Auparfum

Odeurs freaks

par Jeanne Doré, le 7 décembre 2012

On aime les parfums, certes, on en devient même addict parfois, mais on est aussi quelquefois complètement accro, ou juste étrangement apaisé, voire intrigué par de simples odeurs quotidiennes qui pour notre voisin, seront au mieux insignifiantes, au pire, dégoûtantes.

Tel un gamin accro à son doudou qui pue des pieds, on peut parfois, sans même oser en parler et sans vraiment comprendre d’où ça vient, tomber secrètement amoureux de l’odeur d’un bout de tissu, d’une ligne de métro, d’un appartement, d’un vieux dictionnaire, ou des coussinets de son chat...

Et vous, quelles sont vos odeurs "freaks" ?

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par LOLA, le 19 mai 2014 à 08:48

mon odeur freaks par exellence c’est l’odeur des oreilles de mes chiens...bien sur pas le nez dans l’oreille mais juste lorsque je pose un bisou sur leur tete, je sent cette odeur d’oreille de chiens que j’aime beaucoup...mais il faut dire que j’ai grandit entouré de chiots et de chiens,c’est l’odeur de la meute familiale de l’enfance....
sinon j’adore l’odeur des chevaux, j’en raffole ! le cuir, la sueur, le crottin....concentré d’animalité et de chaleur...

sinon l’odeur qui me "fait des trucs" c’est l’odeur du vinaigre,dès que je sent l’odeur du vinaigre j’ai instantanement une salivation excessive qui s’installe....j’adore, je ne peut que gouter, ça me fait saliver réellement ! et quand j’en goutte pur, sur le bout du doigt,j’ai de sueurs froides dans le haut du dos, je transpire,juste dans le haut du dos et la nuque, bizarre hein ? c’est une zone qui ne transpire jamais autrement...

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Farnesiano

par Farnesiano, le 6 avril 2014 à 16:18

Odeur freaks mais pas tant que cela à mes yeux : celle de notre urine quelques heures à peine après avoir mangé un plat d’asperges. Parfum incroyable où je sens s’épanouir la superbe odeur des asperges, rehaussée de compote de pommes et d’une pointe de tonka, plus un léger côté minéral. Pâques, c’est pour bientôt mais les asperges sont déjà là. Dans la Recherche, Proust évoque cette odeur envoûtante quand il décrit son pot de chambre transformé alors en un vase à parfum. Dau me contredira-t-il ? ;-)

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par ERIC, le 6 avril 2014 à 20:02

Ah ! moi aussi j’aime bien, et en ce moment dans le midi de la France et en Catalogne, on cueille encore en encore des asperges. Responsable de la fragrance : l’asparagine, un des acides aminés essentiels. Je cite Du côté de chez Swann  : "Il me semblait que ces nuances célestes trahissaient les délicieuses créatures qui s’étaient amusées à se métamorphoser en légumes et qui, à travers le déguisement de leur chair comestible et ferme, laissaient apercevoir en ces couleurs naissantes d’aurore, en ces ébauches d’arc-en-ciel, en cette extinction de soirs bleus, cette essence précieuse que je reconnaissais encore quand, toute la nuit qui suivait un dîner où j’en avais mangé, elles jouaient, dans leur farces poétiques et grossières comme une féerie de Shakespeare, à changer mon pot de chambre en un vase de parfum.Mais Marcel parle-t-il des grosses asperges blanches ou des vertes sauvages ?
Très cordialement
Eric

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par Farnesiano, le 7 avril 2014 à 10:50

Merci, Eric, pour la reprise du texte de notre maître à tous (je parle de tous les esthètes). Notre petit Marcel me semble plutôt évoquer les blanches ou les violettes. Ne cite-t-il pas aussi, quleques volumes plus loin, ce petit tableau de Manet représentant une asperge ou une botte d’asperges, en attribuant cette peinture à Elstir ? Je ne pense pas que les asperges vertes poussent sauvagement du côté de Chartres, comme le long des chemins en Corse. Mais qui sait ? Habitant le Plat Pays, je peux me tromper ;-)
Bonne semaine ! Farnesiano

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par Jérôme, le 6 avril 2014 à 12:50

Ce dont qui est sur, c’est l’ odorat se dompte, mais notre nature profonde reprend toujours le dessus. C’est entendu, nous sommes animaux, et de nos corps émane des odeurs si puissantes, que nous nous rappelons à notre propre condition.
je ne suis pas original en ça. Pour ma part, le cuir échauffé d’une scelle de cheval me stimule. L’ odeur fécale des vaches me rappelle mon enfance passée dans ma montagne. Elle est agréable, pure même. Sur un plan plus érotique, l’ odeur des bas d une femme se déchaussant est sublime. Je ne parle pas de cette odeur agressive de pieds qui puent, mais le cuir et le nylon, se fondant avec le cuir de la peau. Je ne goutte pas plus que ça aux plaisirs du fétichisme, j aime trop les femmes pour les réduire à une seul partie d elles mêmes.
autre odeur me rappelant mon enfance, l’ odeur de l’ urine de mon cochon d inde. Une odeur d amande fraîche.
Après, je vous rassure ma mémoire olfactive d enfant est aussi peuplée par des odeurs plus douces. Le lilas de mon jardin, les géranium que j arrosais avec beaucoup de plaisir... Bref que dire.

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Perséphone

par Perséphone, le 7 février 2014 à 14:08

Merci Sun Jae d’avoir fait remonter ce post. Je me sens moins seule en lisant les commentaires des heureux colocataires (et non pas propriétaires) de chats qui s’enivrent des odeurs de leurs petits compagnons.
Moi aussi j’adore les coussinets de mon Bleu russe qui sentent le galet chaud qui a doré sur une plage en plein soleil. Je me shoote également en enfouissant mon nez dans la douce fourrure de son cou qui fleure bon le caramel au beurre salé.
Et l’odeur des gens que j’aime lors que je les prends dans mes bras et que mon nez vient se nicher dans le creux de leur clavicule.
J’adore l’odeur caractéristique du cirage qui pour moi a un côté apaisant et qui se marie si bien avec celle du cuir, celle de la colophane que je mettais sur mes chaussons de danse et son odeur de pin qui me renvoie à la gemme de mes Landes d’origine.
J’adore aussi l’odeur de mon lycra de surf qui, après avoir passé l’hiver dans mon sac de plage, sent un mélange de renfermé, de néoprène de la combinaison, de wax Mr Zogs, de monoï mille fleurs et d’algues qui ont séché.
Je te rejoins Sun Jae sur la sensation de mauvaises odeurs décuplées. Une fois que j’en ai localisée une, je fais une fixation dessus et cela m’oblige régulièrement à adapter mon itinéraire dans les transport parisiens en fonction des relents sentis.

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Sun Jae

par Sun Jae, le 6 février 2014 à 15:58

Comme beaucoup de gens qui ont des animaux de companie, je suis dingue de l’odeur de mon chien. Ses coussinets sentent l’herbe, la terre, la pluie, la boue. Ses oreilles ont une odeur chaude et épicée et un brin piquante. Son cou sent le popcorn ou le feu de bois. Même mouillée elle ne sent jamais "le chien". Son ventre est chaud et sent la chaleur qui émane d’un corps qui ne sue jamais mais qui a couru pendant une heure. Par contre elle pue de la gueule :p

Par contre, depuis que j’ai "éduqué" mon nez, j’ai beaucoup de mal dans les lieux publics, surtout exigus (les trams !), quand quelqu’un a une odeur qui ne me plait pas ou qui est désagréable. J’ai l’impression de tout sentir 10 fois plus fort et ça m’incommode au point que je dois changer de place ou sortir, alors que personne d’autre ne semble sentir ce que je sens. Vous avez ça aussi ?

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par Farnesiano, le 6 février 2014 à 19:49

Hello, Sun Jae, c’est Farnesiano. On s’est rencontrés un jeudi soir chez " Linda Goutal " il y a peu de temps. Plaisir de te retrouver ici. Et en plus, tu me fais découvrir un chapitre d’AP que je ne connaissais pas. Oui, nos nez exercés nous font fuir certaines odeurs personnelles, surtout dans les transports en commun où la proximité rivalise avec le temps obligé du trajet. Souvent pénible ! Mais il m’arrive de succomber, l’été, à certaines odeurs de transpiration, masculine ou féminine, que peuvent dégager des peaux propres, c’est à dire quand la chaleur et l’humidité sont telles que même préalablement déodorisés, les gens sentent, et parfois très fort. Il y a une telle variété d’odeurs ces jours-là que mes sens demeurent constamment éveillés, et au final émerveillés par cette richesse surabondante de senteurs. J’ai achété Al Oudh de L’Artisan pour la simple raison qu’il sent cette transpiration épicée, certains diront aigre, mais non : ÇA SENT BON !
Autres odeurs freaks : l’essence (c’est divin), le mazout, le goudron chaud, le plâtre, les garages d’immeubles, les garages automobiles (pneus, huiles, essences, fer, tous les métaux d’ailleurs). Et en plus, même l’odeur de l’oeuf dur pourri. Le soufre, quoi. Par-dessus tout, celle de mes poils de bras brûlés quand celui-ci a frôlé la flamme du bec de gaz... Je garde un souvenir inoubliable de l’odeur du crottin que les chevaux des gendarmes laissaient derrière leur passage sur les boulevards de mon enfance... Bref, la liste s’allongerait à l’infini ! Désolé si je t’ai choqué :-) A plus.

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par dau, le 7 février 2014 à 10:32

AAAAAhhhh j’ai un truc avec l’odeur de l’essence : dès que je sens cette odeur, j’ai une immédiate envie de faire pipi. (C’est ma minute de ridicule sur auparfum :) )Au point que je suis régulièrement incapable de faire le plein et me contente d’un demi réservoir rempli quand je passe à la pompe avec ma petite auto...

Sinon, c’était effectivement TRÈS sympathique le petit meeting improvisé d’auparfumistes belges chez Linda. D’ailleurs avec Sun Jae, après, on s’est dit qu’il faudrait envisagé de faire une petite sortie dans le parfumeries un de ces jours. Pour pouvoir critiquer, ragotter et surtout s’extasier entre gens qui se comprennent.

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par Youggo, le 7 février 2014 à 11:32

Ah ah ! Tu as de la chance, moi l’odeur de l’essence me donne envie de vomir. De vieux souvenirs de mal de transports ou de mal de mer.

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par Sun Jae, le 7 février 2014 à 12:59

Ho ouiiii !!!! Une sortie avec vous deux et j’en apprendrai des choses !!!!

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par Sun Jae, le 7 février 2014 à 12:58

Coucou Farnesiano ! Je me souviens bien de toi ^_^ Et tu ne me choques pas du tout. Moi j’adorais l’odeur de l’essence quand j’étais petite. Je trouvais que ça sentait trop bon. Maintenant, ça ne me fait plus rien par contre, je l’assimile comme une donnée "X" que je classe et oublie. J’en ai trop sniffé enfant sans doute :p

Pour la trans’ par contre, j’ai plus de mal. Etant asiatique, je ne sens quasi rien (on a très peu de poil et d’odeur corporelle, mouhahaha !), et ceci découlant peut-être de cela, les odeurs corporelles des autres me gêne très fort, surtout la sueur. Par contre, une odeur dont je rafole, c’est celle des orteils de mon mari le matin quand il dort encore. Ca ne sent pas le pied, mais c’est un des endroits les plus parfumé du corps humain je pense (avec les aisselles, l’aine et le crâne). Cette odeur me calme. C’est fou non ?

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par lolo, le 7 février 2014 à 15:24

Ouhhh...ça devient chaud, là ....

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par Farnesiano, le 7 février 2014 à 15:55

Et que dire des nuques... Mmmmm. Celle de l’être aimé représente à mes yeux l’image même du paradis. Me v’là romantique... c’est permis, le vendredi.
Oui, une virée parfumée avec plaisir. Me fiant trop rapidement à quelques impressions et aussi hélas toujours au jeu des comparaisons, c’est plutôt moi qui aurais tout à apprendre de vous deux. Et puis, du fond de ma province reculée (où j’attends toujours la neige et au moins le grand givre de janvier*), je n’ai à disposition que quelques marques. Dau serait un maître idéal !
Ecrit du boulot, à la hâte :-) Bon w-e et à très bientôt.
* Compensation, mon rosier jaune toujours en fleurs, incroyable.

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par lolo, le 7 février 2014 à 08:36

Bonjour Sun Jae,
oui rassurez vous ça me fait ça aussi. Je ne suis pas à l’affût, mais mon nez repère les odeurs d’une façon plus aiguisée qu’auparavant.
Je pense que c’est bon signe !
Moi, c’est l’odeur de mes chats qui me rend folle, je fourre mon nez dans leur douce fourrure. Ils sentent différemment (un mâle et une femelle opérés tous deux). La femelle sent le biscuit chaud et le mâle l’herbe, l’écorce d’arbre et le musc....

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par Sun Jae, le 7 février 2014 à 13:03

Bonjour Lolo ! Je me suis déjà demandée si je ne pourrai pas commander un parfum personnalisé qui sentirait mon chien. Mais je me vois mal arriver dans la boutique avec Lucy et dire "voilà, c’est ça que je veux". je crois qu’on me prendrait pour une dingue :p

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par lolo, le 7 février 2014 à 15:22

Cela pourrait !! sauf si vous êtes une richissime excentrique !

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par doudou, le 7 février 2014 à 19:25

Oulala, alors moi l’odeur de chien ça me lève le cœur ! Beurk mille fois !
Je peux le sentir dès que je rentre dans la maison ou la voiture d’un propriétaire de chien, et pour moi ça sent....le sale !
Je me demande toujours comment on peut supporter cela, quand bien même l’animal peut être adorable....là vous m’impressionnez !

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par Florian R, le 16 mai 2014 à 11:36

Bonjour Sun Jae, on ne vous prend absolument pas pour une folle, rassurez vous vous êtes loin d’être la seule dans ce cas. D’ailleurs, nous sommes sur le point de créer une entreprise sur le sujet (odeurs d’animaux chiens, chats, chevaux, mais aussi celles de nos êtres cher disparus ou encore près de nous) et donc nous serons bientôt à même de revenir vers vous pour vous apporter la solution :)
Au plaisir Florian Rabeau

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par Jicky, le 7 février 2014 à 22:11

J’adore votre discussion <3

(voilà c’était mon commentaire du jour qui ne servait pas à grand chooooose)

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hangten

par hangten, le 31 décembre 2013 à 10:13

L’odeur iodée de la mer, lorsque le vendredi soir je sortais de ma voiture , de retour d’une semaine de fac à Nantes.
L’odeur des pins d’un camping de Lacanau, au bord du lac, fréquenté enfant lors des vacances pascales, avec en plus les délicieuses effluves goudronnées d’un enduit passé sur le bois des cabanons.
L’odeur très artificielle de la wax dont j’enduis mon surf avant de me mettre à l’eau.
L’odeur des dunes, un peu plus tard, les yeux fermés, étendu sur la plage, quand le soleil sèche les gouttes d’eau et laisse un peu de sel blanc sur ma peau mate.
L’odeur des quais des ports, à la fois propre et sale, iodée, mais pleine des retours de pêche et des huiles des gros diesels des chalutiers et autres cargos.
L’odeur des frangipaniers, adolescent à Nouméa, du sable blanc de l’île des pin, aussi.
L’odeur d’un marché couvert, à Porto. L’odeur rose des soirées lisboètes, en contemplant le Tage.
L’odeur des gens que j’aime.

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par lolo, le 7 février 2014 à 09:46

C’est beau ce que vous dites !

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par hangten, le 8 février 2014 à 10:44

Merci Lolo.C’est beau ce que l’on sent !

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ana

par ana, le 31 décembre 2013 à 08:21

L’odeur de maison de mes parents en entrant (l’odeur change selon les saisons), celle de ma soeur...tout les habitations ont leur odeur, n’avez vous pas remarque ?
Les parfums de mes proches quand je les approche.
La figue ; fruit, des feuilles, la seve. La rhubarbe rose sur mes mains. Des agrumes, pareil.
L’odeur des essuies de plage. Une foret de pin.
L’odeur de la terre chaude en ete juste avant l’orage, puis l’odeur qui se degage avec des premieres grosses gouttes de la pluie...je raffole des orages d’ete, ca en flacon, c’est mon reve.
L’odeur du metal chaud, de la soudure. Les endroits ou on travaille du bois.
Du bitume, du goudron. Chaud.
Des bons magasins de chaussures (ah, du cuir !), des bibliotheques (ma soeur a une theorie selon laquelle ca sont des endroits ou on est plus inspire a lacher des gazes que ailleurs !).

Des boucheries, poissonneries sentant mauvais. Du buis, dettol quelle horreur. Savon de Marseille, plupart des clubs de gym surtot des vestieres, des transports publics en ete a cause de la transpiration persistante et repete. Plupart des animaux, zoo, ferme...trop de fauve.
Ammoniac, cigarette froide, plupart des desodorisants sont un supplice, des hopitaux, des personnes mourants/tres malades...

Mais rien ne sente aussi bon que la peau d’un amant en plaine action...

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Nezenmoins

par Nezenmoins, le 24 décembre 2013 à 15:21

L ’odeur que j’ai dans le nez et qui m’interpelle c’est d’odeur d’urine de chat. Parce que j’ai des chats et je fais attention à l’hygiène ; ils vont dehors. Quand on a cette odeur dans le nez, on la retrouve malheureusement dans d’autres situations, loin des chats. En ouvrant un yaourt à la mangue par exemple, quand le café diffuse son arôme dans une pièce, à côté des buis (que j’ai viré), quand quelqu’un mange un bonbon au cassis, en sentant Jules de Dior, quand le patchouli se mélange avec la sueur etc...C’est le mystère des molécules qui se rencontrent et forment parfois un drôle de cocktail.
Sinon j’adore l’odeur du métro parisien, de mes chevaux, de la ville au printemps et en été le matin (ce mélange de fraicheur et de gomme de pneu), des sous-bois, du goudron de Norvège, du zoo de Lille quand je passe à côté et du cirque Arlette Gruss quand il vient au printemps ; l’odeur des fauves, des éléphants.

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Opium

par Opium, le 3 janvier 2013 à 19:11

Bonsoir à toutes et à tous.

 

Tout d’abord, je souhaite, à chacun(e), une très belle année 2013. Qu’elle soit parfumée, douce ou forte, intense ou calme, mais, belle quoi qu’il en soit.
Merci à tou(te)s pour vos commentaires, vos messages, etc, durant cette année.
Jeanne viendra, certainement, vous souhaiter ses meilleurs vœux dès qu’elle en aura l’occasion.

 

Je suis ravi de déposer mon premier avis de cette année dans cette discussion à propos de ces odeurs de l’étrange, fascinantes, que l’on apprécie alors qu’on se croit le(s) seul(s) à le faire... ;)

 

Il y a, d’abord, des odeurs appréciées dans la ville :
- La première bouffée de "rue", quand béton, pierre, poussière, déjections, essence, se mélangent au sortir de chez soi, de son immeuble, après l’enfermement, quand on se trouve à "bouffer de la ville".
- Le sillage de bouffée de fumée de cigarette lointaine, quand elle n’est pas de la cendre froide, mais, presque chaleureuse dans ses volutes.
- Une odeur que j’adore vraiment, c’est le moment où on coule du bitume brûlant dans la rue lors de la réfection des trottoirs et de la voirie. Probablement toxique, mais, addictif. Entre goudron, cuir et réglisse. Bulgari Black hors d’un flacon !
- Les odeurs de boulangerie, quand le pain est chaud, mais pas les fausses odeurs, grasses, de revendeurs de croissants diffusant à 25 mètres ; sympa quand a faim, à vomir si tel n’est pas le cas. Alors que le pain chaud, lui, donne toujours envie.
- Les odeurs de cuisine dans les immeubles, surtout, les odeurs d’oignons frits et de cuisine à l’huile d’olive et à la tomate, ou celle des viandes grillées quand les voisins se préparent à manger. Comme si on capturait un peu de l’intimité d’autrui.
- Dans la même catégorie, il y a, également, les odeurs de barbecue, de grillades, sur les chantiers quand il fait assez chaud, qui diffusent dans la rue.
- "Odeurs de l’automne" : feuilles humides, putréfaction lointaine, terre, humus, dans les parcs ou voies arborées (vers le cimetière du Père Lachaise, en remontant près de Gambetta).
- "Bouffée d’été" : Sortir après des heures d’un espace climatisé, entre 16 et 20 heures, par temps caniculaire. Quand tout est sec dans l’air, comme "aplati", "écrasé" par la chaleur. Proche de L’Air du Désert Marocain. On suffoque, pourtant, j’aime beaucoup.
- L’odeur "d’après l’ondée" sur la pierre calcaire et le bitume, quand la ville semble ranimée.

 

Entre attraction et répulsion, certaines odeurs, parfois plaisent, parfois pas...
- Odeurs de friperie sale et suffocante. Cela réchauffe, mais, me dégoûte aussi.
- Odeurs de magasins au rayon chaussures quand l’espace est surchauffé. La sensation est la même que dans les friperies.
- L’habitacle non-climatisé d’une voiture. Quand essence, résidus d’autres odeurs, se mêlent aux odeurs de plastique et de tissus des matériaux de réalisation des autos : Entre adoration de la protection de la "carapace cocon" qu’est la voiture, et nausées liées à l’enfermement, la conduite, les odeurs d’essence. Le cauchemar, c’était de se trouver "bloqué" dans les bouchons du retour de week-end dans le Périphérique.

 

Odeurs corporelles qui fascinent, attirent, révulsent :
- Certaines sont agréables dans certaines circonstances. Une sueur "fraîche" par exemple. Certaines parties intimes, mais, pas toutes...
- D’autres, beaucoup moins. Les odeurs de sébum (contour des oreilles, golfes, cheveux sales et gras) me révulsent. Certain(e)s les aiment. Je les hais. J’aime le costus, l’Animalis. En flacon, OK, en live, No Way !
- Et puis d’autres odeurs plaisent ou pas, mais, ici n’est pas le lieu pour discuter de cela... ^^

 

Bonne année 2013 encore, pleine d’échanges, de discussions, de partages...
A bientôt.
Opium

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par Poupette, le 30 décembre 2012 à 12:57

J’adore les odeurs particulières de vieux garages (qu’on ne retrouve pas dans les enseignes modernes) : essence, huiles de vidange, vieux métaux rouillés, graisses...

Je pense que c’est pour çà que j’aime aussi Fahrenheit et que je l’ai imposé à mon homme...victime toute consentante ...

Et bien sur l’odeur de mes chats, sur le front, pile entre les oreilles, çà sent l’oiseau ! pourtant, ils n’en ont jamais mangés, enfin, je crois...

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