Lux
Mona di Orio
Coup de cœur
- Marque : Mona di Orio
- Année : 2006
- Créé par : Mona di Orio
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Classique - Élégant - Frais
Que la lumière soit
par Jeanne Doré, le 1er janvier 2008
De plus en plus de marques aujourd’hui conçoivent des parfums dont les premières notes de têtes donnent immédiatement au consommateur pressé une idée complète et fidèle de ce qui l’attend par la suite. Ainsi, il peut choisir en très peu de temps son nouveau parfum chez Séphora ou au Duty Free, sans trop de mauvaises surprises en rentrant chez lui.
Misère... pourquoi faudrait-il donc être pressé pour cela ? Alors qu’il n’y a rien de plus agréable qu’un parfum qui justement nous surprend, progressivement, tout au long de son développement, comme c’est le cas de Lux, une des trois premières compositions de Mona di Orio.
La jeune femme a eu la chance d’avoir comme maître Edmond Roudnitska qui l’a prise sous son aile pour lui enseigner la parfumerie, et pas n’importe laquelle. Lux, créé en hommage à son mentor, en témoigne, et nous transporte dans un voyage olfactif riche en nuances, en contrastes, en harmonies, et en bonnes surprises, justement.
Un citron divinement juteux et naturel nous accueille, et dérive lentement vers des airs de verveine acidulée, de citronnelle rosée et de petit-grain amer et vert. Pointant sous ce rafraîchissant départ, des notes boisées nous parviennent peu à peu, simultanément : un vétiver fumé, un cèdre sec et un santal crémeux. Au fur et à mesure que les agrumes s’éloignent, semble se rapprocher à pattes de velours un accord plus sombre, chaud et suave. Des notes résineuses de ciste, de benjoin et de vanille, et musquées viennent petit à petit prendre le devant la scène, avec une dimension sauvage, presque animale, et des facettes de foin et de tabac.
Un numéro de transformiste. Un citron estival se métamorphosant en résine fumée et musquée. Une parfumerie travaillée avec du soin, du temps et beaucoup de talent.
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par Vesper, le 1er octobre 2016 à 17:47
Voilà des mois que je n’ai plus touché à ce flacon.
On peut apprécier une oeuvre sans qu’elle corresponde à ses goûts personnels.
Si j’apprécie toujours autant le travail de Mona di Orio, Lux n’est pas fait pour ma peau.
Je souhaite donc m’en défaire pour un prix à débattre.
J’habite en Belgique, cette précision peut être utile pour anticiper les frais de port.
Je n’ai pas encore bien compris comment, mais vous pouvez me contacter par mail...
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par Alex, le 1er octobre 2016 à 20:02
Bonjour,
pourriez-vous m’indiquer à quel prix vous le proposez ?
Vous pouvez m’ecrire à [email protected]
Merci
par Vesper, le 3 octobre 2016 à 21:24
Pour éviter les questions et/ou espoirs ultérieurs, je précise que le flacon a été vendu.
par Vesper, le 16 janvier 2015 à 18:03
Un parfum acquis à l’aveugle, ou presque (je l’avais découvert sur mouillette dans le courant du mois de décembre) vu les heureuses circonstances dans lesquelles il m’a été offert.
J’aurais peut être du choisir Nuit Noire ou Violette Fumée (mais clairement pas le Oudh Osmanthus dont j’ai reçu un échantillon et qui enfonce le clou du "l’oud, c’est pas pour toi"), le dilemme était si cornélien.
Au bout de trois jours d’utilisation intensive, la première chose que je puis dire, c’est que le résultat sur carton et sur ma peau sont à des années lumières. Ce n’est pas la première fois que je le constate avec les parfums de Mona di Orio. Ca avait déjà été le cas cet été avec certains Nombres d’Or et ça m’avait laissé décontenancé.
Je trouve ces parfums "riches" pour employer un terme à connotation positive plutôt que "épais" ou "lourds". En effet, j’ai été désarçonné au premier essai par ces sensations enveloppantes que laissait le parfum alors que j’attendais un citron vraiment frais (je crois que je l’attendais carrément acide voire light). Je n’ai relu la critique de Jeanne que plus tard, pour voir si mes sensations correspondaient à la description donnée. Sur ce point j’admets que mon nez peine à faire la différence entre la verveine et le thym (qui est une odeur très présente à ma mémoire). Mais est-ce bien important ? L’évolution vers les baumes est d’une sensualité décoiffante.
D’après mes collègues, le sillage est assez confidentiel et la tenue est de celle que j’aime (raisonnable mais pas trop longue, donc).
Au final, Lux me laisse la merveilleuse impression qu’un parfum peut à la fois être pétillant, enveloppant et changeant. Parce que son évolution, sa métamorphose, dans le temps est une merveille. Je ne le trouve pas facile d’accès, mais si beau que je meurs d’envie d’aborder d’autre opus de la marque.
Une révélation en quelque sorte (Ca devient une habitude sur ce forum).
Merci à auparfum de m’avoir permis de découvrir un parfum auquel, faute de temps, de tentations et de surface de peau, je n’aurais peut être pas donné sa chance.
par Luliberine, le 29 avril 2012 à 22:24
PS : J’ai pu découvrir ce week-end, Lux à Paris grâce à la délicate attention de Sens Unique. La demoiselle des lieux a gentiment apporté son flacon personnel. Je confirme la qualité certaine de ce parfum. Une merveille par son évolution au fil des heures.
par Luliberine, le 21 avril 2012 à 20:29
La petite rumeur parisienne, les créations Signatures seraient en ré-édition pour fin 2012 afin de répondre aux insistantes demandes auxquelles j’apporte la mienne.
Cet hiver, j’ai adopté Ambre dans les Nombres d’Or (Merci Antonio !).
Le site hollandais contacté quelques semaines auparavant, ne m’a pas encore répondu. Dommage mais je garde patience.
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par Patrice, le 21 avril 2012 à 22:05
La collection "Signature" est encore disponible à Genève, chez Théodora.
Malheureusement, Lux n’est plus dipo ! Il reste Oiro, Nuit Noire, Carnation et Amithys
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par Luliberine, le 29 avril 2012 à 22:15
Merci Patrice et je suis bien marrie, je fus à Genève le jour férié de Pâques (vendredi) et tout était fermé.
Au prochain passage j’espère avoir le temps de passer chez Théodora !
par Aberystwyth, le 14 mars 2017 à 12:07
Je suis passé chez Théodora il y a quelque jours sentir ce merveilleux Lux, en espérant qu’il y soit revenu...
J’y ai appris la triste nouvelle de Mona Di Orio, mais ce qui m’a le plus déconcerté, c’est lorsque la (charmante) vendeuse m’a appris que les parfums avaient été relancés, et au passage reformulés... Je ne comprends pas comment on peut reprendre une marque aussi empreinte de sa créatrice, utiliser son nom pour vendre des parfums dénaturés par rapport à ce qu’elle voulait... Au mieux c’est une manœuvre commerciale maladroite, au pire, c’est un non respect assez crasse de la mémoire (pourtant encore très récente !) de la parfumeur... j’espère qu’"ils" ont des bonnes excuses !
Bref, au final, je n’ai pas pu être témoin de ce Lux si apprécié... Ce qui est dommage, au vu de la description, il aurait vraiment pu me plaire !
par Améthyste, le 11 avril 2011 à 13:20
Très belle rédaction Jeanne. Encore une marque à laquelle je m’intéresse depuis peu, et rien que d’avoir lu votre avis Jeanne ça me donne encore plus envie ! C’est rassurant de savoir qu’il existe quand même pas mal de marques de ce style, ou les parfums sont certainement de très grande qualité, ou des matières premières naturelles et nobles sont utilisées, à l’opposé des tendances marketing qui me rebute, genre LVMH.
par Jeanne Doré, le 15 mai 2010 à 21:48
Jicky, je les ai sentis dans un magasin By Terry, vous trouverez les adresses ici.
Lucasdries, je ne suis pas sûre que l’on puisse comparer le prix de vente des Mona di Orio, marque indépendante à la diffusion très confidentielle, à la qualité certaine, sans publicité, et Guerlain, marque du groupe LVMH qui fabrique et vend des milliards de flacons chaque jour dans le monde. Ces deux marques n’ont certainement pas le même coût pour produire un flacon !
Après, à chacun de juger si c’est "trop" cher ou pas pour ce que c’est, ça c’est très personnel !
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par Jicky, le 15 mai 2010 à 23:47
Oh mille mercis ma chère Jeanne je note l’adresse.
Le site lui-même confirme mon attrait, je vois une marque très respectueuse et digne. On est loin de LVMH certe, et ça donne à sentir... J’ai jamais dit que j’allais acheter, juste que j’ai vraiment envie de sentir cette création, qui m’a l’air excellente !
Merci encore Jeanne pour cette découverte d’abord littéraire, puis je l’espère olfactive !
par Jicky, le 13 mai 2010 à 21:50
Ca donne envie de le sentir !!! Où pourrait-on trouver ce parfum ?
En attendant, 4 étoiles pour la rédaction ! J’adore !
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par lucasdries, le 13 mai 2010 à 22:14
Il a l’air merveilleux en effet..mais attention : il est encore plus cher que les exclusifs de Guerlain !
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par Jicky, le 13 mai 2010 à 22:20
Oui, mais juste pour sentir^^
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par lucasdries, le 13 mai 2010 à 22:22
petit chenapan !! In-co-rri-gible !!
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Je dois à Antonio la découverte olfactive des parfums de Mona di Orio... le ploc du bouchon débouché et son grand geste arrondi, les surprises olfactives de Lux, puis de ce Cuir et de cette Rose Etoile de Hollande...
Je suis repartie avec mes échantillons tel un trésor.
Vanille est aujourd’hui mienne... et c’est une vraie gourmandise sèche qui vous entoure toute une journée.
Mon second périple au royaume de Mona devait être pour Lux... ce parfum créé en hommage à E. Roudnitska et que je trouve si féminin... je ne sais pourquoi mais son envol m’évoque la douce Jicky qui se métamorphose ensuite en la suave Shalimard...
Aujourd’hui, mon rêve s’éloigne. Les parfums ont pris entre 20 et 40 euros d’augmentation.
Retour sur terre.
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