Auparfum

Pourquoi se parfume-t-on ?

par Jeanne Doré, le 15 novembre 2009

Quelle est donc cette pulsion universelle qui nous pousse, nous, pauvres animaux humains qui avons perdu quasiment 99% de nos capacités olfactives, à nous parer d’odeurs qui ne nous appartiennent pas, et que certains passent leur vie à rechercher dans une quête du parfum idéal sans fin ? Besoin de se rassurer, de s’identifier, de s’affirmer, de se démarquer, ou tout simplement de se sentir vivant ?... à votre avis, pourquoi se parfume-t-on ?

 

Image : Fleurs de Rocaille de Caron sur Parfum de Pub

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Mado33

par Mado33, le 16 mars 2012 à 22:33

Hello,

Je ne suis pas chimiste donc... Mais en tout cas oui on peut fabriquer des parfums synthétiques, c’est le cas de White Musk ( the Body Shop ) qui a déjà plus de 30 ans ! Pour le reste, il faut un(e) spécialiste qui retracera l’histoire de la chimie des parfums. Et il y en a ici !

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Mado33

par Mado33, le 16 mars 2012 à 00:00

Hello,

Pour la Nature, la réponse est définitivement non, tous les végétaux n’ont pas été explorés et si certains disparaissent, on trouve aussi de nouvelles espèces inconnues jusque là. Les végétaux ayant une capacité d’adaptation au milieu bien plus grande que nous, on peut s’attendre à des changements en raison du réchauffement climatique mais aussi à des réponses bien meilleures en termes d’adaptation donc. La Nature est très loin d’avoir livré ses secrets...
Pour les molécules de synthèse, la réponse est oui. Fleming a découvert les antibiotiques, ensuite on a eu recours à des molécules de synthèse, ce sont les médicaments que nous connaissons aujourd’hui. La Nature fait, la chimie en fait la synthèse en quelque sorte.
C’est un avis de néophyte en parfumerie, mais je gage que nous avons encore de très jolies surprises devant nous, du moins pour les parfums qui invitent au rêve, à la poésie et à la beauté. Si "tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté", c’est bien dans le parfum !

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par jules de d***, le 16 mars 2012 à 21:58

Merci pour votre rapide réponse, Mado. J’y vois davantage une opinion qu’une démonstration concrète. Je suis ravi d’avoir des opinions, mais, si c’est possible, j’aimerais surtout avoir une réponse plus circonstanciée par des exemples et avec une vision, mettons, plus historique de la chimie du parfum. Si, de nouvelles plantes ont été exploitées dans l’ère moderne ou très récente, lesquelles ? Et idem pour les molécules synthétiques, avec là le souhait d’apprendre si ce sont véritablement de nouvelles senteurs ou la recréation de senteurs déjà existantes dans la nature.

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par Jicky, le 17 mars 2012 à 09:50

Je vais faire une petite réponse rapide, mais pour la chimie, toutes les odeurs n’ont pas encore été découverte !

Les grands laboratoires de recherche en olfaction se battent tous dans une concurreence folle pour découvrir la nouvelle matière de synthèse demain. Lorsque vous lisez les blogs ou que vous avez parfois des petits,bruits de couloirs, on apprend que toc, une nouvelle molécule du vétiver a été découverte, toc un nouveau bois synthétique, etc.

Et parfois certaines molécules synthétiques n’ont rien à voir avec la nature. Le cashmeran évoque un peu un bois moisi légèrement poussiéreux dans une puissance insoupçonné. L’ambroxan, pareil. Quant aux aldéhydes, à la base c’est une famille de molécules, au même titre que les alcènes, les alkyles et tout. Toutes les aldéhydes ne sont pas pas odorantes. Celles utilisée en parfumerie se différencient même entre elle. La c12 est celle que l’on reconnaît dans les grands floraux aldéhydé, la c14 est caractéristique de l’odeur de pêche, la c18 évoque la coco, la pierre chauffé au soleil, etc...

Dans la nature, la plupart des plantes à potentiel olfactif ont été utilisées je pense. Mais maintenant ce sont les techniques d’extraction qui changent. On a de nouvelles essences de galbanum extraites au CO2, des extractions head space, etc. Je sais aussi que de nouvelles espèces, grâce,à la sophistication des méthodes peuvent être extraites. Le magnolia par exemple n’a qu’une dizaine d’années il me semble...

Voila, j’ai plutôt résumé la situation. Je reviendrai dessus je pense ;)

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par Phoebus, le 17 mars 2012 à 11:12

Je suis pas sûr mais je crois que ce qu’il voulait dire dans une partie de son message, s’il fallait résumer, c’est : les roses ou les fleurs d’orangers sentent naturellement très bon, et logiquement ça a attiré l’attention des chercheurs pour en extraire le parfum. Mais.... l’iris au naturel n’a pas d’odeur, et pourtant on a quand même pensé à essayer d’extraire de ses racines ce qui s’avère être le parfum qu’on lui connait aujourd’hui. Partant de là, qu’est ce qui empêche d’autres plantes qui n’ont, semble t-il, aucun parfum émanant de leurs fleurs, de pouvoir offrir quelque chose ?... Si personne n’avait pensé à jouer avec un bulbe d’iris on aurait vécu sans (je vous laisse quelques secondes pour vous remettre de vos esprits après avoir eu cette idée en tête :p.....).

 

Bref, est-ce qu’on a tout essayé ? Est-ce qu’une plante sur laquelle on ne s’est jamais vraiment penché pourrait encore nous surprendre et nous offir une huile essentielle qui se révèlerait être aussi énorme que la rose, la tubéreuse, le vetiver ou l’iris en parfumerie ? Est-ce qu’on est arrivé au bout de ce que la nature peut nous offrir, est-ce qu’il faut désormais exclusivement chercher du côté du synthétique pour avoir du nouveau (ou comme l’a bien expliqué Jicky, revoir les basiques avec de nouvelles méthodes d’extraction... Voir en modifiant légèrement la technique de conception du parfum, comme dans le dernier Chloé qui remplace en partie par de l’eau de rose l’eau habituellement nécessaire pour stabiliser la formule).

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par Mado33, le 17 mars 2012 à 14:01

Hello Jicky and Phoebus,

Je serais tentée de vous conseiller l’Arnold Arboretum d’Harvard, je pense que vous y puiserez pas mal d’informations intéressantes. J’imagine bien que découvrir une nouvelle molécule est un défi pour tout scientifique, y compris évidemment pour celui qui travaille pour l’univers du parfum, bref tout ça veut dire que les parfums ont de beaux jours devant eux... Et recréer une odeur est souvent une belle réussite, je pense à Diorissimo mais je ne sais pas si le muguet y est imaginé de façon synthétique ou non ? En tout cas, c’est délicieux.
Bon week-end !

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par jules de d***, le 17 mars 2012 à 22:00

Merci pour vos réponses détaillées, Jicky et Phoebus. Vous m’avez bien compris et à vous deux vous m’avez éclairé sur ce qu’on peut espérer comme nouvelles senteurs en parfumerie. Et votre réponse clarifie mes idées qui se culbutaient assez confusément dans ma tête.
Si j’ai bien compris Jicky, on peut dire que la chimie non seulement nous permet et nous permettra de plus en plus de créer des molécules imitant les odeurs naturelles, mais ouvre des perspectives totalement nouvelles comme elle l’a fait récemment avec le cashmeran et l’ambroxan (merci de me l’apprendre, je ne connaissais pas l’ambroxan, et j’imaginais, sans doute à cause du nom, que le cashmeran était un arbuste d’Orient !!!).
De plus, les progrès accomplis en chimie pour l’extraction d’odeurs naturelles, nous donne accès à des plantes qui n’avaient pas pu être utilisées jusqu’ici, comme le magnolia et sans doute de nouvelles à l’avenir.

Phoebus, vous avez bien compris le sens de la question plus précise au sujet des senteurs naturelles. Et est judicieux l’exemple de l’utilisation de l’iris qui n’a pas d’odeur et qui n’avait donc rien à priori pour tenter les chimistes du parfum. Effectivement, sachant qu’il y a des milliers et des milliers de plantes, que différentes parties de la même plante peuvent être testées, qu’il y a plusieurs procédés d’extraction qui peuvent donner des résultats ou non, je me dis que le champ des possibilités d’extraire des essences naturelles doit être presque infini, qu’on doit être loin de les avoir essayées toutes et qu’un chercheur en expérimentant d’une manière particulière la racine d’une marguerite, la feuille d’un bananier, une herbe moisie ou une fleur rare va nous trouver une odeur à tomber par terre. Mais en même temps je me dis que cette idée est certainement un peu naïve. Et je comprends les réserves de Jicky à cet endroit.

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jules de d***

par jules de d***, le 15 mars 2012 à 23:19

On se parfume pour exalter l’odorat :-)
Maintenant que j’ai donné ma simplette réponse, j’ai une question tout aussi simplette en ce qui concerne les matières premières utilisées pour le parfum que je ne sais pas où poser, donc je le fais ici.
Je ne suis pas étonné que depuis l’antiquité on ait essayé de restituer ou de reconstituer l’odeur d’une rose ou du jasmin. Cela me semble aller de soi. Je suis déjà davantage étonné et émerveillé qu’on ait eu l’idée de tirer de plantes qui n’ont l’air de rien a priori, par des procédés assez compliqués, des essences qui sont de véritables bases en parfumerie, le vétiver ou le patchouli par exemple. Je sais que la parfumerie moderne fait beaucoup de recherches sur des molécules chimiques (aldéhydes, muscs, calone, etc.), je sais qu’elle ne cesse d’améliorer les procédes d’extraction ou de distillation, etc., mais continue-t-on de découvrir de nouvelles essences à partir de plantes connues grâce à des procédés nouveaux ? Ou de nouvelles essences à partir de plantes qu’on avait pas utilisées jusqu’à présent ? Les plantes nous ont-elle livré tous leurs secrets en parfumerie ou bien restent-elles un immense champ de découvertes possibles ?
Enfin, en ce qui concerne les molécules chimiques, je sais que grâce à elles on a pu reconstituer ou s’approcher de produits naturels, comme la plupart des bases animales, peut-on imaginer que la chimie nous apporte des senteurs totalement inconnues qui n’auraient rien à voir avec quoi que ce soit d’existant dans la nature, ou bien le réservoir des senteurs naturelles est-il si riche que toute nouvelle odeur synthétique s’approche immanquablement d’une odeur déjà existante ? Ou encore que notre odorat est si pauvre que nous nous avons fait le tour du champ restreint de ce que nous pouvons percevoir ? Je lis dans le glossaire que les aldéhydes sont des molécules synthétiques mais qui existent à l’état naturel dans le zeste des agrumes. Je me demande si les aldéhydes ont été synthétisés et utilisés en parfumerie après avoir été découverts dans les agrumes ou si on a découvert après leur création qu’ils existaient déjà dans la nature. Et les aldéhydes sont-ils des odeurs en soi ou plutôt une sorte de boostage d’odeurs ? (J’apprends sur wikipedia que le formol est un aldéhyde, lol). Et la calone ? Est-ce une nouvelle odeur ou un nouvel assemblage d’odeurs déjà existantes ?
Je suis toujours émerveillé, en découpant un melon, par cette odeur absolument unique, qui ne ressemble à rien d’autre (bon, je ne suis pas sûr que ce soit une odeur forcément adéquate en parfumerie). Mais si le melon n’existait pas, il manquerait une odeur au monde. La chimie pourrait-elle découvrir une odeur nouvelle aussi originale ?
Bref, vous aurez compris que je m’interroge quant à savoir si on peut s’attendre à des découvertes totalement inattendues pour les matières premières du parfum, soit dans la nature, soit grâce à la chimie, ou si la parfumerie consiste et consistera en variations sur des notes de bases dorénavant à peu près immuables, ce qui est de toute manière tout à fait satisfaisant, sachant qu’avec trois couleurs fondamentales on a peint tous les tableaux du monde et qu’avec sept notes de musique, toute la musique de l’Occident.
C’est sans doute une question de Candide, mais si certains d’entre vous ont la patience et la compétence (ce dont je ne doute pas ici, après avoir lu le glossaire et certains commentaires) pour me donner des éléments de réponse, j’en serai tout à fait satisfait. Et je suis désolé si cela a déjà donné lieu à des commentaires qui m’auraient échappé.

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par zoizozette, le 3 octobre 2011 à 13:10

Parce que pour moi c’est un reflexe :apres douche ,sechage,cremage et habillage,il y a parfumage : je peux ne pas me maquiller,mettre des fringues pourries,mais pas me passer de parfum:C’est comme si je metttait une veste et des chaussures mais pas de pantalon...Sans parfum je me sens incomplete,bancale. Je crois que ca me securise de sentir bon.Il n’y a qu’ici que je peux dire ça sans passer pour dingue je crois.
PS:vive les echarpes,refuges des nez malmenes !!!

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Améthyste

par Améthyste, le 22 juillet 2011 à 13:48

Zut j’avais pas fait attention aux étoiles depuis le temps (faute de frappe)

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Améthyste

par Améthyste, le 16 avril 2011 à 17:15

C’est comme dans tout, y a du bon y a du mauvais, tout dépend aussi de nos goûts.

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Améthyste

par Améthyste, le 16 avril 2011 à 00:56

Bonne question, et sujet très intéressant qui est parfois oublié je penses.

C’est dur de bien l’expliquer, mais pour moi le parfum magnifie l’odorat. C’est devenu une telle passion depuis quelques années, je ne me l’explique pas, c’était comme une évidence, j’ai toujours dit que c’était le destin, car pour moi rien n’arrive par hasard. En fait pour moi, le parfum, en plus de pouvoir révéler notre personnalité, façonne notre imaginaire et notre mémoire. Et il nous sauve la vie aussi, au moins on est sûr de sentir bon lol (pour nous en tout cas). J’aime cette idée que le parfum me fait me rappeler un beau souvenir, ou m’évoque un paysage magnifique ! d’ailleurs, je crois que quand on a trouvé son parfum, qu’il nous complète, c’est qu’il nous évoque ce paysage dans lequel on a toujours rêver d’être, plus qu’un autre, ou qu’il nous évoque un souvenir qui nous a marquer plus que les autres. C’est comme notre monde. Je penses qu’à la manière d’une photo qui capture les moments d’une vie en image, le parfum capture ce ou ces moments en odeur, et je trouve cela bien plus fascinant. Comme je suis plutôt exigeant, je recherche toujours des parfums originaux, qui reflètent vraiment la nature, ou au mieux qui m’évoque un monde magnifique et mystérieux, dans lequel j’aimerais me retrouver, qui stimulent mon imaginaire, qui m’évoque un souvenir précis, bref qui me font rêver ! à ce propos j’ai eu un véritable coup de coeur pour Dzongkha de L’AP, que j’ai découvert il y a peu, je raffole de la marque en elle même et j’aime pratiquement tous ces parfums. Pour finir, et pour répondre précisément à la question, je me parfume tout simplement parce que j’adore la nature et ses senteurs, bien sûr je ne les aiment pas toutes, mais j’aime les ressentir tout simplement ! et à mes yeux, la parfumerie est un art avant tout, un art magnifique ou on laisse libre court à sa créativité et son imagination. Et pour moi, il n’y a rien de plus beau qu’un art qui nous évoque un beau monde ou des beaux moments de notre vie.

(désolé si pour certains j’en rajoute dans mes propos mais quand je suis vraiment passionné par une chose, on ne m’arrête plus lol).

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par baron.de.la.brède, le 16 avril 2011 à 17:03

Je suis tout à fait d’accord. Le parfum est un art. Puisqu’il y a création. Évidemment, il existe des bons artistes et des mauvais artistes.

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 16 mars 2011 à 21:46

Bonsoir Romeax, bienvenue sur auparfum !Vous avez raison, notre parfum est notre monde à nous dans lequel il fait bon se réfugier en territoire hostile !

 

Jle, je rêve d’un "dressing" de parfums, classé par "couleur olfactive", et qui me proposerait chaque jour un nouveau parfum associé à mon humeur :)

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jle

par jle, le 15 mars 2011 à 12:31

Ahhh Jeanne, là vous me provoquez !! Je ne connais pas encore les discussions d’Auparfum mais il vaut mieux que j’évite de toutes les passer en revue sinon mon rendement au travail va plonger encore plus ;0)

 

Je me parfume comme d’autres s’habillent, tout simplement. Il ne me viendrait pas à l’esprit de quitter la maison nu, sans m’être mis quelque chose sur la peau, une fragrance qui me correspond, se marie à mon humeur, à ma journée à venir, à la couleur du ciel ou à mes vêtements "tissés".

 

Même l’été pour aller à la plage, l’hiver pour aller skier, le soir quand je me douche après une journée intense avant de m’allonger sous les draps, je me glisse d’abord dans ma plus belle tenue, un parfum, et très rarement le même.

 

Bien sûr je suis sujet à des coups de cœur pour une fragrance et en abuse quelques temps, à des coups de blues qui me ramènent vers des senteurs chaudes et rassurantes, à des envies d’autre chose qui se concluent par des mélanges de parfums mais jamais au grand jamais depuis que j’ai acheté ma première bouteille, je n’ai cessé de me vêtir de senteurs. C’était Drakkar noir et j’ai encore un flacon que je sens parfois quand je désire me mettre un peu de vague à l’âme et veux filer 30 ans en arrière d’un coup de nez.

 

Quelle est donc ma pulsion ?? La pudeur, tout simplement, car il ne me viendrait pas à l’esprit de me balader nu... Et puis j’aime trop les odeurs quelles qu’elles soient pour ne pas profiter du talent des parfumeurs.

 

Commencer la journée par un coup d’œil à ma collection de flacons pour choisir l’un d’entre eux est un plaisir auquel je ne pourrais renoncer. Se vêtir d’une fragrance est aussi sensuel que se glisser dans un bon cachemire ou mettre son nez dans un verre de cristal pour découvrir un grand bourgogne blanc, complexe, opulent, riche de sa terre et du talent des hommes. La vraie vie quoi !!

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par romeax, le 15 mars 2011 à 11:31

Bonjour à toutes et à tous, 
 
Bien que fréquentant ce site depuis quelques temps, je suis un petit nouveau qui débute son éducation au parfum. 
 
A la question "Pourquoi vous parfumez-vous ?", chacun aura sa réponse. Il y a celles et ceux qui conçoivent le parfum comme une seconde peau qui aura d’abord vocation à séduire les autres ou à dissimuler quelque chose et qui changera au gré des modes. 
 
Et il y a celles et ceux qui considèrent le parfum comme une extension de leur personnalité. La relation avec le parfum est beaucoup plus intime et doit d’abord plaire à celle ou celui qui le porte avant de plaire aux autres. 
Je ne pense pas me tromper en disant que la très grande majorité (voire la totalité et j’en fais partie) des personnes qui fréquentent ce site considèrent le parfum comme une part d’elles-mêmes. 
Il est facile de tomber amoureux ou amoureuse d’un parfum qui nous fait vibrer car il rappelle des souvenirs d’enfance, des moments agréables ou un instant inoubliable sans pouvoir se l’expliquer. 
A ce sujet, mon dernier coup de foudre en date est Myrrhe Ardente d’Annick Goutal. Je suis entré dans leur boutique lyonnaise pour essayer Sables et je suis reparti avec Myrrhe Ardente, allez savoir pourquoi ! 
 
Plus personnellement, je porte un parfum d’abord parce que j’aime sentir ce parfum. Ensuite il m’enveloppe dans son cocon et me protège des effluves que je peux croiser dans le métro ou le bus. 
Et puis, travaillant dans un milieu très masculin (l’informatique, ça doit se deviner à mon vocabulaire), je dois être le seul à porter un parfum (de niche ou de grande distribution) ou alors mon sens de l’odorat a beaucoup baissé car je sens comme très présentes dans l’open space où je travaille les odeurs de transpiration ou d’haleine pas très fraîche et rien d’autre... 
Mon parfum est mon petit monde où je peux me réfugier ^^ 

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