Auparfum

Choisir son parfum...

par Jeanne Doré, le 5 juillet 2013

On parle beaucoup de parfums sur notre site, bien sûr, mais toujours on en revient à soi, et à ses propres expériences. De digressions en réminiscences diverses, les internautes d’auparfum en arrivent bien souvent à nous narrer leur dernière rencontre avec leur parfum du moment.
Nous vous proposons donc de nous raconter ici, en postant vos commentaires sous ce texte, comment vous avez découvert votre dernier parfum qui bien sûr ne saurait être l’ultime, d’une liste qui s’allongera encore beaucoup dans les années à venir !

 

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par janeblackbet, le 12 mars 2010 à 13:13

Bonjour Virg,
j’ai été tres surprise par votre message car dans les parfums que vous avez cité, il y en a au moins les 3 quarts que j’ai porté (et je ne change pas si souvent que cela)
J’ai adoré Flower de Kenzo, qui a été mon premier coup de foudre olfactif, offert par ma mère il y a de cela 5 ou 6 ans.
Aucun parfum par la suite ne m’aura valu autant de compliments, mais à force de le sentir dans la rue, il s’est banalisé à mes yeux.
Je suis également folle de light blue pour son coté citronné, raffole de la gamme kenzoki ( et de Kenzo en général : l’eau ou Summer)
J’ai porté le temps d’un été aqua allégoria mandarine et fleur d’oranger de serge lutens...
Bref je m’arrete la, car je ne vais pas reprendre tous les parfums que nous avons en commun....

Je me suis rendue compte que la catégorie que j’affectionne particulierement est, comme le dis Jeanne, les parfums poudrés..
En ce moment, je porte Emporio she d’armani, qui sent le musc blanc, la vanille avec un départ plutot frais je dirais (il y a de la bergamote en note de tete il me semble)...

Sinon j’aime bien comme vous les parfums un peu à l orange, au citron, mais je dirais plus précisément avec une note fruitée qui ressort intensément : par exemple petite chérie d’annick goutal qui sent tres fort la poire et la peche, avec un fond doux poudré...

Enfin, Jeanne , je voulais vous remercier car vous m’avez conseillé d’aller essayer L instant magic de guerlain.Il n’a pas du tout retenu mon attention bien qu’il soit tres poudré mais j’ai trouvé l’odeur banale... Impossible de m’en rappeler apres !

En revanche, j’ai bp accroché avec l’instant ( tout court ;) de guerlain : il est poudré, comme j’aime, mais oriental ambré, et je trouve fait un peu plus femme que mes précédents parfums...Bref parfait pour moi en ce moment ! (j’ai 24 ans, il est temps d’évoluer un peu ;)

Dommage que je n’arrive pas encore à apprécier des grands classique qui font trop femme fatale sur moi je trouve

J’espere vous avoir un peu aidé Virg !

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par Jeanne Doré, le 14 mars 2010 à 21:22

Bonsoir Jane, s’il vous plait, ne me remerciez pas de vous avoir conseillé un parfum qui ne vous a pas plu ! Moi aussi, j’avais du mal à m’en souvenir au début.... En revanche tant mieux si ce conseil vous a permis de découvrir son petit voisin, très bon choix !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 7 mars 2010 à 22:31

Bonsoir Virg, bienvenue sur auparfum !

Bien que vous aimiez des choses très différentes il me semble que ce qui revient beaucoup, ce sont les notes fraîches, la fleur de d’oranger et les notes poudrées.
Difficile de faire des recos très précises, mais je vous invite à parcourir dans le glossaire les parfums regroupés sous les noms "Poudré" et Fleur d’oranger, par exemple, en lisant les descriptions et les différents avis, je suis sûre que vous arriverez à vous faire une bonne idée de ce qui pourrait vous plaire !

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par Virg, le 7 mars 2010 à 21:36

Les odeurs, ces petites choses qui vous ramènent à des souvenirs, ces petites choses qui vous crée des souvenirs...
Ca a commencé avec les parfums que portaient ma mère, Shalimar de Guerlain, Jicky, Chamade. Un peu plus tard, Ho hang de Balenciaga, Allure de Chanel, Organza de Givenchy, L’instant de Guerlain...tellement que je ne peux pas tous les citer. Je me surprends donc à les sentir de nouveau. Chacun me rappelle un souvenir bien précis.
Pour moi elle a commencé lorsque j’étais petite à me parfumer avec Tartine et Chocolat dont j’avais toute la panoplie, parfum, peluche...Etant plus grande j’en ai à mon tour testé plusieurs : parfum d’été de Kenzo, ,Hot couture de Givenchy, Miracle de Lancôme, Stella in two de stella Mc cartney, Bronze Goddess d’Estée Lauder, Happy Clinique For men...
Mon dernier en date, Mi Fa de Réminiscence. Un coup de coeur comme quelques uns sur lesquels je reviens à tour de rôle entre Eau D’Issey, Light Blue de Dolce Gabbana, Flower by Kenzo, Summer by Kenzo, Noa de Cacharel ou encore une gamme de soins comme Kenzoki (eau bienfaitrice sensuelle). J’avoue que je ne m’y connais pas vraiment en parfums mais il me semble qu’il y a des ressemblances entres chaque, certains frais d’autres plus poudrés. Un dernier coup de coeur...Un parfum Diptyque dont j’ai oublié le nom, très frais pouvant être aussi bien porté par un homme que par une femme.
Ce que je recherche : un parfum reflétant ma personnalité, peu porté, qui serai un peu comme ma signature.

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par Virg, le 7 mars 2010 à 21:44

Ah j’oubliais deux parfums coup de coeur Fleur d’oranger de Serge Lutens et Aqua Allegoria Mandarine basilic de Guerlain...Mes prochains achats sûrement.
N’y a t’il pas une note qui dans tous les coups de coeur cités revient toujours ?

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Garance2

par Garance2, le 23 février 2010 à 22:55

Nouch, il ne me semble pas que le changement de nom et de packaging ait influé sur la fragrance "Shalimar eau légère parfumée" : à mon nez, elle est toujours identique.
- Pour ce qui est d’Un Bois Vanille, il me semble plus opulent, riche que les parfums que vous avez cités.
- Quel dommage que vous ne vous arrêtiez pas sur Iris Poudre ! C’est un parfum magnifique, avec un sillage bien présent, sans être écoeurant. Et c’est un parfum que je ne sens jamais...

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par nouch, le 28 février 2010 à 18:01

Bonjour Garance,

Oui, Iris poudre est vraiment très attirant ; ayant eu un echantillon, je le teste en ce moment. Conclusion à venir ! Je crois que c’est Pierre Bourdon qui l’a crée ; quelqu’un connait-il une autre création de ce parfumeur pour Ulric de Varens : Oriental night ? Vos avis m’interessent !

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Phoebus

par Phoebus, le 23 février 2010 à 22:32

Je ne sais pas trop pourquoi mais en lisant votre parcourt et la façon dont vous vous exprimez, je vous verrais ben porter Flower Bomb de JeNeSaisPlusQui (Viktor quelque chose...bref, il est connu de toute façon, le flacon est une espèce de grenade à paillettes). Parce qu’il se sent, et que vous avez l’air d’aimer les fruits, et qu’il est pétillant, enveloppant... Mais peut-être un peu trop commercial ? (y’en a que ça rebute). En revanche, je ne pense pas qu’il ait ce quelque chose "de charnel" que vous recherchez.
Sinon, puisque vous aimez Shalimar et que votre mari aime les odeurs de sucreries, L de Lolita lempicka semble être un bon compromis non ? Bien sûr il est encore "commercial" celui là, mais il vaut le coup.

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par nouch, le 23 février 2010 à 22:42

Merci pour ces informations rapides ! Je connais le flower bomb de Viktor&Rolf; il m’a plus dès le premier sniff mais pas de coup de coeur. Le Si de Lolita est vraiment bien, je suis entrain de tester sa tenue...et de vérifier qu’il ne me donne pas la fameuse migraine qui somnole sournoisement.Bravo, vous avez visé 2 parfums qui me tentent bien !

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par nouch, le 23 février 2010 à 21:14

Voilà, encore une petite nouvelle sur ce blog !
Avant tout, bravo Jeanne pour toutes ces critiques et discussions passionnantes pour tous les fans de parfums.. ;je vous lis depuis quelques semaines et, ce soir, je ne résiste pas à l’envie d’y participer aussi.

Cette rubrique sur "choisir son parfum" m’inspire particulièrement car c’est "un de mes problèmes" dans la vie...rien de grave heureusement..mais qui me turlupine toujours depuis 15 ans.J’aimerais beaucoup trouver LE parfum, qui soit une révélation, qui, pour moi et pour les autres, soit un prolongement de moi-même.. Evidemment, mission impossible, parce que, quand on se plonge dedans, on a inexorablement envie de jouer, d’être infidèle..pour aussi parfois se déguiser et se métamorphoser...

Mon premier parfum, quand j’avais 12 ans, fut N°1 de Laura Ashley.J’en garde un souvenir très vif car il a représenté pendant 5 ans mon identité olfactive. Il fut malheureusement arrêté. C’était un grand fleuri qui me valut de nombreux compliments, notamment sur le fauteuil de l’orthodontiste.J’ai eu quelques infédilités navrantes à "Senteurs fraiches" d’eau jeune et le parfum fleur de Kenzo en eau légère.
Puis arriva Cristalle, le parfum femme de mes premières soirées. A cette époque déjà, j’étais la seule dingue à passer des heures chez sephora, à "sniffer" dans tous les sens. Sur une amie, je sens Sublime de patou et me l’offre ; je l’aime encore beaucoup.Je l’inaugure en fevrier à Rome et il reste pour moi synonyme de cette ville dès que je le sens.

Pour aller vers le fruité, je tente Deci-Delà de Nina Ricci, trop femme à cette époque pour moi.
Commence alors les achats multiples : Cabotine de Grès (pas mémorable), Dune(très évocateur, très aimé par les hommes)....Et pour mes 18 ans, mes amis m’offrent Un Lys de Lutens, le soliflore par excellence ! Je l’aime d’amour mais je lui reproche de tacher les vêtements...et son côté trop " fleur unique" me lasse sur la fin. Peut-être pour ressembler à mes tantes, je m’offre Shalimar eau de toilette..mais peu de tenue.. et je ne suis pas prête pour l’eau de parfum. Dans la foulée,lors d’un déménagement, on me vole tous mes flacons. ; Me voilà à nouveau en quête du parfum idéal !

J’essaye Pleasures, qui est agréable mais manque de complexité à mon goût.On me donne O Oui de Lancôme mais ce n’est pas le coup de foudre. Je rencontre mon futur mari qui a le nez allergique et qui a mal à la tête dès que le parfum "pique" un peu...Cela n’arrange pas mes affaires !

Je me tourne vers Chanel : Coco mademoiselle, N°5.Et Guerlain:on m’offre EChamps- Elysées(le grand mimosa..mais très peu pour moi !) Pivoine Magnifica ( que j’aime beaucoup car porté à la naissance de mes filles : il reste indéniablement évocateur de ce moment..un parfum doux pour ne pas gêner le nez fragile de mes bébés..mais qui n’est pas assez tenace à mon goût),Mandarine Basilic(un cadeau toujours mais qui ne me séduit pas, tout comme Tutti Kiwi et Herba Fresca). Récemment, pour la naissance du dernier, j’ai porté Figue-Iris, très doux et frais..mais toujours ce problème de sillage !
J’ai fait un petit détour par Paris et m’offre Muschio Oro de Santa Maria Novella, je ne l’utilise que 2 fois, il me donne la migraine !
Je peste..je suis perdue.

Je fais un détour vers des parfums plus capiteux Allure Sensuelle, qui me vaut beaucoup de compliments mais que je réserve au soir ; Dolce Vita que j’aime bien mais qui n’est pas encore totalement ce que je recherche.Comme j’essaye de trouver des odeurs qui plaisent à mon mari (qui, comme idepont, ne se parfumait pas pour cause d’allergie..et que j’ai converti à Terre d’Hermes), nous tombons d’accord pour quelquechose d’inattendu Mora Bella(l’ancien Fruits rouges du comptoir pacifique). J’adore son explosion gourmande mais il me manque de tenue.. ;ce qui n’était pas son cas avant sa nouvelle appellation(à mon sens).

Dernièrement, j’ai acheté Infusion D’Iris de Prada..très apprécié en test mais qui me déçoit porté sur la journée..trop propre,un peu ecoeurant pour moi. Sur un coup de tête, je me lance pour Jicky, que je vire en "vieille" dame ..trop dommage !Le tout dernier est Quel amour d’Annick Goutal : ses fruits rouges, ses roses, sa pivoine..un délice....qui, au final, me donne mal à la tête !!!

Non, non, encore non, je deviens folle. ;Je vais chez Frederic Malle où j’apprécie l’Eau d’Hiver et Iris poudre. Le premier a une odeur délicieuse mais sans halo autour de moi ; le second est top niveau mais peut-être tropp classique entre le N°5 et(je me trompe peut-être) Arpège. Je vais dans les "niches" de Guerlain, mon mari craque pour Gourmand coquinmais je le trouve trop chocolaté.
Alors, en définitive, mon préféré estShalimar eau légère parfumée ; c’est mon doudou chéri ! Mais ce jus bleu n’existe plus...et je ne sais si les nouvelles editions sont les mêmes..Avis aux connaisseurs !

Si vous avez une révelation pour un parfum caresse, doux, chaud, comme une seconde peau, non agressif, qui tient, que l’on sent et qui se sent(Idepont, quid d’un bois vanille ??), n’hésitez pas à me faire partager vos expériencces car mon parcours vous montre bien le flou total de ma quête !!

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par nouch, le 23 février 2010 à 21:47

Ah, j’oubliais mon détour chez l’Artisan Parfumeur : La haie fleurie du hameau, dans ma pèriode grand jasmin..(quelqu’un le connait-il ?), thé pour un été (un thé au jasmin très désaltérant) et mûre et musc(oui..mais il lui manque un je ne sais quoi) . Sinon, j’aime beaucoup Premier Figuier mais je n’ai pas craqué !!

Un autre avis m’intéresse : en sentant Iris poudre, j’ai cru retrouver un peu d’Ombre Rose de Charles Brosseau, quand pensez-vous ?

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par idepont, le 24 février 2010 à 23:35

J’adore Un Bois Vanille, mais je ne pense pas qu’il corresponde à ce que tu cherches, la vanille très persistante empêche un peu, à mon sens, qu’il soit totalement seconde peau. En revanche, tu pourrais essayer Daim Blond, qui est sur moi exactement ce que tu décris.

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par idepont, le 24 février 2010 à 23:40

Quand tu dis « J’aimerais beaucoup trouver LE parfum, qui soit une révélation, qui, pour moi et pour les autres, soit un prolongement de moi-même.. Evidemment, mission impossible, parce que, quand on se plonge dedans, on a inexorablement envie de jouer, d’être infidèle..pour aussi parfois se déguiser et se métamorphoser... », je te comprends, mais j’ai arrêté de chercher ZE one. En effet, on évolue, au cours de la vie, des saisons, de la semaine et de la journée. A chaque moment correspond un désir de parfum. Et il y en a tant de merveilleux, pourquoi se priver !!
De plus, je ne sais pas si c’est pareil pour tout le monde, mais si je porte longtemps (plusieurs semaines/mois) le même parfum, je finis par ne plus le sentir, ce qui est frustrant, car si je le porte aussi longtemps, c’est que je l’aime et qu’il me correspond à ce moment-là. Donc j’en change temporairement, puis j’y reviens, et la magie opère à nouveau...

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par nouch, le 28 février 2010 à 17:53

Merci Idepont pour votre réponse ! Daim blond..je ne me souviens plus de son odeur..il faudrait que je le teste à nouveau.

Mais, vous avez raison, le fait de multiplier les flacons a qchose de délicieux et, en m’habillant pour une occasion particulière, je sais d’avance que ce sera tel parfum et non tel autre !

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par Jeanne Doré, le 28 février 2010 à 15:45

Bonjour Nouch, bienvenue sur auparfum , et merci pour cette très complète “biographie parfumée” !
Vous dites au début que vous n’étiez pas prête pour Shalimar en eau de parfum ou extrait, mais peut-être pourriez-vous essayer maintenant, c’est vraiment magnifique à porter lorsqu’on aime ce thème.

Et avez -vous testé lors de votre visite chez F. Malle Musc Ravageur, qui est un peu dans la lignée du Guerlain ?

Enfin, je ne crois pas qu’il faille trouver LE parfum idéal comme s’il n’y en avait qu’un, c’est comme en amour, on a le droit de changer, et de se satisfaire même quand on n’a pas atteint la perfection ! (encore faudrait-il qu’elle existe...)

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par nouch, le 28 février 2010 à 17:57

Merci Jeanne pour votre message.
J’ai déjà testé l’extrait de Shalimar car il en restait dans un flacon de ma grand-mère...mais je trouve qu’il vire sur moi. Peut-être devrais-je faire un essai avec un extrait récent ?

Non, malheureusement, je n’ai pas senti Musc ravageur mais je vais essayer de la faire et de trouver des avis sur lui ! Merci de ce conseil.

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par eh-andy, le 23 février 2010 à 11:34

Habanita sur un homme, est-ce plausible olfactivement, ou est-ce résolument trop connoté ? Je ne l’ai jamais senti, mais au vu de vos descriptions d’un oriental complexe, je me demandais..

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par xxerus, le 24 février 2010 à 11:21

Aucun problème ; je l’ai moi même déjà porté sans aucun complexe. Il faut seulement avoir la main très très trèèèèèèès légère (j’insiste) et - comment dire cela d’une façon très politiquement correcte - avoir l’assurance d’une attitude suffisamment masculine.
Le fond boisé ambré oriental est un délice absolu de réconfort dont vous auriez tort de vous priver !

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par eh-andy, le 24 février 2010 à 13:12

Cher xxrus, merci beaucoup pour votre réponse !!
La prochaine fois qu’il me tombe entre les mains je le teste sur moi-même, et verrai ce que cela donne (et surtout la réaction de ma fiancée !)- Merci du conseil pour la main légère, et pour l’attitude masculine, je veillerai à ce que ma fiancée, justement, ne paraisse pas troublée, et me regarde toujours de la même façon !
Les beaux parfums orientaux me paraissent tellement unisexes parfois que les compliments sur celui-ci me donnent bien envie de l’essayer !

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par idepont, le 23 février 2010 à 11:00

Choisir son parfum, titre la rubrique... Toute une histoire ! Un long parcours...

Enfant, je respirais donc la Blue Grass de ma mère, et l’odeur de savon basique de mon père. Ma grand-mère paternelle portait du vétyver en souvenir de mon grand-père. Je ne me rappelle pas les parfums des mes grands-parents maternels, dont j’étais pourtant plus proche... J’étais déjà très gourmande.
Mon premier flacon acheté avec mon argent de poche a été une vanille d’yves rocher, banale, vulgaire et délicieuse comme un beignet de fête foraine. Je devais avoir 12 ou 13 ans. J’ai gardé très longtemps ce flacon, dont le contenu ne s’est dénaturé que très tard. J’étais gamine, donc ça m’allait assez bien. Mais les parfumeries me semblaient déjà l’antre de tous les plaisirs, même si je n’osais pas encore en franchir seule le seuil.
J’ai fini par oser, pour acheter, premiers babysittings aidant, un peu de Trophée de Lancôme, que j’aimais beaucoup. Encore un peu garçon manqué, le côté mixte et sportif me plaisait. J’alternais avec Diorella pour les "occasions".
Peu de temps après, plus à l’aise dans ma nouvelle féminité, j’ai porté Magie Noire, même si je pressentais que le côté un peu sulfureux ne me correspondait pas. Mais Diva, d’Ungaro, me poussait à l’infidélité. J’en aimais autant le nom. C’est vers ce moment-là que j’ai rencontré mon mari.

Sans supporter l’idée de se parfumer lui, il aimait que je "sente bon" (c’est un début...) et il savait que j’adorais ça. Donc il savait comment me faire plaisir. Mon premier parfum d’adulte, je dirais, a été Nahéma, de Guerlain. Il m’allait bien. Ca a été mon premier vrai coup de foudre. C’était moi à ce moment-là, vraiment. C’était plus que sentir bon, c’était me décrire gentiment. C’était aussi le moment d’Ysatis, de Givenchy. Je suis étonnée, en écrivant ces lignes, de voir à quel point j’ai été infidèle ! :-)
Au hasard des promenades, nous entrions dans les parfumeries, juste pour le plaisir... Je suis ressortie avec Cuivre, de Montana, je crois que c’était une édition limitée, j’adorais, et j’ai été très triste, quand un de mes enfants a cassé le flacon, de ne pouvoir le remplacer... J’étais mûre pour l’eau d’Issey, qui n’était pas encore sorti. L’eau de Cédrat, de Guerlain, m’a séduite un moment, entre autres pour son flacon. J’ai porté un peu de Vent Vert, puisque j’avais appris que c’était le parfum de jeunesse de feue mon adorée grand-mère maternelle... Et j’avais toujours une eau de Rochas toute simple sous la main.

Une amie a oublié un jour son eau d’Hadrien à la maison. Une révélation. Jusqu’à présent, c’est le parfum que j’ai porté le plus longtemps et que j’ai racheté le plus souvent.

Et puis sont arrivés Miyake et Kenzo. Une esthétique totalement différentes. L’eau d’Issey a marqué un grand tournant dans ma vie. Et le premier Kenzo, au si joli flacon, m’a envoûtée...
Mais quel calvaire de les sentir partout dans la rue, ces deux-là !

Guerlain a sorti ses Aqua Allegoria. J’ai porté avec grand plaisir Herba Fresca, qui faisait de moi un chewing-gum géant, ce qui était agréable à une époque où j’étais hallucinée de fatigue. Puis Pamplelune est sorti, que j’ai acheté plusieurs fois aussi. J’étais dans une période assez simple, j’allaitais année après année, j’étais crevée, je voulais me rafraîchir, je n’avais pas le courage de me raconter, pas le temps de chercher, et pas envie d’infliger un parfum trop lourd à mes bébés. L’eau d’Orange Verte me faisait du bien aussi et la cologne de Mugler. Le temps a passé, pas de grandes nouveautés sur mon étagère, et ça m’attristait un peu, car je me rappelais le bonheur que j’avais eu à découvrir de nouveaux parfums. Mais à la campagne, sans avoir le temps de chercher, pas facile de faire des rencontres !

Et puis un jour, j’ai découvert Lutens. Comment ? Je ne me rappelle plus. C’était Fleurs d’Oranger. J’ai toujours adoré la fleur d’oranger sous toutes ses formes. Ca a dû être le nom qui m’a attirée. Un choc terrible. Un vrai grand parfum... Peu à peu, je me suis intéressée à Lutens et j’ai découvert Un Bois Vanille (retour à mes premières amours), Daim Blond, Chêne... Et quand une vendeuse m’a dit que quand elle hésitait, elle portait les deux en même temps, alors là, ça a été une révélation. Je ne le fais que pour Lutens, mais il m’arrive souvent d’en porter deux, le plus souvent boisé ou cuiré, en même temps, ce qui invente à chaque fois une nouvelle signature...
A côté de ce parcours Lutensien, la Violette de Goutal a ravi mon coeur durablement. Je la porte par période. Mes filles aimeraient m’en piquer, mais je veille...

Dans tous ces parfums, une histoire, une facette de moi, une période... Je ne peux pas envisager un parfum qui sente juste bon. Il faut que ça soit moi. Un jour, mon mari est rentré avec un Givenchy (un énorme flacon, en plus) dont j’ai oublié le nom, il sentait le muguet. Il l’avait senti sur une amie commune, l’avait aimé, m’en avait fait la surprise. Je l’ai trouvé d’un banal, sur moi... J’en ai porté pour lui faire plaisir, mais j’avais l’impression d’être une usurpatrice, de me compromettre, de raconter un mensonge. Il a très rapidement convenu, d’ailleurs, que ce parfum n’était absolument pas pour moi... Nous choisissons toujours ensemble. Il est allergique à une composante particulière de certains parfums (genre Shalimar), qui l’étouffe immédiatement, et l’expérience du Givenchy le dissuade de choisir sans moi...
Voilà ma réponse à "choisir son parfum". Elle est simple : j’en suis incapable, je suis trop volage... ;-) D’ailleurs, ce matin, je me suis commandée le coffret d’échantillons de DesNez, dont j’ai lu tant de louanges ici-même... Je vous dirai ce que j’en pense !

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par idepont, le 23 février 2010 à 19:36

Et j’ai oublié Tocade, de Rochas, que je viens de ressortir et qui n’a pas bougé depuis des années ! Et que je redécouvre depuis ce matin, du coup...

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 22 février 2010 à 22:27

Bonsoir Isabelle, rien qu’en vous lisant depuis deux minutes, il me semble que votre soit-disant "inculture" est loin d’en être une ! Vous êtes une véritable perfumista, et en plus vous avez converti votre mari, chapeau !

Je ne connais pas du tout cet Arden introuvable, je ne pourrais que vous encourager à chercher sur internet, peut-être sur un site anglo-saxon ? Il s’agit d’après Basenotes d’un accord floral rose-jasmin-tubéreuse-oeillet avec un départ aldéhydé et un fond poudré boisé musqué. Quelqu’un le compare à Je Reviens de Worth, qui est peut-être plus accessible ?...

Continuez à nous lire, je suis enchantée de vous servir de guide dans ce “monde fabuleux” !

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par idepont, le 22 février 2010 à 23:06

Bonsoir Jeanne !

Merci de vos compliments :-)

Je n’y connais rien, mais j’ai toujours eu le nez très fin, assez pour constater depuis toujours qu’il y a beaucoup plus de mauvaises odeurs que de bonnes... Mais que de "mauvaises" odeurs peuvent néanmoins être intéressantes, voire recherchées dans certaines circonstances, qu’il s’agisse de souvenirs d’enfance (j’ai longtemps détesté l’hélichryse qui "empestait" les dunes de mon enfance, et maintenant, je nage dans le bonheur quand j’ouvre mon flacon d’huile essentielle), qu’il s’agisse d’évocations de bons moments (l’odeur de poussière et de moisi de certains endroits magiques, l’odeur de certains plats un peu pénibles qui rappellent de merveilleux voyages), ou, très basiquement, l’odeur de mon mari quand il a eu chaud, ou l’odeur de lait un peu caillé dans le cou de mes bébés... :-) Bref, autant d’odeurs discutables qui m’évoquent divers paradis...

Dans un autre registre, je soigne toute la famille aux huiles essentielles, les renifler me fait déjà me sentir mieux, outre leur indéniable efficacité. Et chez moi, je n’utilise jamais de produits ménagers parfumés, ma lessive sent le moins possible, et je nettoie tout au vinaigre blanc... L’odeur lessive+asouplissant+parfum louche qui imprègne les vêtements des amis de mes enfants qui viennent dormir à la maison est un calvaire à chaque fois... Ca PUE ! J’achète pas mal de fringues d’occase pour mes petits sangliers qui se roulent dans la boue toute la journée, et il me faut parfois plusieurs lavages pour que je leurs laisse porter ces vêtements.

J’ai le nez et le palais fins, c’est de naissance, et ce n’est pas toujours un cadeau. Néanmoins, je pense, comme beaucoup d’intervenants ici certainement, que j’ai accès, grâce à cela, à des plaisirs uniques.
Merci de votre accueil, je reviendrai souvent lire votre site et essayer d’enrichir mes connaissances pour mieux comprendre et apprécier ce qui me transporte tant ! J’ai toujours regretté de ne pas avoir appris l’oenologie, j’ai toujours regretté de ne pas avoir suivi une formation très très basique en parfumerie... Votre site me donne vraiment envie de voir ce qui existe en la matière, pour quand j’aurai le temps...

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par idepont, le 24 février 2010 à 23:42

Merci, Jeanne, pour l’idée de chercher Blue Grass sur des sites anglo-saxons. Je n’y avais même pas pensé, persuadée que ce parfum ne se faisait plus depuis des années. J’ai lancé une recherche sur Ebay.UK et j’ai trouvé mon bonheur. Ma mère aura son flacon pour son anniversaire en avril, je suis enchantée de lui faire cette surprise ! :-)

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par idepont, le 22 février 2010 à 22:13

Bonsoir à tous !

Ah ben voilà, j’avais dit que je me coucherais tôt ce soir, et puis en cherchant un truc, de fil en aiguille, j’atterris sur votre site, chère Jeanne (vous ne me connaissez pas, mais moi, rien que de vous lire depuis deux heures, je vous parle comme à une amie qui me comprend !).

Petite présentation, Isabelle, j’habite la campagne, j’y élève mes nombreux enfants, je suis en jean et bottes fourrées tout l’hiver, sandales plates et basiques l’été, je fais mon potager, les conduites, la tambouille, je ne vois pas grand monde au quotidien et ça me va très bien, je suis rarement maquillée (juste pour "sortir"), MAIS toujours parfumée, même quand je suis malade. Lutens est l’homme qui m’est le plus proche après mon mari (Chêne, Daim Blond, Bois Vanille, Fleurs d’oranger, + tous ceux qu’il me reste à découvrir quand j’aurai le temps et pour l’acquisition desquels j’emprunterai au Diable s’il le faut) et Annick Goutal, aussi, pour son irremplaçable eau d’Hadrien, pour sa Violette à suçoter et la Mandragore de mon mari... Mari que j’ai épousé malgré son opinion tranchante de "les parfums, ce n’est pas pour les vrais hommes", mais qui, maintenant, raffole aussi de Gris Clair et du très judicieusement nommé Grain de Plaisir qu’il porte quand il veut mettre toutes les chances de son côté :-)

Bref. On se parfume, chez nous, et on aime ce qui est bel et bon.

Ca me vient de ma mère. Sauf qu’elle était fidèle à un seul et unique parfum, qu’elle ne trouve plus. Il s’agit de Blue Grass, d’Elisabeth Arden. Des années qu’elle s’en désespère. Je la comprends, c’est toute mon enfance. J’en ai trouvé absolument miraculeusement sur un ferry qui m’emmenait en GB l’année dernière. Quand je lui ai offert le flacon, elle en a pleuré... En fille cruelle, j’aimerais bien réitérer mon geste, mais je vais rarement en GB, et toujours en avion (à la notable exception de l’année dernière, donc, mais nous étions encombrés de trucs intransportables en avion).

Sauriez-vous donc où je pourrais trouver ce Graal, ou alors, ce qui pourrait évoquer avantageusement notre petite madeleine familiale ? Ma chère mère aime aussi les fleurs blanches, gardénia, fleurs d’oranger,... Mais Blue Grass reste vraiment son amour absolu... Merci de votre aide à tous, et merci à Jeanne de ce site merveilleux que je lis comme un roman, et qui me fait mesurer avec consternation mon inculture crasse et avec délices tout ce qu’il me reste à découvrir dans le monde fabuleux du parfum...

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