Sélection du 1er avril : 10 parfums qui ont de l’humour
par Clara Muller, le 1er avril 2016
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Qui a dit que les parfums ne pouvaient pas faire rire ? Certes, ce n’est pas le ton habituel de la parfumerie de luxe, qui flirte plus souvent avec le premier degré... Mais il y a des exceptions !
Pour ne pas se prendre au sérieux en ce 1er avril, Auparfum vous propose de découvrir quelques parfums qui ont de l’humour : odeur surprenante, inattendue, construction complètement loufoque, flacon rigolo, nom absurde, jeu de mots ou onomatopées farfelues, certains parfums semblent avoir été conçus par des parfumeurs malicieux spécialement pour nous faire sourire, voire franchement rire.
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Photo : Charlie Chaplin par Fred Hartsook, 1916 - Archives of the Roy Export Company Estab
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Oh, ooOoh...oh de Miller et Bertaux
Baies de genièvre, bois de cèdre, herbes séchées, orange amère et feu de bois, tels sont les ingrédients de ce parfum au nom qui semble chanter, s’exclamer ou tout simplement rire de bon cœur.
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Le Chick Chick de Vigny
On ne sait pas trop ce que sentait ce Chick Chick, composé par Jacques Vogel (cofondateur de la marque avec son frère Lucien) et lancé à l’occasion de Pâques en 1923. Mais on ne peut qu’admirer ce flacon signé Michel de Brunhoff (le beau-frère de Lucien Vogel, avec qui il fonda le magazine Vogue) et qui dessina également celui du célèbre parfum Golliwogg, sorti en 1919.
Personne pour relancer la marque Vigny ?
Photo Jean-Marie Martin Hattenberg
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Fat electrician d’Etat Libre d’orange
Vétiver à demi-moderne, crème de marrons, feuilles d’olivier, vanille, opoponax, myrrhe… tout ici est prévu pour rassasier le nez et l’électricien !
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Jamais le dimanche d’Ego Facto
Un embrun ambré signé Alberto Morillas, frais, boisé, légèrement hespéridé et aqueux, presque salé, avec en fond quelques notes fumées, mais propres. Très aérien, volatile, impalpable et totalement unisexe. A porter même le dimanche.
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Let me play the lion de Les Nez
Composé par Isabelle Doyen, Let me play the lion est un réjouissant boisé sec, épicé, musqué et fumé comme un feu de bois en hiver. Son nom extravagant, comme une invitation à retourner en enfance, s’inspire du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare : « Oh ! laissez-moi jouer le lion aussi ; je rugirai si bien que ce sera plaisir de m’entendre ; je rugirai si bien que je ferai dire au duc : Qu’il rugisse encore ! qu’il rugisse encore ! »
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Kokorico de Jean-Paul Gaultier
Un intrépide accord patchouli-cacao rehaussé de feuilles de figuier, telle était la stratégie de Jean-Paul Gaultier en 2011 pour renouer avec le succès du Mâle, et tenter de contrer les nouveautés de Paco Rabanne... Mais Kokorico fut un flop, à qui la faute ? Son audace olfactive ? Son nom ? Ou son flacon ?...
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Fresh Couture de Moschino
Un parfum dans un emballage de lave-vitre : le comble du décalage, non ?
Conçu sous la direction créative de Jeremy Scott, Fresh couture est cependant un floral fruité et citronné qui est loin d’être aussi insolent et provocateur que son contenant...
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Déliria de L’Artisan Parfumeur
Entre dégoût et fascination, agacement et admiration, Déliria procure une explosion de sensations presque incohérentes, mais à appréhender avec légèreté.
Délirant.
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Love les carottes de Honoré des Prés
Dégager la même odeur qu’une botte de carottes, ça vous dit ? I Love les Carottes d’Honoré des Prés pourrait vous convaincre avec sa fraîcheur lumineuse qui donnerait presque bonne mine !
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Sécrétions Magnifiques de Etat Libre d’Orange
Intriguant ou repoussant selon les nez, Sécrétions Magnifiques rassemble en un flacon les quatre "S" des fluides corporels : Sang, Salive, Sueur et Sperme. Ré-jouissant.
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par Jane B. Root, le 2 avril 2016 à 11:26
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