Balenciaga Paris
Balenciaga
Coup de cœur
- Marque : Balenciaga
- Année : 2010
- Créé par : Olivier Polge
- Genre : Féminin
- Famille : Boisée
- Style : Chic - Classique - Frais
Neo violette
par Jeanne Doré, le 24 janvier 2010
Alors que les parfums dits "de star" (Kylie, Kate, etc...) ne semblent pas connaître en France le même succès fulgurant qu’aux Etats Unis, Coty ne désespère pas pour autant de mettre à profit l’image de personnalités pour vendre du parfum. Le groupe aux mille licences a le don pour dénicher des marques laissées un peu à l’abandon côté parfum, mais à fort potentiel fashion (Chloé), les associer à des icones de mode à fort potentiel trendy (Chloé Sevigny), tout en confiant la direction artistique à des gens qui, manifestement, ont plutôt bien compris comment développer un parfum qui ressemble à leur marque (Hannah McGibbon).
Il semblerait que l’expérience tentée avec Balenciaga, Charlotte Gainsbourg et Nicolas Ghesquières ait toutes les chances de reproduire le même succès que le dernier Chloé.
On ne sait pas trop si cette eau de parfum s’appelle Paris ou Balenciaga tout court, le Paris étant traditionnellement juxtaposé à la marque pour en certifier l’authentique origine, mais toujours est-il que c’est la première bonne surprise de 2010.
Une violette translucide et discrète, à mi-chemin entre la tendance vague verte (A Scent) et nouveaux poudrés (Essence), un morphing de Grey Flannel et de Dior Homme féminisé, avec presque des petits airs Chanelisants (serait-ce le papa d’Olivier Polge qui lui aurait refilé quelques tuyaux ?...), ce Balenciaga, Paris ou pas, fait revivre les parfums de la marque avec style, élégance et une grande sensibilité.
Le parfum prend des allures vertes et végétales, quasi humides au départ, pour se prolonger sur une tonalité plus terreuse, poivrée, boisée, presque chyprée, tout en conservant une fraîcheur candide mais élégante. Là où Chloé revisitait une rose en l’habillant de muscs intenses et propres, ce Balenciaga réinvente une violette neo-classique, comme un velours mauve parsemé de feuilles vertes et de copeaux de bois blond.
Bien sûr, ce n’est pas une révolution, mais pour un lancement grande distribution, il se place très haut sur l’échelle de la qualité et de la cohérence avec la marque et son égérie. Tout le monde n’a pas accès à la parfumerie confidentielle, et ce genre de nouveauté me réconcilie avec la parfumerie grand public, en prouvant que lorsqu’on fait appel à des personnes compétentes, on arrive à faire du beau avec les mêmes moyens que pour faire du moche.
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par Kousui, le 20 juillet 2017 à 15:40
Bonjour à tous,
j’espère trouver une réponse à une question qui me taraude depuis l’été dernier.
En passant dans un Nocibé en fin d’été 2016, j’ai vu 2 flacons testeurs de Balenciaga Paris. Celui que j’ai aimé n’était plus en stock. Depuis cette déception, je cherche à comprendre et à trouver l’objet convoité. Il semble qu’il y ait eu un Balenciaga Paris et qu’il existe aujourd’hui un Balanciaga 10 avenue George V, Paris, deux effluves différentes. La différence que j’avais remarqué était que la collerette de l’un était blanche et l’autre couleur ivoire.
Ai-je eu une allucination ou est-ce la réalité ?
Si ce fut la réalité, quelles différences de senteurs ressentez-vous ?
Merci bien bien !!!
par neovand, le 1er février 2016 à 11:42
On sent la violette dès le début. Une violette verte et citronnée, puis légèrement acidulée. Un fond boisé très agréable. Je ne l’ai testé qu’une fois, et donc le connais mal, mais je l’ai immédiatement surnommé "violette fraîche". Bon, en même temps c’est le jour où j’ai re-senti Body Kouros, l’un des parfums que j’aime sentir sur un homme, et qui a du coup été renommé en "violette chaude" !
Ce parfum donne envie de l’emmener avec soi en vacances (d’été), il faudra que je le teste à nouveau dans quelques mois vu que j’apprécie de plus en plus les notes vertes.
par Fairy47, le 8 mars 2015 à 22:32
A voir tout ces commentaires élogieux, il faudra que je lui redonne une chance ! Je l’avais senti, à la va vite, dans une parfumerie, parce que j’étais attirée par son magnifique flacon, mais je n’avais pas du tout accroché... A retenter !
par jasmin et violette, le 13 mars 2013 à 14:25
après mon infortune avec insolence, j’ai essayé de trouver une autre interprétation de la violette qui pourrait mieux me convenir.Paris a été sur le top de ma liste. je l’avais déjà senti en début d’année, mais je me rappelle avoir essayé tant de parfums que mon pauvre nez avait fini par ne plus rien sentir, et ce pauvre Balenciaga s’était perdu au milieu de toutes ces femmes qui s’aspergeaient de praline. ni une ni deux, je demande à la vendeuse de me le faire essayé, et quelle belle surprise ce fût !! une violette toute fraîche et pétillante, caressée par un feuillage bien vert et velouté, et se fond petit à petit dans des notes boisées de cèdre qui se parent après quelques heures, de musc qui prolonge ce moment de plaisir et de sensualité, comme un foulard en soie noué autour du cou. de retour chez moi, je brandit mon poignet parfumé sous le nez de mon homme qui fut aussi agréablement surpris que je ne l’étais par ce jus à la fois élégant, romantique et audacieux. je mets trois étoiles car c’est un vrai coup de coeur même si j’aurais souhaité que le sillage soit un peu plus prononcé.
par maena, le 13 mars 2013 à 11:32
C’était la bonne surprise de l’an dernier : enfin une réinterprétation de la violette poudrée qui ne sentait pas le bonbon.
Au bout d’un an, je n’arrive pas à me décider entre celui-ci et "l’essence". Mais après plusieurs tests, il n’y a rien à faire l’essence n’a aucune tenue même sur paillette. Je me serais attendue à l’inverse mais comme nous le savons les mots sont utilisés à contre-sens dans notre époque décadente :-)
Bref bien que préférant les poudrés, je porterai plus volontiers celui-ci que l’essence.
par danae8383, le 14 octobre 2011 à 20:43
je suis vraiment charmée par l’Essence de Balanciaga. Je trouve qu’il n’est pas simplement "un vert de plus", il a vraiment quelque chose de singulier, à mi-chemin entre le champêtre et l’élégance. J’aimerais avoir vos avis aiguisés de perfumistas sur ce nouvel opus de Balenciaga.
par DOMfromBE, le 7 avril 2011 à 21:09
A lire tous ces avis, je vais aller l’essayer demain si j’en ai le temps. Et quand je passe sur Bruxelles, je reverrai Aimez-moi chez un bon distributeur Caron, ce qui se fait rare au pays des moules-frites ! Tiens, bientôt mon anniversaire ... un Tabac blond en extrait pour fêter ça ? Je vais interroger ma tirelire !
par Jeanne Doré, le 12 septembre 2010 à 15:12
Janeblackbet, je suis d’accord ce parfum est la fois discret avec un sillage présent et distinctif.
Eh-Andy, certaines matières sont peut-être plus volatiles quand la température baisse !
Rebelgardener, je vois le point commun avec Dans tes Bras au départ, une violette verte et végétale, mais qui évolue dans la poudré au lieu du boisé sombre et terreux... Pour la tenue, comme dit précédemment, il parait discret, mais a un sillage tenace.
par The Rebel Gardener, le 10 septembre 2010 à 12:14
Je me suis décider à le réessayer hier, ma première impression qui datait d’il y a quelques mois étant assez mauvaise (en même temps, c’est dur pour un parfum inconnu de passer après un pschitt de Mitsouko). Et là, j’ai été très agréablement surprise par cette violette légère qi, au final, n’est pas tellement aqueuse lorsqu’on la compare à Verte Violette de l’Artisan. En fait, je lui suis reconnaissante de ne pas non plus tomber dans l’excès de sucre et de fruits rouges non plus (je ne suis pas trop fan des violettes lorsqu’on accentue le côté bonbon un peu régressif, ni des fruits rouges en général).
Donc, on a une charmante violette, pas spécialement originale mais bien dosée et agréable. Et il faut ajouter que le flacon est réellement superbe. Par contre la tenue est vraiment médiocre, c’est dommage.
Et sinon, je ne sais pas si vous avez remarque, mais je trouve que les notes de tête sont VRAIMENT très semblables à celles de Dans Tes Bras (qui s’ouvrent justement sur un souffle de ... violette). Bon, évidemment, l’évolution des deux parfums est très différente, mais cette ressemblance au début est vraiment troublante.
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par The Rebel Gardener, le 21 septembre 2010 à 12:24
Je l’ai réessayé aujourd’hui, et après les notes de tête violettes et transparente, voilà qu’apparait ensuite une note très persistante de ... reine-claude. Oui, c’est bien cette odeur de prune légèrement sucrée, un peu acidulée et avec des accents floraux un eu rose que l’on sent si bien. Et cette note va réellement persister ensuite. Ce parfum m’étonne de plus en plus ...
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par amalia, le 14 juillet 2011 à 19:51
Et bien voilà, ça fait quelque temps que j’essaie de l’apprivoiser ce Balenciaga, avec plus ou moins de succès.
C’est la première fois que je le porte avec la chaleur, j’aurais du commencer par là.
J’ai l’impression que ce n’est pas le parfum qui m’avait donné la nausée cet hiver.
Comme Rebel Gardener, entre la violette et le fond poudré, je perçois une note fruitée acidulée très agréable.
J’ai horreur des brouilles et des désamours, me voilà ravie. Vive les réconciliations !
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C’est un parfum élégant et discret qui a une excellente tenue.
Je l’adore quand il fait mauvais car son parfum réchauffe et enivre.
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