Sables

190 euros à présent … contre 70 il y 7 ou 8 ans … L’immortelle coûte de plus en plus cher ou on est pris pour des vaches à lait ?

Bonjour,
j’ai rencontré Sables il y a de nombreuses années et il m’avait stupéfait. Magnifique, un choc. Mais je m’étais dit : ce sera pour plus tard, dans quelques années. Je gardais un vieil échantillon qui me frappait toujours par sa puissante incongruité, sa tenue exceptionnelle ; Sables c’était un parfum qui se déposait sur vous, vous habillait pour la journée en évoluant assez peu.
Et puis j’ai acheté mon premier flacon il y a 3 mois. Au premier abord, le jus semblait fidèle à ce que j’avais connu. Mais à l’usage, après plusieurs semaines je peux l’affirmer : Sables n’est plus Sables. Il ne tient plus, ce n’est pas une "eau de parfum", c’est à peine une eau de toilette. Le parfum en lui même fait moins de place à l’immortelle et plus à une sorte d’ambre synthétique et métallique. Ca ne sent pas mauvais, mais ca ne tient pas et surtout, c’est devenu trop consensuel, trop mou, sans âme.
Depuis, j’ai appris la reprise de la maison Goutal par Amore Pacific. On imagine très bien la politique financière, court-termiste, bas de plafond.
C’est affligeant, c’est scandaleux. Ils ont détruit Sables et par contagion, j’imagine qu’ils ont considérablement abîmé la maison Goutal.
On se sent floué, volé du droit de retrouver et de porter des parfums historiques qui nous ont captivés comme si on nous interdisait de revoir certains amis. C’est navrant.

J’ai senti sable par hasard dans un galerie lafayette un samedi.
N’étant pas adepte des parfums qui y sont vendus, je n’avais jamais senti un parfum de gouthal.
J’ai donc pris l’initiative et le temps d’en sentir quelques uns.

Et là... le coup de foudre.
Sable est un des rares parfum qui sont clivants directement, un clivage chirurgical.
Soit on adore soit on déteste.
Un peu comme mont de marcisse de l’artisan parfumeur.

Je l’aime, mes proches un peu moins, pour certains c’est un parfum "de vieux". Pour d’autre il intrigue...

Je le porte quotidiennement enfin presque, depuis près de 4 mois.

Ce que je peux vous en dire :
Il a une très longue tenue.

Tellement longue que les manteaux gardent l’odeur du parfum bien après.

Le parfum peut écœurer à la longue alors je l’alterne.

Il a une odeur chaude, un réglisse épicé, mais pas sucré.
Un parfum brut et fort mais travailler.
Sans ancun doute il est plus masculin que féminin.

Enfin pour conclure c’est un parfum que l’on porte pour sois. Une vrai ode à la narcisse.

Bonjour à tous,

Essayé il y a un mois, il m’a dérouté. J’y ai senti une note un peu réglisse, qu’en temps normal je n’aime pas trop.
Je lui ai laissé deux trois semaines avant d’y revenir et de prendre finalement une véritable claque. Du jamais vu pour moi, quelque chose de totalement nouveau, que je n’ai jamais eu dans ma collection.
Je suis finalement tombé très accro à cette odeur. J’ai toujours été un admirateur du travail de Jean-Claude Elena pour le réalisme qu’il arrivait à faire transparaître dans ses créations telles des cartes postales ou des tableaux impressionnistes.
Un de mes amis parle de poésie en évoquant les créations Goutal, et c’est véritablement avec Sables que j’ai compris où il voulait en venir. C’est effectivement très poétique.
Pour Annick, Sables c’est la Corse. Pour moi c’est ma jeunesse en Vendee, sur les côtes sauvages des Sables d’Olonne quand nous regagnions la voiture en fin d’après midi. Monter les dunes jusqu’à ces palissades en bois au sommet, avec ces fameuses immortelles calcinées par le soleil d’été. Le choc olfactif et mémoriel entraîné par ce parfum m’a bouleversé.
Je confirme ce qui est dit dans la critique, Sables n’évolue pas, il est simplement très polarisant et durant de nombreuses heures. J’en ai du mal à trouver le sommeil le soir quand ses effluves sont encore perceptibles jusqu’à tard dans la nuit. Te sentir, je veux encore te sentir...
très très belle création !

Bonsoir a tous,
Pas adepte de la marque j ai néanmoins été très intriguée par l éventail de critique énorme sur ce parfum... Et que dire à part que j adore les parfums controverses...il fallait donc absolument que je le sente et vite.
Grand bien m a pris car à la première effluve j ai été conquise, l helycrise me sautant aux narines, puis le côté poudré et venu adoucir les sens .
Quelle superbe découverte.il doux, chaud, poudre et acre en même temps...tout ce que j aime.
Définitivement un coup de coeur

Je l’adore ! Je le porte surtout l’été puisqu’il me rappelle mes origines, le sable chaud qui dort sous la pinède des Landes.... Humm un régal, toute mon enfance...

Du fin fond de ma province (et de ma province belge, c’est dire), je n’avais jamais croisé un flacon de Sables.
C’est chose faite depuis cet après-midi et Dieu que ce fut agréable de le découvrir exactement comme je m’y attendais.

J’ai personnellement du mal à l’imaginer comme un parfum clivant. La chaleur des épices laisse une place non négligeable au charme indolent d’une l’immortelle magnifiée. C’est sensuel, c’est voluptueux, c’est très très chaud (au sens thermométrique du terme) et je ne me verrais le porter que par temps frais. Mais je m’y suis senti à l’aise immédiatement.
Le seul reproche que j’aurais à lui faire, c’est son manque d’évolution.
J’aime que mon parfum me fasse un peu de storytelling (et là, je louche sur Vol de Nuit). Mais là, je sens que je deviens tatillon...

Aujourd’hui, j’ai enfin pu sentir ce Sables (chez L’Art du Parfum à Nancy), fragrance tant désirée vu ses notes attractives et tous les mots favorables lus sur les sites et forums !
Et mon intuition était juste, je ne suis pas du tout déçu, comme hélas assez souvent...
Mes préférences et attirances sont presque intégralement pour des parfums "forts", "puissants", qui divisent généralement beaucoup, enfin pas facile.
Sables me comble comme par ex. Black de Bvlgari, Bois d’Ascèse de N.Goodsir, Cuir Mauresque du Serge voire des Parfum d’Empire (mais je sais également apprécié des Ellena !) Peut-être est-ce dû à ma personnalité qui ressemble trait pour trait, je crois, à ces créations, qui soulignent parfaitement celle- ci...
Comme beaucoup a déjà été dit et que je ne dispose pas du talent olfactif et littéraire des parfumistas, je ne peux qu’exprimer des borborygmes littéraux démontrant mon entière satisfaction.
Je suis veni, j’ai senti, j’ai acquis ! (même si ce n’était bancairement pas le moment... je dois être un acheteur en série ès parfums car ces derniers jours, un 50ml de Bois de Violette, accompagné de plusieurs décants et flacons d’occasion ont déjà complété ma p’tite collec’...)
Tout ça pour confirmer que Sables me plaît énormément et qu’il est un parfum plus que magnifique... (et qu’il ne faut décidement pas que je pousse la porte d’une charmante et attirante boutique...)

Je porte aujourd’hui Sables, un decant qu’une passionnée m’a envoyé l’autre jour.
J’avais déjà senti ce curieux Sables il y plusieurs années, mais je ne m’étais pas résolue à l’acheter... peu peut être de pas pouvoir l’assumer, car le moins qu’on puisse dire en effet c’est qu’il ne fait pas dans la dentelle.

Pourtant bizarrement, j’ai de suite adoré et facilement adopté l’autre "curiosité" de la maison Goutal, au fort tempérament et sans compromis, je veux parler de Mon Parfum Chéri...
Je retrouve Sables avec plaisir. J’avais par contre oublié son envolée très liquoreuse ; a-t-il changé dans ses notes de tête ? Ou je dois avoir oublié ce shoot que ses prennent les narines dès le premier pschitt.
J’attends maintenant avec impatience de le ressentir dans plusieurs heures, car même s’il est vrai que son évolution reste limitée, de mémoire il est très beau lorsqu’il s’adoucit ...