Auparfum

Rêve de la Reine

Arty Fragrance

Opération Découverte
Flacon de Rêve de la Reine - Arty Fragrance
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Tendre bulle

par Cécile Clouet, le 8 septembre 2015

Elisabeth de Feydeau, historienne du parfum, retrouva lors de ses recherches les archives du parfumeur de Marie-Antoinette, Jean-Louis Fargeon, dans lesquelles celui-ci relatait les commandes passées par la reine : « Monsieur, j’attends de vous que vous me mettiez Trianon dans un flacon. J’aime tellement ce lieu que je veux l’emporter partout avec moi. »

De cette inspiration naît Rêve de la Reine, un parfum à la fois spontané, rafraîchissant, et soigné : rien de trop baroque dans tout cela, mais bien plutôt l’équilibre d’une belle rose tendre et scintillante, qui se pare des reflets argentés de l’iris. Ces deux matières se répondent et forment le cœur du propos, se pondérant mutuellement, entre tonalités chaleureuses et froides, charnu de la pétale et fraîcheur diaphane de la racine.
Autour de ce duo en tonalité majeure, quelques notes végétales et vertes de violette et de petit grain apportent leur vivacité en tête, alors qu’une enveloppe doucement musquée, poudrée et baumée vient soutenir, entourer la composition d’une aura propre et moelleuse.

Pas de sucre à l’horizon, juste le confort d’une petite bulle légère, tendre et moirée.
Simplement ravissant, et c’est bien ce qu’on lui demande.

119 euros les 100ml, chez Jovoy ou sur le site de la marque.

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par Garance, le 8 mai 2018 à 06:32

Merci à vous Jeanne, et aux autres rédacteurs pour vos réponses.
Comme je l’ai déjà dit, je comprends bien que le problème de temps est insurmontable... et par ailleurs, votre projet papier est vraiment intéressant, on ne peut que le saluer. Cependant, même si j’entends bien le besoin de "coup de coeur" pour élaborer des critiques, pour ma part, le fait de ne pouvoir accéder facilement à des parfums de niches perdure ; votre idée, Jeanne, de proposer davantage d’articles publiés dans Nez est sans doute une bonne solution, qui pourrait vous faire gagner du temps, et à la fois permettre de susciter sur le site des réactions par rapport à des parfums accessibles à tous. En revanche, personnellement, je n’ai pas parlé d’"élitisme", il s’agit dans mon cas d’un aspect matériel, pratique, je dirais "géographique" ! Et je trépigne déjà d’impatience en pensant au moment où dans deux mois, j’irai enfin sentir ce Cèdre sambac qui m’intrigue tout particulièrement... et dont j’ai par ailleurs été très heureuse de lire la critique. En attendant d’autres critiques, de niches et de parfums mainstream... Longue vie à auparfum.

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Absinthe

par Absinthe, le 29 avril 2018 à 01:44

Bonjour à tous, long time no see, tout ça... mais les très anciens connaissent mon euh "goût" pour les parfums mainstream (normal, ici on a rien de mieux), et les commentaires sarcastiques qui pouvaient en découler. Je suis en manque !!
Car hélas, depuis quelques temps, ce site que j’aimais tant est devenu trop pointu et élitiste pour moi. La plupart des fragrances que vous mettez en avant et commentez sont introuvables et hors de prix, quand elles ne sont pas trop "expérimentales" au point qu’on se demande si elles sont faites pour être portées, ou juste pour être reniflées, disséquées et commentées en mode "ok.... ouais t’y comprends rien laisse tomber" pour les nez lambda dont je fais partie.
Bref, soit ça sent bon je kiffe, soit c’est de la daube et on en rigole.
En gros : le Au Parfum que j’ai connu a changé, si c’est pour le mieux olfactivement parlant alors tout va bien, tant mieux pour vous, mais la Absinthe old school qui a connu les grandes heures avec Jicky, Dom - et elle en oublie - se sent bien nostalgique.
J’aimais mieux avant, quand les "niches" cotoyaient les mainstreams et qu’on pouvait se lâcher.
J’aimais nos longues discussions sur les classiques reformulés avec bonheur ou pas.
Aujourd’hui vous me parlez de parfums inaccessibles et donc impossibles à adorer ou à "détruire" (vie campagnarde et petit budget oblige).
Pitié Jeanne, le dernier Dior ou Cacharel, je suis en manque de sarcasme olfactif là .
Vous me manquez !!

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par DOMfromBE, le 29 avril 2018 à 07:26

Bonjour Absinthe,
Pour aller dans votre sens, la sortie de Coco Mademoiselle Intense n’a pas, ici, agité les claviers alors que sur certaines pages anglosaxones les échanges ont été nourris et parfois énervés.
De même quand ma vie était à moitié parisienne, je n’avais pas l’envie de pousser les portes des temples inaccessibles de la niche...
Je me souviens que quand je suis arrivé sur Auparfum en 2011, la communauté été assez active.
Tout passe.
Tout change.
Bon dimanche à vous.

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par narcissenoirendeuillée, le 29 avril 2018 à 08:27

En fait, la question est : est-ce que le mook Nez et l’accés facilité aux Box peuvent remplacer pour les plus anciens fidèles au site les forums passionnés et passionnants des premières années ou mème des années précédentes à la création de Nez ? Bon dimanche à tous !

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par Garance, le 29 avril 2018 à 09:41

Comme plusieurs membres d’auparfum, je regrette quelque peu la vie du site d’il y a quelques années... (ou même quelques mois ?) Certainement, le choix de centrer plus les critiques sur la niche est problématique pour les gens qui n’habitent pas à Paris, ou même dans une grande ville. Alors, certes, vous me direz qu’il y a la box, beautétest aussi pour les échanges... Mais pour différentes raisons que je ne développerai pas, ce sont des "solutions" qui ne me tentent pas forcément.
Pour autant, je ne peux que saluer l’énorme travail fait sur le magazine, et la qualité de ce dernier. Mais évidemment, cela a aussi un revers : les membres qui étaient très actifs ont à présent d’autres fonctions, et sans doute pour certains d’autres aspirations, ce qui est fort compréhensible au demeurant.
Mais moi, j’ai encore envie que le site auparfum reste ce riche lieu d’échanges, de coups de gueule aussi parfois qu’il était jadis. Pour cela, je ne peux que rejoindre d’autres internautes : j’aimerais que des sorties "mainstream" soient commentées, elles ne sont pas toutes mauvaises, loin de là. Et puis, tous les "classiques" n’ont pas été commentés non plus, il me semble. Il y a aussi des déclinaisons intéressantes de ces classiques, les flankers ne sont pas tous insipides... (Je pense en particulier à Narciso Rodriguez ou à Mugler.)
Malgré tout, auparfum reste en fait le seul site que je lise quasi quotidiennement (en dehors des sites de presse). J’espère qu’il le restera longtemps encore...

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par DOMfromBE, le 29 avril 2018 à 09:54

Tout à fait d’accord avec vous, Garance.
Je me suis lassé de BT, je surfe quotidiennement sur Fragrantica (UUS et FR) et Auparfum a toujours ma préférence pour la qualité des échanges.
Le magazine NEZ et les publications annexes sont très soignés, je ne regrette jamais mes commandes.
Cependant, Auparfum me semble être le socle de l’édifice.
 ;-)

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par Patrice, le 29 avril 2018 à 15:09

Bonjour Garance !
Mon Dieu, ça fait bien longtemps que je n’avais pas laissé de commentaire sur Auparfum !
Il y a une de ces couches de poussière sur mon profil... j’arrive à peine à y voir clair !
Mais votre commentaire m’a donné envie de passer un coup de plumeau Souiffeure.

En effet, depuis quelques temps j’ai envie de revenir un peu par ici. Car les échanges "comme au bon vieux temps" me manquent. Sauf que je me rends compte que ce qu’il me manque aussi, c’est le temps !
Quant à la rédaction et au choix des parfums chroniqués, je vais parler au nom de Jeanne, mais c’est très aléatoire et non calculé. On écrit sur ce que l’on veut et ce qui nous inspire. La pire des chroniques, c’est celle où l’on se force. La pire pour le rédacteur comme pour le lecteur !

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par Le Nez Bavard, le 7 mai 2018 à 21:21

Bonsoir à toutes et à tous,

Vos commentaires de ces derniers jours tombent à pic... Cela fait plusieurs semaines / mois, qu’avec plusieurs de mes amis, à différentes occasions, on reparle du fait que les échanges et les écrits spontanés du début nous manquent.

Mais tout n’a pas tant changé que ça, regardez *j’insère une petite page de publicité personnelle* ici, il y a un avis sur un parfum mainstream :-D Bon, ça date de janvier, d’accord, mais il y a eu d’autres mainstream depuis !

Je poursuis en disant qu’en effet, nous avons tous évolué et que nos activités ont du, à un moment ou à un autre se concentrer sur ce qui nous fait vivre ! Et que ça laisse moins de temps pour papoter de la dernière reformulation de Nahéma et Samsara et Chamade et les autres qui, oui, sont désastreuses.

Quant à l’élitisme de la rédaction... On a déjà eu le débat 1000 fois ici je crois : je pense qu’aucun de nous ne pense que la créativité se cantonne à un segment de distribution, mais quand on tombe sur de belles choses (c’est bien là le critère), on tente de le dire ! (Bon, j’ai pris la liberté de dire "on", j’espère que personne ne m’en voudras !)

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par domik, le 7 mai 2018 à 22:51

Eh bien non, en effet :).

Mais Nez, la Box, les livres, la boutique Auparfum sont ce qui permet à Auparfum de continuer d’exister. Tout simplement.

Nous faisons quand même de notre mieux pour que le site soit régulièrement alimenté, mais c’est aussi une grande frustration pour nous de ne pas pouvoir publier au moins un article par jour ! Je pense aussi comme le dit plus bas DOMfromBE - à moins que ce ne soit plus haut ! - qu’Auparfum est la base de l’édifice.

En tout cas, merci à tous de continuer à venir nous rendre visite et à participer à la vie du forum !

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par Izzy, le 29 avril 2018 à 10:51

Bonjour à tous,
Absinthe, vous avez écrit tout haut ce que pensais tout bas ! Je n’ai découvert AP qu’en 2015, quand mon mari m’a offert une tablette et que le nom du site est apparu par hasard. J’ai alors lu avec avidité ce qui s’était dit avant. C’est vrai que ce n’est plus tout à fait pareil. J’habite Rouen où les niches sont peu représentées. Et vous avez raison sur l’absence de critique de certains grands classiques mainstream. Je m’étonnais récemment de ne pas trouver celle d’Equipage, par exemple. Ou Bal à Versailles...Ce site m’a ouvert les yeux sur tant de belles choses que j’aurais ignorées autrement. Grâce à AP, j’ai ressorti Vol de Nuit que j’avais abandonné dans un placard depuis 20 ans, j’ai fait la connaissance d’Infusion d’Iris que je porte depuis quelques jours avec délice...Quand au magasine Le Nez, je le trouve trop cher.

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par Galate, le 29 avril 2018 à 19:30

Alors imaginez lorsqu’on habite entre Rouen et Paris : un désert olfactif, les parfumeries existantes remplacent les flacons de parfums par du maquillage.Il va bientôt falloir les appeler des maquilleries.

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par Nez inexpert, le 29 avril 2018 à 21:03

¡ Ay, ma mèèèèèère ! ¿ Pourquoi m’as tu fait çaaaaaaa ? Aimer le parfum et être à quelques dizaines de bornes de Paname !

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par Galate, le 29 avril 2018 à 22:25

Trains toujours en galère à Saint Lazare, pas de taxi, ou impossible de se garer en voiture = bye bye mon Paris natal, je n’y vais que pour mon boulot et je m’enfuis très vite ^^

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par Absinthe, le 29 avril 2018 à 21:40

J’habite dans l’Allier. Tout est dit...

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par Galate, le 29 avril 2018 à 22:30

Bienvenue parmi les bouseux Absinthe !! Ici il pleut, demain j’allions avoir froid dans nos sabiots. ..

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par Absinthe, le 30 avril 2018 à 00:45

Nom de d’là, j’vois que nous parlions le même dialecte ! ;)
Par chez nous aut’ aussi ça va patouiller dans les jours qui viennent, va falloir euh r’sortir euh l’bottes de caoutchouc.
J’voulions ressortir le Jicky là, mais j’pensions que c’est un chouille trop tôt...

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par Galate, le 30 avril 2018 à 22:55

Pour sûr. V’la t’y pas qu’ ya eu de la neige à c’t’heure, c’est le Mitsouko que j’avions choisi c’était plus convenable bon sang de bonsouêr :)

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par Absinthe, le 1er mai 2018 à 09:48

Aaaah Mitsouko.... je sais que beaucoup le préfèrent en automne, sur moi c’était son côté pêche veloutée qui ressortait et du coup je le portais aux beaux jours.
Là je suis tellement dégoûtée de ce temps affreux que je ne porte que Dove en savonnette et et un déo "fleurs de coton" ou un truc du genre. Ça sent le propre, je me roule en boule sous la couverture en polaire et je mâchouille l’oreille de mon doudou....
Non je rigole.
Certains disent qu’avec ce temps on sait plus comment s’habiller, mais j’en connais aussi qui ne savent plus comment se parfumer !

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par DOMfromBE, le 1er mai 2018 à 10:00

Mitsouko... Le dernier des monuments Guerlain pas trop amoché par le jeunisme... Bientôt, on épilera l’Origine du Monde, on mettra la tête de Kim K. sur des bustes grecs et Mona Lisa sera customisée avec des LED’s...
Comme je suis EDP à 300%, c’est en toute occasion sous la barre des 25° sinon il m’étouffe. Et en hiver, c’est un ds parfums que j’adore car il diffuse assez pour que je le sente. Et très étrangement, mon autre plaisir d’hiver c’est Cristalle EDT... Ou comment traiter le froid par la glace.
Bon 1er mai.
Team "sans muguet". LOL

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par Galate, le 1er mai 2018 à 13:56

Cristalle est magnifique, et merveilleusement bien conservé. J’ai un faible pour l’eau de toilette depuis 30 ans mais l’eau de parfum m’a fait une grande impression récemment : ténacité exemplaire et rarissime pour l’époque actuelle. Je me demande même si elle n’est pas plus tenace qu’avant.

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par Galate, le 1er mai 2018 à 14:00

Mitsouko, Opium et Coco étaient mes parfums d’hiver, mais, mais, mais... seul Mitsouko me réconforte encore :)

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par Farnesiano, le 29 avril 2018 à 14:06

Eh oui, Absinthe, nous regrettons tous les échanges passionnés, à la fois délirants et très instructifs, des Jicky, Newyorker, Opium (!) et Pâtwiiissss.... où Jeanne çà et là pointait son nez avec pertinence, charme et élégance. Mais si vous lisez bien les posts actuels, de nombreux parfums mainstream plus ou moins récents sont évoqués régulièrement, les mauvais (la liste est trop longue pour l’entamer ici) comme les excellents (One Love de Scherrer, Aromatics in White, les rééditions Courrèges, Armani Eau de Nuit, Midnight in Paris, Narciso for Him Bleu Noir, les Grands Crus de Berdoues, Déclaration le Parfum, l’une ou l’autre belle création de L’Occitane ou de Roger & G...., la série des parfums à petits prix développée sur ce site, et j’en passe). Mais, vous avez raison, l’entrain, les petits ou grands conflits de goût, les réactions à vif, les coups de gueule, l’humour, la folie ne sont plus vraiment au rendez-vous. À nous dès lors de les restaurer, à nous d’animer le site ! Mais si beaucoup de voix se sont tues, de nouvelles se font entendre depuis quelque temps et il me semble que le site revit un peu plus que l’an passé. Notez que trop souvent, je me "guinde" moi-même et garde mes délires pour moi seul. Allons enfants de la parfumerie... Bon dimanche à tous !

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par Absinthe, le 29 avril 2018 à 18:39

Bonjour à tous, je vois que Dom et Garance sont toujours là, ça fait plaisir :)
Bien sûr je suis toujours heureuse de visiter le site, et en effet le dossier des parfums à petit prix est une mine d’or qui m’a permis de découvrir le délicieux Héliotrope Blanc, entre autres.
Mais dans l’ensemble je ne fais plus que lire, parfois en me disant "waow ça m’a l’air sympa ça" (le Rêve de la Reine en est un bon exemple).
Maintenant j’interviens assez régulièrement sur BT moi aussi, dernièrement pour commenter certains parfums de grande distribution qui méritent selon mon humble avis d’être connus, mais à force, lire pléthore de "sa sent tro bon j’adore tro jai trouver mon parfum de ma vie !!" (Chloé, 13 ans), "miam c’est sucré comme j’aime", ou des avis pas du tout étayés qui ne nous apprennent rien (mais que font les admins !), c’est décourageant et frustrant.
Au Parfum reste au moins un lieu d’échange, de discussions, très enrichissant culturellement mais je regrette tout de même l’époque où il était moins "pointu".
Nostalgie, quand tu nous tiens...

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par Galate, le 29 avril 2018 à 19:21

Bien le bonsoir Absinthe, et bon pont du 1er mai à tous :)

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par Absinthe, le 29 avril 2018 à 21:39

Merci beaucoup Galate, à vous aussi....
Et si nous ressortions le Diorissimo old school pour fêter ça ?
Oui ça fait rêver hein ? Je sais ... *soupire*

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par Thelittlebox, le 30 avril 2018 à 11:32

Tristement d’accord avec tout ce qui est dit.
Mais ce n’est pas la première fois que je sujet est évoqué.

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par DOMfromBE, le 30 avril 2018 à 12:04

Revenir sur un sujet déjà évoqué, cela arrive tout le temps, partout, tant sur un lieu de travail qu’au sein d’une famille.
Auparfum a vocation d’être un lieu d’échange, chacun peut y intervenir avec ses arguments, son vécu, dans le respect de l’autre et de sa propre liberté à prendre part au débat.
Et au moins, dans ce cas, il y a débat.
 ;-)

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par Jeanne Doré, le 8 mai 2018 à 00:00

Bonsoir à tous et merci pour vos commentaires, vos "cris du cœur", qui ironiquement se concentrent sur cet article du "rêve de la reine" :)
Je comprends bien cette nostalgie, cette frustration, et vous n’êtes pas les seuls à les ressentir. Cela me fait même du bien de l’entendre, même si c’est aussi parfois douloureux à lire.
Pour faire simple et très caricatural, avant, Auparfum c’était : moi + Dominique travaillant à plein temps + Auparfum les soirs et les weekends
En 2018, c’est les mêmes (plus d’autres) travaillant à plein temps + le soir et les week-ends pour Nez, la Box, les livres... et tout un tas de projets qui permettent à Nez et Auparfum d’exister. En moins bien, je vous l’accorde, mais d’exister tout de même. Et à nous, de vivre (modestement).
Ce qui a pour conséquence mécanique et malheureuse de consacrer beaucoup moins de temps à Auparfum et à son contenu.
Le fait de publier plus de niche que de mainstream n’est en aucun cas un choix, ou un positionnement, mais plus une conséquence du fait de porter notre attention sur ce qui nous semble le plus intéressant olfactivement (notamment pour proposer la Box), car il faut bien reconnaitre que dans le mainstream, il y a tout de même beaucoup de redites, et que nous avons peut-être l’impression d’en dire suffisamment dans Nez. Mais peut-être devrions-nous revoir notre "politique" de duplication de contenu entre les deux médias, et proposer davantage de critiques publiées dans Nez, sur Auparfum ?
Quoiqu’il en soit, dans l’immédiat, il demeure difficile d’améliorer le rythme des publications, mais le message sur l’équilibre maintream/niche "élitiste" est bien passé et nous allons tâcher de concentrer tous nos efforts dans ce sens.
Bonne soirée à tous et merci pour votre fidélité malgré les baisses de régime !

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par Thelittlebox, le 11 mai 2018 à 11:27

« Mais peut-être devrions-nous revoir notre "politique" de duplication de contenu entre les deux médias, et proposer davantage de critiques publiées dans Nez, sur Auparfum ? »
==> OUI ! tout en conservant un large délais après publication bien entendu.

Ce serais très intéressant de retrouver les critique papier sur un support virtuel.
Pour ma par Auparfum c’est aussi une base qui permet de faire des recherches. Et je vous avoue que j’ai la flemme de sortir les magazines du placard pour chercher une idée de parfum, un souvenir de critique...
Là ou d’autre site propose des données techniques (liste des matières ect..) Auparfum est une base de données qui parle en outre du ressenti d’un parfum. C’est très complémentaire. Et ce serais dommage que cette source d’information ne soit plus alimentée.

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par Iphigénie, le 8 novembre 2015 à 15:52

Bonjour,

Comme j’ai enfin reçu mon échantillon tant attendu, je viens vous faire mon petit compte rendu de mes essais.
Je n’ai malheureusement ni la culture olfactive ni le vocabulaire que possède la plupart d’entre vous. Mais je vais tout de même tâcher de faire part de mes impressions avec mes maigres moyens.

Après une brève introduction qui me semble un peu acidulée, une rose que je décrirais comme pastel et veloutée se dévoile rapidement. Après quelques minutes, mon nez(ophite) perçoit de la violette et des fleurs d’oranger qui accompagnent cette rose tendre. La rose d’ailleurs est présente tout au long de l’évolution, même sur les dernières notes qui sont aussi un peu musquée et poudrée.

Malgré le descriptif de ce parfum, je n’ai absolument pas réussi à l’associer à l’univers de Marie-Antoinette, car il s’est avéré être pour moi une véritable madeleine de Proust. Rêve de la Reine a en effet fait remonter à la surface un souvenir que j’avais complètement oublié. Lorsque j’étais enfant et que j’étais chez ma marraine (une dame de cinquante ans mon ainée), j’avais le droit de me parfumer avant nos sorties en ville. Ce n’était pas un parfum qu’elle portait elle-même, ça j’en suis certaine (elle portait L’heure bleue). Était-ce donc un parfum qu’elle avait acheté pour moi ? Impossible de m’en souvenir. Impossible de me rappeler également le nom de ce parfum, ni même d’en visualiser le flacon. Mais je sais maintenant que ce parfum ressemblait énormément à Rêve de la Reine. Et ainsi, en sentant Rêve de la Reine, je me revois chez ma marraine, m’apprêter pour une balade en ville, je revois l’escalier de marbre de sa maison que nous descendions pour partir, je revois l’arrêt de bus au bout de la rue, je ressens à nouveau l’excitation à l’idée d’aller faire une promenade en ville...

Bref, je m’étends un peu. Mais ce parfum a provoqué en moi une émotion inattendue, pleine de nostalgie.

Je tiens à remercier très sincèrement auparfum et la marque de m’avoir permis de passer ce très beau moment parfumé !

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par double vanille, le 1er novembre 2015 à 19:31

Bonsoir,
J’ai souhaité participer à cette campagne de test pour challenger mon profil olfactif (oriental vanillé et facetté) compte tenu du brief de Rêve de la Reine.
Je l’ai porté à 4 reprises. Mon sentiment est départ vif avec une rose fraiche qui s’impose très vite, prégnante et restant et délicate. Douceur et sensualité s’installent ensuite avec le côté poudré de l’iris, en osmose avec l’univers de Marie Antoinette.
Les notes de fond boisées et vanillées restent discrètes pour laisser la rose poudrée et musquée au cœur de l’émotion olfactive.
In fine la fragance est discrète et semble en cela en opposition avec la frivolité légendaire de Marie et son univers fantasque. Le facteur limitant est pour moi la tenue : de très courte durée, trop courte durée. La fragance est belle mais fugace et au bout d’une heure ma peau est nue, le parfum ne tient pas sur ma peau. Il n’y a pas de sillage.
N’est ce pas la durée qui fait la qualité d’un parfum ou bien s’agit-il d’un parfum moderne ?
Bien à vous

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par Thelittlebox, le 1er novembre 2015 à 22:16

Coucou Double Vanille

Pour rebondir sur votre question, certaines matières sont voués à ne pas tenir des heures et des heures comme les agrumes par exemple, à l’inverse d’autre matières tel la vanille ou les bois ambrés peuvent tenir une journée. C’est pour cette raison que les orientaux au fond chaud, ambrés et vanillé ont souvent une excellente tenue, là ou l’eau fraîche et hespéridée ne durera qu’une poignée d’heures.

C’est une question de chimie, certaines molécules sont plus volatile que d’autre et donc s’évaporent plus rapidement.
Il existe des fixateurs comme les muscs ou les bois ambrés qui permettent de faire vivre le parfum plus longtemps, mais c’est souvent en contrepartie d’une certaine qualité justement, ces muscs ont tendance à rendre le parfum plus compact et collant, moins facetté.

Certains parfumeurs, arrêtez-moi si je me plante, privilégie la subtilité et le facettage du parfum à sa tenue, je pense notamment à Monsieur Ellena (Hermes) qui propose des petits bijou de poésie très éphémères.
Il s’agit de faire un compromis entre le parfum qui doit raconter une histoire et la tenue suffisante pour contenter les acheteurs.

Aussi la tenue d’un parfum n’est pas un gage de qualité mais un critère d’achat !
(Enfin cet avis n’engage que moi, je ne sais pas ce que vous en pensez-vous autres ? )

Bonne soirée,
Thelittlebox

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par double vanille, le 31 décembre 2015 à 15:03

Hello Thelittlebox, je vous remercie pour votre éclairage ainsi que votre vision sur la "tenue" d’un parfum. Bien à vous, Double Vanille

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par doudou, le 2 novembre 2015 à 09:32

Bonjour double vanille et merci de votre retour !
Thelittlebox vous a déjà répondu en partie sur le critère de tenue. Tenue et qualité sont pour moi deux choses bien distinctes, distinction à laquelle j’ajouterais celle entre tenue et sillage. Par exemple, je n’ai pas un sillage imposant avec Cuir d’ange pour reprendre l’exemple des créations de Monsieur Ellena, mais il tient jusqu’au lendemain.
C’est à chacun de choisir ce qui lui convient le mieux, certaines personnes souhaitent être enveloppées de leur senteur, d’autres craignent par dessus tout d’être importunées à la longue.
A cela s’ajoute le fait que parfois, apporter à une formule les notes qui en prolongeraient la tenue ou en augmenteraient la présence reviendrait à la dénaturer, à en transformer radicalement le propos.
C’est aussi une question d’habitude : le curseur de chacun est placé à une hauteur différente sur l’échelle de l’intensité : ce qui peut vous paraître trop léger si vous avez l’habitude de parfums imposants semblera peut-être tonitruant à quelqu’un qui se contente d’un pschitt de cologne le matin !
Un dernier élément enfin, avez-vous demandé si les gens autour de vous sentaient le Rêve de la reine quand vous l’avez testé ? Sur moi il est très présent, sillage doux mais tenue irréprochable. Parfois, notre nez s’accoutume extrêmement vite à certaines notes et ne les détecte plus alors qu’elles sont toujours là et que l’entourage lui les ressent. Cela arrive très souvent avec les notes musquées par exemple. Dans ce cas, on peut retrouver une meilleure perception en faisant une pause, ou en dosant le parfum en question de manière beaucoup plus parcimonieuse, contrairement au premier réflexe qui serait d’augmenter les vaporisations.
Je vous souhaite une belle journée !
Cécile

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par double vanille, le 31 décembre 2015 à 15:25

Bonjour Cécile, je vous remercie pour votre commentaire. Oui un parfum est avant tout une émotion personnelle variant au gré d’une myriade de facteurs et dont l’équilibre mystérieux est fascinant.
J’avais effectivement interrogé une amie proche lorsque je testais Le Rêve de la Reine mais elle a eu du mal à détecter ce philtre...Bien à vous, Doublevanille

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par Iphigénie, le 31 octobre 2015 à 15:57

Bonjour,

Lorsque j’ai reçu le petit mail pour me dire que j’avais été sélectionnée suite au concours, je me suis dit que ce serait enfin l’occasion d’intervenir sur ce forum que je lis assidûment depuis bien longtemps.

Malheureusement, je n’ai toujours pas reçu mon échantillon. Je suppose que les grèves de la poste en Belgique au début de cette semaine sont à mettre en cause...
Néanmoins, que les aimables organisateurs de ce concours ne pensent pas que je ne vais pas jouer le jeu. Dès que je reçois mon échantillon, je me ferai un plaisir de rédiger mon premier commentaire !

A bientôt donc,
Iphigénie

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Thelittlebox

par Thelittlebox, le 31 octobre 2015 à 15:34

Bonjour,

Je tarde un peu pour poser un avis sur ce parfum suite au concours, merci beaucoup à l’équipe Auparfum et à la marque. J’avais particulièrement envie de découvrir celui-ci, la rose étant une fleur qui me donne du fil à retordre.

Le Rêve De Le Reine, Marie-Antoinette en l’occurrence, laissait présager à un parfum vieillot et donc je l’imaginais compact et opulent ce qui n’est pas du tout le cas. Après réflexion c’est peut-être une erreur de penser que les vieux jus sont costauds, la vieille Cologne Farina est un modèle de fraicheur !

Le parfum débute en douceur et légèreté offrant des pétales de rose pâle dont la brillance est appuyée par un agrume rond non citrique, probablement orange et une pointe de fleur d’oranger.
Très vite les deux meilleurs amies de la rose que l’on retrouve dans bien des compositions font leur entrée : une violette que l’on devine à peine accompagnée d’une framboise assez présente aux dimensions gourmandes qui persistera dans toute l’évolution du parfum.

Au coté de la framboise sur ma peau se dégage en filligramme tout le long de la composition une note chaude de vanille (ou du benjoin, je fais toujours la confusion) qui, pour je ne sais quelle raison, me fait penser à ces petits pots de glace fraise/vanille de notre enfance, la framboise et la fraise ayant toujours un petit quelque chose qui les lient.

A n’en pas douter, Rêve de la Reine est bien un rêve, il est surannée, presque vaporeux. D’ailleurs avec le temps il se poudre légèrement grâce à la violette et à un iris dont on ne sens que l’effet poudré sans parvenir à identifier la racine terreuse, cette sensation poudrée perdurera jusqu’à la fin également, soutenue pour un petit cèdre boisé.

Mais ce voyage onirique n’est pas celui d’un Reine, en effet il s’agit d’avantage du rêve d’une jeune princesse innocente ! Le Rêve De La Reine propose une rose tendre, fruitée, poudrée tout en classicisme. C’est un parfum qui ne fait pas son age, il est facile à aimer, très féminin et sa tenue excellente sur peau et sur vêtement, le sillage lui, est discret.

Une fois de plus, ce ne sera pas ma rose, très agréable à sentir sur quelqu’un, je ne m’imagine pas le porter.

Je me pose une question, est-ce là la formule originale ou bien une réinterprétation du parfum de Marie-Antoinette à partir de la formule qu’Arty Fragrance nous propose ici ?

Merci pour cette découverte :)
Thelittlebox.

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par doudou, le 2 novembre 2015 à 09:13

Bonjour Thelittlebox, à ma connaissance il s’agit d’une création originale, inspirée de Marie-Antoinette et de sa phrase sur le petit Trianon, mais ne reprenant aucune formule existante.
Bonne journée !
Cécile

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Delph

par Delph, le 29 octobre 2015 à 09:12

J’ai reçu l’échantillon samedi dernier. Pour décrire ce parfum, je dirai d’abord qu’il surprend ; son nom m’évoquait un jus plutôt intense, enveloppant, sensuel et oriental, et ce que j’ai découvert est finalement très éloigné de l’idée que je m’en faisais au départ ; immédiatement après une première vaporisation, j’ai été saisie par sa forte odeur d’eau-de-vie de plantes, mêlant des baies de genévrier, du gingembre et du poivre ; il picote un peu la peau et le nez, le solvant s’évapore lentement avant de laisser place à une violette discrète, avivée par les baies roses,et bientôt le tout devient métallique et âcre, la violette se fait synthétique et flirte avec une note de lessive, je fais la moue car c’est cet aspect-là du parfum qui perdure le plus longtemps sur ma peau ; la lessive devient du sel marin, et plus tard c’est un jardin léché par l’air de la mer qui s’impose comme rendu final du Rêve de la Reine : la composition évoque à la fois l’herbe coupée, la terre humide, et la fleur d’immortelle aux accents pharmaceutiques s’ajoute à un mimosa délicatement miellé, le paysage olfactif est tiède et végétal. C’est un parfum qui séduira les amateurs d’originalité, de grand air et d’imprévisible, son accord de baies roses senti aux premiers instants rappelle le Very Irresistible de Givenchy, alors que ses notes herbacées, aquatiques et vives rappellent les Jardins d’Hermès, et pour finir l’Automne de Van Cleef & Arpels se rapproche clairement de la note finale, tempérée et feuillue.

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par boisderose, le 27 octobre 2015 à 12:41

La petite enveloppe à bulles embaumait ma boite aux lettres.La Poste n’a en effet pas eu beaucoup de considération pour mon tube d’essai. Il est arrivé en miettes.Il me sera donc difficile de juger de son évolution sur peau.
Un premier essai de Rêve de la Reine, effectué il y a plus d’un an, m’avait plongée dans un certain ravissement. Petit grain et feuille de framboisier conféraient une fraîcheur verte et fusante à l’ouverture.Dans mon souvenir la rose apparaissait ensuite très vite. Ce qu’il en reste dans l’enveloppe m’a donné une belle idée d’une rose veloutée et poudrée à souhait par l’iris. Les bois et les baumes avec le benjoin , qui est une note chère à mon coeur, donnent aux notes de fond une rémanence poétique et nostalgique, au doux parfum d’antan. Le musc , avec une recherche d’effet musc tonkin, utilisé autrefois pour donner de la profondeur et de la persistance aux parfums, ainsi que La fève tonka, apportent rondeur et sensualité à ce parfum faussement sage.
Cette fragrance de belle facture ,classique et très travaillée, possède une présence tenace et précieuse.Je replonge mon nez dans l’enveloppe et je perçois la chaleur et la beauté d’une rose ancienne.Mais le propos n’est certes pas désuet.Il ne s’agit pas d’un pastiche et l’émotion est bien là. Simplement ravissant comme l’a dit Cécile.
Rêve de la Reine provoque chez moi une émotion qui est forcément subjective. Je confesse un attachement particulier pour le petit Trianon, maison délicate et raffinée qui abrita les plaisirs simples de Marie-Antoinette.Alors tenter de glisser son atmosphère et ses jardins dans un flacon ne pouvait que me séduire.
Les deux anglaises ont vu, dit-on, les fantômes de Trianon ; elles n’ont pas dit si la Reine avait laissé derrière elle un souvenir olfactif. Rêve de la Reine aurait pu être le sillage de Marie-Antoinette.Et pour l’instant cette douce présence ne cesse de se répandre dans mon appartement, pour mon plus grand plaisir.

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par lorelei, le 24 octobre 2015 à 16:47

Bonjour,
J’étais fébrile de découvrir cette création si évocatrice ! La rose est de plus ma fleur préférée en parfumerie avec le jasmin.
Les notes de têtes du Rêve de la reine sont fusantes et vertes dominées il me semble par le galbanum. Un vent de liberté s’ exhale alors de mes poignets. Cette liberté qui faisait si cruellement défaut à Marie Antoinette oppressée par le faste de Versailles ! Très vite la violette entre en scène et la fragrance se pare de reflets surannés de bon aloi. Quelques minutes après, la rose devient opulente, légèrement poudrée par l’iris. Le sillage va crescendo et me revient alors en mémoire Paris en version eau de toilette avec laquelle il existe une brève filiation évidente. Le rêve est très réussi. Printanier, gracieux, évocateur de bonheur, de jeunesse et d’une certaine malice mâtinée de grâce. S’ impose alors à mon esprit Kirsten Dunst, la Marie Antoinette de Sofia Coppola. Le parfum est à son apogée.
Hélas, après cette petite heure si prometteuse, il va devenir linéaire, timide, de plus en plus doux. La fragrance est jolie certes à défaut d’être belle, charmante mais pas charmeuse, fraîche et lumineuse mais banale. Aucune sensualité, aucune signature olfactive ce qui est pire.
Honnêtement, j’imagine difficilement Marie Antoinette porter un parfum si léger, ayant si peu de personnalité !
Le rêve de la reine va s’ éteindre comme tous les rêves. Dans un interminable et lassant soupir. Le bougre a une tenue excellente. Et moi, je reste songeuse et frustrée car j’en attendais beaucoup plus. Peut être trop ? Où est l’âme de Marie Antoinette dans ce parfum qui ne m’émeut pas ?
Pourquoi un flacon si précieux, presque bling bling à l’opposé de la fragrance si simple qu’il contient ?
Le rêve d’une reine qui aurait préféré être une bergère ? Possible. ..!

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Alafolie

par Alafolie, le 23 octobre 2015 à 21:33

Dès l’ouverture de ma dose d’essai,le parfum mutin qui s’en échappe jouera avec mes sens jusqu’à se fondre comme dans un rêve...
Je m’attendais à sentir en première note un bouquet floral un peu désuet,rappelant ainsi le nom de cette nouvelle création qui ne l’est pas moins, et oh ! surprise,ce sont des effluves sèches,minérales qui s’offrent à moi.
J’applique donc au matin la moitié du flacon,répartie entre mon cou et mes poignets.
Je ne peux m’empêcher de penser à cet instant qu’il va être dur,( voir douloureux) de ne pas vaporiser le parfum plus généreusement sur moi comme à mon habitude ...
Une fois ce précieux jus appliqué,je m’empresse de le renifler encore et encore. Il commence alors à s’arrondir tout doucement.Au cours de la journée la rose s’épanouit,bercée par des fragrances de musc et de santal tout en pointillés.La rose est délicate,omniprésente,jamais entêtante.
Durant l’après-midi Le Rêve De La Reine finira par s’estomper timidement.
J’effectuerais donc donc un second parfumage avec le restant de l’échantillon.
De ce fait,j’ai pu le renifler encore et...(jusqu’à m’éveiller lol ^^)
Je dirais qu’il arbore une structure simple et efficace,de tenue correcte.
Nul doute,c’est un fleuri,doux et joyeux à la fois,pas opulent.
Un parfum romantique tout simplement.
Un grand merci à vous qui m’avez donné l’occasion de partager Le Rêve De La Reine.

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Bluebell

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Alafolie

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Ma famille, mes parfums, ma vie....
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