Eau de Cartier Vétiver Bleu

Humé et adopté ! Je lui trouve une ressemblance avec Déclaration. Est-ce pertinent ?
Le très poétique article de Jeanne me donne une folle envie d’acquérir le baiser du dragon ^^

Appréciant l’Eau de Cartier dans sa version concentrée, j’avais plutôt été décu des précédents flankers (orange, bois, rose...).
Ce Vétiver bleu m’a au contraire tout de suite séduit ; très équilibré avec une note de vétiver bien intégrée, entourée de notes boisées (isoE ?)
Pourquoi "bleu" ? pur marketing pour éloigner la couleur verte qui colle au vetiver ?

Bonjour à tous,

Merci, Jeanne, pour cet article !

Ce parfum est l’élégance, la modernité et l’originalité. La composition faussement simple où j’ai pu sentir les étapes d’évolution du dépars très frai et mentholé jusqu’au fond boisé/aromatique/résineux du vétiver qui a, à mon avis, une teinte de réglisse. Peut être c’est le jeux entre la menthe et le vétiver, je ne serais pas dire.
Pour moi, qui est amoureuse de vétiver, c’est un des plus beaux vétivers que j’ai pu sentir depuis, allez, 5 ans !

Beau, élégant, contemporain ! Et surtout, et pour moi c’est très important, ce parfum est en décalage complet avec les nouveautés over-glucosés qu’on peut sentir un peu partout. En même temps c’est, je dirais, normale. On peut faire confiance à Mathilde Laurent.

Merci à tous pour vos commentaires, que vous l’ayez déjà senti ou pas, ça me fait super plaisir de rejoindre vos avis, ..ou de vous donner envie !
L’avantage avec ce genre de nouveauté, c’est que même si le matraquage publicitaire est loin d’être envahissant, au moins c’est accessible (quasiment) partout.
Pour la ressemblance avec le Baiser du Dragon, disons que c’est davantage une proximité de ressenti général, après quelques heures, qu’une ressemblance exacte, car je suis certaine que si je sentais les deux côte à côte, je trouverais les notes très différentes. Mais cela m’a procuré un peu les mêmes sensations de vétiver et de baumes chaleureux...

J ’ avais déjà vu et senti les différentes déclinaisons mais avec cette version vétiver ( une de mes odeur préférée ) je ne manquerais pas d ’ aller sentir et tester cette nouveauté .

Merci, Jeanne, pour cette si juste évocation de cette belle nouveauté. Découverte hier avant même que je lise cette chronique, l’Eau de Cartier Vétiver Bleu m’a conquis dès les premières secondes et les minutes qui suivirent ne devaient pas me décevoir. Le coup de foudre fut si immédiat que je me suis surpris à redouter l’évolution. N’allais-je pas être déçu ? Eh bien non, de la fraîcheur initiale on plonge subtilement dans une douce chaleur qui hésite entre baumes et bois. J’avais l’impression de revivre l’émotion qui s’empara de moi quand je compris enfin la valeur du Narcisse Bleu d’Hermès. Avant qu’apparaisse le vétiver, s’écoulent de bien longues minutes où l’on navigue entre fraîcheur et mystérieuse chaleur : des courants d’air circulent où je perçois en plus de la menthe, si peu poivrée, du narcisse ou de la jacinthe et une touche de pin ? Puis la senteur s’épanouit, faussement simple mais cohérente, belle et naturellement élégante. Une des plus réussies déclinaisons de l’Eau de Cartier, qui aurait pu très simplement s’appeler Vétiver Bleu ou Nuit de Mai ou Avant l’Été... que sais-je encore ?

Merci Jeanne, vos impressions me sont précieuses et m’encouragent vivement à aller tester cette nouvelle variante de l’Eau de Cartier dont j’ai déjà adopté deux déclinaisons, Goutte de Rose et sa rose veloutée et fraîche à la fois, ainsi que Zeste de Soleil aux accents hespéridés et déjà mentholés. Elles me correspondent par la rigueur de leur construction et la douceur de leur évolution. Bonne journée !

Merci pour ce ressenti Jeanne.Il fait plaisir car je partage à peu de choses près les mêmes appréciations.Je dois cependant avouer qu’il m’a fallu plusieurs tests car j’étais assez sceptique au départ, même si certains points me semblaient intéressants.

Ce qui me gênait, c’est effectivement ce départ avec une menthe assez floue et une absence de réglisse (alors que cette dernière note est indiquée dans la compo).L’évolution boisée me semble un peu longue et le vétiver (l’une de mes notes préférées) met un certain temps avant que l’on puisse vraiment le ressentir, ce qui me faisait douter de sa présence.

Mais, finalement, quand il fait son apparition, c’est pour donner un cadre comme je les aime au jus : une fragrance dont le côté sombre s’unit à merveille à des notes vertes et fraiches pour déboucher sur ce côté balsamique et enveloppant dont vous parlez.

Du coup, la séduction a opéré et j’ai acheté le flacon.

Par contre, je n’avais pas fait le rapprochement avec Le Baiser du Dragon.Cependant, c’est peut-être mieux car je suis peu réceptif à ce dernier et, il y aurait eu comme un problème ;-) Mais maintenant que je connais vétiver bleu, ce problème n’a pas de raison d’être.Et son élégance mérite d’être soulignée.

J’avais beaucoup aimé l’eau de cartier à sa sortie. Elle est lumineuse et équilibrée, avec une sorte de précision indéfinissable (mais comment les nez font t’ils ?????). Je n’ai en revanche jamais porté les différentes versions. L’évocation de vétiver et l’article de Jeanne me donnent envie de foncer dans le 1er nociphora pour tester !!! Avec les beaux jours qui reviennent peut être un parfum pour les beaux jours ?