Acheter un parfum...

Cher Szymkowicz, merci pour votre compliment !

Le prix des parfums est un sujet délicat, il est toujours très difficile de savoir exactement quel est le prix de ce que l’on se vaporise sur la peau, par rapport au flacon, à la pub, etc... Comme objet de luxe, le parfum se doit d’avoir un prix de vente minimum, au risque de ne pas être “crédible”, comme par exemple les EDT vendues en grande surface (Céline Dion, Kylie Minogue...) qui sont pourtant composées par les mêmes maisons de parfum, les mêmes parfumeurs, et parfois à des prix de revient pas forcément proportionnels à la différence de prix affichée. Le luxe a une image, et elle passe par le prix, c’est ce qui s’appelle le positionnement. Ceci étant dit, en tant que consommateur averti, chacun est libre (ou tente) d’estimer le meilleur rapport qualité-prix pour soi-même, car concernant le parfum, la dimension émotionnelle et de plaisir est telle que que bien souvent, ça n’a pas de prix...

Quand au RAPPORT-QUALITÉ-PRIX ! J’ai une question à poser:certains nouveaux parfumeurs abandonnent le Marketing et les campagnes de publicité hors de prix, portant les parfums restent toujours aussi chers ! sinon plus. Je veux bien croire à la qualité de certaines matières premières mais pas dans tous les cas ! alors pourquoi les Parfums restent ils toujours aussi chers !. Ne serait il pas temps de dépasser la notion de Rêve -Luxe-Cher pour arriver tout simplement au "Rêve"... qui n’a pas de prix ! Pensez vous et répondez franchement / Si demain, une eau de parfum, originale et inventive,
dans un flacon de grande qualité, vous était proposée moitié moins chère, trouveriez vous cela ... tentant ? dévalorisant ? moderne ? ou autre ?
J’attends vos commentaires avec impatience et je tiens à dire combien ce site est passionnant !

.... et de plus Jeanne est une femme de tête !

Quand quelqu’un me l’enverra ;)

Entre nous, ceux qui me lisent savent déjà que je peux apprécier des chypres comme des floraux poudrés, aldéhydés, verts, rosés,... des orientaux capiteux, des colognes vertes, des boisés épicés, et parfois aussi des parfums fruités ! Bref, j’ai bien sûr mes domaines olfactifs de prédilection, mais je m’efforce toujours d’oublier mes goûts trop personnels quand je donne mon avis sur un parfum, ce qui n’est pas toujours facile !

Nous savons tous déjà que Jeanne est une femme de goût ! :-)

Je prends note pour Carnation. :-)

Sinon, c’est un peu hors-sujet, mais je me disais que nous ne connaissions finalement pas tant que ça les goûts olfactifs de notre édimestre préférée !

Certes, on devine bien certaines préférences et notamment un attrait indéniable pour les grands chypres (Mitsouko, Miss Dior, Aromatics elixir), mais on aimerait en savoir plus !

Alors, Jeanne, quand vous soumettez-vous au petit questionnaire auquel plusieurs membres du site ont déjà répondu ? ^^

Styrax, vous avez raison, les accords “œillet” évoquent souvent la peau chauffée au soleil, car les crèmes solaires ont très souvent été parfumées avec des notes inspirées.. de l’Air du Temps ! D’où cette association que notre cerveau ne peut s’empêcher d’établir.

Entendons-nous bien, Jicky me satisfait totalement (le seul reproche que je pourrais lui faire à la limite, c’est un petit manque de tenue), mais je souhaiterais juste ne pas m’en lasser, autrement dit varier les plaisirs ! ^^

Je connais l’Eau d’Hermès, qui partage effectivement quelques similitudes avec Jicky, mais son mélange d’épices très prononcées et d’une sorte d’odeur d’encaustique me gêne.

A vrai dire, je ne recherche pas un clone de Jicky, juste quelque chose qui ait plus ou moins cet équilibre de notes fraîches et d’autres plus enveloppantes, ni trop léger, ni trop puissant, avec une vraie personnalité sans se faire envahissant.

Par exemple, j’aimerais bien trouver quelque chose qui évoque la noix de coco, l’odeur de la peau chauffée au soleil, l’huile solaire, le tiaré, qui reste relativement androgyne et surtout ne tombe pas dans le gourmand/vanillé écoeurant.

De ce que j’ai senti, le Musc de Réminiscence répond à une grande partie de ces critères, mais après des premières minutes très prometteuses, la touche sur laquelle je l’avais essayé m’a rappelé au bout de quelques heures la senteur lourde d’un pot-pourri à la vanille... Peut-être avais-je un peu trop forcé sur le testeur, ce ne serait pas la première fois ! Il faudra de toute façon que je l’essaye sur moi pour savoir s’il mérite ou non de figurer un jour à côté de Jicky sur mon étagère. :-)

A l’occasion d’une éventuelle prochaine escapade parisienne, j’aimerais en profiter pour approfondir ma connaissance des classiques de Caron.

Parmi les incontournables de la marque et en dehors des masculins (parmi lesquels j’aime beaucoup Pour un homme au point de l’avoir acheté par le passé et dans une moindre mesure Le 3ème homme), y a-t-il des parfums suffisamment angrogynes pour être portés par un homme ?

Si je me réfère à ce que j’ai pu lire sur Tabac blond, il s’agit sans doute du candidat idéal, mais bon, les notes cuirées sont tellement difficiles à porter... Pour avoir essayé Djedi (dont je conserve religieusement un fond de testeur contenant l’extrait réédité en 1996) et Bel ami (superbes notes de tête, citronnées et épicées, qui me rappellent un peu le départ de Mitsouko), je trouve généralement ces senteurs fascinantes, mais voilà, les notes plus fraîches et/ou rondes me conviennent bien mieux, sans compter que je les supporte mieux sur moi.

On ne fait décidément pas ce que l’on veut en matière de parfums et on se rend très vite compte quand une fragrance est mal adaptée à soi ! J’en ai fait les frais récemment avec Mitsouko, qui est l’un de mes parfums préférés et que j’avais pourtant essayé un certain temps avant de me le faire offrir, mais rien à faire, il me porte, plus que je ne le porte : trop expansif, trop fort par rapport à ma personnalité. Ou alors j’aurais dû choisir l’eau de toilette, mais manque de chance, je n’aime pas Mitsouko dans cette concentration, qui dilue toute l’originalité et la richesse de la composition.

Le Guerlain qu’il me faut, c’est indiscutablement Jicky, qui en soufflant le chaud et le froid entre départ hespéridé agreste et fond ambré animalisé, résume parfaitement ma personnalité olfactive. J’aurais tâtonné pendant dix ans, mais j’ai enfin trouvé mon Guerlain !

Le problème à présent est que je lorsque je tente de retourner aux parfums masculins, ces derniers me semblent bien fades et redondants dans leur majorité... J’attends toujours LE masculin qui me fera vibrer. Mais j’ai heureusement de quoi patienter pendant un certain temps avec Jicky. ;-)

Vous avez entièrement raison Jeanne, grâce à vous j’ai pu mieux définir mes envies olfactives, et je vous en remercie infiniment. Il est vrai que c’est difficile de poser des mots sur des odeurs et des matières. Rose fraîche et musquée, c’est exactement ça ! Vous êtes grande connaisseuse et je suis vraiment contente d’avoir découvert votre site, tellement plus riche et vivant que n’importe quelle parfumerie !