nausée, rares sont les parfums qui m’affectent comme la tubéreuse. Il y a bien eu à une certaine époque Poison, porté à l’excès en fréquence comme en quantité, mais c’est un cas particulier. Mais que peut bien avoir la tubéreuse pour provoquer cela (je ne suis d’ailleurs pas la seule à éprouver des difficultés avec la tubéreuse, et notre Tubéreuse criminelle est fortement dosée) ? Et c’est à mon grand regret que je dois dire : restez très chère bien loin de moi.
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par Koimynose, le 21 février 2013 à 18:01
Hermeline, et dire que j’ai lu des commentaires où les personnes trouvaient la tubéreuse ici sans vrai relief, pour ne pas dire "sous dosée" ! :X
par Opium, le 22 février 2013 à 20:29
Bonsoir Hermeline.
Outre la surpuissance de la fleur aux pétales blancs, outre l’usage abusif qui est fait des parfums capiteux que l’on surdose, soit que l’on s’y accoutume soit par une sorte de provocation ("Tu n’l’aimes pas mon parfum, tiens, mange-toi un 72ème pshitt dans la tronche imbécile !"), vous n’êtes pas la seule à déclarer une "intolérance" à la tubéreuse. Pas olfactive donc, finalement, mais, physiologique.
Je ne sais pas du tout ce qui explique cela, mais, je soupçonne une forme d’allergie tronquée qui ne s’exprimerait pas par les voies respiratoires ou la peau, mais directement par le cerveau qui doit vous alerter : "Hermeline, je sais que tu adores les parfums de caractère, mais, lâche cette tubéreuse, elle n’est pas pour toi !"...
Bon, ce ne sont là que mes supputations.
Dommage que vous soyez obligée de lui dire : "Restez très chère bien loin de moi." Mais, je crois savoir que la passion du parfum a trouvé nombre de remplaçant(e)s à cette fleur-ci. ;-)
Ce soir, justement, hasard des choses (et aidé par le froid vif et glacial parisien aujourd’hui)... Et bien, disons que je porte, ou plutôt que j’ai "écrasé", le Cuir Mauresque de ce matin par quelque chose qui me tienne encore plus chaud : aux grands maux les grands remèdes... Donc, bienvenue l’emPoisonneuse. Mais, je n’ai appliqué "que" 8 pshitts ! ! ^^ (Bah, il fait moins 2° quand même, à chaque pshitt, je gagne 2°, là, c’est comme s’il faisait 14° [en rêve !], et, je rassure tout le monde, je ne vais pas prendre les transports en commun ; quand je pshitte ainsi en journée, cela veut dire qu’il faut être gentil avec moi durant la journée car je ne suis pas, comment dire, d’excellente humeur disons...).
Finalement, si Tubéreuse Criminelle est bien le "vrai" poison et son antidote avec ce camphre overdosé, avec son cortège de notes fruitées crémeuses, Poison est plutôt un dessert mignonnet d’amandes, cerises et noix de coco par comparaison.
Presque 30 ans après, Poison reste bien too much (is never enough) ! ;)
Bonne soirée Hermeline.
A bientôt.
Opium
par Opium, le 22 février 2013 à 20:13
Bonsoir à tous et à toi Koimynose.
Merci beaucoup pour ton charmant commentaire et tes compliments. ;-)
J’aime bien quand tu digresses. Mais, non, c’est-pas-ma-faute, tu n’es pas possédé par moi, je ne me permets jamais de posséder qui que ce soit ni d’entrer chez qui que ce soit sans être invité.
#jen’suispasfollevoussavez #foresti/adjani
J’aime beaucoup ton évocation de cette tubéreuse "folle à lier", maniaco-dépressive qui a ses ups and downs, ou, plutôt, son méga UP et son big big DOWN. Je pense que tou(te)s celles et ceux qui l’ont testée pourront y retrouver cette image. Par exemple, l’image d’une mère, La Reine de la Nuit, réclamant à son enfant qu’elle tue son amant tant elle est poussée par la haine qui la rend inhumaine. De la folie meurtrière sous toutes ses formes !
Décidément, l’univers de la maladie, qu’elle soit mentale ou physique fait bien partie des évocations les plus fréquentes pour certain(e)s d’entre-nous dès lors que l’on cause de "Criminou" (petit surnom personnel qui lui rabaisse le caquet et lui fait moins la ramener...).
Koimynose, connais-tu l’Esprit du Tigre de James Heeley ? Si tu veux encore un peu de camphre, en voici, en voilà... Tout est dans l’intitulé.
C’est dingue comme elle dérange cette Tubéreuse Criminelle. Moi, elle ne me dérange plus, je l’admire ; mais, je sais qu’à la fin je serai vainqueur et, qu’épuisée, elle se fera plus sage après une heure de crise de nerfs almodovarienne ! ;)
En fait, tu m’as fait mourir de rire : "Non mais t’as vraiment besoin de te faire soigner, ma belle. Inutile de t’effeuiller, je ne suis pas un homme facile, moi non plus ! :D" => <3 <3 <3
Ne te presse pas pour te trouver "ton" Lutens. La gamme est si singulière que l’on peut rester des années sans parvenir à trouver le flacon qui nous convient je suppose. Mais, je suis convaincu qu’un jour ou l’autre cela arrivera.
Si tu as aimé Chergui, tente Fourreau Noir (sa version un poil plus féminine, presque sa partenaire, mais dont on doute de l’origine du genre, comme pour Chergui qui a tendance, parfois, à se travestir avec sa fougère masculine féminisée par le tabac) et Fumerie Turque (un tabac doudou qui joue les calmants pour les nerfs régressifs avec sa douceur fruitée et confite douce et addictive).
Encore merci, et pour les compliments et pour ton humour ! ^^
A très vite.
Opium
Ps : Bon, elle est un peu zinzin, difficilement contrôlable, insupportable pour certain(e)s même... Mais, je dois aimer les "taré(e)s" (terme usité par moi avec beaucoup d’affection ici), alors, je constelle les nuits de cette meurtrière d’une pluie d’étoiles à nouveau, plus d’un an après la rédaction de cet article.
Il paraît que certaines femmes sont belles en colère. Cette fleur en furie est radieuse...
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par Koimynose, le 23 février 2013 à 15:21
Bonjour à tous !
Opium, tu es bon public, envers mes talents humoristiques :D
Ouh la !!! J’ai froid dans le dos rien qu’en imaginant le feulement camphré de ce Tigre de Heeley !
#prend ses jambes à son cou, en se pschitant de Vanille Absolument, dans le vain espoir de brouiller l’odorat du félin !#
Merci beaucoup pour tes suggestions. C’est vrai qu’à la lecture de tes descriptions, ce sont des jus qui pourraient me plaire. Et oui je pense que tu as raison, avec les Lutens, je crois que la meilleure stratégie est de se donner le temps, tranquilou, tant l’univers est... particulier ! Tiens, j’ai aussi senti Santal Majuscule. Tout s’annonçait bien ente nous jusqu’à ce qu’une rose stridente écrase tout sur ma peau... y compris le santal du coup... "minuscule", et dont je percevais les murmures timides en fin de parcours ! Suis je le seul à expérimenter cette rose hypertrophiée ?
Bon week-end à toi et encore merci !
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par Opium, le 24 février 2013 à 20:16
Salut Koimynose.
Mais non, mais non, ne te fais pas si humble... Tu m’as bien fait marré ! ;)
Tu m’étonnes que Vanille Absolument peut faire fuir le camphre et la menthe de l’Esprit du Tigre de Heeley.
Mais, en as-tu assez, car Vanille Absolument étant (malheureusement) discontinué(e), il est bien possible qu’elle se fasse bouffer l’hiver prochain par le "Tigre" dont il y en a encore pas mal en cage qui crient et ont faim ? Bref.
[Tentative de passage en Mode "Sérieux" => En cours de programmation...]
Avec les Lutens, un peu "caractériels", clairement, il faut prendre son temps et, peut-être, un jour, le déclic aura-t-il lieu...
A propos de Santal Majusucle, il ne faut jamais oublier que les intitulés de Lutens suivent deux voies : les "logiques et prévisibles" et les "imprévisibles humoristiques détournés".
- "Logiques et prévisibles" sont Ambre Sultan, Bois de Violette, Clair de Musc, Cuir Mauresque, Daim Blond, Encens et Lavande, Fleurs de Citronnier, Chêne, Fumerie Turque, Iris Silver Mist, Miel de Bois, Rahät Loukoum, Rose de Nuit, Tubéreuse Criminelle, Un Lys, et tant d’autres...
- "Imprévisibles humoristiques détournés" sont, quant à eux, Bas de Soie, Boxeuses, Cèdre (pas du tout que du "cèdre" avec sa tubéreuse fruitée et épicée volcanique, à "la Lutens" quoi...), Fille en Aiguilles, Fourreau Noir, Louve, Sarrasins, Santal de Mysore (qui devrait plutôt s’intituler "Santal de Bangkok" ou "Santal au Curry Thaï"), Une Voix Noire, Vitriol d’Oeillet (qui est, en fait, une violette rouge de colère épicée) et... Santal Majuscule.
En fait, ce "santal en minuscule", c’est plutôt un trio qui se joue entre santal, rose et cacao. La rose étant, je te le confirme, très présente, probablement avec des variations selon les peaux.
En fait, j’aime bien Santal Majuscule, je m’interroge simplement sur la capacité qu’il aura de séduire une personne sur ses trois facettes très différentes : un(e) possible client(e) pourra-t-il être séduit ET par la rose ET par le santal lacté à la senteur de mie de pain trempé dans du lait ET par la facette cacaotée ? Peut-être si l’on aime les parfums changeants. Ce sont, finalement, trois parfums dans un flacon unique ! #bonneaffaire ^^
En fait, son vrai intitulé pourrait être "Santal Minuscule, sa rose et son pain au chocolat au lait"... ^^
Tente aussi, si je peux me permettre, Santal de Mysore si tu aimes la cuisine thaï. Moi, il me fait rire en même temps qu’il me fascine et me réconforte dans son bain lacté épicé, comme un bon repas thaïlandais quand il fait froid.
Et puis, si la rose de Santal MINUscule est "hypertrophiée" sur toi, je me demande ce que rendraient Rose de Nuit (première rose un peu cracra animalisée et très équilibrée), La Fille de Berlin (la dernière sortie autour d’une rose d’abord assez verte puis hésitant entre cosmétique de bâton de rouge à lèvres et bonbon à la rose) et Muscs Koublaï Khän, pas une rose, mais une série de muscs animalisés (sensuels, voire bestiaux) qui s’accrochent à une rose survivante dans l’animalité ; ce dernier pourrait être (très) intéressant, mais, à utiliser avec précautions comme tu dois le savoir car le "fauve rôde".
Bref.
Il y a vraiment de quoi se perdre dans l’univers de Serge Lutens. ;)
Bon dimanche soir à toi Koimynose.
A très vite.
Opium
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par Koimynose, le 25 février 2013 à 11:02
Salut Opium !
Merci beaucoup pour la synthèse ! C’est bien schématisé et cela donne quelques repères au néophyte que je suis !
Au fait, j’essayerai d’appeler Tubéreuse Criminelle "criminou" pour voir si ça marche :D
Non je n’ai pas fait de stock de Vanille Absolument !!! Arghhh ça y est je sens pointer le stress, l’image des ml qui vont baisser inexorablement, malgré tous les trésors de parcimonie que je déploie, jusqu’au jour où... Pas bien Opium, pas bien de faire ça !
NB : je n’en reviens toujours pas que VA soit arrêté ! Ce jus est unique !
Excellente journée !
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par Opium, le 25 février 2013 à 19:52
Salut Koimynose.
Attention, le syndrome du "perfumista qui atteint la moitié de son flacon discontinué" te guette. [Se manifeste par un ralentissement brutal de la vitesse d’utilisation de son flacon pour ne JAMAIS atteindre le seuil psychologique du dernier tiers seulement...]
"Néophyte" : mais bien entendu... Tu es trop modeste. ;)
Oui, appelle-la "Criminou", tu verras, elle "hurle" moins fort... #tuparles
Pour redevenir sérieux deux secondes, une petite explication à propos de Vanille Absolument :
- d’une part, sa structure très "originale", en dehors d’une simple vanille, en faisait un produit plus difficile à placer que des vanilles plus accessibles ; pour cette raison, elle n’a pas remporté le succès attendu ;
- d’autre part, il s’agissait de l’un des concentrés les plus chers à produire par l’usage d’absolus qui coûtent les deux reins et un peu plus encore...
Maintenir un produit qui n’est pas un best-seller alors que c’est ce qui lui était demandé ("vanille", "fleur d’oranger" et "vétiver" sont la plupart des temps des "blockbusters"), qui plus est très cher à produire, a signé la disparition de ce très très très beau, mais trop singulier, produit qui, effectivement, était "unique" ! *part pleurer en s’arrachant les cheveux*
Très bonne soirée à toi Koimynose.
A très vite.
Opium
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par Koimynose, le 26 février 2013 à 00:15
Re- Opium
Hélas ! Oui, j’appréhende ce jour où il ne me restera plus qu’à sniffer le bouchon et le spray de mon flacon de VA horriblement vide !!!
Sur le prix de jus, tu as raison. J’avais d’ailleurs lu un post de Jicky (une vraie mine d’infos), où il montrait chiffre à l’appui à quel point la formule de VA était chère ! C’est sûr qu’à un moment donné l’algèbre reprend ses droits ! Ah cette foutue rationalité économique...
J’espère qu’ils lui préparent, chez l’artisan, un digne successeur !
A bientôt !
par Didiegodelavega, le 8 janvier 2017 à 22:24
Juste pour dire merci à Opium... pour sa superbe, courte mais si explicite explication sur un parfum !!!
Même si je passe souvent des heures et des heures nocturnes à lire, je dirais même à boire voire sniffer des magnifiques commentaires, avis littéraux, qui me font souvent voyager du fin fond jusqu’à l’extrême pointe de mon appendice nasal, comme dans un bon bouquin de SF, en lisant votre simple et triple intitulé sur "Santal Majuscule" (je rappelle : santal minuscule, sa rose et son pain au chocolat au lait), j’ai de suite bien compris et ressenti ce Lutens !
Bien mieux que d’abord les "poèmes" snobino-urbano parisien de l’auteur (trop haut pour moi !) accompagnant chacune de ses fragrances ou même, je le répète, que les beaux textes que certains Membres (j’y mets une majuscule, car ce sont les spécialistes !) nous livrent tels des enchantements de mots très bien choisis pour nous faire comprendre telle ou telle nouvelles (ou non) productions de niche.
Une dernière fois, merci beaucoup. J’ai parfaitement pigé que "Santal Majuscule" ne me conviendrait pas !
PS/ Par contre, vos autres explications pour "Tubéreuse Criminelle" m’ont vraiment donné l’envie de le sentir voire de le connaître...
par Vivi Snow, le 8 janvier 2012 à 18:44
Bonsoir Opium,
•
Tu sais déjà ce que je vais te dire, je te l’ai écrit il y a longtemps déjà. Mais ça fait un bien fou de répéter ce genre de chose... Donc, voilà, c’est PARFAIT, mon cher Thomas. je me suis régalée en te (re)lisant avec beaucoup de plaisir. En plus, tu m’as touché droit au coeur avec Blanche-Neige, mon conte préféré, enfant.
•
Tu la racontes tellement bien cette "Tata Flingueuse" qu’on sent qu’elle vit et se plait merveilleusement bien sur ta peau. Elle se joue de toi, comme un chat joue avec la souris, mais tu entres tellement profondément dans la peau de cette fameuse tubéreuse tueuse, tu l’as comprends tellement bien qu’on peut se demander à juste titre : qui, finalement, a eu la peau de l’autre ?
•
J’aime la tubéreuse mais plus pour son côté séductrice innocente, insouciante et naïve, plus White Snow (d’où le choix de mon pseudo ^^) que son côté Méchante Reine, certaine de ses charmes, de ses atouts de manipulatrice élégante, sadique et glaciale... C’est donc naturellement le 2ème acte qui me séduit chez elle, cette douce mélancolie, ce moment où elle lâche prise et montre toute sa sensibilité, qu’il faut mériter. Quel bonheur quand elle vient enfin se lover sur la peau et nous réconforter par son parfum de digne séductrice !
•
Un très grand et très beau parfum dont tu as si subtilement entendu les cris et les mots doux.
Encore "proficiat", Opium-Tom (Opium hurle et Tom réconforte, c’est ça ?^^)
•
J’adôôôre, j’ADÔÔÔRE tout simplement… J’en veux encore !!!
Je t’envoie mille bisous à Carnal Flower, mon parfum de ce soir ;-)
•
Bonne fin de dimanche à tous,
Vivi
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par Jicky, le 22 décembre 2011 à 19:41
A l’heure où les prothèses mammaires, le botox et son compagnon l’acide jesaispasquoiyuronique dansent le menuet dans le coeur de ces dames, une irréductible grande femme se joue encore des envahisseurs consensuels...
Elle est grande, elle est fière et elle p**** à la r*** du Vickvaporub, la voila en flacon rectangulaire : Tubéreuse Criminelle !
Oubliez la délicatesse du flacon cloche, Tubéreuse Criminelle en vapo va vous reveiller tous les faibles esprits cachés de profundis !!!! Du Lutens qui bouge, du Lutens qui crie, mais du Lutens toujours magnifique ! Tubéreuse Criminelle a de la gueule et elle le montre !
Elle ne se cache pas derrière maintes fioritures aussi jolies soient-elles, au contraire, elle s’avance dans un aura de vert criard, de rouge sanguin et de blanc laiteux afin d’en "jeter", tout simplement, sans finesse mais en beauté !
Tape à l’oeil ? Non, quand même pas ! Parce qu’au dela de la violence de la flamme du vaporisateur, Tubéreuse Criminelle reste subtile. Elle s’effeuille petit à petit, devient charnelle, langoureuse, voir sexuelle.
Une tubéreuse pas pour les gueux. On en revient au début : une grande dame, tout simplement.
par Maxxxx, le 16 décembre 2011 à 14:45
Y’a Divine (chez Divine ^^) aussi pour les fanas de tubéreuse. Ils le font en extrait depuis peu d’ailleurs.
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