Aziyadé
Parfum d’empire
- Marque : Parfum d’empire
- Année : 2008
- Créé par : Marc-Antoine Corticchiato
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Gourmand - Opulent - Sensuel
Mecca Cola
par Jeanne Doré, le 17 juin 2009
Tous les Parfum d’empire ont pour point commun de puiser leur nom et leur inspiration dans l’histoire des empires déchus, mais également de procurer exactement la même impression dès les premières secondes qui suivent la vaporisation : matière, tradition et densité. Il faut ainsi attendre un petit instant avant que ne se révèle la personnalité de chacun, tant les premières effluves peuvent être parfois denses et confuses.
Aziyadé est le nom d’une nouvelle de Pierre Loti narrant ses amours avec une jeune fille du harem d’Istanbul. C’est donc sans doute du côté du Bazar aux Epices de la ville aux sept collines que le parfum est allé chercher son inspiration olfactive.
Dans un esprit quasi Lutensien, Aziyadé est un concentré de fruits secs enrobés d’épices orientales, traité avec une approche cependant plus brutale et incisive. L’ouverture fait la part belle au citron et à l’orange, avec une impression amère et médicinale de brandy, qui fusionne immédiatement avec les épices chaudes, cannelle, cumin, gingembre et cardamome, créant ainsi une saisissante simulation instantanée de Coca-Cola. La prune, la datte confite et l’amande prennent ensuite la relève, avec une douceur suave et liquoreuse, qui se prolonge sur des notes de vanille, de patchouli, d’encens et de labdanum, créant une atmosphère fumée et caramélisée, comme une réglisse noire en fusion.
Parfaitement unisexe, hautement sensuel et terriblement addictif.
à lire également
par McommeAime, le 20 août 2022 à 10:56
Le fameux Aziyadé... J’attendais mes échantillons PE avec impatience mais j’avais très peur de l’effet Cola que je lisais ici. Cependant, à peine senti, se fut une révélation, plus besoin de réfléchir, j’étais juste entrain de ressentir. Quel parfum grandiose mais humble. Jamais rien senti de pareil. Pas d’effet Cola sur ma peau mais plutôt l’effet d’une bougie mystique fraichement soufflée. Un plaisir des sens, une sensualité évidente mais toute en finesse. Il est loin d’en faire trop, à vrai dire, il est parfaitement juste. Je crois que j’ai ENFIN trouvé mon âme soeur olfactive. C’est parti pour un long chemin ensemble...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par passiflorus, le 21 août 2022 à 11:43
Je suis tellement d’accord avec vous ! C’est un des plus beaux parfums de ma collection, chaud, réconfortant, expressif, avec ce côté tentateur et charnel qui retranscrit peut-être les amours interdites du roman de Loti. Mais je lui reconnais un côté « sirop aux épices » qui peut être ressenti comme du cola. J’aime beaucoup de parfums chez PdE, mais celui-là est le sommet de la collection à mon nez.
par S9, le 31 octobre 2018 à 18:30
Cela faisait un moment que je voulais l’acquérir, et c’est chose faite !
Je possède un flacon entamé de l’ancienne version, il a certainement déjà "macéré" un peu, les notes de tête, comme souvent chez Parfums d’Empire, sont très présentes et "offensives" mais dans le bon sens du terme.
J’ai de suite reconnu cette note coca cola bien que je n’en boive plus.
Elle est omniprésente, du début jusqu’à la fin, mais c’est loin d’être écoeurant ; c’est déroutant, innovant, et mêlée aux épices c’est bel et bien addictif.
Comme souvent aussi dans les autres créations de cette marque, je perçois un côté "sale" dans l’évolution et qui perdure dans les notes de fond, et même une note "pipi de chat" que certains connaissent bien dans Ninfeo Mio (alors que moi je ne la sens pas du tout dans le Annick Goutal) ; je trouve Aziyade original et surprenant ; il peut rebuter par cette note cola, mais je trouve que justement c’est là que réside toute l’attirance qu’il peut susciter.
Un parfum sexy, un peu aguicheur, mais qui finit comme un grand éclat de rire !
En tout cas il a bel et bien illuminé cette triste journée d’automne et m’a réchauffée par ses notes baumées et "beurrées" au fil des heures.
Un parfum anti-morosité ^^
par MAYKI, le 13 décembre 2015 à 17:02
Bonjour a tous, hier en pleine recherche de cadeaux de noël je suis tombé sur une superbe opportunité, alors qu’il n’existait pas de points de vente sur Marseille qui le proposait. C’est donc à "l’aveugle" que je l’ai acheté ( je sais il ne faut JAMAIS le faire...) en même temps pour 40€ j’ai été faible.
Mais quel choc !!!! Je le porte depuis ce matin et il ne cesse d’évoluer, je n’ai par contre pas trouvé sur ma peau cet effet "coca-cola" et il se rapproche plus du cognac que du brandy. Il est doux et épicé , suave et diablement élégant une très belle réussite.
bravo et merci pour votre site qui me fait découvrir tellement de belles choses
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par jaah, le 23 décembre 2015 à 20:14
Bonjour MAYKI,
Je souhaiterais l’acheter aussi, mais je ne le trouve pas non plus. Peut tu me dire a quel endroit tu l’a trouvé, merci.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par MAYKI, le 30 décembre 2015 à 11:29
Bonjour jaah’ j’ai presque honte mais c’est sur le marché que je l’ai trouvé. Un exposant qui de ses dires, les prends en Italie...
par Goldman, le 8 février 2015 à 14:23
Pas mal du tout cet Aziyadé ! Trés oriental, trés riche !
On ne peut pas nier l’effet "coca cola"
Il fait peut etre plus femme qu’homme, non ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Belle du seigneur, le 8 février 2015 à 17:57
Je l’ai porté aujourd’hui justement, et je pense qu’il doit (mais c’est une supposition) être très beau sur un homme aussi. En fait en le sentant à plusieurs reprises dans la journée, j’ai eu une oscillation entre "tiens il est féminin là !" Et "ah mais non en fait..."
Bon je ne réponds qu’à moitié du coup, parce que je suis une femme.
Par contre j’en profite pour poser une petite question. L’effet cola, je le retrouve aussi (j’espère que mon nez va bien haha) dans Le Parfum de Thérèse et dans les dix-quinze premières minutes de Féminité du bois (oui oui... Ça m’étonne moi-même)
C’est moi ou il y a réellement quelque chose ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par nini6377, le 10 septembre 2017 à 15:36
Bonjour belle du seigneur , exactement le même ressenti que vous concernant ces 3 parfums, probablement la prune confite ?
le parfum de Thérèse est juste sublime !
par Belle du seigneur, le 8 février 2015 à 20:01
Du reste, il me fait penser aux niveaux des notes à certains Lutens, mais avec une écriture complètement différente, peut-être plus "nette", ce qui donne une certaine fraîcheur.
par Grenouille, le 27 octobre 2014 à 10:12
Bonjour à tous,
AZIYADE est une merveille. On parle souvent ici de parfum qui serait une porte d’entrée vers telle ou telle note. je crois que j’ai trouvé ma porte d’entrée "cumin". Pour la première fois, je ne ressens aucun des effets qui me gênent ( curry, sueur, sale,...). ça fait trois jours que je porte mon échantillon et je me régale.
Je l’avais déjà essayé sans avoir été réellement marqué. Ce n’était peut-être pas la bonne saison, pas la bonne humeur, pas le bon moment en tout cas.
Du coup je me dis que pour ne pas passer à côté de jolies expériences, il faudrait que je me fasse des programmes de test : dorénavant tous mes parfums devront être essayés un jour de beau temps, un jour de pluie, un jour de canicule, un jour de grand froid, un jour de bureau, un jour de vacances, un jour de bonne humeur, un jour de "tête de con",... Ah la la, pourquoi la vie est-elle si courte ?
Bon début de semaine à tous,
Grenouille.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Stéphanie06, le 27 octobre 2014 à 10:23
Bonjour Grenouille,
Merci pour ce commentaire, qui permet d’attirer l’attention des lecteurs sur ce parfum. Du coup, j’en ai lu la critique, et je dois dire que cela me donne envie. Trouve-ton ce parfum seulement à Paris ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Grenouille, le 27 octobre 2014 à 10:41
Bonjour Stéphanie06,
Merci pour votre merci :-)
La marque est distribuée en dehors de Paris. A Bordeaux , par exemple, elle l’était chez ASMARA puis plus du tout (à ma connaissance en tout cas).
Si vous souhaitez connaître les points de vente les plus proches de votre domicile, vous pouvez vous renseigner auprès du service clientèle de la marque : [email protected].
Sinon, vous pouvez aussi passer par des sites en ligne bien connus pour la commande d’échantillons (first in fragrance, première avenue, jovoy,...).
Bonne journée,
Grenouille.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Stéphanie06, le 14 novembre 2014 à 09:41
Parfum finalement trouvé en parfumerie à Genève. Waouh ! Ça c’est un parfum singulier, avec une sacrée personnalité. Si épicé que les premières effluves, qui m’ont transportée dans un souk, ont failli me faire éternuer. Je le renifle à nouveau ce matin sur mouillette, et je me dis que c’est le parfum masculin (car je le ressens comme tel) le plus sensuel que j’ai jamais senti.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Grenouille, le 14 novembre 2014 à 22:43
Bonsoir Stéphanie06,
Ravi que votre découverte ait été concluante et que vous soyez une victime supplémentaire de ce "Coca-Col-aphrodisiaque".
Par contre, je n’ai pas compris si vous l’aviez senti sur mouillette uniquement ou si vous l’aviez aussi essayé sur peau. Peut-être qu’il ferait moins "masculin" sur vous ? Et s’il conservait toute sa sensualité ce serait tout bon pour vous !
Merci pour votre retour en tout cas et @ bientôt,
Grenouille.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Stéphanie06, le 23 novembre 2014 à 18:43
Bonsoir Grenouille,
Testé sur mouillette uniquement. Je n’ai pas eu droit à un échantillon, et j’étais déjà bien parfumée... Je retournerai l’essayer sur moi, et vous tiendrai au courant.
par euskalpyth, le 26 janvier 2014 à 23:48
Bonjour, Yoda,
s’il est encore temps pour adresser des suggestions, il y a deux parfums que je verrais bien pour compléter ton podium (fort beau au demeurant - J’adore Sycomore et je sens que je suis en train de tomber amoureux, lentement mais sûrement, d’Aziyadé) :
Eau d’Hermès (création d’Edmond Roudnitska) puisque tu aimes les épices : on ne la trouve que dans les boutiques Hermès + quelques autres points de vente "triés sur le volet "(grands magasins Haussmann à Paris, par exemple)...
Comme ça, ils sont sûrs de ne pas en vendre trop (smiley gun + smiley marteau BT), mais elle vaut le détour depuis 1951-
Fou d’absinthe chez l’Artisan Parfumeur (création d’Olivia Giacobetti) puisque tu aimes les verts, avec en plus, une tenue exceptionnelle sur ma peau (pour un Gicacobetti et pour un AP) !
par yoda, le 22 décembre 2013 à 18:42
Bonsoir,
Je vais découvrir et donnerai donc, du mieux que je peux, mon avis ...
Merci vraiment à tous pour ces conseils !
par yoda, le 22 décembre 2013 à 11:54
Bonjour,
30 ans de parfums et 1 podium "provisoirement définitif" : Aziyade … Sycomore … l’Eeau Noire et Ambre Sultan.
Je me rends compte maintenant comme il est compliqué de s’exprimer correctement sur un blog d’amateurs pour le moins avertis et pose donc juste une question :
Sur la base de ces 4 parfums, quel pourrait être le cinquième ?
Je vous lis, par ailleurs, quotidiennement et vous remercie pour le plaisir que vous me procurez !
Merci de votre aide et de bonnes fêtes à tous !!!!!!
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par hangten, le 22 décembre 2013 à 12:10
Bonjour Yoda.
Avec un tel quatuor, essaie Sables de Annick Goutal ! Peut-être Fougère Bengale aussi, de Parfum d’Empire, même si celui-là me convainc moins. Ambre Russe aussi ?
Tu trouveras ici beaucoup d’autres idées, car on ne peut conseiller que ceux que l’on a essayés, et mon Dieu, il me reste moi aussi tant à découvrir !
par CuirFélidé, le 22 décembre 2013 à 12:32
Bonjour Yoga,
A première vue, je pense que vous aimez beaucoup les jus jusqu’au-boutistes dans leurs univers possédant ainsi une forte empreinte.
J’imagine que vous connaissez Chergui ou Cuir Ottoman. Je vais devoir faire preuve d’un peu plus d’imagination. Pourquoi ne pas vous proposer l’Eau des Baux de l’Occitane qui peut créer la surprise, ou Chêne de Serge Lutens que j’affectionne énormément.
N’hésitez pas à nous en dire plus, ce sera fortement enrichissant.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par barmassa, le 22 décembre 2013 à 12:41
Bonjour Yoda, après le cinquième tu te demanderas quel pourrait être le sixième ! C’est comme ça que certains se retrouvent avec une centaine de flacons ! Je porte sycomore et ambre sultan, dans les beaux vétiver tu as encre noir et vétiver extraordinaire, et dans les ambres (sur les conseils de poivre bleu, tu as amber absolute de tom ford) et celui de MPG. Bon cinquième et bonnes fêtes.
par Jicky, le 22 décembre 2013 à 14:48
Bonjour Yoda ! Sur auparfum le bienvenue vous êtes :D !
(ok je sors -----> [] )
Comme le sous entends Barmassa... Vous êtes foutu ^^ dans 6 mois on va vous retrouver avec 55 parfums, 3 changements de parfums par jour, des conclusions "nan mais Rive Gauche en fait il est super moderne". Vous aurez de quoi vous parfumer vous et 4 générations suivantes de petits yoda. Et surtout vous aurez des stocks de tous les parfums que vous aimerez. Bonsoiiiiiir ^^.
Vous avez été très bien conseillé par Hangten, la fidèle (poke Nounouille) au poste CuirFélidé et Barmassa. Pour ma part, je rajouterais bien Mitsouko (encore je sais mais rien à voir avec Jérôme) ==> vous y trouverez une structure olfactive (le chypre) que vous n’avez pas portée mais vous aurez l’assise boisée de Sycomore, les épices charnelles d’Aziyadé, la chaleur d’Eau Noire...
Sinon, je ne sais pas pourquoi, mais peut être seriez vous séduit par Dzongkha de L’artisan parfumeur. C’est un parfum très complexe, à l’image de ceux que vous avez déjà, et peut être difficile à appréhender mais quand on commence à le comprendre, c’est un des parfums les plus saisissant à porter, on y découvre toujours de nouvelles facettes.
Bonne chance !
par Jeanne Doré, le 22 décembre 2013 à 15:19
Bienvenue chez nous Yoda ! Tout le plaisir est pour nous :)
Je sens que vous n’avez pas vraiment besoin que j’en rajoute sur la liste... mais bon, au cas où, je vais au moins répéter ceux que je vous recommande chaudement :
Ambre Russe, (pas encore chroniqué, mais voir l’interveiw de Marc Antoine Corticchiato qui en parle si bien ici) et Cuir Ottoman chez Parfum d’Empire.
Ambre Narguilé et Vétiver Tonka chez Hermès.
Sables, de Goutal, évidemment, devrait vous plaire...
Encre Noire, le vétiver "culte" des auparfumistes.
et pourquoi ne pas essayer Cuir de Russie et Bois des Iles chez Chanel ?
Bonne chance, et bonnes fêtes !
par Koimynose, le 22 décembre 2013 à 16:28
Bonjour Yoda et bienvenue !
Alors des suggestions vous en avez déjà et d’excellentes ! Je me permets d’ajouter Bel Ami d’Hermès à la liste. Je l’ai ressenti il y a quelques jours et il m’a fait l’effet d’une nouvelle révélation !
Bon dimanche :-)
par zab63, le 26 janvier 2014 à 16:49
Bonjour, Yoda. J’arrive un peu tard, mais Five O’Clock au gingembre pourrait vous convenir. Essayez-le !
par lucasdries, le 22 mai 2013 à 15:56
Bonjour bonjour
Est-ce moi ou il y a bien, sous la face immortelle très "Sables" de "Fougère Bengale" une facette un peu violette masculine, du type Farhenheit ? Merci pour les avis connaisseurs !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 22 mai 2013 à 19:14
Bonjour Lucadries,
Je vois très bien la filiation avec Sables mais en revanche pas avec Fahrenheit, car je n’ai jamais décelé de facette violette, feuille ou fleur) dans Fougère Bengale. Pour moi, après un depart aromatique d’estragon et de lavande, Fougère bengale met surtout en avant une note de tabac blond miellé, très foin. Le fond est sucré et un peu amandé (tonka et vanille). Moi il me fait penser à l’Eau Noire de Dior, car tonka+lavande, moi, ça me rappelle le réglisse :)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par lucasdries, le 22 mai 2013 à 19:32
Oh oui Newyorker, pour moi ce qui définit le plus cette Fougère Bengale c’est bien le réglisse, sans aucun doute ! un baton de réglisse. Mais c’est vrai que j’ai perçu un "effet" similaire à celui de la violette de Farhenheit en l’essayant aujourd’hui, un truc assez "masculin" et en même temps floral.. Peut-être que je m’égare à partir de la Lavande en fait ..
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Opium, le 24 mai 2013 à 23:07
Bonsoir Lucasdries et Newyorker.
Je me permets de me glisser dans votre échange.
Je crois que vous avez fourni la réponse.
La réglisse est bien l’élément commun à la lavande (d’où le Brin de Réglisse de Hermès) et à l’immortelle dont c’est l’une des facettes parmi tant d’autres (céleri anisé, donc, déjà proche de la réglisse ; gâteau en pleine cuisson ; caramel ; sirop d’érable ; curry ; sueur).
Dans l’Eau Noire et dans Fougère Bengale, l’association de lavande et d’immortelle apporte un effet réglisse détonnant.
Où est le rapport avec Fahrenheit me direz-vous ? Peut-être dans l’association entre lavande, feuilles de violette et styrax. Comment cela ? La violette peut être verte, boisée, poudrée, mais aussi "bonbon". Or, le bonbon à la violette est anisé, donc, pas si loin de la réglisse. Donc, peut-être l’association du styrax cuiré balsamique et résineux avec la lavande et les feuilles de violette en jouant sur les facettes bonbon et goudron cuiré ont-elles créé cette illusion de proximité entre Fougère Bengale, l’Eau Noire et Fahrenheit.
Mon interprétation hypothétique pourrait être erronée, mais, peut-être a-t-on ainsi un début de réponse pour une association mentale pas si étrange mais plutôt logique... ^^
Bonne soirée à vous deux.
A bientôt.
Opium
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Patrice, le 24 mai 2013 à 23:41
Feuille de violette... je ne pense pas.
L’absolu de feuille de violette, ça sent le foin. Par contre, une association d’idée oui, certainement. Quand la réglisse est travaillée dans un parfum, il est difficile de lui associer une fleur. Et la violette est celle qui semble s’y prêter le mieux (avec la rose peut être).
Donc cette idée fait qu’inconsciemment, quand on sent un accord réglisse, on y sent parfois de la violette. Et puis surtout si le parfum est riche en notes différentes.
Je me rappelle que Marc Antoine nous avait raconté que lorsqu’il s’était re-penché sur la formule de Fougère Bengale pour je ne sais plus quelle raison, il avait été lui même surpris par le nombre d’ingrédients entrant dans la composition !
Donc pas impossible qu’il y ait une violette cachée parmi toutes ces notes résineuses, aromatiques, tabac, crépitantes, baumées...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Jicky, le 24 mai 2013 à 23:46
Je serais un peu moins catégorique.
Pour moi, l’absolu feuille de violette se rapproche du foin effectivement mais surtout d’une sorte d’iris vert avec des facettes concombres râpés.
Et on connait l’affinité iris-violette... L’association lavande - feuille de violette peut s’avérer tout aussi pertinente. Et l’aspect cramé foin rappelle les monologues violents de l’immortelle !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Patrice, le 24 mai 2013 à 23:56
Oui, le raccourci était rapide. Évidemment la feuille de violette de sent pas QUE le foin. C’est aussi cuiré, champignonneux, vert, poudré. C’était juste pour dire que ça ne sent pas la violette au sens auquel Opium le pensait.
Par contre, pour la facette iris, je ne suis pas tout à fait d’accord. Mais c’est que mon appréciation perso !
par Opium, le 26 mai 2013 à 20:26
Bonsoir à toutes et à tous ; et à vous Lucasdries, Newyorker, Patrice et Jicky tout particulièrement.
A propos des associations, je suis convaincu qu’elles ont joué, entre réglisse, effet balsamique - doux - vaguement sucré et la lavande effectivement, élément présent à la fois dans l’Eau Noire, dans Fougère Bengale et dans Fahrenheit.
Mais, il y a un élément de mes propos précédents où je n’ai pas été assez précis. Lorsque j’ai écrit "Peut-être dans l’association entre lavande, feuilles de violette et styrax...", je voulais écrire "Peut-être dans l’association entre lavande, feuilles de violette, violette et styrax...", en ajoutant l’élément concernant la violette en plus des feuilles qui, effectivement, sentent elles quelque chose qui se situe entre de la peau de concombre humide, un iris "mimosaifié" poudreux (qui pourrait déjà un poil renvoyer à la violette par certaines facettes communes) et du foin sec.
Probablement mon cerveau a-t-il refusé la répétition du terme "violettes" dans la phrase, en ôtant un de ces termes, retirant du sens à ce que je souhaitais écrire.
Plus qu’une feuille de violette, Fahrenheit, "l’ancien" en tous les cas, était plutôt une violette masculinisée, à l’image d’un Grey Flannel avec lequel il était souvent comparé.
D’après Jeanne, c’est l’octylcarbonate de méthyle qui apporte une note reconstituant une violette, signant ainsi un premier parfum floral chez Dior, des années avant Dior Homme et, déjà, avec une originalité de dingue (la violette précédant l’iris).
Voici là, je crois, l’idée que je voulais aborder à propos de la parenté possible entre Fahrenheit et Fougère Bengale : un bonbon lavandé vaguement anisé, jouant le doux-amer avec de la violette dans Fahrenheit et avec une immortelle réglissée dans Fougère Bengale et même l’Eau Noire.
Mais, tout ceci n’est que suppositions de ma part. Je peux être tout à fait à côté de la plaque. Difficile de reconstituer sans IRM et électrodes ce qui se passe dans le cerveau de quelqu’un, et, encore davantage ce qui s’y est passé (auparavant). ;-)
Attention à propos de mes précisions, elles ne sont valides qu’à propos de Fahrenheit "vintage". La "demachysation - internalisation" habituelle du patrimoine Dior avec la requalification de parfums qui s’embourgeoisent et deviennent plus "middle-class" a pour effet de lisser les floraux féminins pour leur ôter les notes les plus racoleuses et vulgaires en les équilibrant et les rendant plus harmonieux en même temps que transparents (et/ou insipides) (Miss Dior "ex-Chérie" en est le meilleur exemple, la tagada ayant laissé place au sosie encore plus évident de la déjà copiée Coco Mad’ !) et de tirer vers le haut les notes "nobles" vertes, poudrées et aromatiques dans les masculins. Ainsi, Fahrenheit passe d’un twist floral androgyne soufflant le chaud-froid à partir d’une fougère caricaturale lavandée classique à un parfum qu’on pourrait qualifier de très "nichu" avec une verdeur de feuilles de violette surdosée, plus radicale (et proche de Narciso Rodriguez For Him qui en était proche, mais plus pointu, et, donc, en est encore plus proche en haussant le niveau de Fahrenheit rendu moins caricatural).
En espérant être utile. J’apprécie bien ces échanges... ;-)
Bonne soirée.
Opium
Farnesiano
a porté Aziyadé le 16 octobre 2015
NighttimeBird
a porté Aziyadé le 1er septembre 2015
Clara Muller
a porté Aziyadé le 8 juillet 2015
Belle du seigneur
a porté Aziyadé le 8 février 2015
Grenouille
a porté Aziyadé le 23 novembre 2014
Grenouille
a porté Aziyadé le 27 octobre 2014
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
il y a 4 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
il y a 19 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
par Bois Brun, le 27 août 2024 à 04:48
Coca Cola ? Mouai... je dirais plutôt Cumin Cola.
Si vous aimez Féminité du Bois et que vous êtes déçu(e) par sa tenue et sillage essayez Aziyadé.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus