L’heure du thé fumé, Bohea Bohème de Mona di Orio
par Jeanne Doré, le 20 avril 2016
La marque Mona di Orio a présenté lors du dernier salon Esxence son nouveau parfum baptisé Bohea Bohème.
Composé par Fredrik Dalman, un jeune parfumeur officiant au sein d’Art & Parfum, et formé par Bertrand Duchaufour, cette nouvelle création s’inspire du thé Bohea, un thé oolong riche et complexe fumé au bois de pin, et originaire du Mont Wuyi dans la province du Fujian en Chine.
Bohea Bohème habille ce thé fumé de facettes fraiches, douces et terreuses, des résines, du bois, et contient entre autres de notes de bergamote, poivre du Sichuan, iris, osmanthus, foin, géranium, bourgeons de peuplier, ambre, mousse de chêne, gaïac, vanille et benjoin...
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Bohea Bohème, disponible fin mai, 175 euros/75 ml.
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par Nymphomaniac, le 26 avril 2016 à 22:20
friedrich dalman parviendra-t-il à perpétuer l’esprit monaesque ?
that’s the question
par Solance, le 23 avril 2016 à 11:18
Comme il n’existe pas sur Auparfum d’espace un peu généraliste pour faire part de ses remarques, je me permets de poster la mienne ici, même si Mona Du Orio n’en est que lointainement concernée !
Je trouve que depuis quelques temps sur ce site, la part faite aux "actualités" parfumistiques, courtes et sans analyse approfondie d’un jus, est devenue prépondérante.
Là où il y a encore 3 mois, j’avais plaisir à découvrir un décorticage de parfum nouveau ou ancien, d’une maison prestigieuse ou au contraire confidentielle, onéreux ou à petit prix, je dois reconnaître que je reste sur ma faim désormais...
Alors oui, je sais qu’il y a le projet Nez qui vous a bcp occupés et vous occupe encore beaucoup sans doute, mais je voulais quand même vous faire part de ma petite frustration...
J’aimerais beaucoup qu’ Auparfum ne devienne pas le journal de 20h du parfum ! Il y a tant de beaux parfums qui n’ont pas eu encore droit à leur belle critique auparfumiste ! Rigoureuse, passionnée, sans concessions !
J’ai hâte de retrouver *cela* dans vos pages et j’espère ne pas vous froisser en vous parlant ainsi, ce n’est pas le but !
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par Pénélope, le 23 avril 2016 à 12:17
Merci Solance de formuler tout haut ce que je commençais à déplorer tout bas ! Eh oui je reste un peu sur ma faim en ce moment quand je viens consulter ce site. Cela fait bien longtemps qu’une nouvelle discussion n’a pas été lancée par exemple. Et j’aimerai tellement lire des critiques de l’heure exquise et d’equistrius pour ne citer qu’eux.
Surtout que j’ai eu un moment d’inquiétude en entendant notre Jeanne préférée parler d’Auparfum au passé hier à l’émission de radio la tête au carré. J’espère que ce n’était qu’une tournure de phrase malheureuse. À part ca, bravo pour votre intervention, c’etait super de vous écouter !
Évidemment je me rends compte du temps et du travail que cela représente pour vous mais vous avez fait grandir note appétit pour le parfum et l’analyse fine de ces créations. S’il vous plaît, continuer à faire vivre ce site !!
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par S9, le 23 avril 2016 à 13:28
Bonjour Pénélope
Je rebondis sur votre remarque concernant l’utilisation du passé quant au site Auparfum car j’ai pensé la même chose ... mais Jeanne, ce fut un plaisir de vous entendre ^^.
Très bonne nouvelle que cet excellent démarrage de la revue NEZ !
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par Jeanne Doré, le 23 avril 2016 à 23:21
Bonsoir Solance, Pénélope, S9,
Tout d’abord, rassurez-vous, je n’ai pas parlé au passé d’auparfum, mais comme j’ai eu l’impression de ne faire que commencer des phrases, je n’ai sans doute pas pu finir celle-ci ! :)
Concernant la critique de Solance sur les publications d’Auparfum : oui, en effet, vous avez vu juste, la revue Nez m’occupe une très grande partie de mon temps, ainsi que des autres rédacteurs habitués.
Le poste de stagiaire, le seul que nous pouvons nous octroyer pour l’instant, est lui aussi à 100% dédié à la logistique de Nez.
Auparfum n’est pas voué à disparaître, au contraire, nous avons même la volonté de le faire vivre et même de le rendre encore plus beau et intéressant à lire.
La publication régulière d’actualités me prend déjà du temps, mais je me dis que c’est un minimum pour conserver une activité régulière, et permet aux lecteurs de suivre un peu les nouveaux lancements.
Mais en attendant de trouver des solutions qui permettront d’alimenter tous ces supports de la meilleure façon qu’il soit, il se trouve que j’ai encore besoin de dormir la nuit :)
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par Solance, le 24 avril 2016 à 11:57
Bonjour Jeanne,
Je comprends ce que vous expliquez et à vrai dire je m’en doutais. Nulle envie pour moi de vous voir succomber à un manque de sommeil (ni aucun autre membre de votre sympathique équipe d’ailleurs ;)) mais juste vous faire part d’un ressenti , sans doute minoritaire parmi vos lecteurs.
Dans tous les cas c’est vous qui décidez de la ligne éditoriale et de l’énergie que vous souhaitez impulser dans vos différents projets ;) mais personnellement, je préférerais lire une vraie critique de parfum pas forcément dernier cri une fois par quinzaine qu’une actu sur une sortie pas encore effective et parfois dispensable (et dont nous avons bien souvent l’info par d’autres biais alors que rien ne remplace le scalpel des critiques de fond d’ auparfum ;)) tous les 3 jours...
Mais encore une fois, c’est personnel, je ne suis pas fascinée par les nouveautés, branchée en permanence à l’actualité et pour moi, le parfum constitue un espace de rêverie intemporelle qui ne souffre pas du rythme effréné imposé à d’autres pans de notre vie.
Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas encore acheté Nez, qui d’ailleurs par son format et son prix se rapproche davantage pour moi de l’ouvrage (un bel ouvrage de ce que j’en imagine) que du magazine. Pas que cela ne m’intéresse pas, mais je ressens rarement un sentiment d’urgence dans ma vie, sans doute question de tempérament. Je l’ai cherché des yeux 2 fois dans 2 espaces de presse parisiens différents, sans succès, alors je le trouverai bien un jour (ou finalement le commanderai) mais je ne ressens aucune urgence...
D’où peut-être aussi des attentes envers le site d’Auparfum que n’ont pas ou plus ceux qui sont actuellement absorbés par la lecture de Nez !
Bonne réussite à vous dans tous vos projets en tous cas et merci pour ce que vous faites pour "élever" les mots autour du parfum et pour valoriser le meilleur en la matière !
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par Solance, le 24 avril 2016 à 12:42
En complément de mon commentaire précèdent et pour finir, Jeanne, je voulais dire que je suis convaincue qu’un site de la qualité d’Auparfum et s’il sait rester vivant et se focaliser sur les sorties de qualité devient "prescripteur" pour nombre d’amateurs voire d’amoureux des belles fragrances... Et qu’il peut parfois aider à leur survie et à leur pérennité.
Le dernier exemple malheureux qui me vient en tête est celui d’Ostara, de Penhaligon’s, hélas disparu 1 an après son lancement.
Vous en aviez annoncé brièvement son lancement ( les fameuses actus ;) ) mais jamais de critique approfondie ensuite... Pourtant, elle aurait peut-être poussé les chercheurs de senteurs printanières qualitatives à acquérir ce parfum et contribué à éviter sa discontinuation ?
Je ne sais pas, je suppose seulement....
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par grand’ourse, le 25 avril 2016 à 09:03
Bonjour Solance,
Ostara est peut-être victime de sa dualité très prononcée ? Autant j’aime la tête verte florale (vraiment les tiges de jonquilles coupées, les mains pégueuses avec), autant le développement gourmand m’a semée en route (et pourtant j’en aurais fait, du compromis, pour cette belle tête).
J’aimerais beaucoup trouver la revue, mais dans ma province, ma quête est restée vaine pour l’instant.
Amicalement, Aurélie.
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par Solance, le 25 avril 2016 à 10:06
Bonjour Aurélie,
Je n’ai pas avec problème avec Ostara.
Sur ma peau tout comme sur celle de mon mari, ce parfum reste de longues heures vert et printanier ! Un délice :)
Tiens d’ailleurs hier mon homme s’en est pschitté au coucher et je me suis endormie dans une prairie florale et lumineuse à ses côtés ! :)
Bonne journée et bien amicalement aussi
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par grand’ourse, le 26 avril 2016 à 08:56
Miam ;)
Et envie... La tête verte d’Ostara sur la durée, je ne m’étonne pas que vous en soyez accro !
Aucun parfum ne reste vraiment vert sur ma peau pâtissière, sauf à devenir strident, ce que je n’aime pas.
Je contourne le problème avec des colognes (je suis en phase de recherche d’une orange parfaite) que je renouvelle dans la journée, mais un beau vert, ce serait merveilleux...
par mam’isa, le 26 avril 2016 à 16:59
Bonjour Jeanne, avez-vous déjà envisagé d’ouvrir votre rubrique "Critiques" à de nouvelles plumes ? Je lis parfois de bien belles descriptions parfumées parmi les échanges en ligne. Qui sait si certains passionnés ne seraient pas intéressés de contribuer aux articles d’Auparfum ? Pourquoi ne pas lancer un concours en ligne sur la rédaction d’une critique parfumée, laissée au choix du participant ? Vous pourriez peut-être dénicher une aide précieuse pour animer le site... et j’en profite pour pleurer la disparition des critiques d’Opium, je suis sûre qu’il nous manque à tous.
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par domik, le 26 avril 2016 à 17:16
Bonjour
Je réponds pour Jeanne qui n’est pas disponible. Eh bien non, nous n’allons pas ouvrir à de nouvelles plumes... tout simplement parce que nous n’avons jamais fermé :). Enfin nous opérons une petite sélection, tout de même ! Il y a simplement très peu de candidats... voire pas. Ce qui prouve finalement que l’engagement que cela demande n’est pas anodin.
Quant à Opium... eh bien il manque à tout le monde bien sûr.
par Solance, le 24 avril 2016 à 12:24
Bonjour Pénélope,
Bon, je vois que je ne suis pas complètement isolée dans ma frustration ! Vous citez 2 parfums dont vous souhaiteriez ardemment la critique, pour moi, il y en a des dizaines ! Et parfois en plus, des rédacteurs ont promis rapidement des billets qui ne sont jamais arrivés, c’est le cas par exemple pour Musc Tonkin de Parfum d’Empire, alors on rêve que ces chefs d’oeuvre ne tombent pas complètement aux oubliettes ;)
J’espère ardemment lire un jour quelques lignes sur Relique d’Amour d’Oriza L.Legrand , sur Anima Dulcis d’Arquiste ou sur les bien jolies créations giacobettiennes que sont Philosykos pour Diptyque, l’Eté en Douce pour l’AP, ou dans un tout autre style le puissant et racé Idole pour Lubin ;)
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par toutpetitnez, le 24 avril 2016 à 13:15
bonjour Solance et Pénélope, Jeanne et l’équipe, et tous les auparfumiens,
je partage votre ressenti sur le "manque" de nouvelles critiques (même si j’apprécie apprendre les sorties par ce biais car je vais peu en parfumerie, je ne lis que de la presse d’actualités en ligne , pauvre de moi^^).
je comprends que l’équipe soit concentrée et absorbée par Nez... et je dois avouer une chose : même si j’ai (très modestement) contribué pour voir cette revue paraitre, ce n’était pas du tout un "besoin" pour moi.
En effet, le format, le support papier (hérésie, je n’ai aucune nostalgie de l’odeur des livres, shame on me) me rebutent tant j’apprécie la lecture sur liseuse/tablette ou même, pour tout autre document que le roman ou le discours narratif, sur PC.
Pourquoi l’avoir quand même soutenu ?
Parce-que grâce à cette équipe, mon nez grandit, mon plaisir aussi, mon quotidien est éclairé de moments lumineux à chaque odeur qui "percute", agréable ou non. Auparfum est ma base pour progresser dans le "smelling" (et c’est enivrant de voir à quelle vitesse ça évolue, arrêt de la cigarette aidant).Lire les critiques ET les commentaires, rayonner en étoile avec les blogs de passionnés, tout ce qui fait que auparfum est (juste) de mon point de vue indispensable et la revue plus un challenge (pour les rédacteurs), un objet concret manipulable et esthétique.
Fin bref, je me suis dit que si pour ce groupe de passionnés le défi était à relever, je me devais d’apporter ma modeste contribution.
Je ne me suis pas jetée sur la revue, j’ai survolé, pioché par petits bouts.
Du coup, vous m’avez vue venir non ? ;)
A quand la version en ligne ?
Bonne journée à tous =)
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par domik, le 24 avril 2016 à 22:16
Bonjour
Merci pour votre soutien... mais il n’y aura pas de version en ligne !
D’abord, parce que de façon étonnante, les lecteurs ne sont prêts à payer que pour le papier.. c’est fou non ? :). Et ce contenu coûte plus cher à produire. Ensuite et surtout parce que le format n’est pas adapté. Nez est un tout, l’association d’une approche éditoriale que nous voulions neuve, et d’une démarche graphique et créative qui nous correspondait parfaitement. A chaque support ses contenus. Nous semble-t-il en tout cas.
A bientôt
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par toutpetitnez, le 24 avril 2016 à 23:25
re^^
ouah, vous pouviez attendre demain pour répondre et profiter du dimanche ! Donc un grand merci pour avoir pris la peine de le faire.
Vous écrivez "Nez est un tout, l’association d’une approche éditoriale que nous voulions neuve, et d’une démarche graphique et créative qui nous correspondait parfaitement.".
Je ne sais pas si l’approche éditoriale c’est ce qui définit "Nez", c’est à dire une revue sur le parfum et l’olfaction et si par conséquent c’est en cela qu’elle est "neuve".
Par contre, la démarche graphique et créative... on sent bien que vous avez "kiffé" à la mettre en oeuvre et, qu’on accroche ou pas au support, cet élan diffuse sa petite musique à chaque page. Pour le lecteur, c’est vraiment bon à ressentir !
Je me demande depuis que je vous ai lu si ça m’étonne ou pas que le lecteur ne soit pas prêt à payer pour du support virtuel. Et je crois que non, ça ne m’étonne pas mais du coup, je me demande si c’est prévu changer dans les années à venir.
Quoi qu’il en soit, vivement le numéro 2 ! ;)
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Je n’aime pas boire du thé mais j’adore le humer noyé au bord de la porcelaine ou perdu au fond de la théière.....Mes premiers souvenirs olfactifs tournent autour d’un service à thé couleur vert d’eau appartenant à ma grand mère et sortie les jours de fêtes...Aujourd’hui grace à ce parfum, c’est jour de fête sur ma peau.
Ce Bohea Bohème est mon coup de coeur parfummé de l’année...C’est un parfum à la fois freak et dandy, qui pour l’avoir testé sur des proches peut être clivant ou apaisant (chercher l’erreur)...
C’est un parfum ciselé de bois et de vert où, après une tempête incroyable de notes aromatiques en tête, se dévoile un coeur de gin qui bat entre deux larmes d’iris....puis une note singulière et délicate de thé infusé se développe doucement, inexorablement sur la peau entre deux fins voils de fumée.
Oh ! Quelle est belle cette note de thé : un thé humide après infusion, un petit tas de compost odorant et amer venu du bout du monde pour venir se faire sepuku dans un petit coin perdu d’Europe au fond d’une théière vidée d’eau, encore tiède, une théière culottée de fumée par des années d’usage et d’amour.
Qui aurait cru que j’aimerais Mona Di Orio sans Nathalie ? ....Pas moi :( Une nouvelle histoire....
Merci M.Fredrik Dalman pour ce coup de tonnerre dans un ciel sans nuage : je vous découvre pour la première fois et j’attends le nez au vent avec impatience la naissance de votre prochain bébé à Amsterdam...
Salutations et Merci (bis)
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