Ô

C’est amusant, je l’ai ressenti en faisant l’innocent au stand Lancôme du bon marché il y a une semaine. Je l’adore. Je me souviens, j’en avais une miniature quand j’ai commencé à m’intéresser au parfum et j’adorais le porter (c’était en 2008, j’étais en troisième ah ah) et je me disais "ah je l’adore mais c’est tellement un parfum facile ! C’est super commercial". Comme dirait Thorin ==> I’ve never been so wrong !

J’ai une vraie affection pour ce parfum ; c’est celui de ma grand-mère adorée depuis...toujours.

Il me rappelle les vacances d’été, les rires, l’insoucience. Et en même temps, il est associé à quelque chose de très chic, de presque glamour pour moi : je revois ma grand-mère mettre son rouge à lèvres, se coiffer, mettre ses bijoux et finir par sa touche de O de Lanôme.

Certains parfums ne peuvent pas quitter notre mémoire, celui-ci ne quittera jamais la mienne !

Merci, Jeanne : je vais aller le redécouvrir, car je suis comme Dau, je ne l’ai pas senti depuis bien longtemps...
Je vais voir si j’y trouve la note concombre dont parle VanessaC (ça ne m’a pas marqué à l’époque) -

Je me demande comment j’ai pu rester aussi longtemps sans aller le sniffer : je l’ai aimé il y a 25 ou 30 ans, je l’ai d’ailleurs porté plusieurs étés de suite, en alternance avec l’Eau de roche de Rochas, et les deux étaient un vrai bonheur !
Puis je suis passé à autre chose et je l’ai délaissé, mais s’il vaut toujours le coup, je m’en vais réparer cet oubli dès que possible !

Est-ce qu’Ô pour homme existe toujours ?

JE me demandais justement ce qu’il devenait, ce que valait la version actuelle... Me voila rassuré et tenté à la fois, Merci Jeanne !
Forcément, Ô, j’en ai des souvenir d’enfance, impossible d’avoir traversé les années ’70 (et ’80 ou il se portait encore pas mal) sans l’avoir senti partout. Effectivement, c’est tout le petit miracle de ces eaux chyprées d’être sport-chic, plutôt dans la décontraction, le cool disait-on en ce temps là, que dans l’effort et la performance.

Je partage votre avis Jeanne.Ce parfum se situait dans la continuité de Eau sauvage et ouvrait la voie des chyprés verts.

Mais, il me rappelle aussi certains côtés du Gin Fizz de Lubin dans sa version originale (celle de 1955).Si ce dernier était en effet un floral vert, son départ hespéridé (citron notamment) et son fond mousse et terreux (vétiver) présentaient déjà certaines caractéristiques de Ô.

C’était mon premier "vrai" parfum (en dehors des EDT fruitées d’YR). J’en garde un très bon souvenir parce que c’était un cadeau offert par de vrais amis à une fête d’anniversaire surprise. J’ai toujours trouvé qu’il sentait le concombre.

Un de mes premiers parfums... J’ai un souvenir ému de Ô, même si maintenant je lui préférerais sans doute Eau de Rochas... Très beau, plus complexe qu’une eau de Cologne, c’est un vrai parfum.