Opium
Yves Saint Laurent
- Marque : Yves Saint Laurent
- Année : 1977
- Créé par : Jean-Louis Sieuzac
- Genre : Féminin
- Famille : Ambrée
- Style : Classique - Opulent
Pour celles qui s’adonnent à Yves Saint Laurent...
par Jeanne Doré, le 14 juin 2007
Il est communément reconnu qu’Opium a révolutionné le marketing des parfums, par son nom, son flacon, son prix et sa publicité. Il a ouvert la voie à une nouvelle ère de communication, de distribution, et a également remis les orientaux à la mode dans les années 80, après une décennie de floraux et d’hespéridés.
Yves Saint Laurent voulait un parfum qui évoque l’Orient, et avait déjà en tête un flacon à pompon orientalisant, style Napoléon III. Le flacon final s’inspirera d’un « inro », étui de bois japonais dans lequel les samouraïs conservaient l’opium. C’est ce qui a donné l’idée de ce nom, provocateur et sulfureux, qui faillit bien ne jamais voir le jour, car le groupe propriétaire des parfums s’y opposait fermement. Il fut sauvé par la conviction, la persévérance et l’insistance d’Yves Saint Laurent en personne.
L’idée olfactive était de lancer un parfum puissant et tenace, dans la lignée de Shalimar, qui puisse tenir toute une nuit de fête, et plaire aussi bien aux Françaises qu’aux Américaines. Les parfumeurs s’inspirèrent donc de Shalimar, mais aussi et surtout de Youth Dew, parfum typiquement américain, très puissant, ce qui fera dire à Estée Lauder, lors du lancement d’Opium aux Etats-Unis : « c’est Youth Dew avec un gland ! ».
On retrouve un accord oriental rafraîchi par une tête hespéridée, mandarine, citron et bergamote, mais modernisé par des aldéhydes et des notes fruitées, pêche et prune. Le bouquet floral épicé est composé de rose, jasmin, ylang-ylang, girofle et cannelle.
Le fond est boisé, cèdre, santal, balsamique, ciste, benjoin, animal, castoreum et musqué, et il est d’une persistance à toute épreuve : les muscs sont toujours décelables après une semaine !
L’ensemble donne un effet baroque, complexe, extravagant, intrigant. Il est moins animal et plus frais que Youth Dew, que je trouve plus écœurant, presque insoutenable. Opium est une très belle composition, qui a beaucoup contribué à l’image prestigieuse des parfums Yves Saint Laurent, mais il a pas mal changé au fil des reformulations et peut être plus difficile à apprécier aujourd’hui.
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par sigisbée, le 1er décembre 2015 à 14:44
Bonjour à tous,
Je lis depuis plusieurs années des témoignages, des souvenirs, des sensations au sujet d’Opium LE VRAI, LE VINTAGE ; enfin tout ce que vous voudrez on est plus à ça près. Certaines matières sont interdites voire devenues introuvables dans la fabrication des parfums.
Cette version n’existe plus ; alors, pourquoi ne pas s’intéresser de façon constructive et positive à la version actuelle. Imaginons que ce parfum ait été créé aujourd’hui, en 2015, qu’en pensons nous, que nous évoque-t-il ?
Pour ma part, je le trouve intéressant et très différent des autres dans sa catégorie. Je m’en tiendrai là d’un point de vue chimique ou scientifique, chacun ses compétences.
J’aime le porter avec un peu de Shalimar justement !
Joli nez à tous ^^
par fti/hfww3xf, le 11 novembre 2015 à 11:19
je suis toute nouvelle, je portais élixir de clinique qui est dénaturé maintenant, j ai porté opium il y a des années, me suis remise à Cinnabar que je trouve plus proche d Opium que Youth dew à mon avis. D ailleurs plusieurs personnes s y sont trompees.
j hésite.
Pour passer le pas qu en pensez-vous ?
Merci de vos conseils. Je ne sais même pas comment faire pr cdes sur ce site. Merci a toute
bonne semaines
Cocotte
par Vesper, le 24 octobre 2015 à 19:48
"Et un peu d’Opium pas hyper frais étant donné que le flacon d’extrait date des années 80..." me disait l’adorable garçon qui m’en a fait parvenir une mouillette.
Je pensais que je n’avais pas de mémoire olfactive. Du moins, pas de souvenir d’enfance vraiment flagrant en matière d’odeur. Opium m’a démontré le contraire. C’est cette odeur qui imprégnait les appartements successifs de ma grand mère. Je les ai revus avec une précision photographiques, ce qui ne m’a pas fait particulièrement plaisir parce que je ne l’aimais pas beaucoup, sans doute parce que cette absence de sentiments était réciproque.
Je me devais donc d’explorer les tréfonds odorants de mon enfance et j’ai eu la curieuse idée d’essayer dans la même journée les quelques gouttes qui restaient d’un flacon d’eau de toilette qui trainait au grenier (au grenier !!!) depuis le décès de sa propriétaire et l’eau de parfum actuelle. Que sont devenus les flacons d’extrait, jamais je ne le saurai.
Dans les deux cas, l’encens et la cannelle sont arrivés très vite. Mais là où l’eau de toilette vintage parvenait malgré le mauvais traitement à rester ample, persistante (voire un peu envahissante) et tellement caractéristique de l’orient fantasmé par Saint Laurent, l’edp actuelle s’est effondrée au bout d’une heure ne laissant sur ma peau que des traces de... girofle ? en tout cas j’ai pas aimé.
Maintenant que je lis le commentaire de New Yorker au sujet de ces différentes versions, je ne peux qu’abonder en son sens.
Par un heureux hasard (?) étant en parfumerie pour tester du lourd, j’ai pulvérisé un peu de l’edp de Shalimar au creux de mon coude. Et là je dis "to be continued".
par ., le 7 juin 2015 à 19:45
Après avoir pu comparer les différentes versions au porté, l’EDT vintage me fait aimer de plus en plus l’EDP actuelle, que je trouve plus florale, moins opulente.
La version vintage reste la plus belle, mais lorsque l’on possède les deux, l’EDP actuelle est une version que je trouve assez drole et agréable. Mais il est vrai que comparé à Opium ancienne mouture ça n’en a pas l’épaisseur ni l’opulence.
Pour moi l’EDP actuelle est une sorte de flanker fleur blanche moins concentré. Qui aurait été évidemment dispensable, mais que je porte avec plus de plaisir qu’avant bizarrement...
par ., le 1er mai 2015 à 21:44
Quelqu’un peut-il me parler de l’extrait actuel de manière précise en terme de qualité ?
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par Calygo, le 15 mai 2015 à 13:28
Bon et bien je me répond à moi même, puisque je possède à présent l’EDT originale, l’extrait (depuis ce matin) et l’EDP actuelle.
Dans l’ensemble même si massacre il y a les trois se ressemblent (l’EDT actuelle est vraiment horrible par contre, méconnaissable).
Dans mon ordre de préférence :
L’EDT vintage est la plus profonde, la plus épaisse, presque un sillage à couper au couteau ainsi qu’une excellente tenue. Elle est aussi plus ronde, mieux construite, l’évolution est sublime.
L’extrait actuel se rapproche énormément de l’EDT vintage, le sillage et la projection en moins (il créé une sorte de halo réconfortant autour de soi, mais bien moins envahissant que l’EDT originale). Il est plus confidentiel, plus près de la peau. Je le trouve un peu moins complexe que l’EDT vintage, plus simple à porter et à appréhender avec un fond un peu plus vanillé que l’original. Il est vraiment très beau.
L’EDP actuelle on va dire que c’est la meilleure alternative si l’on a pas le choix, elle a perdu en complexité, profondeur, sillage et tenue mais on reconnait tout de même Opium. A l’image de Magie Noire, Jungle ou Habanita, il parait flotté, dilué. Je l’apprécie étant donné que c’est la première version que j’ai porté, mais il est à des années lumières de l’extrait actuel et l’EDT originale.
L’EDT actuelle est à fuir, c’est une réelle abomination.
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par billieH, le 15 mai 2015 à 13:49
On n’est jamais aussi bien servi que par soi même cher ami ! Je partage ton avis avis quant à l’edt actuelle. Quelle chance pour le vintage et l’extrait !
par Newyorker, le 15 mai 2015 à 15:35
Bonjour Calygo,
Je n’avais pas vu votre premier message. Merci pour votre retour.
Alors me concernant, je porte Opium dans toutes ses versions vintages (Extrait, EDT, EDP, et même le fabuleux beurre pour le corps. Pour celui-ci, je ne sais pas si c’est très recommandé vu son ancienneté, mais bon...).
Ma version préférée est également l’EDT. Très facettée, au sillage incroyable. Somptueuse. Elle achève de s’épanouir en se "chyprisant".
L’extrait diffuse moins, il est très peau, plus dense et plus flou, moins ciselé, mais c’est un bonheur. Il se fond sur peau de manière admirable, avec son fond ambré voluptueux.
L’EDP a un très beau cœur floral jasmin. Elle est excellente également.
Quant au beurre pour le corps, c’est à se rouler par terre. Imaginez un mix entre La Myrrhe de Lutens et Opium. Étonnement aldéhydé et orangé, son sillage est monstrueux, pas besoin de se parfumer, tant il se suffit à lui même.
Concernant les versions actuelles :
L’extrait, en effet se rapproche le plus de l’EDT ancienne. Pas mal du tout, mais trop cher. Mieux vaut acheter une EDT vintage sur Ebay.
L’EDP n’est pas un bon parfum, trop flou, dilué, mal construit, monolithique. Mais on peut porter cette version quand on souhaite "se reposer d’Opium". Et dans le sillage, il demeure reconnaissable.
L’EDT est tout bonnement scandaleuse, je suis bien d’accord avec vous.
par Belle du seigneur, le 7 juillet 2015 à 16:27
Bonjour Calygo et Newyorker,
J’ai besoin de vos lumières. Je porte aujourd’hui l’extrait (j’ai retrouvé un petit flacon dans les affaires de ma mère... Je ne sais pas de quand il date) que je trouve sublime et j’aimerais trouver l’EDT vintage sur eBay, mais à quoi le reconnait-on ? (faut-il forcément demander un batch code ?)
Merci d’avance de vos lumières et belle journée à vous !
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par dau, le 8 juillet 2015 à 08:42
Bonjour,
Vous avez de la chance, avec Opium, on repère assez facilement les différentes périodes aux changements de flacon. Il suffit de retrouver un vapo en verre transparent gravé de feuilles de bambou : plus il y a de feuilles, plus le flacon est ancien et meilleur est le parfum. C’est Tom Ford qui avait épuré le flacon et cette version était correcte. Le flacon actuel en verre teinté brun est à oublier. Faite une recherche images et vous comprendrez de quoi je parle. En flacon, il suffit de rechercher celui qui est recouvert de plastique et non en verre teinté.
J’espère que mon explication n’est pas trop confuse...
par Calygo, le 8 juillet 2015 à 08:51
Salut Belle !
Pour faire simple, soit un flacon rectangulaire allongé (type ça => https://akafkaesquelife.files.wordpress.com/2013/05/opium-vintage-bottles-via-fragrantica.jpg ).
Soit un flacon comme l’extrait (avec le petit hublot et la coque en plastique brique (type ça => http://di1-2.shoppingshadow.com/images/pi/5d/ac/b4/47234168-260x260-0-0_Yves+St+Laurent+Yves+Saint+Laurent+Opium+Eau+De+To.jpg ).
Pour ton extrait, le pompon est simple ou avec plusieurs perles (7,5, 15, 30ml ?).
par Belle du seigneur, le 8 juillet 2015 à 10:25
Merci dau et Calygo pour vos réponses, c’est très clair :) je me mets en quête (mais j’ai l’impression que ça n’est pas trop dur à trouver ?)
Mon flacon 7,5 mL a des perles. Ma mère m’a dit qu’il datait des années 90 apparemment..
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par Calygo, le 8 juillet 2015 à 10:32
J’ai regardé sur Ebay, y a rien de très intéressant, soit factice, soit vide soit petit flacon. D’ordinaire c’est assez simple à trouver oui !
Oui c’est forcément un vintage, l’actuel a un pompon plus sobre et il n’existe qu’en 15ml.
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par dau, le 8 juillet 2015 à 12:02
Non, ce n’est pas trop dur à trouver. Au cours des six derniers mois, j’ai acheté deux flacons sur eBay, dont un de 1992, assez facilement et à prix raisonnables. ça demande un peu de patience et de persévérance, il faut quasiment aller voir tous les jours, mais c’est faisable.
par Nymphomaniac, le 6 avril 2015 à 22:32
Je ne connais pas Opium dans sa version actuelle ; j’ai en revanche acquis un flacon de 50 ml de Opium, Secret de parfum datant de 1999 (flacon splash, sur-coque en plastique bordeaux/rouge avec le classique "trou", bouchon lourd en verre) et c’est sublime ! La tenue est démente, sans jamais déraper vers l’inconséquent. Hyper épicé, l’oeillet est présent dans toute sa splendeur, des heures durant !
En comparaison, Oeillet Bengale, dont j’ai vidé 2 échantillons, apparaît bien pâlot au début, dérive assez vite vers quelque chose de bof-bof-vanillé, et ne tient pas...
Les "4 étoiles" sont pour cette version Secret de parfum.
par potra, le 29 octobre 2014 à 17:50
Quand j’étais petite je ne rêvais pas d’être une princesse, je rêvais d’être une sorcière. J’étais fascinée par ces femmes indépendantes, un peu dangereuses, leur beauté inquiétante, les secrets qu’elles étaient seules à connaitre...
Opium est pour moi un petit bout de ce rêve de petite fille matérialisé.
Il me donne vraiment une sensation de baume, de fleurs et d’épices frottées contre la peau, il est puissant mais je le trouve très confortable (bon j’ai la vaporisation légère de manière générale), c’est un des rares avec lesquels je peux dormir.
J’ai la dernière version, j’ai pu sentir ce qu’il était grâce à auparfum (encore merciii Newyorker), et il est fort possible que ça devienne ma première "chasse au vintage" (en même temps je l’aime comme il est, peut-être vaut-il mieux ne pas rompre le charme ?).
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par Opium, le 30 octobre 2014 à 12:41
Re-salut Potra.
Très belle évocation de la "femme Yves Saint Laurent - Opium", que je trouve très juste et souvent vraie. J’ai connu exactement ce genre de femmes, et qui portaient ce parfum justement. ;-)
Etant donné que tu es heureuse avec la version actuelle, dois-tu t’infliger la séance de masochisme de te lancer dans la quête de versions plus belles mais bien plus difficiles à obtenir ? (Newyorker te dirait que oui... ^^)
A bientôt.
Opium
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par potra, le 5 novembre 2014 à 11:22
Salut Opium :-)
Je suis touchée que cette image te parle étant donné ton lien avec ce parfum ;-) et j’adorerais croiser ces porteuses d’Opium !
Je crois que je vais me lancer dans la quête de vintage, j’essaye de me rassurer en me disant que j’ai suffisamment porté la version actuelle et que j’y suis assez attachée pour continuer à l’apprécier (c’est le bon côté de connaitre la version édulcorée en premier ^^).
A bientôt
Potra
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par Opium, le 5 novembre 2014 à 21:01
Bonsoir Potra.
Tu es fichue ! ;-)
Non, plus sérieusement, il nous arrive avec Newyorker et Patrice d’apprécier de porter des versions actuelles objectivement moins belles car elles nous reposent ou transmettent un message différent.
Lorsque je suis de très bonne humeur, je suis d’humeur à supporter ce qui s’apparente pour moi à la "mocheté" (relative, il est vrai, comparativement à ce qui se fait aujourd’hui, mais, ce que je ressens comme une diminution) de la version actuelle d’Opium.
Lorsque je veux un gros vétiver animalisé qui cogne, c’est Mister Dior "Pas Original Du Tout" que je mets ; avec ses notes poudrées en moins et son côté criard presque viril, il peut m’arriver de porter la version actuelle de Miss Dior donc, pas pour son côté poule, mais, justement, pour sa radicalité née des déséquilibres actuels (je discute de cela dans l’article concerné justement).
Donc, voici mon assez longue réponse pour te préciser que, oui, parfois, même en connaissant des versions vintage plus belles, riches et harmonieuses, il est possible de porter une version "enlaidie" car elle aura un autre propos. ;-)
Tiens-moi au courant si tu as mis le doigt sur un Opium. ^^
Passe une très agréable soirée.
Opium
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par potra, le 6 novembre 2014 à 00:09
Bonsoir Opium,
Je crois que j’ai été perdue à l’instant où j’ai cliqué sur mon premier lien google vers Auparfum ;-)
Je pense vraiment que c’est plus facile de vivre avec deux versions en ayant connu la moins belle en premier, et en ayant pu s’y attacher, qu’en ayant vécu la déception/trahison de la reformulation. Et si même toi tu arrive à supporter la dilution actuelle (qui tient quand même hyper bien, j’en ai mis 3 pulvérisations vendredi soir, mardi soir je le sentais encore dans mes cheveux, il a résisté aux shampoings), j’ai très bon espoir !
Je vais donc essayer de mette le doigt et même plus sur un Opium pas trop jeune ^^ c’est promis je viendrai raconter (bon ça prendra peut-être un peu de temps, étant donné mon inexpérience de la chasse au vintage). Et puis je fantasme un peu sur l’extrait aussi...
Passe une bonne nuit :-)
Potra
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par Opium, le 6 novembre 2014 à 18:26
Bonsoir Potra.
Tu as parfaitement raison, le sens dans lequel les choses ont eu lieu a sa part d’importance. Avoir connu un objet avant sa modification, c’est se sentir trahi et en deuil lorsqu’elle arrive ; alors que découvrir "l’avant" ensuite, c’est aller vers le meilleur en conservant peut-être une part d’indulgence liée à un attachement possible pour le passé.
Bonnes recherches ! ;-)
Opium
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par potra, le 15 décembre 2014 à 22:59
Bonsoir Opium,
Ça y est \o/ J’ai trouvé la version EDT 2001 et extrait 98 si j’ai bien compris ce que j’ai pu lire sur les flacons des versions successives... Je ne sais pas si ils sont parfaitement conservés, mais je continue à prendre la mesure de la différence entre l’ancienne version et la nouvelle. Sur mouillette à la présentation vintage c’était déjà frappant, sur peau c’est vraiment des parfums différents (et le nouveau a des airs d’aquarelle en comparaison), j’ai hâte de les porter "pour de vrai" !
Et définitivement, je suis vraiment contente d’avoir connu et aimé la nouvelle version avant de découvrir ce qu’il a été, je continuerai à la porter avec plaisir pour sa "facilité" et ses nuances plus lumineuses. C’est vraiment pas humain ces reformulations, j’imagine ce que ça fait de découvrir qu’un nouveau parfum, même encore beau, a remplacé celui qu’on aime :-(
Passe une bonne semaine :-)
Potra
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par Opium, le 20 décembre 2014 à 20:30
Bonsoir Potra.
Super ! Je suis content que tu aies trouvé ton bonheur. ;-)
Comme tu le dis, tu "évolues" dans le bon sens : du moins bon vers le plus beau. ;-)
Tu "verras" ("sentiras"), Opium, lorsqu’il est porté "en vrai", acquiert une autre dimension. ;-)
Profites-en bien surtout.
À très vite. Bon week-end.
Opium
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par potra, le 24 décembre 2014 à 15:56
Merci :-) c’est grâce à toi et à Newyorker !
Et j’en profite ! J’ai eu un peu peur au début, la première demi-heure j’ai une note grasse/rance (une facette du patchouli ? ma peau ? mon nez ?... je ne sais pas mais j’ai déjà eu ce problème en essayant Coco, que j’aime beaucoup sur les autres mais que j’avais abandonné à cause de ça... du coup je me dis que je devrais redonner une chance à Coco), mais passé la demi heure difficile, plus trace de ce qui me dérange, c’est un délice, je me sens compulsivement, et il est inépuisable, je suis transportée <3
Passe un bon réveillon, je te souhaite un très joyeux Noël :-)
Potra
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par Opium, le 26 décembre 2014 à 19:24
Bonsoir Potra.
Merci beaucoup.
J’espère que ton réveillon de Noël s’est bien passé.
L’avantage d’un parfum comme Opium est que, même si la première demi-heure est difficile, il dure si longtemps que la douzaine des heures suivantes somptueuses rattrape largement cela. ;-)
Opium et Coco étant proches dans l’esprit, ce qui te dérange dans le premier pourrait bien être identique dans le second.
À bientôt.
Opium
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par Calygo, le 30 août 2015 à 07:47
Je relisais un peu les commentaires de ce fil, personnellement maintenant que j’ai porté la version ancienne j’ai énormément de mal à remettre de la récente... l’extrait actuel sauve un peu les meubles et encore, quand on le compare a l’ancien, c’est de l’eau...
Il faut vraiment avoir senti l’ancienne pour voir le massacre de l’actuelle...
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par Belle du seigneur, le 30 août 2015 à 16:54
Bonjour Calygo,
Je crois avoir lu (mais je ne suis pas sûre) que tu trouves que Cinnabar se rapproche bien de la version vintage d’Opium, et ce n’est pas un secret, mais jusqu’à quel point ? Comment est l’un par rapport à l’autre ? (Parce que ne trouvant pas le fameux Opium vintage, je pensais m’aider à patienter avec Cinnabar, mais je ne l’ai jamais senti, ce serait un achat sur internet).
Bonne soirée !
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par Calygo, le 30 août 2015 à 23:51
J’ai dis exactement que Cinnabar ressemblait plus à Opium vintage que l’Opium actuel (donc c’est quand même à nuancer :P).
C’est clairement pas aussi profond et puissant qu’un Opium vintage (non franchement, en vintage c’est divin), mais cet accord épicé de cannelle+agrumes qui fait justement cet effet "coca cola" est bien représenté par Cinnabar. Il y a aussi cet effet riche et baumé, comparativement à l’Opium actuel c’est vraiment un très bon remplaçant.
Je pense que tu ne prendrais pas trop de risque à le commander à l’aveugle, surtout si tu aimes Opium, c’est je pense un excellent parfum pour patienter avant de trouver un vintage, surtout que le changement de flaconnage chez Lauder n’a pas eu l’air d’être synonyme de reformulation.. :)
Après pour te faire une idée plus précise je pense que tu pourrais sentir Cinnabar facilement chez un nociphonaud.
Sinon, merci beaucoup pour l’échantillon de Fracas, je l’ai reçu aujourd’hui !
J’ai un peu de mal à le cerner pour l’instant, je redoutais l’effet bubblegum, au final ça reste discret, je le testerai sans Opium dans le nez (je me parfume avec quasiment tout le temps en ce moment), mine de rien il occulte énormément... Une Voix Noire chez Lutens a de faux airs de Fracas d’ailleurs, donc ce dernier devrait me plaire. :)
je te donne mon mail au cas ou => wernera at hotmail point fr
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par Belle du seigneur, le 6 septembre 2015 à 11:20
Toujours jalouse voire un peu énervée quand je lis "Calygo porte Opium aujourd’hui" ahah !
Merci pour la réponse par rapport à Cinnabar. Je ne connais Opium qu’en extrait vintage (excusez-moi !) du coup, et donc je ne sais pas trop comment il est par rapport à l’edt vintage. Je voulais essayer Cinnabar en magasin, mais je ne le vois jamais, et finalement je l’ai acheté d’occasion (un vieux flacon) donc verdict bientôt...
Et : Ah ! Je suis contente je pensais être folle à rapprocher Fracas d’Une Voix Noire. J’ai beaucoup porté Fracas cet été, j’ai reçu grâce à ma bienfaitrice BillieH (encore merci, merci, merci ! je le portais hier soir, c’était magnifique !) un échantillon d’Une Voix Noire et j’ai clairement ressenti une parenté, mais sans savoir l’exprimer, la situer clairement...
par Maradesbois, le 22 avril 2016 à 11:13
Potra,
J’aurais pu écrire mot pour mot ton évocation d’Opium. De mon enfance jusqu’à l’âge adulte j’ai moi aussi été fascinée par la sorcière, archétype de la femme redevenue sauvage, ayant un rapport intime avec la nature, exerçant une étrange fascination sur les hommes...
A dix-sept ans, lorsque je tirais les cartes (les runes plus exactement) lors de fêtes médiévales, les cheveux roux et mes yeux bleus cernés de noir, noyée sous les odeurs du foin et les vapeurs d’Hypocras, c’est l’eau de toilette d’Opium que je portais.
J’ai conscience que c’est une description prétentieuse, mais c’est une façon pour moi de vous faire comprendre ce que je ressentais en le portant.
Ce flacon de mes dix-sept ans appartenait à ma mère, bien plus sophistiquée que moi, cela lui allait bien aussi... J’aimais bien cette idée de transmission mère-fille, ou comment je portais la même odeur mais de manière totalement différente.
La suite, vous la connaissez : il a été reformulé et je n’ai plus jamais retrouvé en parfumerie un jus qui m’envoûte à ce point.
par PoisonFlower, le 1er décembre 2013 à 22:12
Si Newyorker passe par là ou tout autre spécialiste en vintage...
Je viens d’acquérir un flacon d’extrait 15 ml Opium. Au vu de la boîte, il date d’entre 1977 et 1986, cf. cet article : http://raidersofthelostscent.blogspot.fr/2013/11/opium-vintage-bottles-parade.html
Sauf que je n’ai pas de batch code sous la boîte, du coup impossible de savoir en quelle année précisément il a été produit. Avant de me risquer pour peut-être rien à retirer l’étui en plastique qui protège le flacon, un code peut-il se cacher sous la base du flacon en verre ?
J’ai bien conscience que le plus important dans l’histoire est de savoir qu’il s’agit d’un extrait première mouture (si je puis dire), mais j’aurais bien aimé pouvoir affirmer avec certitude (et peut-être un brin de fierté ! :-P) "je possède un Opium cuvée 81 ou 84" ! ^_^
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par Newyorker, le 2 décembre 2013 à 01:11
Bonsoir Poisonflower,
Bravo ! C’est une belle acquisition !!!
Tu devrais normalement retrouver un batch code en bas ou sous le flacon.
Je n’ai pas compris le coup de l’étui en plastique qui protège le flacon. Le flacon d’Opium, dans sa version d’origine, est maintenu sur un socle sous lequel il y a un trou pour la passementerie (le fameux gland issu de la collection personnelle d’Yves Saint Laurent...hum). Tu peux enlever le flacon sans aucun problème, ce n’est pas comme Poison qui était à l’époque accroché à son socle par des fils dorés.
Le batch code sur l’emballage a du s’effacer avec le temps. Au pire, tu sais, on s’en fiche de l’année, que ce soit 78 ou 85, Opium était le même, tu as la version d’origine, c’est le plus important :)
En tout cas, on a hâte que tu nous parles de ce bel extrait vintage ! Tu l’as acheté scellé ?
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par Newyorker, le 2 décembre 2013 à 17:55
Il m’aura fallu presque 24 heures pour capter en fait. Tu parles de l’étui orange/marron en plastique ? Mais tu ne peux pas le retirer, il fait partie intégrante du flacon !!! Le batch code est en dessous (cul du flacon), pas besoin d’un tournevis ou d’une scie sauteuse :)
Ah, ces jeunes, de mon temps en 2010...
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par PoisonFlower, le 3 décembre 2013 à 01:39
Je ne me suis peut-être pas bien expliqué, mais oui je parlais bien de l’étui plastique ocre qui dissimule (à l’exception du petit rond) le flacon en verre.
Je parlais en fait de le retirer temporairement pour vérifier si un code pouvait se cacher sous le flacon en verre, vu que je n’ai pas non plus de batch code sous ce fameux étui ocre. Ayant un flacon d’EDT vide, je sais comment le retirer, j’ai d’ailleurs aussi tenté l’expérience avec la miniature d’extrait, mais comme j’ai alors perdu quelques gouttes de précieux parfum, je m’y reprends maintenant à deux fois avant de vouloir débarrasser de son étui ocre un Opium contenant encore du parfum !
Je ne l’ai pas acheté scellé, mais j’ai eu le coup de cœur en voyant les photos, vu que pour son âge, le flacon est plutôt en très bon état (lettres dorées pas effacées, bague dorée autour du bouchon pas abîmée, sachant que ce sont les parties les plus fragiles qui s’abîment le plus à l’usage). Vu que j’ai toujours été fan du flacon d’extrait, qu’il n’était pas trop cher et qu’en plus il contenait encore pas mal de parfum, je me suis dit que c’était l’occasion d’enfin posséder un exemplaire de ce qui est autant un flacon qu’un parfum d’anthologie (Opium, ça restera pour moi à jamais un de mes grands chocs esthétiques et olfactifs ! ^^).
Après, pour ce qui est de donner mes impressions, c’est pas gagné ! J’ai en effet une fâcheuse tendance à sacraliser à l’extrême les extraits que je possède... Ils sont tellement plus beaux quand ils paraissent bien remplis, que bah du coup je n’ose pas trop me parfumer avec... Et je ne vous parle même pas de ceux qu’il faut "défigurer" si on veut les ouvrir (oui, Jicky et N°19, c’est à vous que je pense ! :-P) !
Par dessus le marché, il est un peu moins plein que ce que j’espérais... La personne qui me l’a vendu disait qu’il manquait 2 ml, alors qu’il doit en manquer environ 5 (le niveau du parfum arrive en haut du cercle en verre)... D’ailleurs, je me retiens de ne pas essayer d’enlever l’étui ocre pour également mieux estimer ce qu’il reste de parfum !
Euh, que quelqu’un me rassure : je ne suis pas le seul à avoir ce genre de psychoses avec des parfums, n’est-ce pas ? :-O
:-P
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par Newyorker, le 4 décembre 2013 à 00:59
Mais...mais...mais...il faut le sentir ce parfum !!! Je comprends tout à fait ce que tu évoques, mais nous sommes des passionnés de parfum, ou des collectionneurs d’odeurs, pas des collectionneurs de flacons :). Je ne suis pas un vrai jouisseur non plus, j’ai une âme/névrose de collectionneur, mais j’ai ouvert tous mes extraits scellés et je les porte avec grande parcimonie, ou les fait sentir lors de séances vintages qu’on fait entre nous. Honnêtement, le plaisir de les sentir et de les porter est plus grand pour moi que celui de les admirer dans l’armoire. Roudnitska, Jacques Guerlain et Ernest Beaux n’ont pas créé des parfums pour les voir mourir au fond des placards. Je ne pourrais pas acheter un parfum et ne pas l’ouvrir, je n’en vois pas l’intérêt en fait, mais je sais que c’est un vrai dilemme parfois. J’ai connu ça notamment en recevant mon extrait d’Après l’Ondée scellé. J’avais l’impression de faire une grosse bêtise en coupant le fil de laine et en enlevant le baudruchage. Je me disais "c’est mal", oui, sauf qu’après avoir ouvert le flacon et prélevé quelques gouttes avec une pipette, ben ce fut l’extase. Mais sinon des angoisses...Pfiouuuu, j’en ai tout le temps ! Cet été alors que j’étais dans le sud et que j’avais oublié de mettre une partie de ma collection au frigo à Paris par exemple (j’en étais malade), ou lorsque un satané flacon décide un beau jour de ne plus s’ouvrir, alors là je deviens hystérique, la dernière fois, j’ai commencé à y aller avec les dents, heureusement qu’Opium, Jicky et Patrice m’ont calmé net. Le pire c’est quand je vois qu’il y a des particules en suspension dans le flacon, alors là ça me déclenche limite une syncope. Enfin bref, il faut en profiter un minimum, et surtout des extraits vintages d’Opium, tu en retrouveras ! :)
par thefurf , le 24 novembre 2013 à 11:57
Il serait resté ce qu’il était, c’est à dire une oeuvre magistrale de Yves Saint Laurent, je lui aurait sans hésitation, attribué 4 étoiles.
Aujourd’hui, la l’ombre du mythique Opium ne mérite pas une seule étoile. C’est une honte de massacrer des légende de la sorte... Les fabricants en ont-ils conscience ?
par ancien membre, le 12 août 2013 à 15:46
Dommage qu’il n’y ait pas d’avis concernant la version masculine actuelle.
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par Opium, le 19 août 2013 à 23:01
Bonsoir à nouveau Corto Maltese.
Il est possible qu’un jour, peut-être, la version masculine d’Opium soit rédigée. Pas besoin de vous faire un dessin sur qui devrait/pourrait s’y atteler... ;-)
L’élément formant une paire avec le féminin est bien moins grandiloquent, moins grandiose et spectaculaire que son illustre étoile féminine. D’ailleurs, pour cette raison probablement, la plupart semblent avoir un peu boudé ce parfum, qui avait trop de mal à exister aux côtés de sa femme vampire. Pourtant, à l’image d’un Déclaration, ou d’un Jaïpur pour Homme plutôt pour être au plus juste, ou même d’un Allure pour Homme ("pas Sport" !), il s’agit d’un oriental boisé épicé complexe. (Peut-être un poil fougère ultra classique d’abord aussi, pour rester du côté des messieurs... ? avant d’être ultra twisté !) Il porte les signes de son âge, est assez marqué par sa période de création, les années 90 ; mais, pourtant, il pourrait avoir été plus marquant qu’on l’imaginerait de prime abord. Et, il a pour lui d’avoir assez de personnalité pour être reconnaissable facilement, sa signature est rapidement mémorisable et impactante. J’ai apprécié d’en porter un flacon il y a... *biiiiiip* années, quand je n’assumais pas de porter des parfums dits "féminins". Il avait sa vraie marque de fabrique et était assez chaleureux. Pas aussi sulfureux que le féminin, moins frontal et radical que lui, il savait malgré tout, l’air de rien, se faire assez envoûtant.
Bref.
Peut-être sa chronique existera-t-elle donc même s’ill n’a pas l’envergure du mastodonte insurpassable qu’est encore malgré les coups de tronçonneuse répétés Opium. Mais, une petite mise en lumière pourrait être (plus que) justifiée... ;-)
A bientôt.
Opium
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par corto maltese, le 15 septembre 2013 à 22:43
Je n’avais pas vu votre réponse, merci beaucoup ! je vais aller le découvrir :)
ps : donc votre pseudo serait plus un clin d’oeil à la version féminine ?
A bientôt,
PoisonFlower
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