Private Collection
Estée Lauder
- Marque : Estée Lauder
- Année : 1973
- Créé par : Vincent Marcello
- Genre : Féminin
- Famille : Florale
- Style : Chic - Classique - Élégant
Un jardin à New York
par Aurélien Caillault (PoisonFlower), le 9 juin 2014
Je ne suis jamais allé à New York, je n’ai donc pas eu la chance de traîner mes guêtres à Central Park. Pas encore ! En attendant de pouvoir le faire et pour m’imprégner de l’esprit de la ville, je me console en regardant les films de Woody Allen et en respirant Private Collection, ce parfum qu’Estée Lauder voulait d’abord, comme le prétend la légende, garder pour elle seule.
Une chose intéressante avec les Lauder est qu’ils brouillent régulièrement les pistes avec leur nom : ainsi, Youth-Dew n’a vraiment rien d’une "rosée de jeunesse", Azurée (1969) ne sent pas à proprement parler le ciel bleu ou le bord de mer, et Pleasures n’est pas franchement une invitation à la luxure ! Dans le cas présent, si Private Collection vous laisse penser que vous allez vous retrouver avec des notes précieuses d’épices et de bois récoltées aux quatre coins du monde, vous en serez aussi pour vos frais.
J’ignore si le bureau qu’occupait Estée Lauder à New York donnait sur Central Park, mais je l’imagine aisément admirer le paysage étonnant qu’offre cet immense havre de paix et de nature posé comme par enchantement au milieu de la fureur urbaine de la mégalopole américaine. Et appeler dans la foulée un parfumeur, en l’occurrence Vincent Marcello (à qui l’on doit Yatagan de Caron), pour l’aider à formuler une fragrance qui évoquerait le célèbre parc.
Qu’il ait été ou non inspiré par Central Park, Private Collection respire en tout cas la simplicité d’un jardin autant que l’élégance cérébrale dont New York semble ne jamais se départir.
La première bouffée sent l’herbe fraîchement coupée, les feuillages tiédis par la douce lumière du soleil d’avril, mais l’on n’est pas pour autant transporté dans un décor totalement bucolique, car en contrepoint au galbanum terreux se développe la senteur raffinée du tilleul.
Sous ces notes végétales d’une belle luxuriance on découvre un cœur floral à l’élégance impeccable et on ne peut plus citadine. Au vert très vif du début succèdent donc des touches plus délicates de jaune et d’orangé grâce à un bouquet de mimosa et de fleur d’oranger qui prolonge en outre l’atmosphère printanière.
Puis, la balade prend fin, les teintes jaunes/orangées font place aux ors, aux marrons, aux bruns. Au paysage de verdure ensoleillée succède le crépuscule avec des notes de mousses et de bois, chaleureuses et profondes, toujours baignées d’une certaine luminosité végétale et qui invitent à la quiétude.
En fait, la balade a duré plus longtemps que prévu : les feuilles ne lévitent plus dans les arbres, elles se sont assombries et on leur marche à présent dessus en prenant soin de les faire craquer. Sans s’en apercevoir, on est passé du printemps à l’automne en faisant l’impasse sur les excès de l’été, trop clinquant, ce que ne saurait être Private Collection. Profondément nature sans être décontracté, sophistiqué sans paraître apprêté, il est juste parfait en toutes circonstances, qu’il accompagne une balade au parc dans l’après-midi ou bien un dîner chic en ville.
En matière de mètre-étalon des notes vertes, Vent Vert de Balmain fut longtemps la référence incontournable, mais ça c’était avant. Plus précisément avant qu’il ne soit irrémédiablement appauvri lors de sa deuxième reformulation en 1999… Private Collection pourrait aujourd’hui reprendre ce titre, tant il me semble faire revivre par moments le Vent Vert que j’ai connu, celui de 1990. Le Lauder est moins radical et foufou, plus lisse aussi, mais il est un des rares parfums avec le Balmain à posséder cette verdeur inoubliable, incroyablement florale et printanière.
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par Blanche DuBois, le 5 mars 2024 à 13:39
Private Collection nous revient dans la nouvelle gamme exclusive Legacy Collection ré-imaginée par Frédéric Malle. Nouveau flaconnage, nouveau prix et selon les premières critiques le nouveau Private Collection composé par Anne Flipo ressemblerait à Synthetic Jungle. J’ai vraiment hâte découvrir ces exclusifs d’Estée Lauder (White Linen, Private Collection, Estée, Azurée, Knowing).
par ana, le 11 novembre 2014 à 19:34
Bonsoir. Je pense qu’il y a un bug chez Private Collection, on ne peut pas le porter...dommage, parce que il est vraiment merveilleux :-)
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par Jeanne Doré, le 12 novembre 2014 à 00:05
C’est corrigé, chère Anna, vous pouvez désormais le "porter" à volonté ! Merci.
par _pascale, le 13 juillet 2014 à 19:15
Allechée par ce bel article et les récents commentaires, j’ai testé Private Collection hier, en espérant trouver un beau floral vert type Chanel 19.
Pour être franche, j’ai été très déçue : pas de grosse bouffée de galbanum en tête, puis quelque chose qui se rapproche de l’odeur du tilleul et s’evanouit assez vite.
Les notes de fond ? Mais quelles notes de fond ?!
J’ai lu que ce parfum avait été reformulé, rien qu’à le sentir on s’en doute.
Commentaire de la personne qui m’accompagnait quand je lui ai fait sentir mon bras : "Ça sent le shampoing". Le shampoing au tilleul donc.
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par PoisonFlower, le 13 juillet 2014 à 22:01
Je suis déçu que vous n’ayez pas succombé comme aux charmes de Private collection...
Il est vrai que, bien qu’issu de la même famille des floraux verts (voire chyprés, selon la sensibilité de chacun), ce Lauder est bien différent du 19 : je le trouve beaucoup plus rond et enveloppant, tout en étant vert et printanier, là où le Chanel me paraît posséder un esprit plus strict et "minimaliste" (mais ô combien Chanel !), tout en cultivant des notes fraîches et poudrées.
Etrange en tout cas que vous ne ressentiez pas le vert très intense du départ et que le cœur et le fond soient aussi discrets, alors qu’avec mon échantillon qui provient d’un testeur pourtant récent a priori (il faudrait que je vérifie le batch code quand même, à l’occasion) je perçois bien le glissement des notes florales orangées/tilleul vers le fond boisé très chaleureux, presque rayonnant, qui donne une très bonne tenue au parfum...
Pour ce qui est d’une impression de shampooing au tilleul, elle ne me choque pas dans la mesure où moi aussi je l’ai eue et cela dès ma première rencontre avec Private collection qui remonte maintenant à une bonne quinzaine d’années.
Il faudrait voir ce qu’en pensent des personnes plus expertes que moi en ce qui concerne les reformulations. A bon entendeur ! :-)
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par _Pascale, le 13 juillet 2014 à 22:25
Je vous assure que je m’étais aspergée et qu’il m’a semblé bien léger et peu complexe... Le testeur était peut-être trop ancien, à l’occasion je le retesterai ailleurs.
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par _Pascale, le 30 juillet 2014 à 12:08
Il y a quelques jours je suis tombée sur un testeur d’ Eau de Private Collection et là j’ai tout de suite senti la différence avec le Private Collection testé il y a 3 semaines : plus vert, avec ce côté petit pois dont parle Jicky allié au tilleul, bien plus présent avec un vrai fond ; je l’aime beaucoup celui-là !
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par PoisonFlower, le 30 juillet 2014 à 12:44
De quelle couleur était le jus ? J’ai remarqué qu’il était soit d’un jaune/vert très clair, soit d’un jaune intense orangé rappelant la teinte d’Aromatics Elixir parfum. Cela dépend peut-être du batch ou bien la marque a-t-elle changé la couleur du parfum, difficile de savoir.
Sachant qu’à priori, les appellations Eau de Private Collection ou simplement eau de parfum sont une seule et même version présentée dans un testeur en verre opaque.
Après, la question des concentrations chez Lauder est problématique, puisque selon les pays, on semble trouve des appellations différentes, voire des versions différentes : ainsi, sur le site français, Private Collection est une eau de parfum et sur le site US, c’est une "pure fragrance" présentée dans le même flacon, mais cette fois en verre transparent, que le testeur que l’on trouve dans les parfumeries françaises et décrite comme une concentration intermédiaire entre l’eau de parfum et le parfum...
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par PoisonFlower, le 30 juillet 2014 à 13:02
J’abordais la question de la couleur du jus, car j’ai l’impression que les testeurs au jus clair ont un parfum plus dilué, tandis que lorsque le jus est plus foncé, le parfum est bien plus intense. Peut-être la conséquence d’une reformulation, puisque désormais je crois que les testeurs récents ont tous une teinte claire, alors que traditionnellement Private Collection avait cette teinte rappelant l’extrait Aromatics Elixir.
Après, j’ai aussi l’impression que le jus fonce naturellement et que le parfum a tendance à s’intensifier en quelque sorte avec le temps. Mon échantillon actuel provient ainsi d’un testeur au jus clair. Les premiers jours, quand je vaporisais le parfum sur moi, je le trouvais anormalement léger et peu évolutif par rapport au Private Collection que j’ai toujours connu (au jus jaune intense orangé donc). Et puis au bout de quelques semaines, le jus a pris une teinte moins claire, le parfum s’est fait plus tenace et complexe sur ma peau...
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par _Pascale, le 30 juillet 2014 à 19:34
De mémoire, il était jaune-vert assez clair. Je suis rentrée chez moi, loin de Paris, donc je ne peux pas retourner vérifier, mais pour information c’était au Séphora des Champs-Elysées.
La différence entre Private Collection est Eau de Private Collection est surprenante, au point qu’on ne dirait pas le même parfum.
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par PoisonFlower, le 31 juillet 2014 à 13:38
Mais, à ma connaissance, Private Collection EDP ou Eau de Private Collection, c’est la même chose, non ? Ou bien j’ai manqué un épisode ? ^_^
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par _Pascale, le 31 juillet 2014 à 14:11
Ce doit être moi qui en ai manqué un... si c’est la même chose, le testeur de Private Collection senti il y a 3 semaines devrait être remplacé car il m’a induite en erreur sur ce beau parfum qui ne méritait pas juste 1 seule étoile !...
par Sun Jae, le 7 juillet 2014 à 15:31
Merci pour ce bel article PoisonFlower. J’ai été essayer Private Collection et étonnement, sur moi, après être passé de multiples phases aussi belles les une que les autres que vous décrivez si bien, à la fin de cette belle promenade olfactive il restait sur moi une note fumée particulièrement agréable (surtout que c’était en fin de journée). J’en suis la première étonnée car je ne vois pas ce qui peut avoir laisser ce sillage de bois fumé en train de brûler sur ma peau. Bref, je pense sérieusement craquer et me l’offrir ;)
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par Anna, le 11 juillet 2014 à 14:14
Vous devez l’acheter, alors...moi aussi.
Le mélange de santal et cèdre au fond, wouw ! c’est du bon ! A cause de mousse de chêne et patchouli (il n’ y a pas des masses) beaucoup le qualifient comme chypré. Pour moi, c’est un floral, mais cet fond "chypré" lui donne l’endurance, la posture, maintien.
Il parait, avant d’être commercialisé en ’73, Estée Lauder le partageait avec une seule personne, Grace de Monaco. Vrai au pas, on s’en fout, on le voit bien avec.
C’est un parfum comme on n’en fait plus...un floral vert sur un fond boisé, plus classique tu meurt, mais c’est tellement bon, la grande classe. Et pour le prix, ça sera idiot de s’en priver.
Ce site va me ruiner.
par PoisonFlower, le 28 juin 2014 à 00:03
Dans le genre digne successeur de Vent vert, on trouve aussi IMHO le seul parfum signé Ralph Lauren qui m’ait jamais vraiment passionné, Safari (le féminin). Je pensais qu’il n’était plus commercialisé en France, mais j’ai eu le plaisir de constater qu’il était encore disponible aux Galeries Haussmann.
Moins incisif et mordant qu’un Vent vert, il possède un coté plus suave, presque poudré, ambré. Un avatar du floral vert à l’ancienne que j’aime beaucoup, avec en prime le plus beau flacon de ces trente dernières années dans le style flacon rétro en cristal.
Pour revenir à Lauder, je me posais une question... Bronze goddess 2014 est bien identique à celui de l’an dernier ?
par Jicky, le 9 juin 2014 à 15:51
Je suis bien d’accord avec toi PoisonFlower pour dire que maintenant, le plus vent vert des parfums est Private Collection ! Le départ est très haricot petit pois comme le veut le galbanum, mais j’aime beaucoup le petit scintillement du muguet (et du tilleul donc, jamais fait gaffe). L’extrait de Thierry est somptueux !
Maintenant on le trouve sous le nom Eau de Private Collection. C’est peut être un peu moins râpeux et avec un peu moins de profondeur dans l’évolution, mais ça reste toujours très joli.
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par PoisonFlower, le 9 juin 2014 à 19:46
Pour ce qui est du tilleul, Private Collection me rappelle le shampooing Garnier Ultra Doux justement au... tilleul, avec son odeur douce un peu herbeuse.
C’est sans doute un peu réducteur de rapprocher l’odeur du tilleul de celle d’un shampooing supposé sentir le tilleul, mais voilà, j’ai connu le tilleul d’abord sous cette "forme", du coup j’ai tendance à substituer l’une à l’autre et vice versa, sans doute un peu à tort... Je sais pas si je suis clair là ! ^_^
par Thierry, le 9 juin 2014 à 15:16
Je possède un extrait (vintage, forcément). Il s’agit dans cette version d’un véritable chypre floral vert où les notes de fond (mousse de chêne, patchouli) contrastent avec l’envolée verte et printanière. C’est le Lauder le plus français dans son style qui rend hommage à la grande parfumerie. Les premières campagnes publicitaires évoquent des intérieurs très Park Avenue (un peu chargés dirons-nous) très américains dans cette façon de mettre en scène la "Vieille Europe". Un exemple : https://www.myfdb.com/campaigns/12112-estee-lauder-fragrance-ad-campaign-private-collection-perfume
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par PoisonFlower, le 9 juin 2014 à 19:22
C’est marrant, autant je perçois bien le fond chaleureux et cossu, très moussu, boisé, autant je n’envisage pas Private Collection comme un chypre !
Il est vrai que je n’ai jamais porté l’extrait (juste respiré en miniature) et n’ai essayé sur moi que la version Eau de parfum/Eau de Private Collection qui est pour moi vraiment dans la lignée des grands floraux verts historiques, Vent Vert en tête. Après, j’imagine que c’est une question d’appréciation personnelle.
"C’est le Lauder le plus français dans son style" : tout à fait d’accord avec ça ! Et en même temps, je l’imagine parfaitement flotter dans l’air des endroits les plus chics de New York. Mais j’avoue être influencé par l’imagerie très côte est/BCBG développé dans les publicités Lauder des années 70/80, qui étaient aussi délicieusement over the top (à cet égard, mention spéciale pour celles de Private Collection et Cinnabar).
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Composé par Anne Flipo, Private Collection Legacy n’est ni plus ni moins une nouvelle mouture de son Synthetic Jungle pour Frédéric Malle. Ce dernier est plus dense et niche, tandis que la version Legacy plus hespéridée, florale, féminine et tend davantage vers Cristalle. PCL offre plus de versatilité. Je me souviens d’avoir porté SJ en plein été, entre la chaleur et la forte humidité, il y avait saturation, ce qui était loin d’être rafraîchissant. Aucun rapport donc avec la version originale Private Collection, qui est merveilleuse mais franchement datée. Par contre on peut s’interroger sur le parti pris d’avoir entièrement laissé tomber l’originale quitte à la réactualiser pour céder à la facilité de simplement retravailler les contours de Synthetic Jungle.
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