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L’Eau d’Issey Florale et autres mondanités

Issey Miyake

Flacon de L'Eau d'Issey Florale et autres mondanités - Issey Miyake
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par Alexis Toublanc, le 26 décembre 2010

Nous vous invitons à découvrir - dans le détail - les tribulations de Jicky lors de la présentation de L’Eau d’Issey Florale à la presse le 3 novembre dernier. Entre 3 D, pluie de roses, et rencontre-découverte avec Alberto Morillas, notre envoyé spécial vous dévoile les coulisses d’un exercice de séduction à l’attention des journalistes !

Mon Dieu ! Se perdre place Vendôme quand on n’a même pas de quoi se payer un ticket de métro sur soi, c’est intimidant !

C’était marqué sur le papier 19 place Vendôme, Hôtel d’Evreux… Quand je suis arrivé, épié par des mecs qui surveillent la boutique Cartier, j’ai été à l’opposé de là où j’étais initialement, alors qu’en fait c’était juste à côté de là où j’étais arrivé (on dit que les hommes ont un meilleur sens de l’orientation, je suis la preuve vivante qu’en fait, non). Bref, un tour place Vendôme gratuit (avec tous les policiers et tout… youpi !)

Je trouve finalement l’hôtel d’Evreux, et alors : the compagnie ! Ce n’est même pas une, ni deux, mais bien une douzaine de dames qui m’accueillent ! Bon, Jicky est sociable, mais c’est quand même super intimidant !!! Je leur ai laissé mon manteau (genre, avec le petit bout de papier avec mon numéro – 627 – et tout). A ce stade du début de soirée, je devais être aussi rouge que… que le flacon du Feu d’Issey !

Alors surtout que j’étais arrivé super en avance (oui, je sais, j’ai une fâcheuse tendance à être super en avance, même si Encre Noire et Zab vous diront le contraire, mais il y avait des grèves !) ! Donc, une dame – elle s’est présentée, mais moi et la mémoire des prénoms, ça fait 27 ! – vient me parler. Je me présente, elle me dit en gros ce qu’on va faire ce soir, « partir à la découverte de la nouvelle ligne de L’Eau d’Issey ». Et pendant ce temps, il y avait un monsieur avec un plateau et plein de verres qui me « harcelait » pour que je prenne quelque chose à boire… Oh ! Je dis non à la base ! Puis bon, ils ont insisté.

La dame m’avait mis un peu plus à l’aise, et j’ai donc pris finalement un thé. C’était Thé Sur Le Nil de chez Mariage Frères. En petit curieux, j’ai senti (devant le regard de toute la compagnie de dames), et je me suis dit « Hum, c’est super fruité et ça pique sur l’arrière de la langue » ; je lis l’étiquette : thé vert goût fruité citronné … Ah la la, Jicky je t’adore (toujours se revaloriser, c’est bon pour le moral !).

J’ose relever les yeux – j’ai oublié de dire que je m’étais assis sur un fauteuil – et je regarde. La déco est super sympa ! En elle-même, la salle d’accueil où je me trouvais n’était pas très grande, mais il y avait de petites tables basses et rondes, avec un socle comme le flacon de KenzoAmour, sans le bouchon. Dessus il y avait des vases magnifiques et épurés, avec dedans des fleurs roses très japonisantes (je ne sais pas ce que c’était, mais elles ressemblaient à des lys allongés et pas encore ouverts).

A partir de là, j’ai écrit tout ce texte en attendant. Mais bon, il a bien fallu que j’arrive au moment où je n’ai plus rien à écrire. Donc j’ai levé les yeux. Je dois être telllllllllement beau que c’est impossible pour les dames de décrocher leurs regards de moi. Là, il y a d’autres personnes qui sont arrivées (que des dames d’ailleurs, youpi ! je suis le seul mineur et le seul garçon ! Mais bon.). Alors il y en avait qui était de Femina, une de Elle je crois puis après j’ai arrêté de faire ma fouine. J’ai parlé avec un peu, en vantant les qualités de A Scent “Bouteille Verte”, mon dégout de n’avoir pas connu le Feu d’Issey (si ce n’est sur une mouillette de l’Osmothèque...)

Puis tout le monde était là, pour la session de 19 heures ! Donc, une dame a ouvert un rideau, où derrière il y avait une porte (ils l’avaient bien cachée parce que je l’avais vraiment pas vue ). Bien sûr, il y avait une marche et je me suis à moitié cassé la tronche (je me loupe jamais pour les binouches comme ça !).

Un parfum en 3 D

Et derrière, il y avait une pièce, en mode SF ! Wahou ! Une sorte d’octogone (vous savez, la figure géométrique avec 8 côtés qu’on vous a obligé à apprendre comment calculer son aire, et que ça vous a jamais servi à rien !) Avec une sorte d’autel en plein milieu avec des sièges design. J’étais dans un autre monde. La lumière était rose tamisée.

Notre mission, si on l’acceptait, était de prendre des lunettes over-size noires (qui pouvaient se mettre par-dessus nos lunettes à nous) et de s’installer sur les sièges allongés, avec au niveau de la tête deux petits points, et fallait mettre la tête entre ces points.

En fait c’étaient des lunettes pour voir des films en 3D (comme pour les bonhommes bleus, pour pas faire de pub !).

Ensuite, les lumières se sont éteintes. Et le film était au plafond en fait. Au début, c’était tout un fond rose pâle. Puis sur les bords se sont dessinées des sortes de petites racines blanches. Ca a formé un arbre, dans une ambiance type « cerisiers de Mulan ». Parce qu’ensuite, de petites pétales de roses sont tombées sur nous ! Bien sûr, avec la 3D, j’ai complètement oublié, et alors j’ai levé les bras et j’ai rigolé comme un vieux débile (bon, pas très fort, donc la musique a couvert, et il n’y a que ma voisine qui m’a entendu). Voila, c’est dit ! Le pire, c’est qu’à un moment j’ai eu un gros bug, je me suis dit « Ben là ! J’arrive pas à en attraper ! ».

Puis à la fin du film (qui a duré 5 minutes à peu près), nous sommes ressortis par une autre porte. Et là, nous avons découvert la fameuse nouveauté !

1ère frayeur : un flacon rose ! 2ème frayeur : la particule « florale ».

Mon Dieu ! Je m’attendais au pire ! Aïe Aïe Aïe… Imagine c’est un vieux gourmand régressif avec du patchoufruit à profusion. Là, il y a une dame qui me pschitte le parfum sur le poignet gauche : je fais le vieux sourire « Oh ! Qu’est ce que ça peut bien être ? ». J’étais super gêné !

Puis, j’approche mon nez… (là je fais un peu de suspens et je vous mets la pub, que je trouve vraiment magnifique, comme souvent avec Issey Miyaké.

Premier snif !

Une foule d’images me vient ! Comment résumer ? Prenez un morceau de néant, mettez-le dans un verre et ajoutez un cachet de vitamine C. Puis faites-y tremper une rose d’un rose pâle sur le point de s’éclore. Puis après, prenez un rouge à lèvre blanc, et mettez en juste une courbe sur la rose.

Comprendre : le néant correspond à la violette, je fais une anosmie à certaines violettes, du moins je les sens mais en sentant rien ! Ca fait comme du néant, ou une bulle de savon avec une trachéite (je me comprends). La vitamine C correspond à de la mandarine. Puis la rose donc, c’est de la rose. Puis le coup de mon rouge à lèvre blanc, c’est mon image du lotus et de l’orchidée : un fond rose pâle, avec un coup de pinceau, ou de rouge à lèvre blanc dessus (mais ici c’est plus du lotus).

Puis alors, peu de temps après, l’image explose dans un nuage ! Des muscs blancs.

Je me suis fait une réflexion sur la rose : elle est assez proche de celle d’Idylle, mais en un peu plus… euh… cassis et épurée ? Alors je me suis dit « Allez, mets-toi en mode Octavian ! Allez, on va dire c’est une rose de Bulgarie, extraite au CO2 ! ».

L’image qui me vient après, c’est la décomposition du nuage, comme quand on souffle sur un pissenlit, et qui s’envole au vent. C’est une digne descendance d’Essence, de Narcisco Rodriguez ! Disons que là où le début paraissait assez figuratif, le cœur est beaucoup plus dans l’abstrait. La suite du parfum va être dans un decrescendo très lent, où la masse de musc va se consolider. Alors officiellement, il y aurait des bois blancs. Personnellement je les sens pas du tout, même s’ils sont bien présents (Nez Bavard, de Poivre Bleu les sent bien en tout cas, mais là mon nez défaille).

Bon, bien sûr, après le sniff sûr ma main s’est arrêté à la décoction de néant avec de la vitamine C pour soigner une rose, coquette avec son rouge à lèvre, atteinte d’un mal de gorge (ne vous inquiétez pas, je ne choisirai pas médecine).

Faire le lien entre le rose et la rose

Puis, une dame est intervenue (alors, je ne me souviens plus vraiment qui c’était, mais je crois que c’était la dame qui s’occupait de la communication. J’aimais bien ses lunettes !). Elle soulignait la volonté d’Issey Miyaké (le monsieur, pas la marque là) de faire un lien entre « le rose et la rose ». Pour ma part, on sent bien la rose, mais je ne vois pas du rose, je vois plus du blanc, avec des touches orangées et bleues électriques. J’aimais bien aussi, car je suis à 100% d’accord avec elle, elle disait que «  Issey Miyaké, c’est une parenthèse ».

Elle nous a conseillé de faire un tour au sanctuaire, le Séphora des Champs-Elysées, et de voir le rayon Issey Miyaké (ça m’a fait rire intérieurement d’ailleurs, parce que c’est celui qui est juste à côté d’une porte de service). Là, on voit que l’atmosphère change : des flacons épurées, des packagings soignées, simples, une ambiance olfactive autre (malgré les hôtesses qui s’acharnent à nous faire sentir la nouveauté Play for her). Mais c’est surtout avec les pubs ! C’est vrai !

Quand une marque classique montre des égéries photoshopées à poil et en mode « Arrg ! Mon parfum il sent tellement bon que même moi je me succombe trop !!! » (Idole, d’Armani, je dis ça, je dis rien…). Et c’est vrai, les pubs d’Issey Miyaké sont des natures mortes super poétiques à mon humble avis, avec des éléments d’une beauté qui feraient chavirer Chateaubriand, le tout dans une simplicité évidente. Une véritable parenthèse.

(En attendant, il y avait toujours le même monsieur qui m’avait servi le thé qui distribuait des trucs à manger, mais bon j’ai pris qu’une seule chose : du pamplemousse au gingembre. C’était… Wahou ! Top bon (une petite dédicace à mon papa en passant !))

Puis à côté, il y avait un monsieur. Avec un beau costard bleu marine (avec des rayures grises toutes fines qui m’ont fait sourire quand je les ai vues, parce qu’en fait on les voyait presque pas, eh oui ! je souris de tout), qui n’avait rien pris à manger, sauf le pamplemousse au gingembre (le vilain recopieur ! surtout qu’au début, il avait dit « nan », puis quand il a vu que j’en ai pris un, il en a pris un aussi. Ce monsieur il ne parlait pas. Il souriait de temps en temps, alors je lui dégainais mon plus large sourire - j’adore sourire je me rends compte, ça doit faire un peu niais, mais bon). Je me suis réinstallé sur mon tabouret, puis la dame a dit « Je vais laisser la parole à Monsieur Alberto Morillas, le parfumeur de L’Eau d’Issey Florale »

 
(Attention, rebondissement) !

Alberto Morillas entre en scène

Y’a eu un gros blanc parmi l’assemblée (journalistes et messieurs dames de chez Issey Miyaké). Puis la pièce a été inondée d’un bruit. C’était moi et mon gros « Humf » (bon, je retranscris bizarre, mais c’était assez proche), le seul à avoir eu la réaction « Oh purée la vache, mon dieu mon dieu… » (les autres journalistes, ils étaient en mode « ok euh… t’es qui toi ? »).

Puis le nez a parlé. Il a un petit accent type espagnol trop chou, avec une voix puissante, maitrisée. Bref, une belle présence. Surtout que, Alberto Morillas est pas prétentieux pour un sou ! C’est une personne vraiment charmante qui nous a raconté plusieurs anecdotes sur lui et L’Eau d’Issey (notamment un épisode avec un commentaire de Jacques Cavallier, le créateur de L’Eau d’Issey initiale, où on a l’impression que mister Cavallier est au bord du suicide quant à la recherche du « petit truc » qui fera la différence pour L’Eau d’Issey, très drôle). Puis il nous a raconté comment il a conçu L’Eau d’Issey Florale. Et là, il annonce : l’association en tête d’une rose de Bulgarie traitée avec une nouvelle méthode d’extraction très subtile et de la mandarine adoucie avec de la fleur de lotus. Le traitement ensuite de muscs avec une note boisée blanche.

Là, ça y est, j’ai cru j’avais réussi ma vie : purée ! J’ai senti et j’ai tout trouvé sans lire quoi que ce soit avant ! Puis même d’où elle venait la rose ! Bref, j’arrête l’auto-congratulation...

Puis au fur et à mesure, il a parlé du côté aquatique, et j’ai pas pu m’en empêcher et j’ai dit « Oui, mais là où L’Eau d’Issey a une facette réellement aquatique, je trouve la version Florale beaucoup plus aérienne ! ». Puis alors, on s’est fait un dialogue avec Alberto (oui, on s’appelle par nos prénoms lui et moi (je déconne)), je lui ai dit la ressemblance que je vois avec la rose d’Idylle, l’éther d’Essence, le fond musqué de la Cologne de Mugler et aussi une petite touche fleur blanche de L’Eau d’Issey. Puis j’ai aussi insisté sur la violette ! J’étais persuadé qu’il y en avait ! Je lui ai dit « Mais ?! Il y n’a pas aussi de la violette, genre une binouche type méthyl-ionone » (parce que c’est le seul nom chimique de la violette que je connais et que je le sors tout le temps pour plaisanter ^^) et là, il m’a regardé avec un regard rond, qui voulait tout dire…

Alors les autres journalistes ils ont commencé à lever la tête et tout. Ils étaient contents de voir un jeune avec une réelle passion ! On a parlé pas mal de temps et tout (avec un petit moment de bribes de conversations sur mon futur de parfumeur !). Alberto Morillas est vraiment quelqu’un de super intéressant (il m’a appris les différents types d’aldéhydes, je ne connaissais intuitivement que 3 des 6 types d’aldéhydes ; puis il a voulu me parler des bois de oud, mais je ne connais ni ne reconnais du tout cette matière, donc il m’en a parlé un peu, avec toujours une bonhomie et une modestie vraiment agréable !).

Puis ma session a pris fin. J’ai quitté la salle où étaient exposés les flacons, j’ai pris un petit couloir sur la gauche. Et je suis retourné prendre mon manteau ! Et j’ai vu Sixtine d’Ambre Gris, Méchant Loup, Sophie de My Blue Hour et Juliette de Poivre Bleu (j’adore ta coupe en passant !) ! Bon, histoire de 2 minutes même pas car leur session commençait, mais enfin bon, j’étais aux anges !

Je suis reparti, j’ai pris le métro. Je pensais dans ma tête « là l’autre compagnie elle est en train de voir le film », puis j’ai loupé mon arrêt (tout moi ça), je me suis mis de la musique (According To Plan, de Danny Elfman dans les Noces Funèbres de Tim Burton), et j’ai chanté et dansé comme un gros débile dans les couloirs du métro. Une bonne quarantaine de minutes plus tard j’étais dans ma chambre et j’ai encore crié !

Je me suis couché, et mon petit poignet (vraiment pas gros d’ailleurs, mon poignet), sentais maintenant un nuage de musc blanc tout doux.

 

Lancement prévu en février 2011

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par julita54, le 4 janvier 2011 à 19:48

Comme toujours, c’est drôle et pertinent :)

Bravo Jicky, quelle plume !

On en veut d’autres !!!!!!

Quelle théâtralisation du parfum quand me^me : tout est minutieusement pensé ( les sièges, les lunettes 3D , les pétales etc) .

Et la rencontre avec Morillas est ... mémorable :)

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par Jicky, le 4 janvier 2011 à 21:33

Merci Julita pour TOUS vos gentils compliments =)

Comme diraient les jeunes d’aujourd’hui "j’ai kiffé grave" les fauteuils (juste le stress des points autour de la tête ^^)

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Le Nez Bavard

par Le Nez Bavard, le 31 décembre 2010 à 15:51

Ahah ! Bien joué Jicky ! J’avoues que je n’ai pas grand chose à rajouter ! Jicky nous a conté en détail cette sympathique expérience que nous avons vécu place Vendôme (où nous aussi, nous avons été quelque peu intimidé en fait). Je te rejoins sur l’expérience et l’impression que tu as rendue d’Alberto Morillas, qui est effectivement un homme charmant. Quand nous lui avons annoncé que nous étions bloggeurs (Sixtine, Thierry, Sophie et moi même étions présents donc) il a rigolé en disant : "Aaah, mais alors c’est vous les Zorros de la parfumerie !".
Pour ce qui est du parfum, j’apprécie pour ma part cette version florale de l’Eau d’Issey, moins calone et donc moins grasse. Comme le dit Jicky, l’interprétation est plus aquatique que marine, et c’est tant mieux ! Cela dit, cet univers n’est pas vraiment le mien, mais j’apprécie le travail qui a été fait autour.
Pour conclure sur la présence d’Alberto Morillas, il serait bon de rappeler que les parfumeurs sont présents depuis bien longtemps à ce type de présentations réservées d’habitude aux journalistes. Le fait que l’on parle plus des parfumeurs dans les blogs n’a qu’assez peu changé la donne sur ce type d’évènements. Il est probable que les marques jouent désormais plus souvent sur le renom des parfumeurs... Mais pour quel public finalement ? L’industrie du parfum prend un tournant que d’autres industries ont pris avant elle, je ne ferai pas de prédictions à l’avance pour ma part, et me contenterai de rappeler que le plus important pour les temps qui viennent, est de revenir à la qualité et le respect de l’histoire des marques, qui sont les seules clés du succès à long terme.

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Jicky

par Jicky, le 29 décembre 2010 à 16:23

Juliette, c’est évident que ces apparitions de parfumeurs, c’est tout un projet pour la marque, histoire de plaire. Comme le dit Jeanne, c’est un exercice de séduction avec toutes les binouches style boisoon, petits mets, etc, qui sont souvent destinés (je fais une remarque ça, je ne sais pas si c’est toujours le cas) aux journalistes de mgasines féminins : Elle ou Femina sont pas hyper connus pour leur subjectivité en matière olfactive. Et ce sont généralement eux qui ont plus de lecture. Vous allez voir : ils vont marquer plus jeune, plus gourmand, alors que L’E D’I F ne l’est pas du tout (je n’ai jamais trouvé que la rose était une note pour jeunes). Pis zéro sucre.

Je suis sûr qu’il y aurait des parfumeurs blasés par des rencontres - promotions comme ça. Alberto Morilass en tout cas était réellement sympa (il aurait juste pu parler du parfum avec un discours préparé à l’avance, surtout que dans ma session, y avait que des journalistes de mode, c’est plus à la session d’apres qu’i ; y avait les blogueurs).

Qunad à la starisation du parfumeur, c’est vrai : je me dit même que bientôt on aura droit à des apparitions au journal de 20 heure ou à des émissions du style du grand journal...

En tout cas, merci d’avoir lu (tout ^^) et bonnes fêtes à vous aussi =)

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par juliette, le 29 décembre 2010 à 19:06

Jicky,

Oui effectivement, c’est un peu triste de se dire que ce sont les journalistes qui s’y connaissent le moins en parfum qui sont les plus lus :(
Mais bon, si Auparfum a été invité au lancement, c’est très bon signe pour les bloggeurs parfum dont vous faites partie : vos avis comptent et c’est tant mieux !

En tout cas je ne remets pas du tout en cause vos impressions positives sur A. Morillas. A ce propos, je me dis en repensant à votre article sur la visite de M. Guerlain à la boutique des Champs que peut-être a-t-il mieux valu que vous ne le rencontriez pas en définitive, car il est - semble-t-il - assez antipathique ;)

Très bonnes fêtes à vous et à bientôt !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 27 décembre 2010 à 22:28

Et oui, comme dit en intro, Jicky est notre "envoyé special" !

Merci à lui pour qu’auparfum soit de temps en temps representé lors de ces mondanités, j’espère bien qu’il y en aura d’autres... et qu’il saura aussi être critique quand il le faudra, ne serait-ce que pour prouver l’indépendance des blogs parfums ! :)

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par Jicky, le 27 décembre 2010 à 23:42

Beh oui ! Je ne suis pas un soudoyé ! Non mais (les jeunes sont même censés être rebelles ! ^^)

Jeanne, vous en pensez quoi de cette Eau d’Issey Florale ?

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par juliette, le 29 décembre 2010 à 16:02

Bonjour !

Jicky, à la lecture de votre article, je n’ai pu m’empêcher de penser à celui de Carmen Canada (Grain de Musc) sur la starisation des parfumeurs : http://graindemusc.blogspot.com/2010/11/quelques-considerations-supplementaires.html

Qu’on se le dise, mon but ici n’est pas de jouer les trouble-fête, mais juste de rappeler que les apparitions publiques et les discussions avec les journalistes/bloggeurs font à l’heure actuelle partie intégrante du job de parfumeur... bien que je ne doute pas qu’Alberto Morillas soit réellement sympathique et modeste !

J’attends avec impatience votre prochain compte-rendu !!

Bonnes fêtes à tous !

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Jicky

par Jicky, le 27 décembre 2010 à 21:48

Eh eh ^^

Je crois qu’on peut dire MERCI JEANNE ! Car c’est bien grâce à notre hôte préférée que j’ai pu y aller =)

Alberto Morillas est vraiment adorable et drôle, on a parlé ensemble (tout de suite, un jeune qui s’interesse aux parfums...), puis il est pas du tout snob ou autre. Voili voilou :p

Par contre ouais, va falloir que je commence à faire sérieusement les histoires de stage et tout ! Déjà parce que j’en ai envie, puis en plus parce que j’en ai envie (bon, aussi parce que j’en ai envie, mais je vais pas trop en dire non plus)

Puis aussi pour dire que le parfum derrière (et non les vers de champagne, qu’on soit d’accord tout de suite Jicky ne boit pas, car Jicky dort dès deux verres sinon ^^) est très bien fait. C’est pas le coup de coeur du siècle, mais il est néanmoins très agréable à porter.

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par eh-andy, le 27 décembre 2010 à 20:13

comment se fait-il que tu aies pu te rendre dans ces mondanités Jicky ? Il est sympa alors Morillas ? tu lui as pas demandé un petit stage ?

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