Auparfum

Aura, l’instinct animal de Mugler

par Pauline Jubet - Jeanne Doré, le 23 juin 2017

Vingt-cinq ans après son premier succès Angel, qui célébrait les souvenirs d’enfance, et sept années après son dernier grand féminin (et plus grand flop) Womanity, Thierry Mugler présente Aura.

D’après le créateur, il s’agirait de son « premier parfum », celui qui « raconte la genèse » de ses autres créations.

Thierry Mugler affirme avoir voulu créer un parfum comme « un symbole universel pour dire le lien commun à tout le vivant ». Ainsi, le flacon, reconnaissable de loin, comme ceux d’Angel ou d’Alien, prend la forme d’un « coeur animal à écailles », qui représente la « force mystique de la vie », de couleur verte, « magique et optimiste ».

Selon lui, le vivant passe avant tout par l’animalité et la bestialité, qui seraient restées chez l’humain sous la forme de l’instinct, et tout particulièrement chez les femmes, avec l’intuition féminine.

Pour Sandrine Groslier, présidente de la marque Mugler, Aura incarnerait donc un « retour aux sources de la féminité ». Au cœur de la création du parfum, l’instinct représenterait à la fois une « valeur Mugler », une « valeur féminine », « l’expression du vivant » et « l’aura ».

Sous la direction artistique de Pierre Aulas, consultant olfactif, quatre parfumeurs ont œuvré à élaborer la composition : Daphné Bugey, Amandine Clerc-Marie, Christophe Raynaud et Marie Salamagne, qui ont conçu ensemble un parfum à « cinq substances, trois cœurs et deux overdoses ». Car, comme le rappelle la marque : « Un parfum Mugler doit être addictif »...

Le premier cœur se compose de liane fauve, une plante médicinale chinoise qui traite les maladies du cœur - justement - et dont Firmenich aurait réussi à extraire une matière aux notes âpres, fumées avec une facette « dragée amandée ». Le deuxième cœur apporte la fraîcheur, avec la feuille de rhubarbe et la fleur d’oranger. Enfin, le troisième est le plus animal, et se compose de vanille Bourbon, avec des facette boisées, épicées et cuirées, et de wolfwood, un ingrédient maison à l’odeur boisée, fumée et résineuse, « comme une fourrure ».
Les deux matières en overdoses sont la liane fauve, pour la facette animale, et la rhubarbe, pour la végétale (vous suivez ?)

Pierre Aulas explique à propos de la genèse de cette création : « La parfumerie est revenue à des notes plus orientales, plus sensuelles, sans oser les notes animales ». Aura proposerait donc une nouvelle génération de notes animales exécutées « dans une manière moderne », grâce à la présence du végétal, qui permettrait de réinventer « la famille des orientaux verts à la façon Mugler ».

Enfin la marque n’omet pas de rappeler que, comme Angel et Alien, il sera possible de recharger son flacon d’Aura directement à la source.

Aura, eau de parfum, vaporisateur ressourçable, 65 euros/30ml, 89 euros/50ml, 124 euros/90ml
Disponible le 26 juin

Premières impressions

Malgré une présentation alambiquée et un brin mystique, et une composition en apparence audacieuse et révolutionnaire, Aura n’est rien d’autre qu’un gros lancement mainstream qui n’échappe pas aux règles (hélas) du système : puissance atomique et grosse artillerie de sucre. En tête, si la note verte juteuse et acidulée est en effet plutôt originale, elle laisse vite place à un accord vanillé, fruité et lacté, avec un bois fumé qui évoque le gaïac, et qui tente de percer à travers cet agglomérat gourmand. Bref, malgré sans doute une bonne volonté initiale (on devine les premiers essais, verts, fumés, boisés, qui devaient être super !) on a du mal à faire coïncider ce discours sur l’intuition féminine et l’animalité avec au final une composition aussi calibrée et formatée. Un peu comme si les deux avaient été conçus en vase clos, sans jamais vraiment chercher à lier le discours (sincère) à l’olfactif (forcément orienté). Aura a beau avoir de l’instinct, il n’échappe pas à son destin...

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Alix

par Alix, le 25 décembre 2017 à 17:53

Testé uniquement sur échantillon et avec parcimonie par crainte... d’etre déçue.
Vraiment particulier à la pulverisation il se réchauffe très rapidement sur la peau. Vanillé oui mais assez complexe jusqu à me rappeler un certain ... Loulou de Cacharel.
Impossible de me positionner sur Aura, je ne saurais dire si je l’aime ou pas ! Mais il ne me laisse pas indifférente.
Il me donne l’envie irrépressible de retester Loulou , parfum de mon adolescence.
Et vous ? Avez-vous perçu cette similitude ?

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par Garance, le 26 décembre 2017 à 12:50

Je ne vois pour ma part aucune similitude entre les deux, si ce n’est l’aspect vanillé. Loulou est un parfum solaire, très opulent, alors qu’Aura a pour moi un côté douceâtre (qui me déplaît, et que je ne trouve pas particulièrement original, mais je l’ai déjà écrit.)

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par Pikin, le 23 décembre 2017 à 10:35

Bonjour,

je porte depuis peu Aura et c’est la 1ère fois que j’adopte un parfum Mugler. Je suis difficile dans ma recherche de parfums car je reste toujours nostalgique de ceux que j’ai aimés mais qui ont été supprimés (Kenzo amour mais " le parfum " - flacon doré plus intense) mais aussi midnight poison de Dior. Je me suis rabattue sur hypnotic poison de la même marque (eau de toilette car je n’aime pas en eau de parfum, trop ce parfum d’encens). J’ai tenté Kenzo Word (victime de la pub détonante !) mais m’en suis vite lassée. J’ai découvert Aura sur une amie, je l’ai trouvé vraiment original et je suis allée le tester en parfumerie : je ne l’ai pas du tout apprécié, sur le testeur papier ne ressortait qu’un côté très vert qui ne m’attirait plus du tout moi qui aime les orientaux légers, voir floraux. Et puis j’ai demandé un échantillon : toujours ce déplaisir en le mettant mais ensuite après 30 minutes une vanille délicate est arrivée, mêlée à quelque chose de boisée que je ne connaissais pas. Je n’ai aucune connaissance et compétences en parfum mais je suis difficile et je dois dire qu’Aura est une expérience originale et addictive. Et plus les jours passent plus j’en suis accro. En plus sa tenue est spectaculaire, ce que je reprochais à mes autres parfums. Bref une belle expérience et j’espère que mon plaisir tiendra dans la durée. Joyeuses fêtes

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par meninges, le 23 septembre 2017 à 10:19

Bonjour,
J’aurais aimé apporté mon modeste témoignage.
Fan inconditionnelle des parfums Lutens et Hermès, je n’ai jamais réussi à entrer dans l’univers Mugler.
À la recherche d’une nouvelle fragrance pour cet automne, j’ai senti une première fois cet Aura que j’ai détesté.
Après avoir décidé de lui laisser une seconde chance, il trône aujourd’hui parmis mes autres flacons.
C’est un parfum qu’il faut apprivoiser. Je le déteste et je l’aime.
La vanille vient adoucir ce côté vert-boisé. La liane fauve, perce le tout discrètement en arrière fond. Tout en alternance, j’ai le sillage de l’un et tantôt de l’autre. Comme un ping pong qui se jouerait sur mon cou.
Je le porte et le découvre de jour en jour, et je l’aime d’autant plus à chaque instant.
Je me sens enveloppée dans un doux cocon...
Je ne saurais vraiment vous dire ce qui me rassure dans ce parfum à mille lieu de ce que je porte habituellement.
Peut être un parfum mainstream...mais qui a su se faufiler, malgré ma première aversion et mes préjugés, pour me toucher au plus profond. Un parfum qui a su redoubler d’efforts à mon égard, et ça, ça m’a plu.

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par Garance, le 25 septembre 2017 à 20:24

Bonsoir meninges, bienvenue sur auparfum, puisqu’il me semble que c’est votre première intervention. Vous écrivez un post pour témoigner de votre amour pour Aura donc, mais je serais curieuse de savoir quels parfums Lutens et Hermès vous appréciez...

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par meninges, le 1er octobre 2017 à 06:04

Bonjour,
J’ai délaissé au parfum depuis quelques temps, mais continue de vous suivre en sous marin. J’aime beaucoup toutes vos analyses.
Pour le lutens, il y a Chergui que j’ai eu porté, Datura Noir(que je ne supporte malheureusement plus) Serge Noire mais mon préféré reste Fille en aiguille. J’ai eu l’occasion de sentir dernièrement Dent de Lait, mais je n’ai pas encore d’avis.
Hermès, il y a bien évidemment l’eau des merveilles, un jardin après la mousson, que j’aime tout particulièrement et j’ai eu porté il me semble le voyage d’Hermès. Je ne suis plus sûre. Il y a une eau de Cologne verte que j’ai particulièrement aimé, mais impossible de retrouver le nom exact(si quelqu’un pouvait m’aider)
Mon tout premier parfum fut le tout premier de Lolita, mais avec le temps il est devenu trop sucré pour moi. Il y a parfois un parfum sucré qui me plait, mais j’avoue être un peu perdue en parfumerie aujourd’hui, et je peux rarement m’appuyer sur une vendeuse, car elles me font systématiquement sentir des choses que je n’aime pas.

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par Arpege*, le 26 décembre 2017 à 17:43

Bonsoir méninges !

La Cologne dont vous cherchez le nom chez Hermes est sûrement L’EAU D’ORANGE VERTE ou bien CONCENTRÉ D’ORANGE VERTE. A moins qu’il ne s’agisse de l’eau de toilette UN JARDIN SUR LE NIL (flacon vert mais ce n’est pas une Cologne mais une eau de toilette).

Je pense que vous avez porté l’eau d’orange verte.

Bonne soirée !

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par meninges, le 1er mai 2018 à 20:31

Bonjour,

Oui merci, ça doit être sans doute celui là.
Je l’ai récemment senti en parfumerie, et malheureusement ne retrouve plus, ce qui me plaisait tant.

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par Enkeli, le 17 septembre 2017 à 18:14

J’adore les Mugler (à l’exception d’A-men) donc je ne suis peut-être pas objectif. Personnellement j’en suis fou.

C’est un Mugler donc par définition :
- il est pas terrible sur la mouillette
- il varie énormément d’une peau à une autre
- il surprend et il faut un peu de temps pour l’apprivoiser
- il a un côté unisexe
- il est hyper clivant.

Je l’adore, je n’arrête pas de sentir mes poignets.

Il est à la fois gourmand, fleuri, frais et vert. Je jurerais qu’il y a de la tubéreuse dedans, beaucoup même.
Il a aussi une sorte de note aquatique, peut-être le wolfood ou la liane (je n’ai aucune idée de ce à quoi peuvent ressembler ces notes isolément).

Le côté boisé-vert-rhubarbe atténue la vanille et passe très bien sur ma peau d’homme. J’espère qu’il ne sera pas trop victime de son succès comme l’a été Angel.

Niveau longévité c’est moyen.

En tout cas je suis conquis ! Je me demande ce qu’il donnera en EdT.

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Chanel de Lanvin

par Chanel de Lanvin, le 30 juin 2017 à 14:07

Une nouvelle création mainstream sans originalté,où quand on porte un nom,on peut se permettre n’importe quoi.

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Habanita

par Habanita, le 24 juin 2017 à 17:47

je trouve Aura très joli et contrairement à d’autres parfum où la vanille me donne la nausée, ce n’est pas le cas ici. Je sens la rhubarbe et la fraicheur verte au début puis la vanille s’installe en douceur ; il faut dire que sur ma peau elle ne prédomine pas du tout. C’est le côté vert et une note plus sombre (dans le sens positif du terme) qui dominent. Seule ombre au tableau : le manque de projection. Au bout de 2 à3h il faut coller son nez sur le poignet pour le sentir (et inspirer à fond pour en sentir une trace ténue) ce qui est rédhibitoire pour moi. Je précise que cela ne vient pas de ma peau puisque les deux amies présentes ont eu le même inconvénient. La parfumerie actuelle ne cesse de me désenchanter. Quand j’aime un parfum et que je suis en adéquation avec lui, il me manque le sillage dévastateur. Et ceux avec un sillage imposant ne me plaisent pas (je pense, entre autre, à La nuit trésor).
L’époque est morose voire moribonde côté parfum. Quant aux parfums à 300 ou 450 euros, je dis non merci, je passe mon tour. Viendra un jour où je finirai par acheter de nouveau des parfums à faible tenue(je pense à adopt) mais où au moins le coup financier est moindre ! Parce que se reparfumer toutes les 2 ou 3h avec des 75ml ou100ml à 120-130 euros....

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par Garance2, le 26 juin 2017 à 14:21

"Aura", comme je l’ai déjà expliqué, n’est pas un parfum que j’ai apprécié. Et il m’a surprise sur un point que vous avez soulevé, Habanita : son manque de tenue, de projection. C’est d’autant plus étonnant pour un parfum Mugler, que ceux que je connais sont des bombes olfactives, qu’on aime ou qu’on n’apprécie pas, peu importe, mais qui diffusent de manière incroyable : la réputation d’Angel" n’est plus à faire, mais "Alien", dans un autre style, est assez incroyable lui aussi, et "Womanity", également. J’imagine que c’est voulu... pour se démarquer des précédents, justement ?

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par Habanita, le 26 juin 2017 à 15:36

Bonjour Garance,
En effet les Mugler, habituellement, ont un sillage impressionnant. Ici la déception est énorme, pour moi en tout cas sur qui le côté sucré n’est pas vraiment présent. Et c’est le 1er Mugler pour lequel j’ai eu un coup de foudre. Bon du coup tout le monde va trouver que je manque de goût vu les critiques :) mais j’assume.
Si ce manque de sillage est voulu... alors là, c’est le pompon !
Belle soirée à vous.

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par Garance2, le 26 juin 2017 à 17:31

Je ne sais pas si c’est voulu... C’est une simple hypothèse ! Et vous avez tout à fait le droit d’aimer ce parfum, bien des jus ne mettent pas tout le monde d’accord, dans un sens ou dans l’autre. Tiens, en revanche, je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine que le dernier Gaultier, va, quant à lui, faire l’unanimité. (en mode langue de vipère...)

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par Habanita, le 14 août 2017 à 07:15

Bonjour Garance,

Merci pour votre réponse et désolée d’avoir mis tant de temps à vous répondre.
Etant têtue ; j’ai essayé de nouveau Aura en deux fois et là, la tenue était au rendez-vous (8h). J’ai donc fini par m’offrir ce parfum dont j’aime cette liane fauve et ce côté animal qui arrive au bout d’une heure environ. A la base je rêvais de trouver un parfum de femme fatale, avec Aura je ne suis pas dans ce registre mais plutôt dans celui d’une femme portant un philtre.
Plus les jours passent et plus je suis contente de mon achat. Pour moi ce parfum est une belle réussite, je ne sens pas de sucre, je n’ai pas de vanille écoeurante.
Aura a la même capacité qu’Insolence de Guerlain à savoir mon oreiller en garde l’odeur ce que j’apprécie.
Belle journée à vous.
Habanita

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Farnesiano

par Farnesiano, le 24 juin 2017 à 10:46

Après Angel et Alien, vient Aura. Hourra ! A quand un quatrième A ? Atome ? Agonie ? Et pourquoi pas un nouveau masculin baptisé Aligator ? Parfumeurs, à vos orgues et à vos mouillettes ! ;-)

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par pierre#aulas, le 24 juin 2017 à 09:04

Bonjour Pauline et Jeanne, je viens de lire vos premières impressions sur Aura et respecte bien évidemment votre avis. J’apprécie beaucoup vos chroniques et analyses que je trouve souvent justes, parfois même hilarantes (cf l’endive à l’eau). Concernant le dernier opus Aura, je trouve que vous balayez un peu vite d’un revers de commentaires 2 ans de travail et des milliers de modifications d’ajustement. Ce n’est pas parce que l’on travaille beaucoup, me direz vous , que le travail est forcement meilleur. C’est ce que je dis souvent aux parfumeurs . Néanmoins il ne reste plus beaucoup de marques qui donnent autant de temps et d’importance à la création pour que cela soit souligné.
Que vous aimiez ou pas ce parfum, peu importe au final, c’est souvent notre lot, voire notre volonté chez Mugler mais la seule chose que j’ai du mal à comprendre est votre conclusion "un accord vanillé, fruité, praliné et lacté, avec un bois fumé qui évoque le gaïac, et qui tente de percer à travers cet agglomérat gourmand. "
Aura est certes très vanille et même si nous avons évité la vanilline chimique à la Flanby pour privilégier une Vanille gousse, je peux comprendre que vous ayez vaguement une impression de dessert. Mais il n’ y a pas UN GRAMME DE PRALINE, pas un soupçon de ce maltol qui règne en roi sur notre marché actuel. J’ai fait la chasse aux parfumeurs pendant des mois pour éviter cet écueil. Pourquoi aurions nous bêtement imité la tendance que nous avons initiée il y a 25 ans !
Faites moi un petit plaisir, re sprayez une touche d’Aura et re considérez la au milieu des dizaines de sucrailleries du moment.
Quelque soit le résultat, je souhaite Longue vie à auparfum.bynez.com !

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par Jeanne Doré, le 24 juin 2017 à 18:28

Cher Pierre,
Tout d’abord merci infiniment de venir écrire ce message sur Auparfum, c’est courageux, honnête, constructif, pas plaintif, et c’est tellement rare que les professionnels viennent s’exprimer, alors merci et bravo !
L’avis donné ici est comme son nom l’indique une "première impression", et j’assume totalement un côté un peu "expédié" dans la tournure des phrases, mais bon, c’est l’idée d’un avis publié rapidement, en attendant une critique plus développée.
Et comme je n’ai évidemment pas un chromatographe dans le pif, je reconnais tout à fait mon tort d’avoir évoqué la praline alors qu’il n’y en a pas ! Merci d’avoir bataillé pour l’éviter, cela n’a pas du être facile :) J’ai en effet commis un malheureux amalgame avec la vanille, et ce que je crois percevoir comme des notes lactées...
Comme je l’ai exprimé, on sent qu’il y a eu beaucoup de travail, et de débats dans ce parfum, et je reconnais tout à fait qu’il se démarque sans aucun doute des "autres" gros lancements (les pires :), mais j’aurais peut-être aimé y sentir au final un peu plus de l’audace et du risque qu’il a sans doute contenu à un moment donné... même si je suis sûre que vous vous êtes battu pour qu’il en garde le plus possible !
Merci encore et à bientôt.
J

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par JaneM, le 26 juin 2017 à 11:04

Un bonjour triiiiiste

J’ai attendu Aura comme un enfant qui attend la venue du père Noël assise à côté du sapin.
Ultra ultra fan de Mugler, qui sort des sentiers battus depuis toujours et où l’on sent ce travail gigantesque pour y arriver
La critique est constructive me répète on inlassablement dans mon métier
Mon dieu que s’est il passé pour Aura ?.. mon nez est au bord du gouffre j’ai aux premières notes retrouver le médicament de mon enfance eurk...... nausées
Puis je m’en suis éloignée pour le laisser évoluer. ....... nauséeuse
2 heures plus tard je me retrouve avec une déclinaison à peine différente de Décadence de Marc Jacobs aux couleurs de flacon identiques la nausée en plus

Très triste

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StellaDiverFlynn

par StellaDiverFlynn, le 23 juin 2017 à 19:57

J’ai bien aimé les notes du fond, où je perçois une verdeur légèrement camphrée avec de la douceur des fruits tropicaux et la senteur terreuse après la pluie, presque comme un jungle. Mais malheureusement, la vanille fruitée du début jusqu’à environ deux tiers d’évolution est typique d’un parfum gourmand commercial. Je suis grand fan des parfums Mugler, mais les deux derniers, Angel Muse et Aura étaient très décevants pour moi.

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par MayAdl3r, le 23 juin 2017 à 19:13

Je l’ai découvert deux fois ce jour, la première sans savoir ce que c’était, assise à côté d’une jeune fille qui le portait, un supplice pendant 25 minutes (oui c’est long dans les transports par temps chaud). Je me demandais ce que ça pouvait être, pour être sûre de ne jamais l’acheter, la note médicinale m’a donné la nausée tout le long du trajet. Il semblait étrange, duel, mais sans harmonie entre les deux senteurs, l’une agréable (rhubarbe), l’autre à vomir (pardon). Puis j’ai vu une cage pour transport d’animaux à côté d’elle, et je me suis dit que peut-être c’était un traitement sur son petit compagnon, crème ou lotion.
Je me rends en parfumerie, je vois le flacon Aura, et par curiosité (car je n’aime vraiment pas beaucoup les Mugler en général), demande à la vendeuse de le découvrir sur touche. L’attaque est plutôt verte, sympathique, m’emmène sur la rhubarbe, et après quelques minutes, le retour de la nausée ! Bon bref, encore un Mugler qui ne sera pas pour moi, et j’espère qu’il se vendra mal, car sentir ça partout dans les transports pendant des semaines, pitié, au secours !!! Je suis ressortie parfumée à l’Insolence, merci Guerlain...

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par Garance2, le 24 juin 2017 à 07:08

Je n’ai pas aimé ce parfum moi non plus, et j’ai été vraiment déçue : je n’aime pas tous les Mugler, mais ces parfums ont tout de même tous quelque chose d’intéressant, je trouve. Là, eh bien, l’impression d’ensemble me rappelle celle que j’avais eue avec "Kenzo World" : une espèce de verdeur aqueuse douçâtre, nimbée de vanille, oui, un concombre vanillé mal égoutté... C’est particulièrement net sur touche. Sur peau, c’est un énième parfum vanillé, sans intérêt. ( Je précise que je n’ai rien en fait contre la vanille quand elle est bien traitée, j’adore "Un Bois Vanille", je porte "Traversée du Bosphore" avec bonheur...)

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par MayAdl3r, le 24 juin 2017 à 08:19

Je n’ai même pas essayé sur peau, j’avais eu le test de la jeune femme sous le nez une demi-heure, ça m’a suffit ! Sur elle la note médicinale ressortait très fort, s’il s’était agit d’une vanille, j’aurais supporté... Heureusement j’ai découvert une ou deux choses cette semaine qui m’ont beaucoup plu, ça relève le niveau ! J’aime énormément aussi Traversée du Bosphore, je crois que nous avons quelques jus en commun... J’ai testé Musc de Reminiscence, j’ai eu un vrai coup de cœur, il ressort comme une vanille assez travaillée, non alimentaire sur moi, et bien sûr une touche amandée que j’adore, le connaissez-vous ? Qu’en pensez-vous ? Mon nez est encore novice, j’ai du mal à savoir si mes choix sont justes et j’hésite à l’acheter...

Merci pour votre réponse Garance2

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par Garance2, le 24 juin 2017 à 08:46

Je ne suis pas la bonne personne à qui demander son avis sur un parfum construit autour du musc, je pense avoir comme beaucoup de gens une forme d’anosmie à certains muscs, et justement, pour moi, ce parfum de Reminiscence ne sent presque "rien". Ce qui ne veut pas dire évidemment qu’il ne vaut rien ! Sinon, dans le genre "parfum doudou", amandé et charmant, il y a le dernier Castelbajac. Je ne le porterais pas, car j’aime les parfums à sillage, plus opulents et "femme", mais il est vraiment joli dans le style.

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par MayAdl3r, le 24 juin 2017 à 12:07

Merci pour votre réponse Garance2, j’ai découvert le dernier (renouveau ?) Castelbajac dès sa sortie, je l’ai trouvé également très joli, mais il disparait tellement vite sur ma peau... Il est un peu trop léger pour moi, j’apprécie beaucoup le sillage comme vous, car cela marque un fort contraste avec la personne très discrète que je parais être (et ça m’amuse). Je ferai donc confiance à mon instinct (et à mon jeune nez), et finirais par m’offrir ce musc sûrement sur un coup de tête...

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par gabichou, le 27 juin 2017 à 11:52

Je viens de tester cet Aura, et pareil, la note médicinale très prononcée et immédiatement perceptible m’a immédiatement découragée de poursuivre mon exploration plus avant. Du coup je n’ai pas eu l’occasion de vraiment reconnaitre la rhubarbe, le mix notes vertes camphrées+vanille s’est imposé sans lui laisser le temps de déployer cette petite acidité que je trouve si sympathique dans d’autres compositions. Résultat : une impression insupportable de vieux sirop contre la toux, j’ai lâché la mouillette en moins d’une minute. Ce parfum est sûrement audacieux, mais en ce qui me concerne pas dans le bon sens du terme.

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par MayAdl3r, le 27 juin 2017 à 18:07

Je connais surtout la rhubarbe dans La Panthère de Cartier, elle est agréable, fruitée et acidulée dans cette composition, soutenue par la fraise, ce qui me convient parfaitement ! Vous connaissez ?

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