Auparfum

L’obscurantisme des parfums

par Jeanne Doré, le 7 mars 2013

Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, mais on dirait parfois que le monde de la parfumerie mène un complot pour que le commun des mortels ne comprenne rien à ses petits secrets.

Comme s’il fallait entretenir une sorte de "halo de mystère" autour du parfum, les marques (et la plupart des médias) semblent cultiver un discours volontairement complexe, et également de plus en plus un manque de cohérence et de logique autour des produits.

Quand j’ai découvert la parfumerie au début de l’adolescence, j’ai longtemps cru naïvement que les différentes déclinaisons "eau de toilette", "eau de parfum", etc. correspondaient à des critères de concentration strictement définis et encadrés par une loi quelconque. Je devais découvrir bien plus tard qu’il n’existe aucune loi qui impose la moindre appellation ! Certaines eaux de toilette contiennent parfois presque 20% de concentré (pour 80% de solution hydro-alcoolique) alors que certaines "eaux de parfums" n’atteignent que 18%, et que l"extrait", s’il est le plus concentré, peut varier entre 20 et 30%, mais son statut dépend surtout de la qualité des matières premières utilisées et de sa formulation particulière.

Aujourd’hui, le concept même d’eau de toilette, ou eau de parfum correspond de plus en plus à des produits totalement différents, et donne désormais lieu à toute sortes de déclinaisons comme eau fraîche, eau légère, eau sensuelle, eau de minuit, ou simplement "l’eau".... qui donnent lieu chacune à une nouvelle campagne de pub, et le plus souvent, une nouvelle odeur.

C’est là tout le phénomène de "flankerisation" qui est devenu aujourd’hui la principale activité des marques, qui capitalisent sur un nom, un flacon, une égérie, (souvent chère payée) et qui inondent à un rythme soutenu le marché de parfums ayant parfois le même nom, mais n’ayant pourtant pas beaucoup de points communs olfactifs... Le pire exemple est sans doute la transformation radicale du Miss Dior Chérie en Miss Dior tout court, le vrai Miss Dior étant devenu "l’original", et relégué depuis en bas des étagères. Miss Dior est désormais géré comme une marque, proposant des flacons de toutes les couleurs, de toutes les odeurs, dont aucune ne ressemble à l’original...

Les marques appartenant aux grands groupes font face à une énorme pression économique qui les poussent à engendrer du profit à court terme, au détriment de la pérennité des produits. L’objectif non avoué est bien sûr d’atteindre des résultats parfois colossaux dès les premiers mois après la sortie, en raison notamment des sommes investies dans le lancement (le serpent qui se mord la queue...). En découle forcément une course effrénée au "succès rapide", qui sera au préalable mesuré et validé à coup de tests consommateurs en aveugle, qui feront sortir du lot les profils olfactifs les plus attractifs, c’est à dire les plus consensuels et les moins polarisants (Voir également le dossier Les dessous cachés de la parfumerie) ... Les marques étant bien sûr toujours à la recherche du parfum ultra-signé, mais qui plairait à tout le monde !

Il y a ensuite le vocabulaire très spécifique de la parfumerie, et son lot de faux amis dans les matières premières, toutes aussi confuses et déroutantes.
Le musc est à la fois supposé être une matière animale qui sent le bouc, mais aussi une substance synthétique, qui lorsqu’elle est nommé "musc blanc" sent le linge propre à plein nez ! (Voir aussi les Matières animales en parfumerie)
L’ambre est une substance minérale dorée connue pour être sans odeur, mais les parfums qui portent ce nom sentent pourtant la vanille, le ciste et le benjoin, et c’est aussi la sécrétion abdominale rare d’un cachalot qu’on retrouve parfois sur les plages, et qui produit encore une odeur différente.

La fougère en parfum sent la lavande et le géranium alors que la fougère dans les bois ne donne, elle, aucune essence.
Chypre n’est pas qu’une île en Méditerranée, c’est aussi un type de parfum particulier, qui peut évoquer à certains soit un parfum de grand-mère s’il date d’avant 1990 soit une fashionista en Louboutin s’il appartient à la catégorie des "nouveaux chypres fruités".

Les gens du marketing sont aussi très forts pour vous vendre des parfums à base de "lotus blanc", de "fleur de coton", de "bourgeons de cerisier", d"orchidée sauvage" ou de "brise marine", tous plus naturels les uns des autres, bien sûr, sauf que rien de tout cela n’est disponible sous forme d’huile essentielle ; il s’agit en fait d’accords, de reconstitutions créées par les parfumeurs afin de pouvoir revendiquer une matière, une atmosphère... Les matières naturelles, surtout quand il s’agit de fleurs, coûtent parfois tellement cher (iris, rose, jasmin...) qu’on leur substitue souvent des "bases" créées par les parfumeurs, et constituées d’un mélange d’ingrédients naturels et synthétiques.

Et les parfumeurs, justement, parlons-en ! Si certains s’imaginent encore que le parfumeur est un vieux monsieur en blouse blanche qui passe sa vie dans un laboratoire entouré de fioles multicolores, ils seront surpris de le (ou la) découvrir assis(e) dans son fauteuil, mouillettes à la main, face à son ordinateur, devant son programme de "formulation", se faisant amener ses petits flacons par son assistante pour les évaluer (car c’est elle/lui qui passe sa journée dans le laboratoire, pas le parfumeur !) et recalculant sans cesse le coût de sa formule au kilo afin de ne pas trop faire baisser les marges... Mais le parfumeur se laisse rarement photographier dans son élément naturel, les journalistes lui demandant plutôt de prendre la pose au milieu des flacons de matières premières pour entretenir le mythe.

Et le consommateur dans tout ça, comment s’y retrouve-t-il ?

Il achète peut-être moins de parfums... tout simplement parce que c’est la crise, et qu’il préfère réfléchir avant de mettre 60 euros dans un flacon de 50ml qui sent comme son gel douche ou son shampooing.

Il pourrait aussi devenir plus curieux d’autres marques, moins visibles, plus discrètes, parfois pas tellement plus chères si on calcule le prix au ml, et il pourrait se dire que plutôt que donner son argent aux grands groupes pour financer leur égérie, ce serait pas plus mal de l’injecter dans des entreprises qui certes, elles aussi veulent faire du profit, mais adoptent plus ou moins volontairement (parfois juste par faute de capital) un modèle économique différent, choisissent de parier sur le long terme, et de lâcher plus de liberté, d’audace et d’émotion dans leur parfums....

Et vous, quels secrets avez-vous percés depuis que vous vous intéressez au parfum ?... Et qu’est-ce qui reste encore un mystère ?

Images

Thierry Wasser et Jacques Guerlain : Elle.fr

Orgue à parfums chateau de Chamerolles : reiep.deviantart.com

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Mado33

par Mado33, le 8 mars 2013 à 18:29

Hello,

Article très intéressant !
Pour moi, le parfum reste malgré tout un mystère, du moins l’attrait que je peux avoir pour lui ou la détestation d’ailleurs. Pourquoi ai-je toujours trouvé " Angel " écoeurant je ne sais pas. Pourquoi ai-je adoré " Vol de Nuit " à la toute 1ère seconde je ne sais pas non plus. Pourquoi suis-je passée de la haine à l’amour fou avec " Insolence " aucune idée. Si les parfumeurs sont des scientifiques et des techniciens de haut vol, ils restent des hommes et des femmes dont les capacités olfactives hors du commun permettent justement de créer des merveilles ( ou hélas des horreurs ça oui ), dont on ignore pourquoi on les adule ou on les déteste, chacun ayant sa propre mémoire olfactive et son vécu. Le mystère est à la fois en chacun de nous et dans la composition que l’on sent pour la 1ère fois.

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par lucasdries, le 8 mars 2013 à 20:16

Mado votre dernière phrase, elle est très belle ! et juste

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par Opium, le 10 mars 2013 à 20:39

Bonsoir Mado33.
Je me joins à Lucasdries : votre interrogation quant à nos amours et à nos haines, quant à notre histoire et notre vécu qui nous influencent, est passionnante et la dernière phrase de votre commentaire résume tout ! ;)
Merci.
Opium

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par jackmon, le 8 mars 2013 à 10:28

Le mystere pour moi ; c’est la tenue. Aucun logique ,aucun indication et aucun effort. Depuis quelques annees l’impression que les parfums doivent tenir le traject maison metro boulot.
Ca devient rare de sentir un parfum l’ apres midi

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par Opium, le 10 mars 2013 à 20:38

Bonsoir Jackmon.

 

Je vais me permettre de réagir à propos de ces fichus parfums qui ont pris trop souvent la sale habitude de ne courir que les sprints du "maison - métro - boulot" en termes de tenue.
Je suis assez d’accord. Moi aussi j’ai bien cette impression qu’il faut faire sur à peu près toutes les fragrances récentes (et pas que...) un "refill" après déjeuner, sinon, bah, y a plus rien en fait !
Dans l’ensemble, les parfums tiennent moins et ne "sillent" plus, sauf quelques horreurs, dont deux très repérables, durant longtemps et que j’ai bien en tête et "dans le pif" ! ^^
Aujourd’hui, les parfums sont souvent chétifs, rabougris. Je ne veux pas que des bulldozers de la diffusion, mais, force est de constater que les parfums semblent être pris de honte d’être ce qu’ils sont, des parfums. C’est qu’il est probable qu’un commentaire négatif de la part d’un proche ou collègue de bureau pourrait vous flinguer votre appréciation de la dernière nouveauté, alors, on fait des parfums qui ne risquent pas de déranger. Passées les premières minutes surdosées en fruits suraigus, les féminins la jouent discrets ensuite. Voire ennuyeux. Souvent.
C’est que la peur de tout, même de son ombre, le procès nord-américain où une odeur a pu rapporter beaucoup d’argent à l’incommodé(e) et beaucoup coûté à la ville, ainsi que la suppression du tabac de certains lieux publics, de même qu’un environnement moins mal odorant, sont autant d’éléments qui font qu’il n’y a plus "besoin d’envoyer du lourd". Le problème, ce n’est pas tant d’incommoder autrui, je haïrais cela, c’est que ne pas avoir un sillage minimum ne permet pas de retrouver sa propre odeur. Rien de plus jouissif que d’oublier son parfum pour se demander "Mais qui porte ce truc, j’adore ? Oh, mais c’est moi !" #content #radieux

 

Après les années 80-90, celles de la performance maximale, on semble parvenir à une volonté de répondre seulement à un "intervalle de performance" : pas moins de tant de temps et en diffusant jusqu’ici, mais, inutile d’aller au-delà de ceci et de cela.
Un parfum qui ne satisfait pas à certains critères de tenue et de sillage ne devrait pas être racheté. Mais, quand toutes les nouveautés tiennent peu, ce n’est plus un critère si déterminant. Peut-être aussi certain(e)s se sont-ils rendus compte qu’un parfum qui tient trop est un parfum qu’on utilise moins vite et qu’on rachète, donc, moins rapidement.
Bon, ce dernier exemple est à pondérer : les parfums "marquants", avec des sillages de dingue, créent une telle addiction que même s’ils sont ultra-diffusifs et ont une tenue hallucinante, leurs utilisatrices/teurs les surdosent pour avoir, justement, "leur dose". Il suffit de penser à Angel, divin en petite quantité, mais dont l’usage est rarement modéré. Ou, pour un exemple plus récent : à La Vie est (Plus ou Moins) Belle, qui, même sous-dosé n’a pas les avantages de "l’ange androïde" muglérien ; et qui est utilisé de manière plutôt nucléaire. (Je l’ai repéré dans la rue à plus de 20 mètres il y a quelques jours ; et, non, je ne plaisante pas sur la distance, je n’en croyais pas mon nez moi-même, je pouvais "suivre à la trace" une Madame qui promenait tranquillement son chien et diffusait comme une thermale abîmée...)

 

Pourtant, depuis près d’une semaine, moi qui avais l’impression de ne jamais sentir personne dans la rue (l’hiver n’aidait pas, mais, cette impression remonte à plus loin dans le temps que cela), je suis surpris durant des promenades dans Paris en soirée de redécouvrir que les gens, même en fin de journée, "sentent" encore. Et, j’adore ça, traquer l’odeur d’un(e) tel(le) ou tel(le) autre : des fougères métalliques à gogo, 1 Million et apparentés, LVE(soi-disant)B, LPRN (que je lui préfère de loin), Spicebomb, L’Air du Temps, Opium tout à l’heure ("di-vin !")...
Je pense, par ailleurs, que cette surpuissance de certains parfums comme LVEB et 1 Million, dans un environnement où, techniquement, beaucoup "en sont pour leurs frais", insatisfaits des parfums "qui ne sentent pas", ces déçu(e)s-là doivent avoir l’impression "d’en avoir pour leur argent". Surtout celles et ceux qui ont connu les parfums "d’avant" qui, eux, avaient une existence pas réduite à la portion congrue. D’une certaine manière, je comprends cela. Quoi de plus frustrant que de ne pas profiter de son parfum ? Mais, comment supporter ces parf... Bref ! ;-)

 

Malgré cela, bien que je re-sente les gens dans la rue, si l’on s’interroge sur quel est le dernier parfum de qualité qui s’exprime haut et fort, vous allez voir que cela remonte. J’ai bien précisé, en revanche, "de qualité"...
Pour moi, il y a bien Terre, pas un mastodonte, mais qui existe des heures et qu’on peut distinguer facilement à quelques mètres et dont l’odeur est très reconnaissable. Mais, il n’est pas tout à fait assez "grande gueule".
Il y a aussi Dior Homme, c’qu’il est beau lui ! Mais, il a déjà quelques années maintenant, il n’est plus vraiment une "nouveauté".
LA grande idée est Portrait of a Lady : il a TOUT ! Un sillage reconnaissable, identifiable entre mille, à la fois rétro et actuel, complexe et dense. Il s’exprime fort, mais ce qu’il a à dire est intéressant. Problème : il date de 2010, ce qui n’est pas tout récent, et a été lancé par les Editions de Parfums Frédéric Malle, on est loin de l’univers uniformisé du circuit sélectif.

 

Et, que dire de l’autre grand problème de nombre de parfums modernes : une tête accrocheuse et jolie, séduisante durant les 15 minutes où l’on va conserver la touche sur soi, ces 15 minutes qui vont peut-être se révéler décisives lors d’un futur acte d’achat ou pas... mais, une tête d’un parfum qui s’effondre, lamentablement, après ces quelques minutes à peine ? Un quart d’heure de joliesse, on peut trouver cela suffisant. Pas moi. Quand il s’agit d’un tour de magie à la Brin de Réglisse, qui se contemple plutôt qu’il se vit, ok. Mais, quand le parfum doit tenir le rôle d’accompagnateur du quotidien, ce quotidien étant calé sur un cycle jour-nuit de près de 24h, il serait profitable que le cycle du parfum s’adapte mieux à la durée de veille de son usager.
Mais, il serait dommage, pour les marques, d’investir dans autre chose que la tête du parfum puisqu’il est testé à "très grande vitesse", en "Fast-Smell", durant 2-3 mns avant que la touche à sentir ne soit jetée dans tous les espaces dédiés à cela et avant, peut-être, un passage en caisse.
Souvent, nous avons constaté avec des ami(e)s que tout est misé sur la tête, dans les premiers instants seulement. Ensuite, patatras, de la lessive, des muscs monotones d’une banalité affligeante répétés à l’envi, du commun à n’en plus savoir que faire ou de la vanille ultra plate, plus lisse qu’une patinoire ou un lac gelé. Gardez vos touches et sentez-les après quelques jours : vous verrez, on n’y "voit" ("sent") plus rien, tout est pareil, tout se ressemble dans un vague timide nuage musqué.
Heureusement, parfois, arrive la vraie bonne surprise, celle que l’on attend plus.
Bref.

 

Vive les parfums qui durent un peu et qui s’expriment quand ils sont intéressants. Et, tant pis si ces préoccupations sont purement pratiques et techniques. Mais, c’est qu’en d’autres arts aussi, la "taille" a de l’importance et de l’impact. Un Rothko sur un mouchoir de poche ça n’exprime rien. Sur un grand mur, c’est bouleversant !
Tout cela est un très vaste sujet. Mais, passionnant.
A bientôt.
Opium

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par Jicky, le 10 mars 2013 à 21:31

C’est teeeeellement pertinent et teeeeellement drôle (et tristement vrai pour certains dinosaures de sillage pas joli...)

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par Opium, le 11 mars 2013 à 21:07

Salut Jicky.
Merci !
Oui, je crois que cette "brève" analyse est plutôt, tristement, juste. #malheureusement
Je pense que l’on pense à peu près aux mêmes tanks qui étalent leur "médiocrité" de manière hurlante et écrasent tout sur leur passage ; un peu comme ces garçons ou ces filles qui, en soirée, ne peuvent s’empêcher de se faire remarquer en parlant et riant fort et en ne disant pas une seule phrase de réellement intéressante. Un peu comme certain(e)s intervenant(e)s de la Télé Réalité quoi... ^^
A bientôt.
Opium

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par Jicky, le 11 mars 2013 à 22:08

Pffff... Nan mais allo quoi... T’es un Chanel t’as pas d’jasmin. Nan mais allo ! Vous me recevez ?? T’es un Chanel t’as pas d’jasmin c’est comme j’te dis t’es un Kilian t’as pas d’maltol koaaaa

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par Patrice, le 11 mars 2013 à 22:54

T’es un Kilian et t’as pas de Oud ? Nan mais all... ah nan, ça ça ne marche pas, puisque c’est la vérité !

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par Patrice, le 11 mars 2013 à 22:56

de "VRAI" oud !

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par Opium, le 13 mars 2013 à 20:49

Salut Jicky et Patrice.
Mouaaahhhhahah ! !! !
La Télé Réalité est un peu devenue "Le Dîner de C*ns" planétaire : il y a ceux qui regardent comme en cours de sociologie/anthropologie/zoologie ; et ceux qui ne se rendent pas compte de la caricature qu’ils observent. Une sorte de Pixar en somme, ou de Disney moderne avec deux niveaux de lecture selon le spectateur.
Chanel et le "jasmin" et By Kilian et le ("vrai") "oud" => Tellement vrai ! #humourdeperfumista
Tiens, ça me donne envie de rebondir plus haut... ^^
A très vite...
Opium

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par jackmon, le 16 avril 2013 à 10:40

Un grand merci tardif pour vos conseils en particulier pour portrait of a lady qui joint dans tes bras dans mon estime ; l’immense fraicheur en plus. Merci !

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