Auparfum

Byredo, 10 ans et 4 nouveautés

par Estelle Michel, le 26 août 2016

La marque suédoise Byredo fondée en 2006, enchaîne cette année les nouvelles créations à un rythme frénétique, notamment avec des parfums exclusifs à certains magasins, un peu à la manière de la marque Le Labo qui avait lancé cette tendance il y a quelques années déjà. En effet, avec pourtant déjà plus d’une vingtaine de références au catalogue, pas moins de quatres nouveautés ont été annoncées depuis juin : Cuir obscur, Héliotropia, Rodeo et Belle de Tanger .

Heliotropia, lancé en juin est un parfum fondé sur le rêve. Il est est décrit comme un état supérieur de l’illusion. Le parfum est inspiré par Liberty of London, maison anglaise célèbre pour ses tissus fleuris, et qui est devenue depuis un grand magasin à Londres. Il est composé de gardénia, de jasmin sambac, d’héliotrope, d’encens et de bois parfumés.

Cuir obscur, une exclusivité du grand magasin Harrods à Londres, est décrit comme « l’interaction des contraires, masculins et féminins ». Il est composé de noix de muscade, d’ylang -ylang, de citron, de rose, de cuir noir, de patchouli et de muscs.

Rodeo, que l’on peut uniquement trouver à la boutique Byredo sur Wooster Street à New York, est décrit comme « le parfum qui capture l’odeur du rodéo lui-même ». Il est composé de cuir, de violette, d’ambre et de vétiver.

Le parfum Belle de Tanger évoque les rues de Tanger, ville au nord du Maroc donnant une vue panoramique sur le Détroit de Gibraltar, qui sont parfumées de notes épicées, de fleurs et d’agrumes. Sur les rives « les mandarines sucrées sont empilées sur l’écorce de bois, prêtes à être chargées sur un navires marchand ». Le parfum est composé de tangerine, d’orange, de baies de genièvre, de poivre rose, de violette, d’iris, de fleur de safran, d’encens, de cachemire et de muscs.

Cuir Obsur chez Harrods à Londres.
Heliotropia chez Liberty à Londres.
Rodeo, chez Byredo à New York.
Belle de Tanger à partir du 10 septembre 2016, chez Neiman Marcus aux Etats-Unis.

Eau de parfum 98 euros/50ml
Eau de parfum 150 euros/100ml

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 27 août 2016 à 10:23

Bonjour Maowel, 5:55,

J’ai bien noté votre insistance à exprimer votre déception à propos du contenu d’Auparfum, je le prends donc comme une invitation à y répondre.

Auparfum a depuis ses débuts publié des actualités, qui ont pour vocation de vous tenir informés des nouveaux lancements.
Elles sont depuis quelques mois rédigées par Estelle Michel (et pas Martin), qui a bien voulu effectuer son stage chez nous cet été, et chaque actu est évidemment supervisée et validée par moi-même, j’en assume donc la totale responsabilité comme j’assume totalement l’intérêt de leur publication, dans un but informatif, et non pas pour donner son avis (nous n’avons généralement pas les flacons au moment de leur publication).
Si le style vous parait proche d’un communiqué de presse d’une marque, c’est que vous n’avez sans doute pas l’habitude d’en lire beaucoup, je peux vous envoyer si vous voulez, vous pourrez observer que Byredo cite rarement Le Labo, et que l’Artisan Parfumeur ne mentionne pas l’abeille de Guerlain !

Par ailleurs, Auparfum a également, comme vous le savez peut-être, toujours été un site participatif et communautaire, ou chaque lecteur a la possibilité de proposer des critiques s’il le souhaite, c’est comme cela qu’ Alexis, Thomas, Yohan, Aurélien, Phoebus, JLE, Youggo, Clara et d’autres ont pu contribuer généreusement au contenu, à mes côtés, et ont permis ainsi d’enrichir ce site, qui n’a pas d’autre but que d’informer, partager, échanger, transmettre autour du parfum.
Il se trouve que pour des raisons professionnelles, la plupart n’a plus le temps de s’y consacrer - étonnamment, il n’y a jamais eu de relève - et que moi-même, je n’ai pas le temps de rédiger autant de critiques que je le voudrais, je n’en ai simplement plus le temps.
Pour tout vous dire, celles que vous avez pu lire dernièrement ont même été rédigées sur mon temps de vacances.

Si vous désirez contribuer au contenu critique d’Auparfum, vous êtes les bienvenus pour proposer vos textes qui seront examinés et publiés le cas échéant.

Sinon, je vous invite à lire d’autres blogs/sites de critiques de parfum, et comme vous pourrez le constater par vous-même - comme c’est étrange - il n’y en a pas tant que ça. Peut-être parce qu’il n’est pas aussi facile et rapide que cela d’écrire sur les parfums ? Surtout sur la durée, car cela prend du temps, de la concentration, une volonté de fer, une patiente et une résistance à toute épreuve, face à l’exposition et à la dure loi de la jungle d’internet...

Nous vivons dans un monde où tout devient gratuit, on peut écouter toute la musique que l’on veut pour 10 euros par mois, et lire des infos, des avis et des critiques sur les parfums pour ...rien.
Mais avant de se délecter devant "des avis tranchés, parfois partiaux, mais argumentés et bien écrits", il faut toujours se rappeler qu’il y a du travail derrière, beaucoup de travail et de générosité, et que les personnes à qui vous exigez ce travail ont également besoin de gagner leur vie.

J’aimerais tellement qu’Auparfum soit perçu comme un lieu où l’on prend et on donne, une plateforme d’échange, où l’on vient picorer ce qu’il y a de disponible, discuter, et contribuer, plutôt qu’une bonne copine chez qui on vient diner tous les soirs, sans rien apporter, et que l’on engueule quand elle a pas fait les courses :)

Merci et bonne journée.
Jeanne

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par Maowel, le 27 août 2016 à 16:31

Une réponse inattendue et à la limite de la correction. Quel dommage que vous n’ayez vu (la fatigue, peut-être ? Et je l’écris sans ironie) combien, à travers mon précédent message, j’exprimais ma déception de ce que le site était devenu, et cela part évidemment d’une comparaison par rapport à ce qu’il a pu être. Je passe sur votre ton d’une condescendance stupéfiante à propos du verbiage des communiqués de presse : vous ne savez pas à qui vous vous adressez et n’avez aucune idée de ce que vous suggérez ; cela n’a aucune importance mais expliquera au moins pourquoi je suppose que votre réponse repose en partie sur de la fatigue, car je vous crois plus intelligente que le portrait que votre message acide me fait dresser de vous. Sur les blogs parfumés, je dois vous avouer j’ai pouffé de rire en vous lisant : j’ai été modérateur d’un site consacré à Serge Lutens qui existait bien avant auparfum, j’ai aussi tenu un blog dont je vous avais proposé l’adresse et que vous avez ignoré (par manque de temps, probablement), qui me paraissait un préalable judicieux avant d’envisager de proposer des critiques complètes ici comme, ironiquement, vous m’y invitez aujourd’hui ; j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à parcourir le web pour satisfaire ma curiosité de tout ce qui touche au parfum et participer, de temps en temps, aux discussions qui concernaient un parfum que je connaissais, et la découverte d’auparfum a été pour moi un grand plaisir car le format du site, le type d’articles et la communauté de participants elle-même formaient un ensemble cohérent et enrichissant, rassemblant en un même lieu des voix auparavant disséminées chacune dans leur coin d’internet. Je ne juge pas les raisons pour lesquelles je ne trouve plus le site aussi attrayant qu’auparavant (vous avez vous-même à bien des reprises écrit ici que vous ne disposiez plus, depuis longtemps déjà, d’autant de temps que lorsqu’auparfum a ouvert, ce que n’importe qui comprendrait), ce qui ne m’empêche pas de regretter de voir la proportion des actualités augmenter ; en revanche, je vous renvoie la ridicule comparaison de votre dernier paragraphe et le ton doctoral des conseils que vous vous permettez de prodiguer, et me contenterai de considérer votre réponse comme l’expression d’une aigreur qui dépasse de toute évidence le simple champ du message que j’ai pu poster : de la part de quelqu’un qui prétend connaître hélas mieux que le commun des internautes les affres de l’exposition sur internet, je ne peux imaginer que la seule lecture d’un commentaire déçu ait pu provoquer un tel déferlement de mise au point. A moins qu’il ne s’agisse de témoigner, par un peu de fiel bien troussé, une solidarité de patronne envers cette pauvre Estelle Michel qui n’a, de mon point de vue, rien à voir avec ce que j’essayais simplement de vous dire ? Ce serait bien pardonnable, mais je vous ai connue plus élégante tout de même.
Je ne perds pas espoir de retrouver ici le plaisir d’antan (la preuve : j’y viens toujours), non pas comme un dû mais parce que j’espère cela possible ; dans le cas contraire, ce ne sera pas bien grave, mais on voudrait toujours garder les choses qu’on a aimées telles qu’on les a connues : j’espère que ça, à vos yeux, c’est excusable.
Bien à vous,
Emmanuel

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par Donald Bovy, le 10 septembre 2016 à 15:22

Faut revoir l’excellent film Ridicule !

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par Donald Bovy, le 10 septembre 2016 à 15:23

Emmanuel, je parle de vous bien sûr !

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par narcissenoirendeuillée, le 17 janvier 2018 à 23:15

Comme vous écrivez bien cher Maowel ! Vu le problème de correction du site, on perçoit nettement la réponse préparée, raturée, corrigée pour bien signifier votre supériorité d’habitué de la "toile française" dans toute sa splendeur d’aigreurs, susceptibilités et superficialité. Je suis entièrement d’accord avec Jeanne Doré : désormais tout travail intellectuel ou artistique doit ètre gratuit, constamment disponible sans possible contrepartie monnaitaire. Intellectuels, scientifiques et artistes sont redevenus les domestiques qu’ils ont été pendant des siècles à moins qu’ils ne possèdent quelques notions de "marketing".
Ce site ressemble à une communauté d’amis animés par la mème passion, le tout dans une ambiance bon enfant. Qu’ils n’aient pas reconnu vos grandioses capacités et accepté dans leurs rangs, vous a blessé au plus haut point. Si aujourd’hui, aprés avoir longtemps et gracieusement animé AP sans aucune contrepartie, quelques uns d’entre eux ont réussi à monnayer un peu leur savoir, leur "nez" et leurs capacités, il me semble normal que le site s’adapte à de nouvelles nécéssités, mais aussi aux goùts de possibles nouveaux lecteurs. Personnellement, beaucoup de jus qui les enthousiasment me laissent froides, les flacons m’indiffèrent (je les protège toujours dans leurs boites), mais j’apprécie les avis exprimés pour leur honnèteté et leur richesse. J’ai passé ma vie essayer de me détendre en lisant des journaux féminins : leur niveau étaient souvent moyen mème si quelques plumes se faisaient remarquer et dans les différents sites de beauté en langue française, on ne peut pas en dire autant ; ils sont médiocres, succincts et toujours inféodés à des groupes d’opinion ou commerciaux. Ravalez votre bile et laissez le groupe de AP développer ses projets mème si vous n’en faites pas partie.
N’avez vous pas un autre groupe à "modérer" ?
Cordialement.

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5:55

par 5:55, le 26 août 2016 à 19:04

Les grands esprits se rencontrent, c’est exactement pour les mêmes raisons que j’ai été ravi de lire le pétillant "Les nanars de l’été", by Jeanne Doré. Estelle Martin, je suis sûr qu’ils seraient ravis de vous accueillir au service presse d’une maison de parfums ou dans un magazine féminin (rien de personnel, il se trouve que c’est ce nom qui est en signature de la transcription du communiqué de presse)

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par 980ttkbr, le 26 août 2016 à 17:42

Je n’en peux plus, de ce qu’est devenu auparfum depuis quelques mois : un ramassis de communiqués de presse qui reprend à la lettre près les "éléments de langage" des équipes de marketing des marques. C’est tout l’inverse de ce qu’était le site et de ce qui en faisait le sel et l’intérêt. Que disparaisse la rubrique "Actualités" et qu’on retrouve des critiques signées en bonne et due forme, des avis tranchés, parfois partiaux, mais argumentés et bien écrits. Sous couvert de la respectabilité gagnée au fil des années, on se retrouve désormais à devoir avaler de la pub au kilomètre, ce qui n’a eu de cesse d’être dénigré ici il n’y a pas si longtemps encore... Au secours, littéralement.

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